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Abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Montier-en-Der

L’ancienne abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est l'église d'une abbaye bénédictine disparue, l'abbaye Notre-Dame de Montier-en-Der[1] - [2] fondée au VIIe siècle et située à Montier-en-Der dans le département français de la Haute-Marne, diocèse de Châlons-en-Champagne. L'abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est quant à elle consacrée le 26 novembre 998 par l'évêque de Châlons-sur-Marne[3]. Elle est de nos jours l'église paroissiale, également connue sous le nom de Saint-Rémy (patron de la paroisse)[4].

Abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Image illustrative de l’article Abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Montier-en-Der
Église de l'ancienne abbaye Notre-Dame,
actuelle Ă©glise paroissiale Saint-RĂ©my
Présentation
Culte catholique
Type Abbatiale
Rattachement Ordre de Saint-Benoît
Début de la construction VIIe s. (disparue), Xe s. (reste les arcades de la nef), XIIe et XIIIe s. (chœur, tour de façade), XIVe s. (chapelle des fonts), XVIe s. (reconstruction de façade, destruction tour septentrionale, voûtage des tribunes)
Fin des travaux début XIe s., XIIIe s., XIVe s., XVIe s.
Protection Logo monument historique ClassĂ©e MH (1862)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Champagne-Ardenne
DĂ©partement Haute-Marne
Ville Montier-en-Der
CoordonnĂ©es 48° 28′ 40″ nord, 4° 46′ 18″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Marne
(Voir situation sur carte : Haute-Marne)
Abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

La nef pré-romane est parmi les plus anciennes en France, et le chœur est l'un des rares exemples de l'architecture gothique champenoise avec Laon et Noyon[5].

Histoire

L'emplacement de la future abbaye, situé entre la Voire et le Magnentin (« haut menson »), est celui du pavillon de chasse[6] ou maison de plaisance nommé Puisies, Puisy ou Puisé et appartenant à Childéric II. Sur la recommandation de saint Léger évêque d'Autun et d'Almaric maire du Palais, Chilpéric II donne la propriété à Berchaire, abbé d'Hautvillers[2] - [n 1].

En 672, saint Berchaire fonde le monastère bénédictin de Montier-en-Der, en latin Monasterium Dervense. Il dote sa fondation de 21 villages[2]. Parmi les reliques et objets précieux dont il dote l'église de son monastère figure le diptyque des Nicomaque et des Symmaque, qui y restera jusqu'à la Révolution française.
Les premiers habitants du lieu et de Puellemoutier sont huit prisonniers et huit prisonnières rachetés par Berchaire[1]. Le bourg se développe autour du monastère et prend rapidement le nom de celui-ci.

En 827 Haudo, abbé de Stavelot et du Der, réforme l'établissement avec l'approbation de Louis le Pieux et de son fils Lothaire. Les clercs expulsés sont remplacés par des moines réguliers. En 832 Haudo reçoit en donation de Louis le Pieux le domaine de Dodiniaca curtis[7].

En 845 l'abbaye a son premier abbé laïc[7]. C'est l'époque des aliénations des biens du clergé par les nobles carolingiens, période qui dure jusqu'après l'an mille dans certains cas.

L’abbaye connaît son apogée sous l’abbatiat d’Adson († 992), homme d’une haute élévation spirituelle, intellectuelle et littéraire, lié avec toutes les grandes personnalités de son temps. Il commence à construire l'église, qui est terminée par son successeur Béranger[6]. Il en reste les grandes arcades de la nef[8].

