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Dolmen de Mons

Le dolmen de Mons, appelé aussi dolmen du Chausse ou dolmen de Chausse, est un dolmen situé dans la commune de Saint-Georges, dans le département français du Cantal.

Dolmen de Mons
Image illustrative de l’article Dolmen de Mons
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local dolmen du Chausse, dolmen de Chausse
Type dolmen
PĂ©riode NĂ©olithique
Fouille 1877
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1980)
Visite accès libre
Caractéristiques
Matériaux basalte
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 02′ 36″ nord, 3° 06′ 54″ est
Pays France
DĂ©partement Cantal
Commune Saint-Georges
GĂ©olocalisation sur la carte : Cantal
(Voir situation sur carte : Cantal)
Dolmen de Mons
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne
(Voir situation sur carte : Auvergne)
Dolmen de Mons
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Mons

Historique

Le site est fouillé en 1877 par Jean-Baptiste Delort[1]. Le dolmen fait l'objet d'un classement aux monuments historiques depuis le [2].

Description

C'est un dolmen simple composé de deux orthostates latéraux et d'une dalle de chevet, l'ensemble étant recouvert d'une unique table de couverture. Les dalles de basalte proviennent du village de Mons situé à un kilomètre. L'ensemble est ceinturé par des murets[1]. La chambre est accessible par un petit couloir aux murs en pierres sèches. Le tumulus ne parvient qu'à mi-hauteur des orthostates et ne devait pas recouvrir le dolmen à l'origine[3].

Au Néolithique, au moins sept individus ont été inhumés dans la chambre funéraire, puis celle-ci a été définitivement close par un mur et l'ensemble du monument a été recouvert de pierres. À l'Âge du bronze, deux corps sont incinérés et les cendres sont déposées sous des blocs du tumulus mais le dolmen reste inviolé. À l'Âge du fer, plusieurs tumuli sont érigés aux alentours du site, constituant peu à peu la petite nécropole des tumuli de Chausse. Ultérieurement, les travaux agricoles transforment le tumulus du dolmen en tas d'épierrement, ce qui contribue à la protection du monument[1].

Mobilier archéologique

Le mobilier funéraire découvert se compose de grandes lames et d'armatures de flèches en silex, de 775 anneaux en bronze, de perles, d'un bracelet et de tessons de céramique. L'ensemble du matériel est conservé au musée de Saint-Flour[1].

Notes et références

  1. Surmely 1995
  2. Notice no PA00093639, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 144

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • FrĂ©dĂ©ric Surmely, Guide des mĂ©galithes secrets d'Auvergne, Éditions De BorĂ©e, , 143 p. (ISBN 9782908592221), p. 60-62. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

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