AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bocognano

Bocognano est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piÚve de Celavo dont elle était le chef-lieu.

Bocognano
Bocognano
Vue d'une partie du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Corse-du-Sud
Arrondissement Ajaccio
Intercommunalité Communauté de communes Celavu-Prunelli
Maire
Mandat
Achille Martinetti
2020-2026
Code postal 20136
Code commune 2A040
DĂ©mographie
Gentilé Bocognanais
Population
municipale
372 hab. (2020 en diminution de 14,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 04â€Č 54″ nord, 9° 03â€Č 26″ est
Altitude 700 m
Min. 338 m
Max. 2 352 m
Superficie 71,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ajaccio
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Gravona-Prunelli
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bocognano
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bocognano
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte topographique de Corse
Bocognano
GĂ©olocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte administrative de Corse
Bocognano

    GĂ©ographie

    Panorama du village. Au fond Ă  gauche le col de Vizzavona

    Situation

    À mi-chemin entre Ajaccio et Corte, le village de Bocognano est rĂ©putĂ© pour sa situation privilĂ©giĂ©e au pied du Monte d'Oro, ses chĂątaigneraies et sa cascade du voile de la mariĂ©e Ă  l'Ă©cart du village.

    Bocognano est l'une des dix communes composant le canton de Celavo-Mezzana. Elle est adhérente au parc naturel régional de Corse, dans le « territoire de vie » appelé « Gravona ». Son patrimoine naturel, la pureté de ses sources, la qualité de son accueil en font une station climatique et estivale recherchée à proximité d'Ajaccio.

    GĂ©ologie et relief

    Vallée de la Gravona

    Bocognano est une commune de montagne situĂ©e dans le « delĂ  des monts », la partie granitique de l'Ăźle. Elle occupe un territoire ceinturĂ© par des chaĂźnes de hautes montagnes du massif du Monte Rotondo au nord et du massif du Monte Renoso au sud, au travers duquel coule la Gravona. C'est la haute vallĂ©e de la Gravona, le cours d'eau prenant sa source au flanc du Monte Renoso Ă  2 110 m d'altitude.

    Limites territoriales
    CrĂȘte du col de Vizzavona, limite nord de Bocognano

    Les limites de son territoire sont marquées :

    • au nord, par une ligne de crĂȘte partant de Punta ai Novi (1 451 m) vers l'ouest, passant par Punta alla Giagarella (1 465 m), Pointe Feniccia (1 691 m), Cima di Vico (1 879 m), Pointe Giareto (1 789 m), Pointe Laccione (1 882 m), la crĂȘte de Gialgarello qui monte jusqu'Ă  Pointe Migliarello (2 254 m) Ă  l'ouest ;
    • Ă  l'est, par une ligne de crĂȘte passant par Punta Cancellone (2 120 m), Bocca di Fontanella (1 894 m), Punta del Ceppo (1 632 m), Punta alla Corbajola (1 457 m), le col de Vizzavona (1 163 m), Punta Grado (1 602 m), Punta Scarpiccia (1 813 m), Punta dell'Oriente (2 112 m) (la ligne formĂ©e par ces trois sommets marque la limite sud-ouest de la forĂȘt de Vizzavona - Vivario), Pinzi Corbini, jusqu'Ă  Punta Baccinello (2 247 m), atteignant le Monte Renoso (2 352 m) « Ă  cheval Â» sur Ghisoni, Bastelica et Bocognano ;
    • au sud, par une ligne de crĂȘte passant par Punta alla Vetta (2 255 m), Punta Capannella (2 250 m), Monte di Pozzolo (2 029 m) Ă  l'extrĂȘme sud de la commune. De lĂ , la ligne suit le cours du ruisseau de Pozzolo pour reprendre une autre ligne de crĂȘte passant par Punta Farajello (1 634 m), Filo di Mela, traverse le cours du ruisseau de Spelonche, franchit le flanc mĂ©ridional de Punta Ruggiaccio (1 263 m), suit le cours du ruisseau de Frasseto qui se prolonge par le ruisseau de Piana, et atteint la Gravona. De lĂ , la ligne suit la Gravona, tantĂŽt sur sa rive droite, tantĂŽt sur sa rive gauche, jusqu'Ă  la confluence du ruisseau d'Erbajolo.
    • Ă  l'ouest, la limite se matĂ©rialise par le cours du ruisseau d'Erbajolo qui prend en amont le nom de ruisseau d'Agnarona, jusqu'Ă  Muratello, puis se dirige sur Punta ai Novi en passant par bocca Muratello (1 214 m).

