René de Bruc de Montplaisir
René de Bruc de Montplaisir, dit Montplaisir, né le à Paris et mort le à Arras), est un militaire et poète français. Il est chevalier, seigneur de Montplaisir (Pornic), marquis de La Guerche.
René de Bruc de Montplaisir | ||
Page du livre d'Emblèmes de René de Bruc de Montplaisir parlant de lui-même (Bibliothèque de l'Illinois, USA) | ||
Naissance | Paris |
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Décès | Arras |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Maréchal des camps et armées du roi | |
Commandement | RĂ©giment de Montplaisir cavalerie | |
Autres fonctions | Lieutenant général du Roi à Arras | |
Famille | Famille de Bruc | |
Il est surtout connu pour être le frère de Suzanne du Plessis-Bellière, célèbre amie de Nicolas Fouquet.
Biographie
Naissance et origines familiales
Montplaisir appartient Ă la famille de Bruc et Ă la noblesse bretonne.
Né à Paris en 1610, il est le fils de Jean de Bruc de Montplaisir (1576-1651), conseiller d'État, procureur général et syndic des États de Bretagne, intendant du duc de Retz, avocat au conseil du roi, et de Marie Venier, dame de La Guerche (1580-1637).
Ses grands-parents paternels sont :
-François de Bruc, Seigneur de Guilliers (ca 1545-1589)
-et Madeleine Boulliau (ca 1550-1618).
Ses grands-parents maternels sont :
-Francisque Venier, mort en 1594 (Francisco Veniero, lui-mĂŞme fils du Doge de Venise SĂ©bastiano Veniero, ca 1496-1578), Gouverneur de Machecoul et de Belle-Isle, intendant du duc de Retz,
- et Jeanne de La Tousche-Limouzinière, dame de la Guerche, décédée vers 1618.
Fratrie
Montplaisir a de nombreux frères et soeurs, savoir dans l'ordre de naissance :
- François de Bruc, seigneur de Montplaisir et de la Guerche, conseiller d'Etat, intendant de Charles de France, né le 15 octobre 1603 à Rennes, épouse vers 1625 Marie Chrétien, petite fille de Florent Chrétien, chancelier de Navarre. Sans postérité[1].
- Pierre de Bruc de Montplaisir, seigneur de l'Estang-Jouan, officier, né le 19 septembre 1604 à Rennes, mort au combat dans les Cévennes. SA[1].
- Henri de Bruc de Montplaisir, seigneur de la Gournerie (Saint-Herblain, 44), de la Verrerie, conseiller d'Etat, abbé commendataire de Notre-Dame de Bellefontaine (49), de Saint-Gildas de Rhuys (53, ou bien Saint-Gildas-des-Bois, 44 ?), assiste aux Etats de 1632, et devient abbé d'Orbais-en-Champagne, né vers 1608 à Paris, mort le 22 août 1689 au château de la Gournerie.
Il est connu sous le nom de Théomène dans le cercle littéraire et galant de sa soeur.
- René de Bruc de Montplaisir, objet de la présente étude ;
Il est connu sous le nom de Lucilius dans le cercle littéraire et galant de sa soeur.
- Jeanne (ludovicienne) de Bruc de Montplaisir, née le 15 novembre 1610 à Nantes, décédée le 27 août 1639 à Campénéac, épouse 1° le 2 août 1632 en la chapelle de Brior à Nantes (paroisse Saint-Vincent) Raoul (ou Paul), vicomte de Trécesson, chevalier de l'Ordre du Roi, né vers 1600, mort le 4 octobre 1641 à Campénéac, fils de Pierre de Trécesson, chevalier, et de Françoise du Plessis-Mauron. Elle épouse 2° le marquis de Rancher.
- Catherine de Bruc de Montplaisir, née en 1610 à Paris, épouse César Auffray Blanchard, chevalier, seigneur puis marquis du Bois de la Muse, conseiller du roi, Premier Président en la Chambre des Comtes de Bretagne, né le 10 (ou 14) avril 1612 à Nantes (paroisse Notre-Dame), décédé en 1671, fils de Jean Blanchard, seigneur de Lessongère (ou l'Essongère), baron du Bois de la Musse, premier président de la chambre des Comptes de Bretagne, et de Jeanne Rioteau de la Pilardière.
