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Anglards-de-Saint-Flour

Anglards-de-Saint-Flour est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Anglards-de-Saint-Flour
Anglards-de-Saint-Flour
Le bourg d'Anglards-de-Saint-Flour.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Roland Brunel
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15005
Démographie
Gentilé Anglardois, Anglardoises
Population
municipale
369 hab. (2020 en augmentation de 7,58 % par rapport à 2014)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 55″ nord, 3° 09′ 16″ est
Altitude Min. 732 m
Max. 884 m
Superficie 12,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neuvéglise-sur-Truyère
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Anglards-de-Saint-Flour
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Anglards-de-Saint-Flour
Liens
Site web anglardsdesaintflour.wordpress.com

    Géographie

    Communes limitrophes

    Anglards-de-Saint-Flour est limitrophe de quatre autres communes.

    Communes limitrophes d’Anglards-de-Saint-Flour
    Saint-Georges
    Anglards-de-Saint-Flour Ruynes-en-Margeride
    Alleuze Val d'Arcomie

    Urbanisme

    Typologie

    Anglards-de-Saint-Flour est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1] - [I 2].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[4]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,3 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 192, alors qu'il était de 188 en 2013 et de 159 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 75,2 % étaient des résidences principales, 12,9 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,9 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Anglards-de-Saint-Flour en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,9 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Anglards-de-Saint-Flour en 2018.
    Typologie Anglards-de-Saint-Flour[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 75,2 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,9 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 11,8 11,9 8,2

    Toponymie

    Attestée sous la forme castrum Anglarense en 926.

    Ce nom de lieu est issu du mot d'origine occitane anglada, un dérivé d'angle.
    Ce terme désigne en occitan un "coin de terre" ou un champ situé dans un "coin" et le "contenu" de ce coin, les habitations construites dans ce coin.
    Le nom est basé sur cette situation "dans un coin".

    Histoire

    En 1949, la commune d'Anglards change de nom pour Anglards-de-Saint-Flour.

    Politique et administration

    La mairie.

    Découpage territorial

    La commune d'Anglards-de-Saint-Flour est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Neuvéglise-sur-Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 avril 2014 Jean Bigot
    avril 2014 En cours
    (au 15 juillet 2014)
    Roland Brunel[10] DVD Fonctionnaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 369 habitants[Note 4], en augmentation de 7,58 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    465372558521487500426433439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    443428413380311418359342343
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    318352310290277297281278257
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    266227217225276283321343347
    2020 - - - - - - - -
    369--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    À proximité également : le château du Chassan à Faverolles, le cirque de Mallet et le barrage de Grandval.

    • L'église.
      L'église.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    5. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Saint-Flour Communauté - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    9. « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    10. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 15 juillet 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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