    Hydrographie

    Ruisseau de Trotto

    Le réseau hydrographique est dense. La riviÚre Gravona est alimentée par de nombreux ruisseaux dont seuls sont nommés sur les cartes :

    • rive droite : le ruisseau de Foce[1], le ruisseau de Leccia Rossa[2], la Ricchiusa[3], le ruisseau de Pruniccia[4], le ruisseau de Casella[5], le ruisseau de Pentica[6], le ruisseau d'Erbajolo[7] ;
    • rive gauche : le ruisseau de Landagliaccio[8], le ruisseau de Bronco[9], le ruisseau de Piana[10].

    Au nord-est de Busso, se trouve une mini-centrale hydroélectrique sur la Gravona.

    De nombreuses sources jaillissent sur son territoire et forment des fontaines naturelles.

    À moins de 300 m Ă  vol d'oiseau du pont de Salicio sur la route D27, se trouve la cascade du Voile de la mariĂ©e, crĂ©Ă©e par le ruisseau de Trotto[11], affluent du ruisseau de Piana.

    Climat et végétation

    Le territoire a une vĂ©gĂ©tation Ă©tagĂ©e. Sous les crĂȘtes rocheuses, nues, apparaissent des aulnes odorants (u bassu en corse), denses, impĂ©nĂ©trables, puis les hĂȘtraies, de part et d'autre du haut de la vallĂ©e. À l'Ă©tage infĂ©rieur, le manteau vĂ©gĂ©tal est boisĂ©, composĂ© majoritairement de chĂȘnes verts et de pins maritimes, sans vĂ©ritable forĂȘt, puis la chĂątaigneraie situĂ©e dans une zone comprise entre 600 et 800 mĂštres. Les chĂątaigniers plantĂ©s le long de la route au nord du village attirent de nombreux ramasseurs et cueilleurs au moment de l'Ă©closion des bogues.

    Trois forĂȘts communales[12] couvrent une grande partie de la commune :

    • Bocognano/Pastricciola/Tavera (1 451 ha) ;
    • Bastelica/Bocognano (3 957 ha) ;
    • Azzana/Bocognano/Pastricciola/Rezza/Tavera (1 045 ha).

    Voies de communication et transports

    Vue de Bocognano du haut du viaduc ferroviaire

    AccĂšs routiers

    Bocognano est accessible par la route (RN 193) depuis Ajaccio distant de 36 km, et Corte distant de 41 km. Pour venir de Corte, il faut franchir le col de Vizzavona (altitude 1 163 m). En pĂ©riode hivernale, il est prudent de se munir de chaĂźnes oĂč d'Ă©quipements.

    La D27 est une route dĂ©partementale qui relie la RN 193 depuis Bocognano Ă  la RN 196 jusqu'Ă  Cauro. Cette petite route permet de rejoindre le village voisin de Bastelica aprĂšs un parcours sinueux de 22 km en franchissant le col de la Scalella (1 193 m). Savoir que celui-ci est quelquefois fermĂ© en pĂ©riode hivernale.

    Bocognano se trouve sur la « Route des Sens Authentiques Strada di i Sensi Â» dans la microrĂ©gion I TrĂš Vaddi (Prunelli, Gravona, Cruzini) du CREPAC (ComitĂ© rĂ©gional d'expansion et de promotion agricole de la Corse).

    La déviation de Bocognano
    Travaux de terrassement du contournement du village par déviation de la RN 193

    Grùce notamment au programme exceptionnel d'investissements, l'année 2005 a été marquée par le démarrage d'un grand chantier :

    La déviation de Bocognano s'inscrit dans le cadre du programme de modernisation de la RN 193 (axe Ajaccio-Bastia) au sein du schéma directeur des routes nationales de Corse. Il s'agit d'aménager la déviation de la RN 193 afin d'éviter la traversée du vieux village, depuis le virage d'Ambaraccia au sud, jusqu'au pont de Sellola au nord.