- Marie de Bruc de Montplaisir, religieuse ursuline, baptisée le 5 février 1612 à Nantes (paroisse Notre-Dame).
- Antoinette de Bruc de Montplaisir, religieuse ursuline, supérieure d'Ancenis, baptisée le 28 août 1614 à Nantes (paroisse Notre-Dame).
- Suzanne de Bruc de Montplaisir (Nantes vers 1615 ? - décédée le 25 mars 1705 à Paris), la marquise du Plessis-Bellière ;
- François de Bruc de Montplaisir, né le 25 novembre 1623, chevalier, gouverneur de Bouchain, seigneur puis marquis de la Rablière, lieutenant, puis capitaine au régiment de Poitou-infanterie, dès 1645, sergent de bataille le 9 août 1653, major du régiment de cavalerie de Montplaisir (depuis Beauvilliers) en décembre 1654, maître de camp du régiment de Beauvilliers en octobre 1657, commandant de cavalerie en février 1674, brigadier, visiteur de cavalerie en octobre 1675, maréchal de camp en février 1677, lieutenant du Roi, commandant à Lille et gouverneur de Bouchain en octobre 1688, lieutenant-général des armées du Roi du 10 mars 1690, reçu grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 8 mai 1693, baptisé le 25 novembre 1623 à Nantes (paroisse Notre-Dame), décédé en octobre 1704 à Bouchain (59). SA[1].
1636 : Le régiment de Poitou
Suivant la carrière des armes, il sert dans le régiment du Poitou, créé en 1636. Dans sa carrière, il fut fait deux fois prisonnier de guerre.
Montplaisir était ami particulier du poète Lalane avec qui il fit les voyages de Picardie en 1636 (alors âgé de 26 ans) et de Bretagne en 1638 (alors âgé de 28 ans)[2].
1640 : Le siège d'Arras et la nomination comme Lieutenant général du roi au gouvernement d'Arras
En 1640, après le siège d'Arras, où la ville fut encerclée par près de 30.000 hommes et une ligne de front de vingt kilomètres, les français récupèrent la souveraineté sur cette cité, contre les Espagnols vaincus. La capitulation des assiégés d’Arras a lieu le 9 août 1640 à Blangy.
Louis XIII nomme alors Montplaisir comme Lieutenant général du roi à Arras. Il était seulement âgé de 30 ans. Ce poste constitue un honneur important puisque le lieutenant général constitue le numéro deux d'une place forte militaire, juste après le Gouverneur, le comte de Montdejeu.
Fin 1641, le royaume de France contrôlait désormais de nouveau l'Artois.
Il eut une compagnie de chevaux-légers pour y tenir garnison, le 13 septembre 1649.
Montplaisir organisera les réceptions en faveur de Louis XIV et la Cour à plusieurs reprises lors de leur venue à Arras, notamment le 30 juillet 1667.
1651 : Le maréchal de camps et des armées du roi
Par brevet du 11 septembre 1651, il est promu par Louis XIV comme maréchal des camps et armées du roi, à l'âge de 41 ans. Son titulaire a pour mission de répartir les logements des troupes et de placer celles-ci sur le champ de bataille. C'est donc un poste éminemment stratégique.
Le Secours d'Arras, été 1654
A l'été 1654, Montplaisir participe certainement à la défense d'Arras, sous la direction de Jean de Schulemberg. La ville fut encerclée par Condé et les Espagnols, mais non conquise, puisque les armées françaises dirigées par Turenne réussirent à faire partir Condé du siège, ce que l'on nomme le Secours d'Arras.
- Gravure du Secours d'Arras
- Gravure du Secours d'Arras
- Gravure du Secours d'Arras
- Gravure du Secours d'Arras
Le RĂ©giment de Monplaisir cavalerie
Son beau-frère, Jacques de Rougé du Plessis-Bellière, avait été nommé commandant en chef de l'armée de Catalogne en 1653. Il mourut à Castellamare en Italie, le 24 novembre 1654, des suites d'une blessure reçue le 17 novembre dans une charge de cavalerie à Torre d'Anunziata près de Naples.
