Saint-Georges (Cantal)
Saint-Georges est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Georges | |||||
Vue panoramique de Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Monloubou 2020-2026 |
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Code postal | 15100 | ||||
Code commune | 15188 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 190 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 10″ nord, 3° 07′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 740 m Max. 1 001 m |
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Superficie | 33,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintgeorges15.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Georges, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
La commune est située dans le sud-est du Cantal, à proximité de Saint-Flour, de part et d'autre de l'Ander. L'A75 la traverse du nord au sud.
Hydrographie
La commune est traversée du nord au sud par l'Ander, rivière qui se jette dans la Truyère. Elle est grossie des eaux du ruisseau de Viadeyres en rive gauche.
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1] - [I 2].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[4]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (23,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 591, alors qu'il était de 565 en 2013 et de 512 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 83,1 % étaient des résidences principales, 7,9 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,9 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Toponymie
Dans le passé, la ville a porté l'ancien nom de Broussadol (ou Brossadel)[8].
Histoire
Moyen Âge
En 1010, une église est donné par Jean de Turlande au chevalier Alboin de Brossadel. Ce dernier la donne au monastère de Saint-Flour. La famille de Brossadel est une importante famille de la noblesse auvergnate[9]. Le chateau de Brossadel fût un lieu de résidence de Robert de Turlande.
Guerre de Cent Ans
La commune est particulièrement affectée par la période de la guerre de Cent Ans. Elle est située sur la route reliant la ville de Saint-Flour à la sénéchaussée de Beaucaire. La maîtrise de ces lieux est donc stratégique.
En 1359, des archers picards au service de Robert III d'Artois prennent le chateau de Brossadel. La ville est ensuite reprise mais elle provoquera la ruine de la famille Brossadel.
En 1382, la révolte des Tuchins atteint la région de Saint-Flour. Le sieur Borgha, meneur de la révolte tente une première prise du chateau de Brossadel en 1382. Celui-ci est alors défendu par les archers de la ville de Saint-Flour.
En 1384, les Tuchins désormais alliés aux Anglais effectuent une nouvelle tentative et réussissent la prise du 15 au par Jean de Dienne. Cette dernière date marque une contre-offensive des sanflorains qui reprennent et détruisent le château. La famille Brossadel cherche alors à obtenir réparation pour la destruction du chateau mais une ordonnance de Jean de Berry prononce l'amnistie des sanflorains et la fin des poursuites[9].
Temps modernes
La période des guerres de religion dans la seconde moitié du XVIe s connait des développements dans la région de Saint-Georges.
Tout d'abord en 1578, le château de Varillettes est pris le par le capitaine Merle pour les protestants.
En 1591, le château de Saint-Michel est pris par le seigneur de Lastic pour les forces de la Ligue. Il est repris par Annet de Fontanges en 1593.
Le château de Saint-Michel sera parfois utilisé ensuite pour améliorer la perception de la dîme.
En 1700, le village du Pirou accueille une école.
Epoque contemporaine
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2020, la commune comptait 1 190 habitants[Note 4], en augmentation de 4,57 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (26,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,4 %) est inférieur au taux départemental (35,6 %).
En 2019, la commune comptait 608 hommes pour 590 femmes, soit un taux de 50,75 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,85 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
- Zone d'activités de Crozatier (à proximité de la sortie 29 de l'autoroute A75) : entreprises liées au transport routier (garages automobiles et poids-lourds, stations-service, centres de contrôle automobile, entreprises de transports) ; centre commercial ; hôtel, restaurant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La commune comprend trois monuments historiques :
- le château de Varillettes (inscrit en 1982)[15] ;
- le dolmen de Mons (classé en 1980)[16] ;
- les tumuli de Chausse (inscrits en 2010)[17].
- Église Saint-Étienne et Saint-Georges
- Chapelle du hameau du Pirou.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Georges » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Georges - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Georges - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Saint-Georges (15188). », (consulté le ).
Autres sources
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Monographie des communes du Cantal. Saint-Georges (lire en ligne)
- Déribier du Chatelet, Dictionnaire Statistique du Cantal
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- Notice no PA00093638, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093639, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093640, base Mérimée, ministère français de la Culture