    Cette crĂ©ation de 4,5 km permet de dĂ©vier environ km de routes sinueuses ainsi que la difficile traversĂ©e du village Ă  la pĂ©riode estivale.

    Un tunnel nommĂ© Aria piana, long de 445 m, a dĂ» ĂȘtre percĂ© sur son tracĂ© Ă  forte pente, qui part du rond-point Ă  la jonction des RN 193 et D27 624 m jusqu'au pont de Sellola 876 m. Le tunnel est complĂ©tĂ© par le viaduc de Bocognano (274 m).

    L'opĂ©ration a Ă©tĂ© globalement cofinancĂ©e par l'Europe Ă  hauteur de 32 %, l'État Ă  hauteur de 29 % et la CollectivitĂ© territoriale de Corse Ă  hauteur de 39 %.

    Quelques chiffres :

    • 47 M€ HT au dĂ©part (revu Ă  la hausse : 70M€ HT fin 2007) pour un nouveau tracĂ© de 5,5 km au lieu des 7 actuels ;
    • lancement des appels d’offres : janvier 2004 ;
    • attribution du premier appel d'offres : octobre 2005 ;
    • nouvelle attribution du marchĂ© : fĂ©vrier 2006 ;
    • dĂ©marrage des premiers travaux : novembre 2005 ;
    • mise en service : printemps 2010.

    Transports

    Transport ferroviaires
    Viaduc de la ligne ferroviaire au-dessus de la commune.

    Bocognano est desservie par la ligne des Chemins de fer de Corse. Elle est dotée d'une gare.

    Bocognano est distant de 38 km de l'AĂ©roport d'Ajaccio-NapolĂ©on-Bonaparte, l'aĂ©roport le plus proche, et de 42 km du port de commerce d'Ajaccio.

    Urbanisme

    Typologie

    Bocognano est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (98,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (28,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (20,4 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[19].

    Urbanisation

    Bocognano est un gros bourg de montagne, s'Ă©talant Ă  une altitude moyenne de 650 mĂštres. Il est composĂ© de onze hameaux : Celli, Busso, Poggiola, Moraschi et Corsacci Ă©tant les plus importants, Pietrajolo, Quercioli, la Gare, Colleta, Villanova et Erbajo.

    Les gens étaient autrefois des bergers nomades qui pratiquaient la transhumance ; ils passaient les estives en montagne (a muntagnera) et l'hiver sur le littoral (l'impiaghjera), particuliÚrement dans la plaine d'Afa. L'abbé Accinelli en rapportait :

    « Gli abitanti di Bognano uno de luoghi piĂč alpestri della Pieve di Celavo per lo piĂč sogliono andare ad abitare nella Spiaggia di Affa distante 5 miglia da Aiaccio, ovĂš una chiesuola di S. Anto Abbate, ove si celebra la Messa per loro Commodo. »

    — Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un GĂ©nois du XVIIIe siĂšcle

    Les maisons à deux ou à trois étages et aux toits rouges, présentent des façades austÚres, crépies. Quelques petits commerces sont ouverts à Corsacci (bar, boulangerie, boucherie, restaurant, etc.).

    Bocognano dispose d'un bureau de Poste, de l'Office de Tourisme de la Haute-Gravona à Corsacci ouvert à la saison, d'une école élémentaire, d'un centre de 1re intervention de Sapeurs-Pompiers et d'une brigade de Gendarmerie Nationale.

    Jadis, existait au-dessus du hameau de Busso, le chùteau du comte de Busso. Une légende dit qu'on peut apercevoir certains soirs, à la nuit tombée, des flammes prÚs du chùteau. Elles viendraient des ùmes damnés du comte et de ceux qui ne peuvent trouver le repos.

    Il existe de nombreuses bergeries en altitude, beaucoup n'étant plus occupées pour les estives.

    Toponymie

    En corse la commune se nomme BucugnĂ  (prononcĂ© [bukuˈÉČa]).