En 1023 les reliques de saint Berchaire sont apportĂ©es au concile d'HĂ©ry, rĂ©uni par Hugues de Chalon (47e Ă©vĂŞque d'Auxerre 999-1039), pour ajouter Ă  la solennitĂ© de l'assemblĂ©e[9]. Ce concile est l'occasion d'une curieuse anecdote concernant le comte d'Auxerre Landry, Ă©poux de Mathilde fille d'Otton-Guillaume comte de Bourgogne et hĂ©ritier du duchĂ©[10]. Landry ayant volĂ© quelques terres Ă  l'abbaye, Les moines profitent de l'assemblĂ©e d'HĂ©ry pour obtenir justice. SommĂ© de s'expliquer, Landry essaie de s'approprier les reliques de saint Berchaire : « ayant en sa possession l'hĂ©ritier autant que l'hĂ©ritage Â», il espère ne plus ĂŞtre inquiĂ©tĂ©[11].

Au cours de la première moitié du XIe siècle la nef est dotée de tribunes et d'un massif antérieur à tours. Le chœur et la tour de façade sont construits à la fin du XIIe siècle et probablement achevés vers l'an 1200[8].

XIIIe et XIVe siècles

Aux XIIIe et XIVe siècles, une prospérité nouvelle amène la reconstruction des anciens bâtiments monastiques et du chœur de l’église[12]. L'abbé Ferry (XIVe siècle) fait élever la chapelle des fonts sur le côté nord du chœur[8].

XVIe siècle : commende et gros travaux

L'abbaye est donnée en commende en 1499. Les guerres précédentes (guerre de Cent Ans (1337-1453), guerre de succession de Bourgogne (1477-1482), guerre folle (1485-1488), etc) l'ont bien endommagée. En tant qu'abbé de Notre-Dame de Montier-en-Der, François de Dinteville (91e évêque d'Auxerre 1513-1530) fait effectuer de grosses réparations à l'abbaye[13] et modifier la partie antérieure de l'église[14] ; la façade est reconstruite, la tour septentrionale est démolie et les charpentes des tribunes sont remplacées par des voûtes[8]. Et il affranchit les habitants du bourg, moyennant 12 sols par foyer[15]. Il passe ce bénéfice à son neveu François de Dinteville II, également évêque d'Auxerre (1530-1554), qui y invite des religieux pour réformer l'établissement. Mais cette possession, qui lui rapporte un assez gros revenu, engendre des jalousies et Dinteville II s'en défait quelques années après en permutant avec les abbayes de Moutier-la-Celle près de Troyes et de Moutier-Ramé[16] - [n 2].

Le Charles de Lorraine, à cette époque cardinal, archevêque de Reims et abbé commendataire, passe un accord le avec Girard de Hault procureur des habitants dépendants de l'abbaye, pour 600 charrois afin de réparer les flèches des deux clochers de l'abbaye et leur toit d'ardoise ; de démolir les bâtiments de l'abbaye dont la structure est en bois, ces derniers incluant les maisons abbatiales, la trésorerie, la chantrerie, l'aumônerie, les étables et la prévôté ; et de reconstruire le mur de clôture de l'abbaye en y ajoutant quatre tours à canonnière, un pont-levis et une herse à l'entrée[8].

XVIIe et XVIIIe siècles

En 1659 l'abbaye devient affiliée à la congrégation de saint Vanne[1].

En 1735 un incendie détruit les bâtiments abbatiaux, qui sont reconstruits en 1773[14].

RĂ©volution et post-RĂ©volution

À la Révolution, l'église paroissiale Saint-Rémy de Montier est détruite. L'abbatiale étant inoccupée, les habitants y recourent pour leurs offices - et continuent de célébrer saint Rémy, mais dès lors dans l'abbatiale[4].

Le haras de Montier-en-Der est créé par décret impérial en 1806 et est installé en 1812 dans les bâtiments de l'abbaye. La région est au cœur du territoire de la race des chevaux ardennais et le haras héberge un institut régional de cette race locale[17]. Les bâtiments de l'abbaye sont rasés en 1860[8]. Les bâtiments du haras, entièrement reconstruits à partir de 1860, sont inscrits au titre des monuments historiques en 2015[18].

