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Roussillon (Isère)

Roussillon est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Roussillon
Roussillon (Isère)
Le vieux château où Charles IX signa en 1564 l'édit qui fixa au 1er janvier le commencement de l'année.
Blason de Roussillon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Robert Duranton
2020-2026
Code postal 38150
Code commune 38344
DĂ©mographie
Gentilé Roussillonais, roussillonnaises
Population
municipale
8 460 hab. (2020 en augmentation de 3,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 728 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 22′ 19″ nord, 4° 49′ 38″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 265 m
Superficie 11,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vienne
(banlieue)
Aire d'attraction Roussillon
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Roussillon
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Roussillon
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Roussillon
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Roussillon
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Roussillon
Liens
Site web www.ville-roussillon-isere.fr

    GĂ©ographie

    Roussillon est situĂ©e dans l'unitĂ© urbaine de Vienne, dans la vallĂ©e du RhĂ´ne Ă  Ă©quidistance (55 km) de Lyon et de Valence, Ă  17 km de Vienne et Ă  quelques kilomètres des dĂ©partements de la Loire, de l'Ardèche, du RhĂ´ne et de la DrĂ´me.

    La commune est séparée de son voisin Le Péage-de-Roussillon par l'autoroute A7, qui passe en plein cœur de la zone habitée.

    Communes limitrophes

    Parmi les sept communes limitrophes, trois d'entre elles forment une agglomĂ©ration urbaine avec Roussillon : Saint-Maurice-l'Exil, Le PĂ©age-de-Roussillon et Salaise-sur-Sanne. Cette petite conurbation de quatre communes reprĂ©sente une population approximative de 25 000 habitants. Roussillon est aussi le centre de l'aire urbaine de Roussillon.

    Climat

    La région de Roussillon se situe dans la vallée du Rhône, secteur géographique ouvert vers le nord et le sud et qui connaît le phénomène bien connu du Mistral, vent du nord accéléré par effet de tuyère et de couloir entre le Massif central d'un côté et les collines rhodaniennes et des Alpes, de l'autre.

    Les précipitations sont généralement assez intenses avec des orages en été et en automne et de la neige en hiver.

    Voies de communication

    On peut accéder au centre de la commune en empruntant l'autoroute A7 depuis Vienne-sud (au nord) ou Chanas (au sud).

    La route nationale 7 (RN7) traverse le territoire de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Roussillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Vienne, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 25 communes[4] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Parmi les enjeux principaux à Roussillon on trouve la pollution de l'air et la nuisance sonore liées à la présence de l'autoroute. Des mesures pour étudier et limiter les nuisances sonores sont adoptées[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,1 %), zones urbanisées (32 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), forêts (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Roussillon est situé en zone de sismicité no 3, dite modérée (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Noms du lieu

    Roussillon (français), Roussillon (arpitan).

    Historique du nom

    de Russilione, XIIe s.[14] (DR).

    Interprétation et étymologie

    Ce nom fait partie d’un groupe de toponymes comprenant : Rossillon (Ain), de Rossellione, v. 1130[14] ; Roussillon (Saône-et-Loire), anciennement Blain[15] ; Roussillon (Vaucluse), de Rossilione, 989[14]. Une première tentative d’explication fait de Roussillon un dérivé de l’ancien français rossel, « roseau »[16], mais les quatre communes ainsi que les 59 lieux-dits recensés portant ce nom[17] sont tous dans des zones de langue occitane ou arpitane et le français rossel ne peut donc pas convenir. Une autre proposition associe à un suffixe -onem un nom d’homme latin présumé *Russilius ou *Roscilius[14] ou bien *Rusticelius[15]. Cette piste hypothétique est contredite par les 24 lieux-dits recensés portant le nom le Roussillon[17], la présence d’un article indiquant clairement que roussillon est un nom de chose. Cette chose est *ruscellionem, associant au suffixe -onem à l’accusatif, ruscelli au génitif, diminutif tardif du mot latin classique ruscum, désignant le « fragon épineux » (Ruscus aculeatus, L.)[18], puis à l’époque tardive toute sorte de broussailles avec une valeur péjorative[19]. Un roussillon est donc un endroit « broussailleux ».

    Histoire

    Louis de Bourbon-Roussillon.
    Bénédiction de la nouvelle croix de Jeuzot le 14 décembre 1911.