    Histoire

    Antiquité

    Le site était déjà occupé dans l'Antiquité.
    SénÚque admet qu'une partie des habitants de la Corse et qu'une partie de la langue parlée dans l'ßle au Ier siÚcle de notre Úre soient d'origine ligure. M. d'Arbois de Jubainville considÚre les noms de lieu formés au moyen du suffixe - asco, - asca, comme étant d'origine ligure[20].

    Selon les études de l'historien Xavier Poli, certains lieux mentionnés par Ptolémée semblent correspondre à des lieux aujourd'hui existants : la civitates de Mora dans la vallée de la Gravona (l'une des trente-trois civitates que comptait la Corse) correspondrait à Moraschi, un hameau de Bocognano[21]. Ses recherches des noms de lieu mentionnés par Ptolémée sur les cartes topographiques, révÚlent le pic Mora, entre Afa et Alata, le pic Muraffia, au sud de Tavera, et Moraschi, prÚs de Bocognano, confirmant ainsi son analyse.

    La vallée de la Gravona était habitée par le peuple des Cervini (ou Cruzzini ?). D'aprÚs Ptolémée, les Cervini occupaient la partie occidentale, au-dessous du Mons Aureus (monte d'Oro), dont la situation est ainsi déterminée dans les manuscrits : 30°45' de longitude et 40°45' de latitude et pour l'oppidum de Mora, 30° 30' 40°[22].

    Moyen Âge

    Au XVe siĂšcle, la banque de Saint-Georges, par acte du 12 juillet 1463, abandonnait la Corse au duc de Milan moyennant une rente de deux mille livres. En 1467 tous les habitants de la Corse Ă©taient appelĂ©s Ă  Biguglia, pour y prĂȘter, entre ses mains, serment de fidĂ©litĂ© au nouveau possĂ©dant. Les feudataires de l'Au-DelĂ -des-Monts Ă©taient disposĂ©s Ă  rendre hommage Ă  son mandataire ; mais une querelle qui dĂ©gĂ©nĂ©ra en rixe entre les habitants du Nebbio et les hommes d'armes de la suite des Cinarchesi, coupa court Ă  ces bonnes dispositions. S'ensuivit une longue guerre. L'Office de San Giorgio, moyennant deux mille Ă©cus d'or, rĂ©cupĂšre les droits sur la Corse. Giovan Paolo di Leca et Rinuccio Della Rocca furent les deux derniers feudataires en lutte contre les GĂ©nois. Avant d'ĂȘtre complĂštement dĂ©faits le 29 mars 1489, ils battront Ă  Bocognano les hommes envoyĂ©s par la Banque[23].

    Vers 1520, lo PĂš di Bocogani Ă©tait un des lieux habitĂ©s de la pieve de Carceri ou Celavo qui comptait alors environ 1 000 habitants. Les lieux habitĂ©s de la pieve s'appelaient li Peri, lo Poggio, l’Ulmo, la Salasca, Cortiggiato, Cottoli, Carbuggia, Aogiani, lo Taxo, la Marinchia, Cavalli, Sant’Antonio, lo Poggio di Canivagia, lo Busso, lo Canavagia, Tavera, lo Canipalde, li Muraschi, li Corsachi, li Quercioli, lo PĂš di Bocogani, Villanova, le Celle, Tavaco, Vero[24].

    La Grande révolte des Corses contre les Génois (1729 - 1769)

    AprÚs les premiers soulÚvements des habitants du Bozio et du Rostino en 1729, le gouverneur génois Pinelli envoie des troupes pour mater la rébellion. Dans sa Chronologie des évÚnements, Antoine-Dominique Monti rapporte les faits suivants relatifs à la participation des habitants de la piÚve de Celavo contre l'occupant génois[25] :