Mazarin écrit à Hugues de Lionne le 25 décembre 1654 : "Je suis au désespoir de la mort du marquis de Plessis-Bellière. J'ai obtenu du roi pour ses enfants une abbaye de huit à neuf mille livres de rente et la disposition du régiment qu'il avait"[3]. Le jeune roi (alors âgé de 16 ans), qui souhaitait le nommer maréchal de France juste avant sa mort brutale, fit offrir à Suzanne de Bruc, sa veuve, les Honneurs du Louvre, dont elle ne voulut pas profiter. Quel contraste de faveur avec la disgrâce qui suivra l'arrestation de Fouquet sept ans plus tard ! Le roi fera en effet emprisonner Mme du Plessis-Bellière à Montbrison.
Le 10 décembre 1654, Montplaisir, à l'âge de 44 ans, succède au marquis de Plessis-Bellière à la tête de son régiment, qui prend alors le nom de Régiment de Montplaisir cavalerie. Il s'en démit lui-même au profit de son frère François de Bruc de la Rablière, en novembre 1657.
1655 : un mariage tardif
Agé de 45 ans, Montplaisir épouse en 1655 Denyse de Corbie, suivant contrat de mariage du 7 février 1655, reçu par Me Groyn, notaire au Châtelet de Paris [4]. Son épouse est la fille de Charles de Corbie, chevalier, seigneur d'Angivilliers (60) et de Thiverny, et de Marie de Boudereuil. Ils auront cinq enfants (voir ci-dessous à Descendance).
Montplaisir, militaire et poète
Montplaisir était à la fois un fort bon militaire mais également un poète apprécié, et cela dès sa jeunesse. Lié d'amitié avec des auteurs tels que Saint-Pavin, Charleval ou bien Lalane, il se consacre lui-même aux lettres. Il était fort proche de Mme de la Suze. Ses poèmes furent publiés en 1759 à Amsterdam par Le Febvre de Saint-Marc.
Il dédie au duc d'Enghien, futur Grand Condé, un poème intitulé Le Temple de la Gloire[5], dont un exemplaire calligraphié par Nicolas Jarry est daté de 1646 (Musée Condé, Chantilly).
Le salon littéraire de Mme du Plessis-Bellière (vers 1640 - 1661)
La marquise du Plessis-Bellière, et Montplaisir son frère qui habitait alors avec elle quand il n'était pas en fonction à Arras, furent les animateurs des réunions où se retrouvaient les amis et clients de Nicolas Fouquet, Surintendant des finances. On se rencontrait à Vaux et à Saint-Mandé, parmi les splendeurs accumulées par le nouveau Mécène. Les personnalités allaient également rendre visite à Mme du Plessis-Bellière dans sa maison plus modeste de Charenton. Elle y recevait, avec les gens du monde, des hommes de lettres comme Benserade, Boisrobert, Loret, et le jésuite Le Moyne.
La soeur de Montplaisir avait formé, avec ses amis, l'Etat incarnadin. Ils se livrèrent à des jeux qui ressemblent à ceux du Samedi. Les Incarnadins "aiment les entretiens agréables et sont grands débiteurs de fleurettes, et l'on ne les trouve jamais dépourvus de billets doux, de billets galans, d'Elégies, de bouts rimés, de portraits, de chansonnettes et de telles autres denrées d'esprit". Ils semblent pourtant moins occupés des raffinnements de la tendre amitié, car "leur inclination dominante est l'amour de la beauté". Ils se vantent d'être "civils, courtois, polis, affables, généreux et galands autant que Peuples du monde". Mais en revanche "ils sont ardens en leurs désirs, constans en leurs desseins, adroits en leur conduite et discrets en leurs actions. Ils préfèrent le plaisir aux richesses, et aiment également le plaisir et l'honneur". Comme chez Mlle de Scudéry, on prenait à Vaux des pseudonymes galants. Le marquis de Plessis-Bellière devenait Belisanthe, la marquise Mélinthe, Henri frère de la marquise Théomène, et Montplaisir son autre frère adoptait le nom de Lucilius[6].
On rimait beaucoup, des bagatelles surtout, inspirées par les circonstances les plus futiles. Lorsque mourut le perroquet de la marquise, on vit circuler plus de pièces de vers sur cet évènement qu'on n'en avait composé sur la mort de Richelieu ! Tant de frivolités finit par exaspérer, d'une semblable exaspération, des hommes aussi différents que Scudéry et Sarrasin. Mais d'autres ne voulaient voir que cette gaîté, cette facilité, cette humeur galante, et l'on comprend que, quelques années plus tard, lorsque Fouquet aura été frappé, un ami fidèle ait rappelé les jours heureux de sa surintendance : Quand vous l'aviez, Fouquet, on ne parloit en France Que de paix, que de ris, que de jeux, que d'amour...
