Rudolf Tröger
Rudolf Tröger, né le à Leipzig et décédé le en France, est un avocat allemand, haut fonctionnaire SS de la Gestapo et chef de l'Einsatzkommando 16 lors de l'occupation de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Rudolf Tröger | |
Naissance | Leipzig, Empire allemand |
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Décès | (à 35 ans) Ligne Maginot, France Mort au combat |
Allégeance | Reich allemand |
Arme | Schutzstaffel Wehrmacht |
Grade | SS-ObersturmbannfĂĽhrer[1] |
Années de service | 1933 – 1940 |
Commandement | Einsatzkommando 16 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Opération Tannenberg Bataille de France †|
Autres fonctions | Avocat |
Biographie
Rudolf Troeger étudie le droit et obtient un doctorat en droit à l'Université de Leipzig avec la thèse : Organisation du travail et droit mondial du travail, parue en 1930.
Tröger rejoint le NSDAP en 1933 sous le numéro de membre 2 434 089[2] et la SS en 1933 sous le numéro de membre 261 192, avant de travailler au sein du SD[3].
À partir de 1933, Tröger dirige le département de police de Leipzig[3]. Il rejoint la Gestapo à Berlin en et est transféré au bureau de la police d'État de Chemnitz en . À partir du printemps 1939, Tröger est chef de la police politique à Gdansk[4] au cours duquel il est promu SS-Sturmbannführer le .
Après le début de la Seconde Guerre mondiale, il dirige la Gestapo à Gdansk puis reçoit le commandement d'une unité des Einsatzgruppen, l'Einsatzkommando 16 déployée en Prusse-Occidentale après la campagne de Pologne. Chargé d'assassiner l'intelligentsia polonaise, le commando porte la plus lourde responsabilité dans les massacres à Piaśnica, connus sous le nom de Pommern Katyń, entre et le printemps 1940 à Wielka Piaśnica. Des tireurs civils appartenant au bataillon Volksdeutscher Selbstschutz assistaient le groupe EK-16. Au cours de cette période, environ 12 000 à 16 000 Polonais, Juifs, Tchèques et Allemands ont été assassinés.
À partir de , Tröger devient inspecteur de la police de sécurité et du SD (IdS) dans la région de Reichsgau Danzig Westpreußen[5]. Il meurt au combat en tant que lieutenant dans un régiment d'infanterie de la Wehrmacht lors d'une opération de la campagne de France visant la ligne Maginot[3].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rudolf Tröger » (voir la liste des auteurs).
- SS-Obersturmbannführer Rudolf Tröger sur forum.axishistory.com/
- Rudolf Tröger auf www.dws-xip.pl
- Carsten Schreiber: Elite im Verborgenen - Ideologie und regionale Herrschaftspraxis des Sicherheitsdienstes der SS und seines Netzwerks am Beispiel Sachsens, MĂĽnchen 2008, S. 401f.
- Klaus-Michael Mallmann, Jochen Böhler und Jürgen Matthäus: Einsatzgruppen in Polen: Darstellung und Dokumentation. Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Stuttgart 2008, S. 41
- Ernst Klee: Das Personenlexikon zum Dritten Reich, Frankfurt am Main 2007, S. 630
Voir aussi
Bibliographie
- Ernst Klee: Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Fischer, Frankfurt am Main 2007. (ISBN 978-3-596-16048-8). (Aktualisierte 2. Auflage)
- Klaus-Michael Mallmann, Jochen Böhler und Jürgen Matthäus: Einsatzgruppen in Polen: Darstellung und Dokumentation. Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Stuttgart 2008, (ISBN 978-3-534-21353-5). (Band 12 der Veröffentlichungen der Forschungsstelle Ludwigsburg der Universität Stuttgart.)
- Carsten Schreiber: Elite im Verborgenen – Ideologie und regionale Herrschaftspraxis des Sicherheitsdienstes der SS und seines Netzwerks am Beispiel Sachsens, Studien zur Zeitgeschichte, Band 77, Oldenbourg Wissenschafts-Verlag GmbH, München 2008, (ISBN 978-3-486-58543-8).
Liens externes
- (de) « Publications de et sur Rudolf Tröger », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).