    • 1730 - Mars. « Les populations de la Cinarca (Sari-d'Orcino) encerclent Ajaccio mais se retirent rapidement. (Toute l'annĂ©e des actions militaires sans coordination sont entreprises par les Corses : Algaiola est assiĂ©gĂ©e pendant quelques jours ; les populations d'AullĂšne et ZĂ©rubia cherchent querelle Ă  Bonifacio ; celles de Vico dĂ©vastent les terres des Grecs de Paomia ; Aiacciu est harcelĂ© par les habitants de l'Ornanu, (Santa-Maria-SichĂ©), du Tavalu (Zicavo), de la Rocca (SartĂšne), d'Istria (Olmeto), du Celavu (Bucugnanu) et de la Cinarca. Les GĂ©nois ne peuvent se permettre la riposte par les armes, si ce n'est de brĂšves actions comme celles qui aboutissent aux incendies de Vicu et de Furiani ».
    • 1734 - Mars. Les Nationaux encerclent Corte. Mouvements concertĂ©s des troupes gĂ©noises pour dĂ©bloquer la ville. Des troupes convergent de Casinca (Paoli les repousse Ă  Venzolasca), d'AlĂ©ria (elles sont contraintes de se rĂ©fugier Ă  San Pellegrinu), d'Aiacciu, Cattaneo envoie 200 hommes par Bucugnanu et Vivario (attaquĂ©s, ils font demi-tour par Bastelica), et du Niolo (300hommes, des Grecs pour la plupart, s'Ă©tant embarquĂ©s Ă  Aiacciu pour Sagone). AttaquĂ©s par Castineta Ă  Camputile (Niolo), ils se replient sur Vico. Le 12 avril 1734, le capitaine Cleter, commandant la citadelle de Corti, capitule et se rend.
    • 1739 - le 27 juillet, le marquis de Maillebois arrive Ă  Bucugnanu qui Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©sarmĂ© depuis le 21.
    • 1749 - 15 et 16 fĂ©vrier. À Aiacciu, Cursay rĂ©unit les commissaires des piĂšves du DelĂ  pour dĂ©cider de l'administration de la justice, de la rĂ©paration des routes et de la perception de l'impĂŽt. Des troupes françaises s'installent Ă  SartĂš, Istria, Ornanu, Bucugnanu et Vicu.

    En septembre 1753, don Ignaziu Malgrani était curé de Bucugnanu.

    La Révolution française et la Corse

    • 1790, aprĂšs la RĂ©volution, la piĂšve de Celavo devient le canton de Celavo, puis en 1793 le canton de Bocognano.
    • 1793 : halte Ă  Bocognano du lieutenant colonel Bonaparte qui revenait d'une consulte Ă  Corte. Il y avait rencontrĂ© Pascal Paoli de retour en Corse aprĂšs vingt annĂ©es d'exil. Les deux hommes sont en conflit, Bonaparte refusant que la Corse se sĂ©pare de la France. Le gĂ©nĂ©ral Paoli demande l'aide de la puissante famille Moretti pour ne pas laisser repartir Bonaparte. Le futur NapolĂ©on Ier ne devra la vie qu'avec l'aide de Jean Vizzavona, un de ses parents, de Ange Toussaint Bonelli "Anghjulu Santu" dit Santu Ricci son guide et de l'intervention fortuite de la femme du clan Moretti.

    Vizzavona et Bonelli figurent dans le testament de Napoléon, il leur légua une somme d'argent en signe de reconnaissance. Voir le lien ci-dessous Une page d'histoire inédite de Guy de Maupassant.


    • 1851 - Bocognano et Valle-di-Mezzana cĂšderont partie de leur territoire pour la crĂ©ation de la nouvelle commune d'Afa.
    • 1869 - le poĂšte vagabond Albert Glatigny est emprisonnĂ© plusieurs jours Ă  Bocognano ; un gendarme l'avait pris Ă  tort pour le tueur Charles Jud[26].

    Époque contemporaine

    • 1954 - Bocognano, qui comptait 646 habitants, est le chef-lieu du canton de Bocognano composĂ© des communes de Bocognano, Carbuccia, Tavera, Ucciani et Vero.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    maire en 1897 ? Martin Muraccioli
    1965 1983 Pierre Muraccioli
    1983 2014 Martin Muraccioli UDF puis UMP
    2014 En cours Achile Martinetti SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 372 habitants[Note 3], en diminution de 14,68 % par rapport Ă  2014 (Corse-du-Sud : +6,04 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 8661 9142 1551 9922 1522 4412 6892 8002 651
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 1401 3341 4261 6271 8871 7831 0651 8161 598
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5781 5501 5701 6121 6201 709613646432
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    404340315290343451482439376
    2020 - - - - - - - -
    372--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Festimonti

    Festimonti est le festival annuel de la montagne. Il est organisé depuis 2001, par l'association U Liamu Gravunincu en collaboration avec la commune de Bocognano. Sa vocation est d'animer, promouvoir et valoriser la microrégion de la vallée de la Gravona.

