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Radon 222

Le radon 222, noté 222Rn, est l'isotope du radon dont le nombre de masse est égal à 222 : son noyau atomique compte 86 protons et 136 neutrons avec un spin 0+ pour une masse atomique de 222,017 58 g/mol. Il est caractérisé par un excès de masse de 16 372,0 Â± 1,9 keV et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de 7 694,50 keV[1]. Un gramme de radon 222 présente une radioactivité de 5,73 Ã— 1015 Bq.

Radon 222

table

Général
Nom Radon 222
Symbole 222
86
Rn
136
Neutrons 136
Protons 86
Données physiques
Demi-vie 3,823 5(3) jours[1]
Produit de désintégration 218Po
Masse atomique 222,0175760(21) u
Spin 0+
Excès d'énergie 16 372,0 Â± 1,9 keV[1]
Énergie de liaison par nucléon 7 694,499 Â± 0,009 keV[1]
Production radiogénique
Isotope parent Désintégration Demi-vie
222
85
At
β− 54(10) s
226
88
Ra
α 1 600(7) ans
Désintégration radioactive
Désintégration Produit Énergie (MeV)
α 218
84
Po
5,59031

Le radon 222 se forme naturellement sur la chaîne de désintégration de l'uranium 238 :

Ce radioisotope étant gazeux, il est présent naturellement dans l'atmosphère à des concentrations variables selon la présence ou l'absence d'uranium dans l'environnement local. Il se désintègre à travers une série de radionucléides métalliques (polonium, plomb, bismuth) qui tendent à se fixer sur les poussières et à contaminer les muqueuses pulmonaires, susceptibles de causer des pathologies cancéreuses :

Le plomb 210 obtenu a une demi-vie d'une vingtaine d'années et est produit dans l'atmosphère, vers où s'échappe le radon gazeux produit dans le sol avant de se désintégrer. Cela fait que la suite de la chaîne de désintégration du radon 222 est utilisé dans la méthode de radiodatation au plomb 210[2].

Stable.

Le radon a été reconnu en 1987 comme cancérogène certain par le CIRC.

Notes et références

  1. (en) « Live Chart of Nuclides: 222
    86
    Rn
    136
    »
    , sur https://www-nds.iaea.org/, AIEA, (consulté le )
    .
  2. Étienne Roth (dir.), Bernard Poty (dir.), Gérard Lambert, Joseph Sanak et al. (préf. Jean Coulomb), Méthodes de datation par les phénomènes nucléaires naturels, Paris, Éditions Masson, coll. « Collection CEA », , 631 p. (ISBN 2-225-80674-8), chap. 18 (« La méthode du plomb 210, datation de la neige antarctique »)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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