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Poggio-di-Venaco

Poggio-di-Venaco est une commune française dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à l'ancienne piève de Venaco.

Poggio-di-Venaco
Poggio-di-Venaco
L'Ă©glise sur son Ă©peron rocheux et une partie du village tout autour, versant sud/ouest
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes du Centre Corse
Maire
Mandat
Jean-Marc Rodriguez
2020-2026
Code postal 20250
Code commune 2B238
DĂ©mographie
Gentilé Poghjulani
Population
municipale
208 hab. (2020 en augmentation de 0,48 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 15′ 32″ nord, 9° 11′ 13″ est
Altitude Eglise 630 m
Min. 226 m
Max. 662 m
Superficie 13,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Corte
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Corte
Localisation
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Poggio-di-Venaco
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Poggio-di-Venaco

    GĂ©ographie

    Vue du village depuis la RT 20, face aux villages de la piève de Rogna (Erbajolo, Focicchia et Altiani).

    Situation

    Canton de Venaco

    Poggio-di-Venaco est située dans le « Deçà des Monts ». Elle est l'une des sept communes du canton de Venaco encore appelé le Vénacais, dans l'ancienne pieve de Venaco et la microrégion Centre Corse. La commune est adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son territoire de vie nommé « Centru di Corsica ».

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire communal chevauche à la fois la « Corse granitique » au Sud-Ouest de l'île, la « Corse schisteuse » au Nord-Est, et le sillon dépressionnaire central qui sépare ces deux parties. Son territoire comprend trois secteurs[1] :

    • le secteur occidental datant de la « Corse hercynienne » (occidentale), formĂ©e de granites monzonitiques porphyroĂŻdes, roches volcaniques et plutoniques de chimie calco-alcaline datĂ©es entre -320 et -270 Ma. Il se caractĂ©rise par des granodiorites, et monzogranites recoupĂ©es par des granites leucocrates associĂ©s Ă  des roches basiques (diorites et gabbros) ;
    • le secteur central (Permien Ă  Éocène) situĂ© dans la zone centrale de Corte du sillon dĂ©pressionnaire de l'Ă®le, est une couverture sĂ©dimentaire autochtone, provenant d'une nappe ocĂ©anique de marge continentale. Un front de chevauchement des plaques tectoniques le sĂ©pare Ă  l'est de la Corse Alpine ;
    • le secteur oriental appartient Ă  la « Corse Alpine » (orientale) formĂ©e par une succession d’unitĂ©s autochtones (terrains en place), para-autochtones (terrains faiblement dĂ©placĂ©s) et surtout allochtones (terrains fortement dĂ©placĂ©s). Les deux premières coĂŻncident grossièrement avec la dĂ©pression centrale, l'allochtone appartenant essentiellement Ă  la “zone des schistes lustrĂ©s et des ophiolites”, d’âge Jurassique et CrĂ©tacĂ©

    Le village de Poggio-di-Venaco occupe l'extrĂ©mitĂ© Nord/Est d'une courte arĂŞte rocheuse dĂ©marrant Ă  la Punta di Cappezzolo (2 106 m) du massif du Cardo (2 453 m), orientĂ©e dans un axe NE-SO, son territoire dĂ©clinant rapidement jusqu'au lit du Tavignano. Sur cette arĂŞte principale, s'alignent successivement les villages de Santo-Pietro-di-Venaco (altitude 850 m), Riventosa (altitude 720 m), et Poggio-di-Venaco (altitude 630 m).

    Son culmen (662 m) se trouve au bout d'une autre arĂŞte rocheuse liĂ©e au "Monte Corbaia" (1 871 m), au lieu-dit Scala Ă  l'Ouest du village, et Ă  environ 800 m au Nord du village de Casanova. Entre ces deux crĂŞtes, sur la partie occidentale de la commune, coulent le ruisseau de "Campodonico" (ou Casavecchia)[2], affluent du ruisseau de "Minuto", et plus Ă  l'Ouest, le ruisseau de "Chermacciani", au travers d'un territoire relativement plat, offrant des espaces de culture et pâturages.

    Sur le versant oriental de l'arête principale, sont situés trois vallons : au Sud, celui du ruisseau de "Castelluccia" qui délimite Poggio-di-Venaco et Riventosa, celui du ruisseau de "Piedimurello", et au Nord, celui d'un ruisseau sans nom. Tous ces petits cours d'eau confluent avec le Tavignano.