    La manifestation a lieu le dernier week-end de septembre ou le 1er du mois d'octobre.

    Fiera di a Castagna

    Un des stands « ChĂątaignes Â»
    Chùtaignes à maturité

    la Foire de la chùtaigne est certainement la plus célÚbre des foires agricoles en Corse, l'une des plus anciennes, réguliÚres et dont le succÚs ne se dément pas d'année en année... Depuis 1982, a Fiera di a Castagna a lieu le premier weekend de décembre. Organisée par le Foyer Rural U castagnu, cette foire est l'événement roi de la fin d'année : elle attire des milliers de visiteurs venus des quatre coins de l'ßle et plus de 150 exposants.

    Ses principes : « Elle a toujours été l'affirmation de la volonté de maßtriser le développement de la ruralité à partir des ressources naturelles du territoire, des savoir-faire productifs et de l'aptitude à l'ouverture et au partage de toute une communauté »[31].

    Sous une structure de 3 000 m2 les meilleures productions agroalimentaires et artisanales de l’üle sont reprĂ©sentĂ©es. Si la chĂątaigne, et en particulier la farine, est la reine de la manifestation, on y trouve Ă©galement les produits certifiĂ©s tels que le miel, le brocciu, la noisette, le vin, l'huile d'olive
 mais pas la charcuterie[Note 4]. Les confiseries et chocolats, la pĂątisserie, la biĂšre et les fromages sont aussi Ă  l'honneur.

    L’artisanat d’art est aussi trĂšs bien reprĂ©sentĂ© Ă  travers la poterie, la coutellerie, le travail du bois
 La manifestation s’est fondĂ©e sur une charte stricte de qualitĂ© des produits.

    Des stands exposent la littérature corse dans tous ses domaines, d'autres permettent de retrouver les vieilles chansons et mélodies sur CD-ROM.

    L'animation est assurée par la radio locale France Bleu Corse Frequenza Mora.

    À noter que le Pays basque est revenu en 2011, pour la troisiĂšme fois, faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir ce que ce riche terroir a Ă  offrir.

    Cultes

    Le seul lieu de culte est catholique. L'Ă©glise paroissiale Santa Lucia relĂšve du diocĂšse d'Ajaccio.

    Randonnées

    • Le GR 20 qui arrive du nord par Punta de Pinzi Corbini (2 021 m) et Punta Muratello (2 141 m), Ă©vite le territoire de Bocognano pour suivre le cours de l'Agnone (Vivario) sur le versant oriental de la crĂȘte menant au col de Vizzavona.
    • Le refuge di l'Onda du PNRC (1 431 m), se situe Ă  2,5 km « Ă  vol d'oiseau Â» de la Pointe Migliarello qui marque l'extrĂ©mitĂ© nord de la commune.
    • Le sentier de Bocognano Ă  Tavera de gare Ă  gare, km / 4 h.

    Football

    Fanion
    Stade municipal de Bocognano

    Le Sporting Club Bocognano est le club de football du village. Il a été créé en 1986 sous l'impulsion de jeunes du village. Il évolue aujourd'hui en Division d'honneur et compte 180 licenciés. Outre son équipe premiÚre le club compte 6 catégories de jeunes, des débutants au U19. Le club évolue au stade municipal situé au sud du village. Le stade a été rénové en 2009 et est doté d'une pelouse synthétique.

    Les présidents depuis sa création : Michel Galea - François Mancini - Francis Padovani - François Casasoprana - Franck Risterucci (depuis 2001).

    Le club dispose d'un site internet[32] et Ă©volue en Regional 1.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument aux morts
    • Calvaire situĂ© route de la gare avec Ă©galement une inscription : « DON DE Mr CESAR MUFRAGG en reconnaissance A St LUCIE Â».
    • Tunnel ferroviaire de Vizzavona d'une longueur 3 950 m. L'entrĂ©e sud du tunnel est situĂ©e sur le territoire de la commune.
    • Viaduc ferroviaire sur le ruisseau de Sant'Andria.
    • Viaduc de chemin de fer en maçonnerie Ă  sept arches de Granatu.