    Au Moyen Age, Roussillon (cf. la tour de Roussillon, sur les hauteurs de la ville) appartenait à une grande famille féodale du Viennois qui en prit le nom et régna aussi sur Annonay. Humbert VII de Thoire-Villars († v. 1423/1424) en hérite par son mariage (en 1350 ; sans postérité) avec Alix de Roussillon († v. 1367), puis l'abandonne à sa 3e épouse Isabelle/Isabeau d'Harcourt (mariée en 1383 ; † en avril ou juin 1443), fille de Jean VI, comte d'Harcourt, et de Catherine de Bourbon. Par son testament de novembre 1441, Isabelle lègue Roussillon à sa famille maternelle, les Bourbons, en la personne du duc Charles Ier (1401-1456) (alors qu'Annonay et Thoire-et-Villars passent aux Lévis-Lautrec-(ensuite Ventadour), issus du mariage en 1372 entre Eléonore de Villars, sœur d'Humbert VII, avec Philippe III de Lévis).

    Cette terre devint alors un comté appartenant à une branche bâtarde de la Maison capétienne de Bourbon issue de Charles Ier de Bourbon, qui eut :

    Louis de Bourbon (né v. 1450-+1487), comte de Roussillon en Dauphiné (1467), comte de Ligny (1481), amiral de France, qui épouse en 1466 Jeanne de Valois, dame de Mirebeau (+1515/1519), fille naturelle de Louis XI, roi de France, d'où :

    • Charles de Bourbon (+1510) comte de Roussillon et de Ligny (1487), sans postĂ©ritĂ© de son mariage en 1506 avec Anne de La Tour-Montgacon (+1530) ;
    • Suzanne de Bourbon (1466 ou 1473-1531), comtesse de Roussillon et de Ligny,
      • mariĂ©e 1° Ă  Jean de Chabannes, comte de Dammartin[20] (nĂ© v. 1462-† 1503) : PostĂ©ritĂ©,
        • leur fille (sans doute aĂ®nĂ©e) Antoinette de Chabannes, dame de St-Fargeau (nĂ©e v. 1489/1492 plutĂ´t qu'en 1498-† 1519 plutĂ´t qu'en 1527/1529), femme de RenĂ© d'Anjou-MĂ©zières (1483-† v. 1521), d'oĂą entre autres enfants :
          • Françoise d'Anjou-Dammartin (nĂ©e v. 1505/1510-† ap. 1547), mariĂ©e 1° (en octobre 1516, encore enfant) Ă  Philippe III de Boulainvilliers ci-dessous (d'oĂą Philippe IV de Boulainvilliers-Dammartin), puis 2° 1538 Ă  Jean III de Rambures (PostĂ©ritĂ© des deux lits), comtesse de Dammartin et dame de Courtenay en 1516 (donation de sa tante Avoie Ă  l'occasion de son 1er mariage) ;
          • Nicolas d'Anjou (1518-après 1568), qui continue les sires de MĂ©zières et de St-Fargeau (sa fille RenĂ©e d'Anjou transmet Ă  son mari François de Bourbon-Montpensier, Ă©pousĂ© en 1566), comte de Roussillon pour moitiĂ© le 28 fĂ©vrier 1530 par don de sa grand-mère Suzanne de Bourbon, part qu'il vend pour 25 000 livres le 7 janvier 1542 au cardinal François de Tournon (1489-1562 ; frère de Blanche ci-dessous, et dĂ©jĂ  maĂ®tre de l'autre moitiĂ© de Roussillon depuis 1538), qui Ă©lève le nouveau château ; son neveu Just II de Tournon († v. 1563), fils de son frère Just Ier, reçoit le comtĂ© de Roussillon dès 1548 ;
        • leur fille (sans doute cadette) Avoye/Avoie de Chabannes (nĂ©e v. 1493 ou 1490-94-† v. 1543), dame de Toucy, Courtenay, comtesse de Dammartin en 1503-1516, comtesse de Roussillon pour moitiĂ© le 28 fĂ©vrier 1530 par don de sa mère Suzanne de Bourbon, sans postĂ©ritĂ© de ses trois Ă©poux (voir l'article Antoine). Elle cède le (1532 ancien style) sa part de Roussillon pour 25 000 livres Ă  Blanche de Tournon († 1538 ; fille de Jacques II de Tournon et sĹ“ur du cardinal François ci-dessus : ce dernier sera son hĂ©ritier en 1538), alors que Toucy reste Ă  la famille de son 1er mari, les de Prie ;
      • puis Suzanne de Bourbon Ă©pouse 2e v. 1510/1518 et sans postĂ©ritĂ© Charles, seigneur de Boulainvilliers (+1529) : cf. l'article Henri. Charles et sa 1re femme Catherine Havart, vicomtesse de Dreux en hĂ©ritage des Châteauneuf, avaient eu pour fils aĂ®nĂ© Philippe III de Boulainvilliers († 1536 Ă  PĂ©ronne), 1er Ă©poux en 1516 de Françoise d'Anjou ci-dessus et père de Philippe IV de Boulainvilliers.
    • Anne de Bourbon (1467-1507), dame de Mirebeau, mariĂ©e en 1492 Ă  Jean III d'Arpajon : PostĂ©ritĂ©.