    Limites territoriales

    Les limites de son territoire dont la superficie est de 1 328 hectares se dĂ©finissent ainsi :

    • au Nord, depuis un point Ă  200 m au S-E de la Punta di Tisani (564 m), « Ă  cheval » sur Casanova, Poggio-di-Venaco et Santo-Pietro-di-Venaco, la dĂ©marcation suit une courte ligne de crĂŞte dĂ©clinant rapidement jusqu'au lit du ruisseau de Mucchiello, puis elle suit le cours d'eau jusqu'Ă  sa confluence avec le Tavignano, remonte sur une courte distance le fleuve pour contourner la jonction des routes D39 et D214 oĂą se trouve un centre Ă©questre, et suivre la petite crĂŞte de Mogalelle jusqu'au lieu-dit « Santo-Pietro » ;
    • Ă  l'Est, depuis un point du lieu-dit « Santo-Pietro », « Ă  cheval » sur Santa-Lucia-di-Mercurio, Poggio-di-Venaco et Favalello, la dĂ©marcation se dirige au sud, vers le sommet d'une colline (462 m) sous lequel naĂ®t le ruisseau de Trebinche. Cette ligne passe d'abord par un point (altitude 462 m) « Ă  cheval » sur Favalello, Poggio-di-Venaco et Sant'AndrĂ©a-di-Bozio, puis longe le flanc de collines, franchissant successivement les ruisseaux de Palmurato, de Pietrelle, de Peritondo et de Tenzonio avant de remonter le ruisseau de Trebinche ;
    • au Sud, la ligne repart vers le fleuve, via la Bocca di Millaria, remonte le cours du Tavignano jusqu'Ă  sa confluence avec le ruisseau de Castellucia, remonte le cours de ce dernier jusqu'Ă  atteindre la route D140 un peu au Sud du village de Poggio ;
    • Ă  l'Ouest, la dĂ©marcation est matĂ©rialisĂ©e par la route D140 puis par un court tronçon de la route de Valdo qui passe au Nord du cimetière, jusqu'au lit du ruisseau de Misongno, Ă  un point « Ă  cheval » sur Casanova, Poggio-di-Venaco et Riventosa. De lĂ , la dĂ©marcation se dirige au Nord pour atteindre le point de dĂ©part, proche de la Punta di Tisani.

    Hydrographie

    La commune est traversée au Nord-Est et Est par le fleuve Tavignano. Sur une bonne partie de son parcours en territoire communal, Poggio-di-Venaco en possède les deux rives.

    Au cours de cette traversée, plusieurs ruisseaux alimentent le fleuve. Les principaux affluents sont :

    • sur la rive gauche : les ruisseaux de Terranella (longueur : km)[3], de Zincajo (11,6 km)[4], de Palmurato (1,9 km)[5] et de Pietrelle (1,1 km)[6] ;
    • sur la rive droite : les ruisseaux de Pastricciole (long de 1,1 km)[7] et de Mucchiello (3,8 km)[8] son affluent, le Minuto (10,6 km)[9] (le plus important ; il a pour nom ruisseau de Misongno en amont et prend sa source Ă  environ 320 m au Sud de la Punta Lattiniccia - altitude 2 372 m), de Piedimurelli (1,7 km)[10] et de Castelluccia (1,5 km)[11].

    Climat et végétation

    Poggio-di-Venaco est une commune de montagne de l'intérieur de l'île. Elle bénéficie d'un climat aux écarts thermiques relativement importants car loin des influences de la mer. Les hivers sont relativement froids avec surtout en décembre des vents fort de Nord - Nord-Ouest et de la neige; mais les températures y sont relativement plus tempérées qu'à Corte, ville toute proche située dans une cuvette naturelle.

    Le couvert végétal est composé majoritairement de châtaigniers, de chênes verts et de pins maritimes sur les hauteurs. Dans la vallée du Tavignano, les rives du fleuve sont peuplées d'aulnes et de trembles. Le maquis recouvre beaucoup de parcelles qui étaient autrefois cultivées.

    Sur son territoire, se trouvent deux espèces menacées[12] des orchidées de France métropolitaine, reprises sur la liste rouge nationale :

    Accès routiers

    La commune est traversée à l'Est par la RT 50 (ex-RN 200) qui relie Corte à Aléria.

