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Saint-Gilles (Manche)

Saint-Gilles est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Manche en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 978 habitants[Note 1] (les Saint-Gillais[1]).

Saint-Gilles
Saint-Gilles (Manche)
Le bourg et son Ă©glise.
Blason de Saint-Gilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Saint-LĂŽ
Intercommunalité Saint-LÎ Agglo
Maire
Mandat
Jean-Luc Lerouxel
2020-2026
Code postal 50180
Code commune 50483
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Gillais
Population
municipale
978 hab. (2020 en augmentation de 11,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 125 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 06â€Č 17″ nord, 1° 10â€Č 32″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 104 m
Superficie 7,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-LĂŽ
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-LĂŽ-1
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-Gilles
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Saint-Gilles
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Saint-Gilles

    GĂ©ographie

    La commune est en Pays saint-lois. Son bourg est Ă  3,5 km au nord de Canisy, Ă  5,5 km Ă  l'est de Marigny et Ă  km Ă  l'ouest de Saint-LĂŽ[2].

    Le village s'est construit le long de la RD 972 (ancienne RN 172) Saint-LÎ - Coutances, à l'ouest de l'agglomération saint-loise.

    Le point culminant (104 m) se situe en limite nord du territoire et du bourg. Le point le plus bas (12 m) correspond Ă  la sortie du bref parcours de la Vire en bordure est du territoire. La commune est bocagĂšre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 1 023 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pont-HĂ©bert », sur la commune de Pont-HĂ©bert, mise en service en 1996[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 972,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13].

    Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et Ă  42 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  11,9 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Gilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-LĂŽ, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (73 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10 %), terres arables (8,1 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), forĂȘts (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    La forme S. Egidius est attestée en 1056[25].

    L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite qui, chaque année au , faisait l'objet d'un pÚlerinage à Anceaumeville pour la guérison des enfants dont les pas demeuraient chancelants.

    Histoire

    Le premier seigneur connu de la paroisse est un certain Raoul de Saint-Gilles (Radulfus de Sancto Egidio) qui vivait en 1145 et est à l'origine d'une longue lignée[26].

    Louis XI (1423-1483) fonda en 1476 une collĂ©giale Ă  Saint-Gilles, Ă  laquelle il donna un cerf de cire pesant 140 livres et affecta 1 500 livres de rente. De nombreux seigneurs de la rĂ©gion abondĂšrent Ă  la donation[26].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1988 1995 René Chaplet
    1995 mars 2001 Jean Gorrégués
    mars 2001 mars 2008 Daniel Burnouf
    mars 2008[27] En cours Jean-Luc Lerouxel[28]. SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[28].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[30].

    En 2020, la commune comptait 978 habitants[Note 9], en augmentation de 11,14 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    569568662671606618578585547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    617591590604603574559531517
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507485502435457452432454539
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    519490513610676785827859903
    2015 2020 - - - - - - -
    871978-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le territoire accueille la zone artisanale les Forges.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La statue de saint Gilles.
    • Église Saint-Gilles. La tour est du XIIe siĂšcle et le reste de l'Ă©glise du XIIIe siĂšcle (sans doute une Ă©glise du XIIe agrandie par la suite). L'Ă©glise a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1957 avec en particulier un nouvel ensemble de vitraux du peintre Maurice Rocher rĂ©alisĂ©s par l'atelier Barillet. Une statue de saint Gilles y est vĂ©nĂ©rĂ©e et le lieu attirait autrefois de trĂšs nombreux pĂšlerins[33]. Le saint est en effet invoquĂ© pour la guĂ©rison des frayeurs nocturnes des enfants, convulsions, angoisses ou dĂ©pressions nerveuses[33]. Les pĂšlerins dĂ©posent au pied de la statue des linges, photos, peluches et invocations Ă©crites, tĂ©moignages de foi ou gratitude[33].
    • ChĂąteau de Joigne en Saint Gilles (XIXe siĂšcle).
    • Partie du domaine de Canisy.

    Activités et manifestations

    Tous les premiers dimanches de septembre a lieu la fĂȘte Saint-Gilles : messe, vide-greniers, fanfare, restauration sur place


    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Gilles Blason
    D'azur au cerf passant d'argent ; au chef cousu* de gueules chargé d'un léopard d'or, armé et lampassé d'azur[34].
    DĂ©tails
    Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie
    * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la rÚgle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Ouest-france.fr - Mairie de Saint-Gilles » (consulté le ).
    2. Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr.
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Pont-Hébert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Saint-Gilles et Pont-Hébert », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Pont-Hébert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Saint-Gilles et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    16. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    17. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    26. RenĂ© Gautier et al. (prĂ©f. Jean-François Le Grand, postface DaniĂšle PolvĂ©-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 544.
    27. « Jean-Luc Lerouxel est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. Réélection 2020 : « Municipales à Saint-Gilles. Jean-Luc Lerouxel réélu pour un troisiÚme mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. Hippolyte Gancel, Les Saints qui guĂ©rissent en Normandie, Rennes, Éditions Ouest-France, , 253 p. (ISBN 978-2-7373-4726-9), p. 30.
    34. « 50483 Saint-Gilles (Manche) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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