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Pugnac

Pugnac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Pugnac
Pugnac
La mairie et le monument aux morts
Blason de Pugnac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cubzaguais
Maire
Mandat
Jean Roux
2020-2026
Code postal 33710
Code commune 33341
Démographie
Gentilé Pugnacais
Population
municipale
2 354 hab. (2020 en augmentation de 2,48 % par rapport à 2014)
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 56″ nord, 0° 29′ 42″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 52 m
Superficie 13,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Pugnac
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Pugnac
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Pugnac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Pugnac
Liens
Site web pugnac.a3w.fr

    Ses habitants sont appelés les Pugnacais[1].

    Géographie

    Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Blayais à 7 km au nord-est de Bourg.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat de la Gironde est de type océanique aquitain, qui se caractérise à Pugnac par des hivers très doux et des étés chauds. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l'année avec 820 mm d'eau et environ 150 jours pluvieux par an. L'été, les précipitations sont souvent dues à des orages.

    Les températures moyennes sont de 6,4 °C en janvier et de 20,9 °C en août avec une moyenne annuelle de 13,3 °C. Pugnac connaît en moyenne 15 à 20 jours en été où les températures dépassent les 30 °C. Des températures extrêmes peuvent aussi être observées comme lors de l'été 2003 où la température a atteint 41 °C. Ce même été, il y a eu 12 jours consécutifs où les maximales ont atteint ou dépassé les 35 °C. Pugnac bénéficie d'un ensoleillement élevé dépassant souvent 2 000 heures de soleil par an et jusqu'à 2 200 heures sur le littoral.

    Pugnac a connu des hivers très froids en 1985 et en 1987, puis une sécheresse de 1988 à 1992 et plus récemment, une sécheresse importante de 2002 à 2005.

    Pugnac a un climat de type Cfb (océanique) avec comme record de chaleur 41,9 °C le 16/8/1892 et comme record de froid -−16,4 °C le 16/1/1985. La température moyenne annuelle est de 13,3 °C.

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,4 4,6 6,6 10,3 13 15,1 15,2 12,5 9,5 5,5 3,8 8,5
    Température moyenne (°C) 6,4 7,6 9,6 11,6 15,4 18,3 20,8 20,9 18,1 14,2 9,4 7,3 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,7 14,5 16,5 20,5 23,5 26,4 26,6 23,7 18,8 13,4 10,7 18,1
    Record de froid (°C) −16,4 −15,2 −9,9 −5,3 −1,8 2,5 4,8 1,5 −1,8 −5,3 −12,3 −13,4 −16,4
    Record de chaleur (°C) 20,2 26,2 29,8 31,1 35,4 40 39,2 41,9 37,6 32,2 25,1 22,5 41,9
    Précipitations (mm) 92 82,6 70 80 83,9 63,8 54,5 59,5 90,3 94,1 106,9 106,7 984,1
    Source : Le climat relevé à Bordeaux, proche de Pugnac (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1880) - Météo-France[2] - [3]

    Urbanisme

    Typologie

    Pugnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), zones urbanisées (12,5 %), forêts (7,7 %), prairies (6,8 %), zones humides intérieures (2,9 %), terres arables (2,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pugnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Moron et le ruisseau de Bourdillot. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009[12] - [10].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pugnac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 941 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 941 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Histoire

    Construite sur une colline, elle doit son nom aux tribus locales qui avaient autrefois choisi cet endroit pour régler leurs différends à coups de poing.

    • Néolithique : près du bourg de Pugnac, dans les lieux-dits Fontarabie, la Grosse Pierre, la Pointe, Gravier, Viaud, Rivereau, les Communaux, Peugeais, Lartigueon, de nombreux outils lithiques ont été répertoriés.
    • Époque gallo-romaine : au lieu-dit Gravier, près de la RD 137, et à Lassalle, près du Moron, divers mobiliers et une villa de l'époque gallo-romaine sont découverts. Le rattachement de la commune de Lafosse à la commune avait échoué au temps des Gaulois.
    • Moyen Âge : au VIIIe siècle, sur les berges du Moron, Eudes d'Aquitaine érige des camps afin d'enrayer les invasions des Maures. Pendant cette période du Moyen Âge, les communes de Pugnac, Saint-Urbain, et Lafosse, alors indépendantes, sont dotées d'édifices religieux, transformés au cours des siècles. C'est le cas de l’église romane Saint-Sulpice de Lafosse, bâtie au XIIe siècle. Pugnac est alors formée de groupes de grandes fermes (métairies) rattachées aux seigneurs environnants : De Lansac, De Saint-Savin, De Josué, De Vincens, De Calmeilh (Lafosse), château jadis fortifié, rebâti au XVIIIe siècle.
    • Période contemporaine : À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Pugnac forme la commune de Pugnac et la paroisse Saint-Sulpice de Lafosse forme la commune de Lafosse. Le , la commune de Lafosse est rattachée à celle de Pugnac[15].