    La D40 dont la jonction (« à cheval » sur Santo-Pietro-di-Venaco et Riventosa) avec la RT 50 (ex-RN 200) est située au lieu-dit Pascialone, permet de rejoindre le village et la RT 20 (ex-RN 193) à Santo-Pietro-di-Venaco en passant par Riventosa.

    La D140 est une autre voie d'accès lorsqu'on arrive de Corte par la RT 20. Sa jonction avec celle-ci se situe à Casanova. Cette route débouche au carrefour de la D40 - place Fuata, et se termine à la halte de Poggio-Riventosa de la ligne des C.F.C..

    La rue principale du village, qui prend naissance au carrefour de la D40 "place Fuata" et permet d'accéder au vieux village, est en « Cul-de-sac ».

    Poggio-di-Venaco se trouve à km au Sud de Corte, ville sous-préfecture.

    Transports

    Ferroviaires
    L'ancienne gare désaffectée en ruine et sa halle, devenue une halte

    La principale ligne Ă  voie unique des Chemins de fer de Corse reliant Ajaccio Ă  Bastia traverse la commune. Un arrĂŞt appelĂ© « Poggio - Riventosa » se situe au Sud, en contrebas du village, Ă  environ 1,500 km de celui-ci, sur la commune de Riventosa. L'accès se fait par la route D140 qui s'y termine Ă  cet endroit.

    Cette gare et sa halle à marchandises sont désaffectées depuis de nombreuses années et laissées à l'abandon. La voie d'évitement qui existait avant la rénovation de la ligne a été déposée ainsi que les deux aiguillages d'entrée et de sortie. Le quai n'est plus maintenant qu'une halte. La gare et sa halle avaient été construites pour la mise en service de la ligne Bastia-Ajaccio le .

    Une autre bâtisse est aussi abandonnée en contrebas de la halle à marchandises, située dans l'intérieur Est du virage de la voie ferrée précédant la halle dans le sens de la montée. Il s'agissait de la maison du garde-barrière située sur un chemin piétonnier qui n'est plus pratiqué aujourd'hui car envahi par la végétation, et qui permettait de rejoindre à travers les bois, par un chemin escarpé, la D40 en bas du village. Une petite source apparaît à proximité sur le haut du mur de soutènement de la voie ferrée, coulant dans un fossé, et son écoulement passe sous la voie ferrée et s'en va se perdre en contrebas dans la végétation.

    Routiers

    La desserte du village par un service rĂ©gulier d'autocars entre Ajaccio et Bastia passent sur la RT 20, Ă  environ 1,3 km du village.

    AĂ©riens et Maritimes

    Le village est distant, par la route, de :

    Urbanisme

    Typologie

    Poggio-di-Venaco est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Place Fuata.
    La rue principale depuis Piazza et la chapelle San Roccu.

    Poggio-di-Venaco est un vieux village dont le bâti est regroupé autour de la chapelle San Roccu.

    Le vieux village est édifié sur une arête rocheuse, dans le prolongement et en contrebas du village de Riventosa qui lui est tout proche. Il est visible depuis la RT 20, à partir de divers points de vue. Il offre un remarquable spectacle quand il émerge d'une brume matinale couvrant la vallée.

    À partir des années 1980-1990, le vieux village construit en pierre de schiste s'est agrandi par la construction de plusieurs maisons occupant les versants occidentaux (Ouest) et orientaux (Est) de l'arête rocheuse. Actuellement c'est sur le versant occidental que les parcelles constructibles sont les plus nombreuses et ceci pour cause de pentes moins abruptes, avec plusieurs maisons depuis quelques années. Des aménagements d'accès routiers ont été construits en escaliers pour permettre la desserte de ces parcelles. Un accès routier à partir de la D40 en contrebas du village au Nord dessert un petit parking et un futur lotissement, ce qui permet de rendre constructibles dans la mesure du possible d'autres parcelles. En dessous du Bar - Gîte d'Étape "Le Kiroch" sur le versant Ouest, des logements sociaux composent l'habitat. Les façades de vieilles maisons ont été rénovées depuis une vingtaine d'années, mais quelques-unes sont abandonnées et une où deux sont en ruines.

