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Radonvilliers

Radonvilliers est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Radonvilliers
Radonvilliers
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs de Champagne
Maire
Mandat
Jean-Baptiste Bertin
2020-2026
Code postal 10500
Code commune 10313
Démographie
Population
municipale
356 hab. (2020 en diminution de 12,32 % par rapport à 2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 36″ nord, 4° 30′ 18″ est
Superficie 23,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brienne-le-Château
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
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Radonvilliers
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Radonvilliers

    Géographie

    Radonvilliers se situe sur le territoire de la réserve naturelle nationale de la forêt d'Orient au sein du parc naturel régional de la forêt d'Orient et à 35 km à l’Est de Troyes.

    La commune est traversée par la rivière Amance qui alimente le lac d'Amance se trouvant à cheval sur le territoire des communes de Dienville et de Radonvilliers. Le quartier Chantemerle, que la rivière Amance sépare du centre bourg, se situe dans la partie ouest de la commune. Un ancien pont-vanne datant du XVIIe siècle permet de circuler entre le centre bourg et le quartier Chantemerle.

    L'Aube borde et dessine la limite nord de la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Radonvilliers est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    La commune, bordée par des plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, les lacs Amance et du Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), terres arables (20,5 %), eaux continentales[Note 3] (19,8 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Vers 1080 un prieuré dépendant de l'abbaye de Molesme est fondé lorsque Gauthier de Brienne, le châtelain du donjon de Brienne, lègue à l'abbaye de Molesme tout ce qu'il possède à Radonvilliers[11] - [12].

    Les différents noms répertoriés pour Radonvilliers du XIe siècle au XVIIe siècle sont[13] - [14] - [15] :

    Le nom du village, que l'on peut interpréter comme "le hameau de Radon", pourrait donc trouver son origine dans l'établissement en ce lieu d'un individu dénommé Radon ou Rado dont l'habitation serait devenu le noyau du village[16].

    Vers 1770 les bâtiments du prieuré de Radonvilliers furent démolis et les pierres amenées pour la construction de l'hôpital de Brienne[17].

    En 1850 le gué sur l'Amance est remplacé par un pont en maçonnerie de 10 m[18].

    Le est formée la société en nom collectif Mielle Frères destinée à la fabrication de poteries[19].

    À la suite des crues de la Seine du début du XXe siècle qui inondèrent Paris, l'État et le département de la Seine décidèrent de la création de lacs-réservoirs pour contrôler les crues et apporter de l'eau en été à la Seine. L'Aube, important affluent de la Seine, fit donc l'objet de travaux pour créer les lacs d'Amance et du Temple. Courant 1983 débutèrent notamment les travaux du lac d'Amance, celui-ci se trouvant à cheval sur les communes de Radonvilliers et de Dienville[20]. Les travaux de réalisation de la digue de Radonvilliers sont confiés aux entreprises Bec Frères, Guintoli et Demathieu et Bard et démarrent le pour s'achever en octobre 1986[21].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 Jean-Marie Marjolet
    mars 2008 2014 Jean-Marie Coutord[22] DVD Retraité
    2014 mai 2020 Jacques Sonrier
    mai 2020 En cours Jean-Baptiste Bertin [23]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2020, la commune comptait 356 habitants[Note 4], en diminution de 12,32 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    447426434498607640616639657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    628663746616605577605610603
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    543538471429439391365353403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    340351365337370367380402378
    2020 - - - - - - - -
    356--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

    L’église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Radonvilliers est un édifice datant du XIe siècle. Elle est agrandie au XVIe siècle puis au XIXe siècle[28].

    Pont-vanne sur l'Amance

    Ancien pont-vanne sur l'Amance à Radonvilliers.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    7. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Jacques Laurent, Cartulaires de l'abbaye de Molesme, ancien diocèse de Langres, 916-1250 : Tome Premier - Introduction, Paris, Alphonse Picard & Fils, (lire en ligne), p. 148
    12. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube : Année 1864, Troyes, Dufour-Bouquot, (lire en ligne), p. 202
    13. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube : Année 1864, Troyes, Dufour-Bouquot, (lire en ligne), p. 205
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Etymologie de 35.000 noms de lieux, vol. II, , 676 p. (ISBN 2-600-00133-6, lire en ligne), p. 982
    15. Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique du département de l'Aube : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , 230 p. (lire en ligne), p. 131
    16. Eugène Mannier, Etudes étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, , 395 p., p. 148
    17. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, Troyes, Dufour-Bouquot, , 370 p. (lire en ligne), p. 47
    18. Société académique de l'Aube, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, t. XIX, Troyes, (lire en ligne), p. 138
    19. Edmond Rousset, « Bar-sur-Aube : Formation », Archives commerciales de la France, vol. 8ème année, no 64,‎ (lire en ligne, consulté le )
    20. Gilles-Antoine Langlois, sur le site officiel de l'IIBRBS, « Le Lac-réservoir Aube : 75 ans d'histoire pour le plus récent des quatre lacs-réservoirs - Extrait du livre : « Le lac Amance, le lac du Temple : Les lacs-réservoirs du bassin de la Seine IV » » (ISBN 2850568686, consulté le )
    21. Pierre Nadal, « Le barrage-réservoir "Aube" », Chantiers de France, no 201,‎ , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
    22. Site officiel de la préfecture de l‘Aube « Copie archivée » (version du 26 août 2009 sur Internet Archive)
    23. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. « Inventaire du patrimoine culturel de Champagne-Ardenne » (consulté le ).

    Liens externes

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