Grâce aux efforts de Prosper Mérimée, entre 1851-1855 et 1860-1863 Émile Boeswillwald restaure le chœur, la chapelle axiale et le déambulatoire. En 1893 un incendie détruit la charpente de la nef ; Paul Louis Boeswillwald, fils du précédent, la reconstruit entre 1896 et 1901 ainsi que les parties supérieures du clocher[8].

XXe siècle

Le l'église est bombardée et incendiée. La reconstruction commence dès 1941, dirigée par Jacques Laurent, architecte en chef des Monuments Historiques. La nef est reconstruite presque entièrement et achevée dans les années 1950. La flèche de la tour est montée en 1982, selon les plans de Jean-Baptiste Bouchardon qui l'avait construite au XVIIIe siècle et non ceux de Boeswilwald qui l'avait reconstruite à la fin du XIXe siècle[8].

  • En 1972
    En 1972
  • En 2012
    En 2012

Description

De l'abbaye Notre-Dame seule subsiste l’abbatiale et dont la construction révèle diverses influences. Très endommagée en 1940, la nef a été restaurée. L’élévation intérieure de l’église, actuellement datée de la fin du Xe siècle, est remarquable pour son étagement en trois niveaux et pour les arcades des tribunes du XIe siècle[12]. Elle est de style gothique.

  • Abside
  • Vue de l'abside depuis la nef - en 1972
    Vue de l'abside depuis la nef - en 1972
  • Nef (XIe siècle), vue depuis derrière l'autel principal
    Nef (XIe siècle), vue depuis derrière l'autel principal
  • Vierge de Boulancourt, conservĂ©e dans l'Ă©glise
    Vierge de Boulancourt, conservée dans l'église
  • Diptyque de Nicomaques et des Symmaques - ivoire trouvĂ© dans le puits de l'abbaye.
    Diptyque de Nicomaques et des Symmaques - ivoire trouvé dans le puits de l'abbaye.

L'Ă©glise est le point de dĂ©part de la « route des Ă©glises Ă  pans de bois et vitraux de Champagne »[19].

Protection

L'abbatiale est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1862[20].

Liste des abbés

Liste des abbés depuis la fondation de l'abbaye jusqu'à sa fermeture[21] :

