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Puimichel

Puimichel est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Puimichel
Puimichel
Village de Puimichel
Blason de Puimichel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Pierre Bonnafoux
2020-2026
Code postal 04700
Code commune 04156
DĂ©mographie
Gentilé Puimicheliens
Population
municipale
270 hab. (2020 en augmentation de 33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 58′ 29″ nord, 6° 01′ 15″ est
Altitude Min. 486 m
Max. 884 m
Superficie 36,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Puimichel
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Puimichel
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Puimichel
Liens
Site web puimichel.dlva.fr

    Le nom de ses habitants est Puimicheliens[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Il est situé entre Malijai et Le Castellet[2].

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Puimichel et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    GĂ©ologie et relief

    Col de Puimichel.

    Comme son nom l’indique, le village est sur un site perché, à 700 m d’altitude[1].

    la commune est située sur le Plateau de Valensole.

    Environnement

    La commune compte 477 ha de bois et forĂŞts, soit seulement 13 % de sa superficie[1].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[3] :

    • La commune est traversĂ©e par le torrent de Puimichel, affluent du Rancure, le plus souvent Ă  sec tous les deux,
    • ruisseaux de la roumegière,
    • ravin de val richard.

    Puimichel dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 400 équivalent-habitants[4].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Voies routières

    Le col de Puimichel, à 811 m d'altitude, est emprunté par la RD 12 qui relie Puimichel à Malijai.

    Lignes intercommunales
    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    La ville est aussi reliée par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[6] :

    Ligne Tracé
    125Brunet ↔ Entrevennes ↔ Puimichel ↔ Le Castellet ↔ Oraison (Transport à la demande)
    Lignes scolaires

    Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

    Ligne Tracé
    166 SEntrevennes ↔ Puimichel ↔ Le Castellet ↔ Oraison

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Puimichel est en zone 2 (sismicité moyenne, la maximale en métropole) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Puimichel est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

    • feu de forĂŞt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernĂ©e par un alĂ©a moyen Ă  fort[9].

    La commune de Puimichel n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[10].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain[10] mais le Dicrim n’existe pas[11].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1987 et 1994, accompagnés de glissements de terrain en 1994[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Puimichel est une commune rurale[Note 1] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), terres arables (20,3 %), cultures permanentes (3,8 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 129 personnes, dont 17 chômeurs[19] (14 fin 2011[20]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (77 %)[21] et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)[21]. Le secteur primaire est encore le principal employeur de la commune.

    Agriculture

    Cultures sur les hauteurs de Puimichel.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés[22].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂŞte Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 19 en 2010. Il Ă©tait de 25 en 2000[23], de 27 en 1988[24]. Actuellement, ces exploitants sont spĂ©cialisĂ©s dans les grandes cultures (11 exploitations), les cultures permanentes (arboriculture, olĂ©icultures, herbes aromatiques). La commune compte Ă©galement des Ă©leveurs et des polyculteurs[23]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissĂ©, de 1 361 Ă  997 ha[24]. La courbe s’est inversĂ©e lors de la dernière dĂ©cennie, pour revenir au niveau des annĂ©es 1980, Ă  1 369 ha en 2010[23].

    La culture de l’olivier est pratiquĂ©e dans la commune depuis des siècles, tout en Ă©tant limitĂ©e Ă  certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet Ă  la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement ĂŞtre exploitĂ© au-delĂ  des 650 mètres : Ă  Puimichel, il s’agit des versants bien exposĂ©s des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimichel occupait plus d’une dizaine d’hectares au dĂ©but du XIXe siècle. Actuellement, elle a rĂ©gressĂ© mais reste relativement importante, avec plus de 1 000 pieds exploitĂ©s[25].

    La cachaille (ou cassaille). Les premières références à ce fromage viendraient du village de Puimichel.

    Artisanat et industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 12 établissements, employant deux salariés[22].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait neuf établissements (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant quatre personnes[22].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant[26], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[27]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[32] : au nombre de 94, elles représentent 40 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 11 possèdent plus d’un logement[29] - [33].

    Le restaurant Les Lavandins, qui porte le label Bistrot de pays[34] - [35], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en vers 1180-1190 (podio Michaelis), est issu de l’occitan local pèch pour colline, et du nom de personne Michel, qui ont ensuite été francisés[36].

    Le village est nommé Puegmiquèu en occitan provençal.