    En 1564, Catherine de Médicis, en voyage pour présenter le royaume à son fils Charles IX séjourne chez le petit-neveu du cardinal de Tournon, Just III de Tournon († v. 1571 ; fils aîné de Just II). C'est là qu'elle modifiera le projet du texte qui doit être présenté au Parlement et que naît le 9 août 1564 l'édit de Roussillon.

    En 1673, le comté est acquis par François de Clermont-Chaste sur les Lévis-Ventadour qui étaient les héritiers des Tournon pour Tournon et Roussillon depuis 1644/1660, et étaient par ailleurs les seigneurs d'Annonay comme on l'a vu plus haut[21].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de Roussillon :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    PCF - PSPatrick BĂ©diat7Opposition
    DVDRobert Duranton22Majorité

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 mars 1977 Roger Coste PCF Conseiller général du canton de Roussillon (1967-1979)
    Député (1967-1968)
    mars 1977 1997 Maurice Poirier PCF Conseiller général du canton de Roussillon (1979-1985) et (1992-1998)
    1997 mars 2005 Daniel Rigaud PCF Conseiller général du canton de Roussillon (1998-2015)
    mars 2005 mars 2014 Marcel Berthouard PCF
    mars 2014 en cours Robert Duranton DVD Conseiller départemental du canton de Roussillon (depuis 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2020, la commune comptait 8 460 habitants[Note 3], en augmentation de 3,33 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5498639371 2601 3371 4001 5941 5621 532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5041 5281 5251 5781 4351 4781 4851 2771 329
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2631 1711 1721 1952 2803 0883 1023 5764 623
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6 5887 3397 5517 1737 3657 4377 8137 8067 964
    2015 2020 - - - - - - -
    8 2728 460-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La Fête de l'Édit, le 9 août commémore la signature de l'Édit de Roussillon qui fixe le début de l'année civile au premier janvier.

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Pierre en pays roussillonais qui recouvre plusieurs autres communes. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[26].

    Économie

    C'est sur cette commune que se situait la célèbre usine Rhône-Poulenc, au sein d'un complexe d'entreprises, parmi trois usines importantes du groupe Rhône-Poulenc S.A. (ancienne Société chimique des usines du Rhône ou SCUR devenue Rhône-Poulenc en 1928 par fusion avec la société parisienne Poulenc), créée à Lyon en 1916 pour produire des phénols pour les explosifs (mélinite produite à Feyzin, tolite et naphtalène produits à Neuville-sur-Saône par une ancienne filiale de BASF) pour alimenter les violents conflits de la Première Guerre mondiale. Le groupe aura longtemps un quasi-monopole sur la production de phénols et nombreux sous-produits en France[27] ;

    Ce complexe industriel bénéficiera de son éloignement du front, et des besoins de la grande guerre ; il contribuera à la « chimie de guerre » en produisant à la fois le phénol nécessaire aux explosifs, l’acétate de cellulose utilisée comme vernis ininflammable pour l’aéronautique et une part importante des "gaz de combat" très utilisés durant ce conflit[29], dont l'ypérite produit à Roussillon (par des femmes surtout) et chargé dans les obus à raison d'environ 20 tonnes de "gaz" par jour (en 1918).