Un poète galant et savant
Montplaisir rédigea un livre d'emblèmes, qui démontre qu'il connaissait le latin et qu'il dessinait également. Puisque ce manuscrit est orné de miniatures réalisées par ses soins (Bibliothèque de l'Illinois, USA).
Loménie de Brienne indique que vers la fin de sa vie, Montplaisir se mit dans la dévotion et composa beaucoup de vers de piété.
1661 : la disgrâce du clan Fouquet
Le 5 septembre 1661, à l'arrestation de Nicolas Fouquet, Surintendant des finances de Louis XIV, la soeur de Montplaisir, la marquise du Plessis-Bellière, sa plus proche confidente, voit toutes ses espérances s'effondrer. Elle est ensuite rapidement arrêtée et emprisonnée à la forteresse de Montbrison (de 1661 à 1665). Elle était en effet l'une des personnes les plus proches de Fouquet, et elle était également mentionnée en première ligne dans le Projet de Saint-Mandé[7] - [8]. Montplaisir a certainement été entraîné pour partie dans la disgrâce de sa soeur, mais ses fonctions militaires lui ont sans doute permis de rester en poste, et de poursuivre sa carrière, sans grands éclats possibles. On peut noter qu'il n'aura aucune nouvelle fonction honorifique dans sa carrière après cette date. Il faut attendre plus de vingt ans, en 1682, pour que Louis XIV le récompense à nouveau en le nommant marquis de La Guerche.
La veuve de Fouquet, Marie-Madeleine de Castille, endettée, vendit La Guerche en 1677 pour 60.000 livres à Montplaisir, créancier du Surintendant. René de Bruc put joindre cette acquisition à une ancienne partie de la seigneurie. Montplaisir en fit hommage en la chambre des comptes de Nantes, le 15 juillet 1678.
1668-1672 : La fortification d'Arras et la création de la Citadelle
A Arras, Louis XIV ordonne la construction d'une citadelle afin de repousser les ennemis, mais aussi afin de tenir la population restée dans sa majorité pro-espagnole. La Citadelle d'Arras sera construite en quelques années (1668- 1670 ou 1672). Elle est l'une des premières réalisations de Vauban. Montplaisir a été concerné en première ligne dans le suivi de cette création militaire importante, en ses qualités de Maréchal des camps et des armées du roi. La citadelle existe toujours.
1682 : Le marquis de La Guerche
Montplaisir est créé marquis de la Guerche par lettres patentes du roi Louis XIV, datées de . Ces lettres lui furent données :
« en considération des grands et recommandables services qu'il avait rendu depuis le commencement de la guerre, après avoir passé par tous les degrés et charges militaires dans lesquels il a donné des preuves de valeur et de conduite, ainsi que dans tous les sièges et rencontres où il a reçu plusieurs blessures et a été deux fois fait prisonnier ».
Le marquisat comprenait sa terre de La Guerche [en Saint-Brévin], « considérable par sa châtellenie, son étendue, son ancienneté » et dont dépendaient les paroisses de Saint-Brevin, Corsept , Saint-Père, Sainte-Opportune [une ancienne paroisse qui fait désormais partie de Saint-Père-en-Retz][9], Saint-Michel et Paimbœuf. L'acte d'érection précise :
« À laquelle grâce nous ajoutons la permission de faire tenir audience de la jurisdiction de ladite châtellenie de la Guerche dans le bourg ou île de Paimbœuf qui en fait partie, à l'endroit qu'il jugera le plus propre, et qu'au lieu du lundi que ladite audience se tenait à Saint-Père, elle se tienne dorénavant tous les samedis de chaque semaine au bourg de Paimbœuf peuplé du plus grand nombre d'habitants et plus commode pour eux et pour l'abord de tous les vaisseaux qui entrent sans la rivière de la Loire et qui s'y arrêtent »[10].
Il est décédé peu après, le 12 juin 1682 à Arras, âgé de 72 ans. Les lettres seront enregistrées à la Chambre des Comptes de Nantes le 18 février 1684, et au Parlement de Rennes le 3 juillet 1686[11].