    Histoire

    Des tombes gallo-romaines en bâtière ont été mises au jour à la ferme de Hauteval[37].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1189 (Podium Michaelis)[38]. Au cours de ce même siècle, l’église rurale Saint-Firmin appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[39], l’église paroissiale Notre-Dame-du-Serre relevait elle de l’archidiacre de Riez. La communauté relevait de la baillie de Digne[38].

    En 1331, de par son mariage plausible avec Sibile de Puimichel, Lambert de Launcello (Lincel) devient seigneur de Puimichel[40].

    La seigneurie appartient d’abord au Puimichel au XIIIe siècle, puis aux Lincel (XIVe), aux Berre (XVe), aux Villeneuve (XVe-XVIe siècles), et enfin aux Glandevès jusqu’à la Révolution[41]. Le village souffre beaucoup au XVIe siècle : épidémie de peste, passage des armées huguenotes et catholiques durant les guerres de religion.

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée à l’été 1792[42].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Puimichel sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[43].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Puimichel. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin de qualité moyenne, en liaison avec le vignoble des Mées, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[44].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Avant 2011, Puimichel faisait partie de la communauté de communes du Val de Rancure, puis à partir du de la communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental.

    Depuis le , Puimichel fait partie de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    Municipalité

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1846 14 avril 1848 Jean-Baptiste Eyglunent révoqué
    14 avril 1848 5 novembre 1848 Elzéar Léon Aillaud aubergiste,
    maire au sein de la Commission municipale,
    réélu le 3 septembre 1848
    5 novembre 1848 23 novembre 1851 Auguste Roch Reynaud démission à la suite de descentes
    de gendarmerie
    23 novembre 1851 SĂ©bastien Amaudric
    mai 1945 Henri Esmiol[46]
    maire en 1962 ? Gervais Bonnafoux RI
    1983 (?) mars 2008 Max Brunel DVG[47] - [48]
    mars 2008 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Pierre Bonnafoux[49] - [50] DVG Professeur des Ă©coles
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    Mairie.

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :

    • total des produits de fonctionnement : 442 000 â‚¬, soit 2 147 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 457 000 â‚¬, soit 2 218 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 94 000 â‚¬, soit 455 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 152 000 â‚¬, soit 740 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 136 000 â‚¬, soit 661 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 6,46 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 16,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 50,80 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2015 : mĂ©diane en 2015 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 20 201 â‚¬[52].

    Environnement et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

    En 2020, la commune comptait 270 habitants[Note 3], en augmentation de 33 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    783600613697761792794739732
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    688707724653587529466430426
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    409400371309282282241185171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    152161147194203237252254220
    2017 2020 - - - - - - -
    247270-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L’histoire démographique de Puimichel, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique, rapide et de longue durée. Dès 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[57]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.

    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    122 feux49 feux

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[58] :

    • Écoles maternelles Ă  Le Castellet, Les MĂ©es, Malijai,
    • La commune est dotĂ©e d’une Ă©cole primaire[59] - [60].
    • Collèges Ă  Oraison, Château-Arnoux-Saint-Auban,
    • LycĂ©es Ă  Digne-Charmejade (Le Chaffaut-Saint-Jurson), Dignes-les-Bains.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[61] :

    Cultes

    HĂ©raldique

    Blason de Puimichel Blason
    De gueules à une montagne d'argent surmontée de trois coquilles d'or rangées en chef[63].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Lieux et monuments

    Dany Cardoen, astronome belge s'installe à Puimichel en 1982 et y construit un observatoire astronomique avec le plus grand télescope amateur du monde (à l'époque : 102 cm). Cet observatoire est connu dans le monde des astronomes amateurs, notamment en Belgique, en Allemagne, en Suisse, au Canada[64].

    Un observatoire amateur est également implanté sur la commune, l'observatoire de l'Alifant, avec une lunette de 3 m de long dotée d'un miroir de 233 mm et construite à la fin des années 1920[65]. Cette lunette a servi à tester le ciel des Basses-Alpes pour l'implantation de l'Observatoire de Haute-Provence à Saint-Michel-l'Observatoire[66]. Début 2016 cet observatoire a été détruit et l'intégralité de son matériel a quitté la région pour rejoindre le centre de la France (département de l'Indre).

    Sur la place du village, se trouve une maison seigneuriale, datant du XVIIIe siècle[67]. La mairie, construite contre l’église, le claveau central de la porte est orné d’un cœur en relief ; le bâtiment date de 1683[68].