  • 672-685 : Berchaire, fondateur de l'abbaye dont il est le premier abbĂ©, jusqu'Ă  sa mort en martyr, assassinĂ© dans son lit
  • 685-705 : Synaulius ou Silonius
  • c. 705 : Garibalde, avant de devenir Ă©vĂŞque de Toul en 707
  • c. 730 : FĂ©licius
  • c. 760 : Gauthier
  • c. 780 : Bozon
  • c. 800-816 : Richard
  • c. 760 : Hatton, auparavant abbĂ© de Stavelon et qui fut le premier rĂ©formateur de l'abbaye
  • 836-839 : Altimare
  • c. 839 : Pardule, avant de devenir Ă©vĂŞque de Laon en 846
  • c. 850 : Vulfaude
  • c. 856 : Humfrède, qui assiste au concile de Bologne
  • c. 860 : Adalgaire
  • c. 880 : Adalric
  • c. 900 : Alard
  • c. 920 : Benzon, chassĂ© par le comte de Champagne avec d'autres religieux indisciplinĂ©s
  • 936-960 : AlbĂ©ric, qui fut le deuxième rĂ©formateur de l'abbaye
  • 960-992 : Adon ou Adson, ami du pape Sylvestre II. Sous son règne, le comte de Champagne Herbert II fut guĂ©ri par les reliques de saint Bercaire, et en remerciement fit d’importantes donations
  • 992-1015 : BĂ©renger, qui fit consacrer l'Ă©glise abbatiale en 998
  • 1020 : Nivon
  • 1025-1034 : Dudon Ier, qui eut des dĂ©mĂŞlĂ©s avec Étienne de Vaux, fondateur de la maison de Joinville, qui empiĂ©tait sur les droits et les propriĂ©tĂ©s de l'abbaye.
  • 1034-1049 : Milon
  • 1049-1082 : Brunon dit aussi Wandalger, issu de la maison de Vignory, ami du pape LĂ©on IX et eut comme protecteur le comte de Champagne Thibaut Ier. Il se rend cĂ©lèbre en dĂ©fendant l'abbaye contre les prĂ©tentions de plusieurs seigneurs laĂŻques.
  • 1082-1091 : Dudon II
  • 1091 : Nocher
  • 1097-1123 : Roger de Vignory, rĂ©putĂ© par son zèle et sa piĂ©tĂ©
  • 1125-1133 : Raulon
  • 1133-1139 : Guillaume Ier
  • 1139-1162 : Thibaut
  • 1162-1166 : Gauthier
  • 1166-1170 : Joramne
  • 1170-1174 : Ebal de Sommevoire
  • 1174-1183 : Rainaud Ier
  • 1183-1191 : Vuiter Ier
  • 1191-1200 : Evrard
  • 1200-1201 : Nicolas
  • 1201-1215 : Rainaud II
  • 1215-1220 : Ancher
  • 1220-1236 : Rodolphe ou Radulphe ou encore Raoul, troisième rĂ©formateur de l'abbaye.
  • 1236-1238 : Guillaume II, qui fait un traitĂ© avec le comte de Champagne Thibaut IV en 1237.
  • 1238-1241 : Anselme
  • 1241-1254 : Pierre Ier
  • 1254-1260 : Henri Ier
  • 1260-1269 : Rainaud III
  • 1269-1295 : Guillaume III
  • 1295-1334 : Ferry
  • 1334-1356 : Vuiter II de Jarnay, sous lequel se fait la translation solennelle du chef de saint Berchaire.
  • 1356-1368 : Jacques de Saint-Martin, sous lequel l'abbaye est plusieurs fois dĂ©vastĂ©e.
  • 1368-1392 : Ponce de Mirevault, qui fait construire Ă  Sommevoire un château fort pour dĂ©fendre l'abbaye.
  • 1392-1420 : Simon Ier d'Ambonville
  • 1420-1442 : Pierre II de Changey, en lutte avec les ennemis de l'abbaye
  • 1442-1458 : Jean de BĂ©tigny
  • 1458 : Thierry-le-Villain, abbĂ© un seul jour seulement
  • 1458-1461 : Odon ou Eudes de Ficourt
  • 1461-1462 : Simon II de Goix
  • 1462-1486 : Simon III d'Yèvre
  • 1486-1498 : Pierre III de Rivières
  • 1499-1528 : François Ier de Dinteville, premier abbĂ© commendataire, qui est chanoine de Langres et de Châlon-sur-SaĂ´ne, puis Ă©vĂŞque de Sisteron et ensuite d'Auxerre. Il rĂ©signe en faveur de son neveu.
  • 1528-1538 : François II de Dinteville, qui devient Ă©vĂŞque de Riez puis d'Auxerre
  • 1538-1574 : Charles de Lorraine, archevĂŞque de Reims et cardinal
  • 1574-1588 : Louis Ier de Lorraine, cardinal de Guise et archevĂŞque de Reims
  • 1588-1621 : Louis II de Lorraine, cardinal-archevĂŞque de Reims
  • 1621-1641 : Henri II de Lorraine, il rĂ©signe afin de se marier, Ă©tant simple clerc tonsurĂ©
  • 1641-1645 : Antoine de Guillon
  • 1645-1657 : François III de Rancher
  • 1657-1700 : Armand de Troisville, de 1657 Ă  1700, qui donne Ă  l'abbaye la rĂ©forme de Saint-Vannes
  • 1701-1712 : Anne-Marie d'Armagnac
  • 1713-1740 : Pierre IV Ottoboni, cardinal, qui Ĺ“uvre pour l'instruction des religieux
  • 1740-1763 : Claude-Antoine de Choiseul-BeauprĂ©, Ă©vĂŞque de Châlons-sur-Marne
  • 1763-1764 : Antoine de Lastic, Ă©vĂŞque de Comminges
  • 1764-1781 : Antoine-ElĂ©onore-LĂ©on Leclerc de JuignĂ©, Ă©vĂŞque de Châlons-sur-Marne puis archevĂŞque de Paris.
  • 1781-1791 : Anne-Antoine-Jules de Clermont-Tonnerre, Ă©vĂŞque de Châlons-sur-Marne, qui devint ensuite archevĂŞque de Toulouse et cardinal.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Antoine Augustin Bruzen la Martinière, Le Grand dictionnaire gĂ©ographique, et critique, t. 7, Venise, Jean-Baptiste Pasquali, (lire en ligne), p. 486-487 (article « Montierender »).
  • Patrick Corbet (Ă©d.), Jackie Lusse et Georges Viard (collab.), Les moines du Der (673-1790) : actes du colloque international d’histoire, Joinville-Montier-en-Der, 1er-, Langres, 2000, Editions Dominique GuĂ©niot, 2000[22] - [23].