    Église Sainte-Lucie

    Église Sainte-Lucie

    L'Ă©glise paroissiale Sainte-Lucie, ancienne chapelle romane, est devenue Ă©glise au XVIIIe siĂšcle. ÉdifiĂ©e par les GĂ©nois, elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e au XIXe siĂšcle. Une niche est situĂ©e au-dessus de la porte, garnie d'une statue de la Vierge Marie avec une inscription: « MONSTRA TE ESSE MUTREM Â». Le clocher dĂ©centrĂ© est construit devant l'Ă©glise, 25 mĂštres en avant, et porte l'inscription « 1768 F.F.F.F.F Â».

    L'Ă©glise renferme un tableau, sainte Lucie, de la fin XVIIe siĂšcle, peinture Ă  huile sur toile offerte par le capitaine Vizzavona et propriĂ©tĂ© de la commune. L'Ɠuvre est classĂ©e Monument historique par arrĂȘtĂ© du 20 fĂ©vrier 1978[33]. Un cimetiĂšre est implantĂ© tout autour de l'Ă©difice (un autre existe au-dessus de la jonction de la T20 et de la D27).

    Funtanone

    Funtanone

    Il s'agit de la fontaine monumentale située sur la place du village, à cÎté de la mairie. Elle est constituée de deux poteaux en pierre de taille avec un remplissage de galets, construite en 1883 et appelée Funtanone.

    U Palazzu di BucugnĂ 

    Ecomusée U Palazzu
    Ecomusée U Palazzu

    U Palazzu a Ă©tĂ© construit entre la fin du XVIIIe siĂšcle et le dĂ©but du XIXe siĂšcle Ă  la demande de NapolĂ©on Bonaparte[34], qui souhaitait disposer d'une rĂ©sidence d'Ă©tĂ© Ă  Bocognano, village de ses aĂŻeux. SituĂ©e au cƓur du village, cette bĂątisse au caractĂšre intime est en partie amĂ©nagĂ©e en Ă©comusĂ©e. Il prĂ©sente quelques aspects significatifs du mode de vie traditionnel de ce territoire. Les collections rassemblent plusieurs dizaines d'objets : meubles, vĂȘtements, outils, photographies...

    L'Office de Tourisme de la Haute Vallée de la Gravona est situé au rez-de-chaussée du bùtiment.

    Parc naturel régional

    Bocognano est une commune adhérente au Parc naturel régional de Corse[35], dans son « territoire de vie » appelé Gravona.

    ZNIEFF

    Bocognano est concernée par six ZNIEFF de 2e génération :

    Cirques et lacs glaciaires du Monte Renoso

    La zone couvre une superficie de 1 762 ha des communes de Bocognano, Ghisoni et Bastelica[36] ;

    CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Renoso

    Le massif du Renoso qui s'Ă©tend du col de Vizzavona, au nord, jusqu'au col de Verde, au sud, est prolongĂ© au sud-ouest par deux chaĂźnes de montagnes moins hautes qui dĂ©limitent les hautes vallĂ©es du Prunelli et de l'Ese. C'est un vĂ©ritable chĂąteau d'eau d'une partie de la Corse du Sud ; il donne naissance aux fleuves Gravona, Prunelli, Taravo et Fiumorbo. La zone couvre une superficie de 5 111 ha[37] ;

    CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Rotondo

    La zone d'une superficie de 34 310 ha, est constituĂ©e par les crĂȘtes et les hauts versants du Massif du Rotondo[38] ;

    HĂȘtraie de Selolla

    La zone couvre une superficie de 360 ha de la seule commune de Bocognano[39] ;

    HĂȘtraie du col de Vizzavona
    HĂȘtraie du col de Vizzavona

    La zone couvre une superficie de 870 ha des communes de Bocognano, Ghisoni et Vivario. Elle occupe le versant nord de la Punta dell'Oriente entre 850 mĂštres d'altitude, un peu en aval de la gare de Vizzavona, et 1 600 mĂštres[40] ;

    Sommets du Monte d'Oro et de la Punta Migliarello

    La zone couvre une superficie de 611 ha des communes de Bocognano, Pastricciola et Vivario. TroisiĂšme massif montagneux de Haute-Corse, le Monte d'Oro constitue un ensemble bien individualisĂ©, matĂ©rialisĂ© par deux sommets principaux, le Monte d'Oro qui culmine au sud-ouest et atteint 2 389 mĂštres et la Punta Migliarello 2 254 mĂštres[41].