    • Monuments de Puimichel.
    • Chapelle Saint-ElzĂ©ard.
      Chapelle Saint-Elzéard.
    • Statue de sainte Delphine.
      Statue de sainte Delphine.
    • Observatoire astronomique amateur.
      Observatoire astronomique amateur.
    • Maison de galets.
      Maison de galets.
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
      Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    L’église Notre-Dame-du-Serre, qui est peut-être construite en 1547, consiste en une nef de deux travées, et une troisième qui, plus basse, abrite la tribune. Au-dessus de la tribune, se trouve le clocher-tour[69]. Ses fonts baptismaux, en fonte du XIXe siècle, sont classés monument historique au titre objet[70]. La cloche est de 1723[71].

    La chapelle Saint-Elzéar est au sommet du village. Construite autour des années 1700, a brulé en 1923 à cause d'un feu provoqué par la foudre. Elle est aujourd'hui totalement restaurée et sert de salle communale[72].

    Au hameau des Bronzets, la chapelle Saint-Joseph, est construite au XVIIIe siècle. Elle est plafonnée, et possède un porche et un clocher mur sur la façade occidentale[73].

    La chapelle Saint-Firmin, à proximité de la Bastide Neuve, est en ruines[38].

    Monuments commémoratifs :

    • Le monument aux morts. Conflits commĂ©morĂ©s : Guerre 1914-1918[74].
    • Plaque commĂ©morative dans l'Ă©glise[75].

    Personnalités liées à la commune

    • la bienheureuse Delphine de Sabran (1283-1360), considĂ©rĂ©e comme sainte dans la rĂ©gion, de la famille Glandevez, nĂ©e Ă  Puimichel
    • Dany Cardoen, artisan fabriquant des miroirs de tĂ©lescopes pour de grands observatoire Ă  travers le monde. PropriĂ©taire de l'observatoire astronomique (tĂ©lescope Ritchey-ChrĂ©tien de 1,06 m) situĂ© au sommet du village. Ă€ ce jour il existe 3 coupoles abritant chacune un instrument astronomique. L'association "Les coupoles de Puimichel" permet de dĂ©couvrir le patrimoine astronomique de la commune par le biais de visites et en organisant des soirĂ©es d'observations. www.coupoles-puimichel.fr
    • Arlette Steenmans, artiste peintre[76], a Ă©tĂ© primĂ©e de nombreuses fois pour ses Ĺ“uvres naturalistes.
    • Jean-Baptiste CrĂ©taux, propriĂ©taire de l'observatoire astronomique de l'Alifant[77], prĂ©sident de l'association "Objectif 230". DĂ©but 2016, avec le dĂ©mĂ©nagement de la lunette et l'abandon du bâtiment oĂą Ă©tait implantĂ© l'observatoire, cette association a cessĂ© toute activitĂ© sur la commune.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton des Mées », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
    2. Lieux et itinéraires
    3. L'eau dans la commune
    4. Station d'Ă©puration
    5. Table climatique
    6. DLVA Transports intercommunaux
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 10 août 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    11. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 10 août 2012
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Insee, Dossier local - Commune : Puimichel, p. 5 (mis Ă  jour le 28 juin 2012)
    20. Insee, Dossier local, p. 8
    21. Insee, Dossier local, p. 7
    22. Insee, Dossier local, p. 16
    23. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    24. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    25. Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 58
    26. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    27. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    28. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 25
    29. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    30. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    31. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
    32. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    33. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    34. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
    35. Fédération nationale des bistrots de pays
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    51. Les comptes de la commune
    52. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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    57. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
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    61. Professionnels et établissements de santé
    62. Paroisse Puimichel - Digne - Riez - Sisteron
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    64. Le T106RC - Puimichel
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    70. Arrêté du 29 août 2002, notice de la Base Palissy, consultée le 1er décembre 2008
    71. Notice no PM04002992, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église
    72. Raymond Collier, op. cit., p 224
    73. Raymond Collier, op. cit., p. 232.
    74. Le monument aux morts
    75. Plaque commémorative
    76. Les Coupoles de Puimichel. Le village de l'astronomie des Alpes de Haute Provence
    77. Le programme de France 3 qui revisite les confins de nos territoires a fait escale à l'observatoire de l'Alifant de Jean-Baptiste Crétaux
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