    La nouvelle mairie et l'agence postale occupent un nouveau bâtiment construit en contrebas en dessous de la « place San Roccu » (du nom de la chapelle qui s'y trouve) sur le versant occidental avec son accès au niveau de cette place par un escalier.

    La petite commune dispose d'une agence postale, d'un gîte d'étape pour randonneurs, d'un bar, d'un hôtel-restaurant, d'un centre équestre de loisirs situé le long de la RT 50 au Nord et une grande maison d'accueil familles, la Casa Agostino Giafferri[Note 3] située route de la gare D 140.

    Un chemin depuis la place Fuata à l'entrée du village permet l'accès au parvis de l'église Saint-Cyr située sur un promontoire rocheux qui est le point culminant. C'est un remarquable belvédère avec une table d'orientation qui permet la vue au Nord, sur la plaine de Corte, à l'Est sur la vallée du Tavignano et à l'Ouest sur le massif montagneux du Monte Cardo qui domine le bourg de Serraggio et tous les autres villages du canton.

    La rue principale est une voie sans issue qui commence « place Fuata » au Sud, traverse la « place San Roccu » et se termine « place Piazza » au Nord. Des plaques métalliques rustiques garnies de carreaux de mosaïques, créées par une artiste locale ont été posées à divers endroits pour indiquer les noms des venelles, ruelles, places et impasses. La fontaine publique de 1895 a été reconstruite au creux du mur de soutènement devant le bar, avec le tronc et le bac en pierre taillée assemblés. L'Ortaccio (ancienne "cour aux orties") située au Nord-Est est divisée en trois parcelles privées.

    À l'entrée du village sur la « place Fuata », 2 panneaux d'informations indiquent les commerces, la chapelle Saint-Roch, la table d'orientation, le sentier de randonnée « Corte - Casanova ».

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (70,7 %), forêts (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Histoire

    Antiquité

    De l'historien Xavier Poli, originaire du village, le site était occupé du temps des Romains.

    « Venicium. Var. Venitium. Aujourd'hui Venaco, nom d'un canton de l'île. D'après trois chartes citées par Muratori, le pagus de Venaco était compris entre le Tavignano et le Vecchio. »

    — Xavier Poli La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge - La Corse d'après Ptolémée, chap. VII §3

    Selon lui, les couvents de Sainte-Marie-de-Sisco et de San-Stefano-de-Venaco sont les plus anciens de la Corse et tout porte à croire qu'ils remontent au pontificat de saint Grégoire[20].

    Moyen Ă‚ge

    L'église "San Quilicu" située sur le promontoire rocheux point culminant du village.

    Au IXe siècle, la Corse est envahie par les Maures qui pillent les côtes et s’y installent. Gênes et Pise se coalisent pour les en chasser. La tradition dit qu'une grotte servait de refuge aux habitants du village lors des invasions Maures. Une autre légende du coin évoque des galeries souterraines, ainsi qu'un trésor caché.

    Jusqu'au début du XIe siècle, le village comptait le « château » dit Palazzu, palais des Comtes de Corse, proche de San Giuvanni Battista, l'ex-église piévane de Venaco nommée Venicium à l'époque romaine. Le Palazzu était dit San Giuvanni (ou parfois Palaggio di Venaco) car près du village de Poggio del Palaggio.

    Le légendaire comte Ugo Colonna avait établi son camp à Venaco, à l'endroit appelé la Pieve vecchia[21]. Il y fit construire un palais, à l'endroit appelé il Poggio.

    « Devenu maître de la Corse, le comte Ugo, pour témoigner sa reconnaissance à ceux qui l'avaient obligé, fit don à l'Eglise Romaine de Poggio del Palagio, de Mariana, d'Aleria et de Nebbio »

    — Giovanni della Grossa in Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Tome I p. 112.

    Le Palazzu a été brûlé quelque temps après la mort du comte Arrigo Bel Messer[Note 4] assassiné en l'an mille[22], et de sa femme la Comtesse Geneviève.

    • 1092 - Le pape Urbain II nomme archevĂŞque Daibertus Ă©vĂŞque de Pise qui devient mĂ©tropolitain-suzerain des six diocèses corses. Le diocèse, division administrative, se subdivise en pièves.

    Au XIIe siècle de très nombreuses chapelles sont construites sur l'île, dont San Giuvanni Battista, Pieve de Venaco.

