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Rue Lepic

La rue Lepic est une voie située dans le quartier des Grandes-Carrières du 18e arrondissement de Paris. C'est l'une des rues les plus renommées de la butte Montmartre, représentée par de nombreux peintres, notamment Maurice Utrillo.

18e arrt
Rue Lepic
Voir la photo.
Partie haute de la rue Lepic avec le moulin de la Galette en arrière-plan.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Grandes-Carrières
DĂ©but Boulevard de Clichy
Fin Place Jean-Baptiste-Clément
Morphologie
Longueur 755 m
Largeur 10 Ă  14 m
Historique
Dénomination 24 août 1864
Ancien nom Rue de l'Empereur
rue Royale
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5523
DGI 5595
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Lepic
GĂ©olocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 18e arrondissement de Paris)
Rue Lepic
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Situation et accès

Ce site est desservi par la ligne (M) (2) à la station de métro Blanche.

Origine du nom

Elle porte le nom du général Louis Lepic[1] (1765-1827), qui se distingua à la bataille d'Eylau en 1807.

Historique

Ancienne rue de la commune de Montmartre, cette voie provient de la rectification et de l'aménagement de plusieurs chemins de terre et sentiers conduisant de la barrière Blanche, la place Blanche, au haut de la butte Montmartre.

Un jour de l'année 1809, Napoléon Ier décide de se rendre à l'église Saint-Pierre de Montmartre pour voir le télégraphe Chappe qui y est installé. À cette époque, l'accès à l'église ne peut se faire que par le « Vieux-Chemin », actuelle rue Ravignan. Ce chemin est en très mauvais état et l'Empereur est contraint de finir à pied, laissant son cheval à la hauteur de l'actuelle place Émile-Goudeau. Le curé, Jacques-Christophe Cayres de Blazère, lui signale l'intérêt de créer une voie ayant une pente plus adaptée à la circulation. L'Empereur lui donna satisfaction en créant l'actuelle rue Lepic[2] - [3].

D'abord dénommé « chemin Neuf » – le « Vieux-Chemin » étant l'actuelle rue Ravignan –, cette voie prit en 1852 le nom de « rue l'Empereur » puis celui de « rue Royale » et enfin en 1864 son nom actuel[4].

Durant la Commune de Paris, la rue est barricadée[5]

Le 2 septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, la rue Lepic est bombardée par un raid effectué par des avions allemands[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Varia

  • En , Fernand et Jackie Sardou ouvrent le cabaret Chez Fernand Sardou en lieu et place du cabaret BelzĂ©buth. Le chanteur Michel Sardou y fera ses dĂ©buts tout d'abord comme serveur.
  • Dans le film La TraversĂ©e de Paris du rĂ©alisateur Claude Autant-Lara, c'est dans cette rue que Martin et Grandgil, doivent, durant l'Occupation et en pleine nuit, transporter un cochon dĂ©pecĂ© destinĂ© au marchĂ© noir.
  • Dans le film Le Fabuleux Destin d'AmĂ©lie Poulain, AmĂ©lie travaille au CafĂ© des 2 Moulins situĂ© au no 15 de la rue Lepic.
  • Dans les annĂ©es 1950-1960 avait lieu une course de lenteur rĂ©servĂ©e aux vĂ©hicules automobiles. Le vainqueur Ă©tait celui qui avait mis le plus de temps pour rejoindre l'arrivĂ©e.
  • Bernard Dimey a Ă©crit et clamĂ© un poème intitulĂ© Au Lux-bar. Il y dĂ©crit l'ambiance d'un troquet de la rue Lepic.
  • Louis Renault a gagnĂ© un pari et obtint son premier gros succès commercial[20] en gravissant au volant de sa petite voiture et devant une foule Ă©tonnĂ©e, toute la rue Lepic. C'Ă©tait le soir de NoĂ«l 1898, et « monsieur Louis » repartit avec 12 commandes.
  • Rue Lepic, des chansons consacrĂ©es Ă  la rue :

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re Ă©d. 1960), 1 476 p., 2 vol. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 38-39.
  2. Sur les pas de Napoléon à Montmartre
  3. La rue Lepic (1809)
  4. L’origine insoupçonnée de la rue Lepic
  5. Charles Beauverie Une barricade de Montmartre, rue Lepic
  6. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. André Roussard, Les Peintres à Montmartre, Paris, André Roussard, , p.458.
  8. (en) « 10 of the best live music venues in Paris », The Guardian, 6 mai 2011.
  9. Henri Loyrette, Degas, 1991, cité par Blandine Bouret in « Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II : autour de la place Pigalle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 22, , p. 44-46.
  10. Plaque commémorative sur la façade du no 53.
  11. Catalogue du Salon des artistes français de 1897, texte en ligne.
  12. Michel Corvin, Le Théâtre de recherche entre les deux guerres. Le laboratoire Art et Action, L'Âge d'Homme, 1970 (en ligne).
  13. Roussard 1999, p. 181-182.
  14. Jean-Paul Crespelle, « Gen Paul, de la rue Lepic », Montmartre vivant, Librairie Hachette, 1964, p. 226.
  15. Chronologie du volume I, romans dans la coll. « Bibliothèque de la Pléiade », p. LXV (ISBN 978-2-07-011000-1).
  16. Bernard Morlino, Berl, Morand et moi, Castor Astral, , p. 167.
  17. Gino Appert, « Brèves d'histoire : l'ancien observatoire privé de Gruby », breves-histoire.fr (consulté le ).
  18. Acte de décès du 10e arrondissement de Paris cote 10D 277, page 28/31 acte No 904
  19. Roussard, op. cit.
  20. « Qu'a donc fait Louis Renault pour se faire remarquer ? », caradisiac.com.
  21. Vidéo de Rue Lepic d'Yves Montand sur YouTube.

Voir aussi

Article connexe

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