    Héraldique

    Blason de Pugnac Blason
    Parti, au premier d’azur au chevet de l’église romane de Lafosse d’argent, mouvant en demi-profil de la partition, au deuxième de gueules à la tiare papale d’or soutenue d’une grappe de raisin feuillée d’une pièce du même et vrillée de sable.
    Devise
    Unis pour vaincre et unir[16].
    Détails
    Les anciennes communes qui ont fusionné en 1974 sont toutes deux représentées : Lafosse par l'église Saint-Sulpice et Pugnac, terre viticole, par la tiare papale d'Urbain Ier, protecteur de la vigne et des vignerons, et la grappe de raisin.
    Officiel, présent sur le site internet de la commune[17]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1918 1919 Jean Dénéchaud
    1925 1935 Hector Maziaud
    1938 1944 Maurice Petit
    1944 1959 Robert Bordron
    1965 1977 Albert Baronnet
    1977 1989 Bernard Briand
    1989 2001 Robert Seurin
    2001 En cours Jean Roux[18] DVG Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2020, la commune comptait 2 354 habitants[Note 3], en augmentation de 2,48 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    570631663696707697756786781
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    797865876856889898907898912
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906899913810793770747745763
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7848201 1201 6101 8751 8931 9571 9722 243
    2018 2020 - - - - - - -
    2 2852 354-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame est un vaste sanctuaire néo-roman édifié à partir de 1861, afin de remplacer une ancienne église romane considérée comme trop exiguë. Dessinée par l'architecte Bonnore, elle se compose d'une nef de quatre travées, bordée de bas-côtés. La façade est dominée par un clocher en pierre de taille, couronné d'une flèche[23].
    • L'église Saint-Sulpice de Lafosse est un édifice roman datant du XIe ou du XIIe siècle pour ses parties les plus anciennes. Sa nef est couverte d'une charpente apparente construite au XVIe siècle, ornée de motifs aux tons verts et bordeaux au XIXe siècle. L'intérieur conserve également une Crucifixion du XVIIIe siècle, d'auteur inconnu[23]. L'église est classée monument historique depuis 2009[24].
    • La chapelle Saint-Urbain, petit sanctuaire datant vraisemblablement du XVIIe siècle, est reprise au XIXe siècle, et bénéficie de travaux de restauration en 1988[25]. Elle conserve une statue de sainte Germaine de facture récente.
    • Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame
      Vue d'ensemble de l'église Notre-Dame
    • Façade ouest de l'église Notre-Dame
      Façade ouest de l'église Notre-Dame
    • Église de Lafosse
      Église de Lafosse
    • Chapelle Saint-Urbain
      Chapelle Saint-Urbain
    • La nef de la chapelle Saint-Urbain
      La nef de la chapelle Saint-Urbain
    • Calvaire
      Calvaire
    • Le monument aux morts de Lafosse
      Le monument aux morts de Lafosse

    Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 26 août 2013.
    2. « Météo stats »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    3. « Premières fortes chaleurs de l'été », sur le site de Météo-France, (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune de Pugnac », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pugnac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    15. Historique des communes, p. 42, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 26 août 2013.
    16. Le Patrimoine des Communes de la Gironde, tome 1, Éd. Flohic, octobre 2001, p. 361
    17. « Site officiel de Pugnac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 26 août 2013.
    18. Commune de Pugnac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 26 août 2013.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. Le Patrimoine des Communes de la Gironde, tome 1, Éd. Flohic, octobre 2001, p. 362
    24. « Classement MH de l'église Saint-Sulpice de Lafosse », notice no PA00083579, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. Monuments historiques de la commune de Pugnac.
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