    • 1183 - La rivalitĂ© entre les deux rĂ©publiques amène le Pape Innocent II Ă  partager l’île. GĂŞnes obtient trois des six Ă©vĂŞchĂ©s de l'Ă®le dont le diocèse d'AlĂ©ria (la piève de Venaco en dĂ©pendait).

    L'église paroissiale Saint-Quirice et Saint-Cyr dite « San Chirgu », qui figurait sur le plan terrier établi en 1795 et sur le cadastre Napoléonien dressé en 1847, pourrait dater du Moyen Âge[23].

    Temps modernes

    Au dĂ©but du XVIe siècle, Poggio-di-Venaco faisait toujours partie de la pieve de Venaco qui, vers 1520, comptait environ 1 200 habitants. Les lieux habitĂ©s de la pieve avaient pour nom : Serraggio, lo Lugo, Campovegio, la Maistrachia, la Riventosa, lo Poggio[24].

    Au dĂ©but du XVIIIe siècle les pièves de Bozio, Castello, Giovellina, Niolo, Rogna, Talcini, Vallerustie et Venaco formaient la province et juridiction de Corte. Selon l'abbĂ© Accinelli, la pieve de Venaco, entre la Restonica et les monts de Bocognano, comptait 1 313 habitants rĂ©partis dans les lieux habitĂ©s ayant pour nom : Seragio, Riventaso, Maestraccie, Casanova, Logo, Capovecchio, et Poggio.

    Après la cession le de la Corse à la France par les Génois, la pieve du Vecchio est créée.

    • 1790 - Avec la RĂ©volution française est crĂ©Ă© le dĂ©partement de Corse avec Bastia comme prĂ©fecture, la pieve du Vecchio devient en 1790 le canton de Serraggio[25] - [Note 5].
    • 1793 - An II. la Convention divise l'Ă®le en deux dĂ©partements : Golo (l'actuelle Haute-Corse) dont fait partie Poggio-di-Venaco, et Liamone (l'actuelle Corse-du-Sud) sont crĂ©Ă©s. La commune porte le nom de Poggio. Le canton de Serraggio prend le nom de canton du Vecchio, dans le district de Corte et dans le dĂ©partement d'El Golo.
    • 1801 - Sous le Consulat[Note 6], la commune garde le nom de Poggio avant de prendre celui de Poggio-di-Venaco, dans le canton du Vecchio, l'arrondissement de Corte et le dĂ©partement d'El Golo.
    • 1811 - Les dĂ©partements d'El Golo et du Liamone sont fusionnĂ©s pour former le dĂ©partement de Corse.
    • 1828 - Le canton du Vecchio prend le nom de canton de Serraggio[26].

    Le village, d'abord construit au bas de l'église, s'est étendu vers le Nord-Est au XIXe siècle jusqu'au calvaire.

    De Xavier Poli, on retiendra aussi cette note de bas de page :

    « Anachronismes à part, j'attache une certaine importance aux traditions. Il y a vingt ans on rencontrait encore à Poggio-di-Venaco des vieillards qui longuement dissertaient sur les combats livrés par leurs aïeux contre les habitants de Corte, qu'ils traitaient de maures. Ces braves gens, illettrés bien entendu, citaient les endroits où s'étaient livrés les combats, où les vaincus avaient été pendus ou mis en croix. J'ai fait une excursion très instructive avec l'un d'eux. Son cours d'histoire était d'un intérêt palpitant. Les Maures, Sampiero, Paoli, le roi Murât passaient comme dans un kaléidoscope, dans l'ordre comique des parcelles de terrain que nous parcourions. Je me rappelle encore mon étonnement lorsque, dans un enclos, situé sur la rive gauche du Tavignano, il m'arrêta en me disant : « Nous sommes dans le Pian de Vincentello. Vincentello était « un roi de la Corse qui voulait s'emparer de Corte ; il livra ici une grande bataille contre les Génois ; en ce temps-là on se battait à coups de fronde, Vincentello fut vainqueur et s'empara de Corte. » Je notais ces paroles, que je transcrits littéralement, non sans une grande envie de rire. Plus tard, je reconnus que Vincentello d'Istria, marchant sur Corte, en 1419, avait dû, en effet, s'arrêter à l'endroit qui porte encore son nom. Grâce à la tradition j'ai pu rétablir le voyage de Murât sur le territoire de Venaco (1815) ; avec les illettrés intelligents disparaîtra la tradition »

    — Xavier Poli La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge - Invasion des Sarrasins chap. X § 5

    Époque contemporaine

    La commune de Poggio-di-Venaco comptait 210 habitants en 1954 et 95 en 1996[25].