    Le site chimique est maintenant divisé en plusieurs entreprises.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château, de type Renaissance italienne, fut construit à la demande du cardinal de Tournon, probablement par l'architecte Jean Vallet sur des plans a priori donnés par l'architecte italien Sebastiano Serlio.
    En 1564 Catherine de Médicis, en voyage pour présenter le royaume à son fils Charles IX, séjourne chez le neveu du cardinal de Tournon. C'est là qu'elle modifiera le projet du texte qui doit être présenté au parlement et que naît le l'édit de Roussillon.
    La légende veut aussi que Shakespeare y ait séjourné et s'en inspira pour son Tout est bien qui finit bien.
    Le couvent, fondé à l'instigation de Just de Tournon, fut construit sur le site de l'ancienne église paroissiale mentionnée depuis la fin du XIIe siècle.
    • La poterie des Chals, labellisĂ©e patrimoine en Isère[32].
    • L'Ă©glise Saint Jacques a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1365 par Aymar de Roussillon sur une ancienne chapelle romane situĂ©e en contrebas de la motte castrale[33] 45° 22′ 15″ N, 4° 48′ 34″ E. Une chapelle des pĂ©nitents y a Ă©tĂ© accolĂ©e vers 1661. Le cimetière du village s'Ă©tend au pied de l'Ă©glise, vers le nord-ouest.
    • Le monument aux morts communal ou mĂ©morial de Roussillon reprĂ©sente la statue d'une femme Ă©crivant sur un mur du monument l'inscription « Roussillon Ă  ses enfants ». Le monument est entourĂ© d'une grille et fait face Ă  un parterre fleuri[34].
    • Accès Ă  l'Ă©glise Saint Jacques et au cimetière
      Accès à l'église Saint Jacques et au cimetière
    • Parvis montrant l'Ă©glise et la chapelle des pĂ©nitents accolĂ©e
      Parvis montrant l'église et la chapelle des pénitents accolée
    • Vue du sud-ouest, en contrebas
      Vue du sud-ouest, en contrebas
    • mĂ©morial de Roussilon
      mémorial de Roussilon
    • Vestiges de l'ancien bourg fortifiĂ©[35]
    Une portion des remparts du XIVe siècle construits en galets disposés en arête-de-poisson subsiste dans le vieux village, sur une longueur d'environ 120 mètres, percée par la porte de Givret avec son arc en ogive au-dessus de la rue Halle vieille.
    • Remparts et porte de Givret, vers le Sud
      Remparts et porte de Givret, vers le Sud
    • Porte de Givret, vers le Nord
      Porte de Givret, vers le Nord
    • Remparts
      Remparts

    Patrimoine culturel

    L'office de tourisme de Roussillon a obtenu la marque « Qualité Tourisme »[36].

    Personnalités liées à la commune

    • famille de Roussillon.
    • Alfred Poizat, nĂ© en 1863 Ă  Roussillon, poète dramatique.
    • Pierre Quinon, champion olympique de saut Ă  la perche aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984.
    • Denis Lathoud, ancien joueur professionnel de handball et international français, il fut champion du monde en 1995 avec la fameuse Ă©quipe des Barjots.

    HĂ©raldique

    Blason de Roussillon Blason
    D'or Ă  l'aigle de gueules.
    DĂ©tails
    Armes de la famille de Roussillon.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Lutte contre le bruit, www.ville-roussillon-isere.fr, accès le 18 mars 2017.
    10. Suivi des niveaux de polluants atmosphériques sur le Pays Roussillonnais en 2014, www.air-rhonealpes.fr, accès le 18 mars 2017.
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    13. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    14. A. Dauzat & Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, Paris, 1978
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, 2, 3, Droz, Genève,1990-1
    16. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Librairie Générale, Bruxelles, 1937
    17. Liste des lieux-dits de France, https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/terr-lieux-list1.php
    18. Félix Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, Paris, 1934
    19. Du Cange & al., Glossarium mediæ et infinæ latinatis, L. Favre, Niort, 1883-1887
    20. « Jean de Chabannes, comte de Dammartin, p. 289-334 : notamment p. 326, 327, 330 pour la succession de Roussillon », sur Histoire de la Maison de Chabannes, t. II, par le comte Henri de Chabannes, chez Eugène Jobard, à Dijon, 1894
    21. Charles de Baschi, marquis d'Aubais, Pièces fugitives, pour servir à l'histoire de France, Tome I, 1759.
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Site de Paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais, page d'accueil, consulté le 4 janvier 2022.
    27. René Rochette, Un exemple d'implantation industrielle dans la vallée du Rhône : L'agglomération de Roussillon In: Revue de géographie alpine. 1964, tome 52 no 2. p. 173-209 (En ligne sur Persée).
    28. Cristian Avocat, Les industries rhodaniennes, Revue de géographie de Lyon, 1965, volume 40, no 40-4, p. 277-344.
    29. La chimie de Guerre dans la région / 9 : 1914-1918
    30. « Château, actuellement mairie », notice no PA00117243, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Ancien couvent des Minimes », notice no PA38000006, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Les labels patrimoine en Isère », sur isere-patrimoine.fr, Conseil Général de l'Isère (consulté le ).
    33. site Isère patrimoine
    34. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page "Monuments aux morts de Roussillon".
    35. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 693.
    36. DGE, L'offre « Qualité Tourisme » : Pays Roussillonnais Tourisme, accès le 27 janvier 2015.
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