Son épouse Denyse de Corbie est décédée le 7 septembre 1689 à Saint-Brévin (44).
Montplaisir était l'oncle de l'épouse du maréchal de Créquy[12].
Montplaisir était plutôt de la génération de Louis XIII. Il était né 1 an avant Turenne, 3 ans après Mlle de Scudéry, 8 ans après Mazarin, 9 ans après Louis XIII, 5 ans avant Nicolas Fouquet, 11 ans avant le Grand Condé, 28 ans avant Louis XIV.
Descendance
Montplaisir a eu cinq enfants :
1.Son fils aîné Charles-François de Bruc de Montplaisir[Note 1], son petit-fils Louis-François de Bruc[Note 2] et son arrière petit-fils Marie François de Bruc[Note 3] furent tous les trois successivement marquis de la Guerche.
2.François Philippe de Bruc.
3.Elisabeth de Bruc de Montplaisir, chanoinesse au chapitre noble d'Estrun, née vers 1662-1664, décédée prieure le 10 décembre 1737.
4.Henriette Jeanne Rosalie de Bruc, dame d'Angivillers, née vers 1668, décédée le 17 juin 1746 à Nesle (80), épouse le 27 janvier 1684 Louis (de) Coeuret, chevalier, seigneur de Nesle et de Voiville, dit le marquis de Nesle, maître de camp de cavaleie, baptisé le 23 août 1647 à Nesle, mort le 30 septembre 1701 à Lille, fils de Sébastien de Coeuret et d'Anne de Postel.
5.Jean-François de Bruc.
Publications
Poésies du marquis de Montplaisir, Amsterdam, 1759
Notes et références
Notes
- Charles François de Bruc, marié en 1691 avec Hélène-Jeanne de Bruc, gouverneur de Morlaix, mort le à Morlaix. C'est sans doute lui qui fit construire le château de la Verrerie (ou la Verrie) à Saint-Père-en-Retz.
- Louis-François de Bruc, né le à Nantes, mort le à Saint-Père-en-Retz, marié en 1721 avec Marie-Louise de Sesmaisons.
- Marie François de Bruc de Montplaisir, né le à Nantes, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, décédé en 1794 alors qu'il était emprisonné à Nantes.
Références
- « La famille de Bruc », sur pinsonnais.free.fr.
- René de Bruc Montplaisir (marquis de), Poésies de marquis de Montplaisir, , 174 p. (lire en ligne).
- Histoire de la maison de Rougé
- https://www.tudchentil.org/IMG/pdf/bruc_de_-_preuves_pour_la_grande_ecurie_1755_.pdf
- « Calames », sur abes.fr (consulté le ).
- Nicolas Fouquet et les Arts, Chatelain, 1905, p.70.
- « NOTE I. Causes de la disgrâce de Fouquet. — Son procès. », sur Rouvroy Medusis
- Correspondances et papiers divers trouvés dans la cassette de FOUQUET, surintendant des finances, saisie à Saint-Mandé, en septembre 1661. (1656-1661.), vol. 1 (lire en ligne)
- « La Butte de Sainte-Opportune », sur www.saint-brevin.com (consulté le ).
- Pitre-Chevalier, La Bretagne ancienne et moderne, Paris, W. Coquebert, , pages 118-119.
- Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003) p. 134.
- MOANA WEIL-CURIEL, « Les tableaux de Catherine de Rougé (1641-1713), maréchale de Créquy », sur academia.edu, (consulté le ).
Annexes
Sources
- Pierre Larousse, Nouveau Larousse illustré, volume 6, 1898
- Grand Larousse encyclopédique, 1963
- Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande Encyclopédie, 1886
- Maurice Allemand, Anthologie poétique française: XVIe siècle, Volume 2, Garnier-Flammarion, 1965
- Adolphe van Bever, Les poètes du terroir du XVe siècle au XXe siècle: textes choisis, accompagnés de notices, Volume 1, Delagrave, 1920
- Paul Scott, Le Gouvernement présent, ou éloge de son Éminence, satyre ou la Miliade, 2010
- Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe, Volume 2, Albin Michel, 1997
- Prosper Levot, Biographie bretonne, 1857
- Robert Sabatier, Histoire de la poésie française - poésie du XVIIè siècle, Albin Michel, 1975
- Chatelain, Le surintendant Nicolas Fouquet, 1905.