    • 1975 - Le dĂ©partement de Corse est divisĂ© en deux dĂ©partements : Corse-du-Sud et Haute-Corse. Poggio-di-Venaco se situe dĂ©sormais dans ce dernier.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 septembre 2014 Jean Baptiste Casanova[27] ECO décédé
    septembre 2014 En cours Jean Marc Rodriguez REG (CL)[28] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

    En 2020, la commune comptait 208 habitants[Note 7], en augmentation de 0,48 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    343426448414439508516532535
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    547509556554530481515513519
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    526507502521337514460210208
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    17616713295136180181197216
    2020 - - - - - - - -
    208--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis le dĂ©but du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, Poggio-di-Venaco avait une population avoisinant les 500 habitants, avec 426 hab. en 1806, un pic de 556 habitants en 1872 et 460 hab. en 1946. En 1954, le recensement avait donnĂ© un chiffre de 210 hab., soit plus de la moitiĂ© infĂ©rieur Ă  celui de 1946 qui avait peu variĂ© en dĂ©pit de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, la commune s'est dĂ©peuplĂ©e graduellement pour atteindre 95 hab. en 1990. Cette tendance s'est depuis renversĂ©e.

    De très nombreux estivants ayant des liens avec le village y reviennent en vacances tous les étés. Des retraités également s'y installent, ayant une maison ou de la famille.

    Enseignement

    Une école primaire a fonctionné pendant plus d'un siècle dans un bâtiment situé en dessous de l'église. Elle est fermée depuis. Les bâtiments qui abritaient également la mairie ont été transformés en logements communaux. Les enfants sont maintenant scolarisés à Corte avec un transport en mini-bus. Un abri d'arrêt leur est réservé sur la D 40 « place Fuata ».

    Santé

    Le village est distant de 10 km de l'hĂ´pital rĂ©gional de Corte qui est jumelĂ© avec celui de Tattone. Les plus proches mĂ©decin, pharmacie et infirmier sont installĂ©s Ă  Venaco.

    FĂŞtes

    • La fĂŞte annuelle du village a lieu le 15 aoĂ»t sur la rue principale qui est fermĂ©e ce jour-lĂ .
    • La fĂŞte patronale est le . Une cĂ©rĂ©monie religieuse a lieu le matin dans l'Ă©glise, suivie en fin de journĂ©e d'une procession dans le village avec la statue de Saint Cyr portĂ©e sur un brancard.

    Sports

    Un petit terrain de football clôturé en revêtement stabilisé a été créé en bas du village côté Ouest avec un éclairage pour les nocturnes et une buvette. Les jeunes du village y pratiquent régulièrement leurs sports favoris.

    Randonnées

    Économie

    Le lieu-dit "Pascialone" sur la rive droite du Tavignano est une zone d'activités importante pour l'économie locale avec des accès par la RT 50. S'y trouvent :

    • La ferme solaire photovoltaĂŻque "Pascialone" d'une puissance installĂ©e de 4,5 MW mise en service sur 9 hectares ;
    • Une carrière de sable et graviers exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© « Carrière Centre Corse » ;
    • La "Sarl Lombricorse", exploite une station d'Ă©puration, avec collecte et traitements des eaux usĂ©es de Corte et plusieurs villages aux alentours;
    • La sociĂ©tĂ© "Corse Granules", spĂ©cialisĂ©e dans le sciage et le rabotage du bois, hors imprĂ©gnation.
    • Au lieu-dit "Pont de Papineschi", se trouve le Centre "Équestre Équiloisirs-FAE".

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument aux morts au Sud, Ă©rigĂ© Ă  l'entrĂ©e du village dans un petit jardin espace verts, entourĂ© par ses trois cyprès.
    • Pont gĂ©nois Ă  l'Est, appelĂ© Ponte Regolo sur le Tavignano. Il permet de nos jours l'accès par un chemin rocailleux ravinĂ© par l'eau de ruissellement, Ă  une prairie situĂ©e sur la rive gauche du fleuve.