Liens externes


Notes et références

Notes
  1. Noter que Berchaire fonde d'abord un premier monastère pour femmes dans la forêt du Der, sur une terre donnée ou vendue par « une dame de qualité » au lieu-dit Mangevilliers, lieu appelé plus tard Puelle-Montier puis Pelle-Montier, de Monasterium Puellarum. Cet établissement avait disparu en 1029. Berchaire bâtit ensuite une petite église sur le bord de la Voire. Voir Antoine Augustin Bruzen la Martinière, Le Grand dictionnaire géographique, et critique, t. 7, Venise, Jean-Baptiste Pasquali, (lire en ligne), p. 486-487 (article « Montierender »).
  2. Sur l'abbaye de Moutier-Ramé ou Montier-Ramey, voir Antoine Augustin Bruzen la Martinière, Le grand dictionnaire géographique et critique, vol. 5, (lire en ligne), p. 540-541.
Références
  1. Louis Clouet, Histoire Ecclésiastique de la Province de Trèves et des Pays limitrophes, t. 1, Verdun, Villet-Collignon, (lire en ligne), p. 622.
  2. Bruzen 1737, p. 486.
  3. Alain Erlande-Brandenburg, « L'église abbatiale de Montier-en-Der », Bulletin Monumental, vol. 135, no 2,‎ , p. 162–163 (lire en ligne, consulté le )
  4. Route Romane.
  5. « Ă€ Montier, une surprenante abbatiale Â» sur patrimoinedefrance.fr.
  6. Abbaye de Montier-en-Der.
  7. Renard 2004, p. 1 (paragraphe).
  8. RĂ©gion.
  9. Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 236.
  10. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 53.
  11. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 57.
  12. « La France des abbayes romanes », Notre Histoire, no 201,‎ .
  13. Lebeuf 1851, vol. 2, p. 109.
  14. Structurae.
  15. « La Haute-Marne et ses villages - Montier-en-Der ».
  16. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 580.
  17. « Une nouvelle gĂ©nĂ©ration de Haras - Les Haras nationaux Â».
  18. « Dépôt d'étalons », notice no PA52000036, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « La route des églises à pans de bois de Champagne » sur aube-champagne.com.
  20. « Église (Montier-en-Der) », notice no PA00079153, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. L'abbé Roussel, Le diocèse de Langres : histoire et statistique, 1875.
  22. Yves Gallet, Compte-rendu In Bulletin Monumental, tome 160, n°2, année 2002. pp. 203-204.
  23. Véronique Delcourt, Note bibliographique In: Bibliothèque de l'école des chartes. 2002, tome 160, livraison 1. pp. 357-359.
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