    Église Saint-Cyr

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Cyr (San Quìlicu en langue corse) dite San Chirgu, situĂ©e piazza di u Seraziu, est remarquable par sa position, avec son clocher Ă  bulbe et sa blancheur rĂ©cente. Édifice de plan allongĂ©, Ă  chevet plat, formĂ© d'une nef d'un vaisseau central et d'un vaisseau collatĂ©ral Sud voĂ»tĂ©s en berceau, avec trois chapelles latĂ©rales cĂ´tĂ© Nord. Elle fut construite Ă  l'entrĂ©e du village, sur un Ă©peron rocheux Ă  650 m d'altitude. C'est Ă©galement un formidable belvĂ©dère Ă©quipĂ© d'une table d'orientation, avec vue d'un cĂ´tĂ© vers l'Est sur la vallĂ©e du Tavignano jusqu'Ă  la mer, au Nord sur la cuvette de Corte et le col de San Quilico, et de l'autre vers l'Ouest sur le chaĂ®non montagneux du Monte Cardo (2 453 m).

    L'origine de cette église pourrait remonter au Moyen Âge. Elle figurait sur le plan terrier établi en 1795 et sur le cadastre Napoléonien dressé en 1847[32].

    • Vue d'ensemble.
      Vue d'ensemble.
    • Façade Nord.
      Façade Nord.
    • IntĂ©rieur de la nef centrale de l'Ă©glise San Chirgu.
      Intérieur de la nef centrale de l'église San Chirgu.
    • Statue de Saint Cyr.
      Statue de Saint Cyr.
    • Autel de la nef latĂ©rale.
      Autel de la nef latérale.

    Ossuaire dit Sacr'arca di San'Chilgu

    Cet ossuaire est une sépulture collective érigée hors de l'église paroissiale aux environs de 1650. Constituée de deux chambres souterraines, elle est représentée en surface par deux dalles de marbre gravées. « D'après la tradition orale, une chambre aurait été réservée aux enfants et aux ecclésiastiques, comme en témoignent les deux dalles de marbre gravées. La première semble représenter un enfant dans les bras de la mort et la seconde les attributs des hommes d'Église. Les deux portent la date de 1729. [...] L'autre chambre aurait été destinée au reste de la population et comporte deux dalles de granite, autrefois deux simples dalles de marbre. »[33].

    La sépulture fut progressivement abandonnée à partir de 1804, date du décret impérial de Napoléon interdisant les sépultures collectives, mais on continua à l'utiliser jusqu'à la fin du XIXe siècle.

    Chapelle San Roccu

    La chapelle San Roccu.

    La chapelle Saint-Roch (San Roccu) se situe au cœur du village. Elle renferme un tableau L'Assomption de la Vierge entourée de deux saints dont saint Roch, toile peinte datée de la fin du XVIIIe siècle. L'œuvre propriété de la commune, est protégée par arrêté du et classée au titre des Monuments historiques[34].

    Autres

    • Le site de l'ancien calvaire au bout du village, au Nord-Est. (plus visible)
    • Le four Ă  pain reconstruit en pierres sèches dans le chemin au-dessus de la « place Piazza ».
    • La chapelle funĂ©raire ronde des ancĂŞtres de la famille Carlotti sur la « place Fuata » Ă  l'entrĂ©e du village. Sur le fronton au-dessus de l'entrĂ©e est inscrit : « DOM - A RĂ©gulus Carlotti et aux siens. Son Ă©pouse Lucie Carlotti nĂ©e Arrighi de Casanova in MĂ©moria Aeterna erit Justus PS cx 17 - ».
    • Le site funĂ©raire privĂ© situĂ© dans le virage en Ă©pingle Ă  cheveux sur le bord de la route D 40 montant Ă  Riventosa.
    • Le cimetière communal, Ă  l'Ouest en dessous de la route D 140 menant Ă  Casanova.
    • La grande maison dans le virage sur la D 40 Ă  l'Est, partagĂ©e en plusieurs logements, qui fut jadis la maison de l'ingĂ©nieur des Ponts et ChaussĂ©es, qui Ă©tudia dans les annĂ©es 1880, le tracĂ© et le profil en long de la voie ferrĂ©e des CFC Bastia - Ajaccio, qui fut mise en service de bout en bout le 3 DĂ©cembre 1894 .

    Parc naturel régional de Corse

    Poggio-di-Venaco se trouve dans l'espace protégé du parc naturel régional de Corse et est géré par celui-ci, dans son « territoire de vie » nommé Centru di Corsica, composé de 22 communes adhérentes.

    Ce vaste espace protĂ©gĂ© de 362 978 ha est repris Ă  l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche Corse (FR8000012)[35].

    Personnalités liées à la commune

    • Ugo Colonna, lĂ©gendaire hĂ©ros insulaire. Prince romain, il aurait habitĂ© au IXe siècle un château construit sur une colline dite « Poggio del Palagio »[36]. Il chassera les Maures qui se seront repliĂ©s jusqu'au centre de la Corse.
    • RĂ©gulus Carlotti (1805-1878), mĂ©decin et Ă©crivain[37].
    • Antoine-Louis Carlotti (1871-1965) - docteur en droit, rĂ©sident de France Ă  HuĂ© (Annam) puis Vice-gouverneur d'Indochine; commissaire du gouvernement aux Nouvelles-HĂ©brides (Vanuatu) en 1931 [38].
    • Xavier Poli, historien militaire, originaire de la commune.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • J.-P. Barry, R. Maniere , 1975 - Histoire et vĂ©gĂ©tation d’une commune rurale corse de la vallĂ©e du Tavignano, Poggio di Venaco, de 1843 Ă  nos jours. UniversitĂ© de Nice. UERDM, p. 44.
    • Lucien Auguste Letteron, Histoire de la Corse - Tomes I, Bastia, Imprimerie et Librairie Veuve Eugène Ollagnier, , 502 p. - Tome I lire en ligne sur Gallica.
    • Xavier Poli, La Corse dans l'AntiquitĂ© et le Haut moyen Ă‚ge, Paris, Librairie Albert Fontemoing,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Agostino Giafferri (1917-2003)
    4. Arrigo Bel Messer est un descendant d'Ugo Colonna, patricien romain nommé comte de Corse par le Pape
    5. La commune de Venaco est constituée de deux villages Serraggio et Lugo-di-Venaco qui ont fusionné en 1874. Serraggio est la localité la plus importante de la commune et du canton.
    6. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Découverte géologique de l'île de Beauté, Centre de géologie de l’Oisans, p. 9.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Casavecchia (Y9011900) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Terranella (Y9011400) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Zincajo (Y9010560) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Palmurato (Y9011940) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Pietrelle (Y9011960) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Pastricciole (Y9011340) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Mucchiello (Y9011360) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Minuto (Y9010600) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Piedimurelli (Y9011980) » (consulté le ).
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Castelluccia (Y9012000) » (consulté le ).
    12. Espèces menacées commune de Pöggio-di-Venaco
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Xavier Poli - La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge, Lib. A.Fontemoing Paris 1907
    21. Giovanni della Grossa in Histoire de la Corse, Chronique, traduction de l'Abbé Letteron - Imprimerie et Librairie Veuve Eugène Ollagnier Bastia 1888 - Tome I, p. 108.
    22. Colonna de Cesari-Rocca et Louis Villat in Histoire de Corse – Ancienne librairie Furne, Boivin & cie éditeurs Paris 1916
    23. Noëllie Luciani, Sandrine Massiani, église paroissiale Saint-Quirice et Saint-Cyr dite San Chirgu, Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, consulté le 8 février 2018 .
    24. Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
    25. Base Infcor
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. † 24/09/2014
    28. « Corsica Libera regroupe ses élus en réseau », Corse Matin (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. Noëllie Luciani et Sandrine Massiani, église paroissiale Saint-Quirice et Saint-Cyr dite San Chirgu, Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, consulté le 22 juillet 2017,
    33. Noëllie Luciani et Sandrine Massiani, Ossuaire dit Sacr'arca di San'Chilgu, Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, consulté le 22 juillet 2017,
    34. Notice no PM2B000642, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. Parc Naturel RĂ©gional Corse (FR8000012) sur le site de l'INPN
    36. Comte Ugo Colonna
    37. « Antoine-Louis-Régulus Carlotti (1805-1878) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
    38. A-L Serpentini, Dictionnaire Historique de la Corse, Albania eds., 2006, ISBN 9-78-2846-980685
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