    Natura 2000

    Le site Natura 2000 du Monte d’Oro/Vizzavona (rĂ©fĂ©rence FR 9400579), ensemble divisĂ© en deux zones disjointes d'une superficie de 2 543,99 hectares, s’étend sur les territoires communaux de Vivario et de Bocognano.

    1 253,07 ha des terrains, rĂ©partis en 488,50 ha de forĂȘt territoriale (Vizzavona) et 764,57 ha de forĂȘt communale (Vivario, Bocognano), bĂ©nĂ©ficient du rĂ©gime forestier. La forĂȘt communale de Bocognano n'est pas amĂ©nagĂ©e forestiĂšrement.

    La cascade du Voile de la mariée

    la Cascade du voile de la mariée

    La remarquable cascade du Voile de la mariĂ©e se trouve Ă  environ 300 m en amont du pont Salicio de la route D27 sur le ruisseau de Trotto.

    Personnalités liées à la commune

    Antoine Bonelli dit Bellacoscia

    bandit d'honneur de Bocognano

    du peintre corse Pierre Ucciani.
    • Ange-Mathieu Bonelli (1728-1796), dit Zampaglinu, originaire de Bocognano. Avec une bande armĂ©e dite des Granfioni, il organise la rĂ©sistance Ă  l’occupation française. Il rejoint Pascal Paoli Ă  Londres (1778). AprĂšs la RĂ©volution de 1789, il revient en Corse, devient le protecteur du jeune NapolĂ©on et se dĂ©clare opposĂ© au royaume anglo-corse. Il meurt assassinĂ© Ă  Vizzavona en 1796. Il est pĂšre de deux fils : François (1758-1843) et Ange-Toussaint (1774-1866)[24].
    • Antoine Bonelli (1827-1907), dit Antoine "Bellacoscia", bandit d'honneur, dit le roi des bandits corses.
    • Jacques Bonelli (1832-1896), dit Jacques "Bellacoscia", frĂšre cadet d'Antoine Bonelli.
    • Henri-Nicolas Frey (1847-1932), gĂ©nĂ©ral du Second Empire, nĂ© au village.
    • Pierre Ucciani (Ajaccio 1851-Paris 1939), peintre corse, vient peindre Ă  Bocognano vers 1890[42] - [43] - [44]
    • Jean-Baptiste Marcaggi (BucugnĂ  1866 - Aiacciu 1933), bibliothĂ©caire de la ville d’Ajaccio, journaliste, historien et romancier. Il est l'auteur de La GenĂšse de NapolĂ©on (1895) et Bandits corses d’hier et d’aujourd’hui[24].
    • François Antoine Vizzavona (1876-1961), photographe.
    • Paul Silvani (1928-2013) journaliste et historien corse, natif du village ; il a publiĂ© de nombreux ouvrages documentĂ©s sur l'histoire de la Corse.
    • Pierre Cangioni, nĂ© en 1939, journaliste sportif, natif du village oĂč il a passĂ© toute son enfance.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Francesco Maria Accinelli in L’Histoire de la Corse vue par un GĂ©nois du XVIIIe siĂšcle - Transcription d’un manuscrit de GĂȘnes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. On peut se restaurer et déguster les premiers figatelli en sandwiches dans des stands de restauration installés à l'extérieur

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Foce (Y8300500) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Leccia Rossa (Y8301020) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Ricchiusa (Y8300520) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Pruniccia (Y8300560) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Casella (Y8301120) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Pentica (Y8300600) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Erbajolo (Y8301380) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Landagliaccio (Y8301060) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Bronco (Y8300540) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Piana (Y8300580) » (consulté le ).
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Trotto (Y8301300) » (consulté le ).
    12. Observatoire de l'environnement de Corse Données territoriales microrégion Ajaccio
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Chùteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    20. La Corse dans l'AntiquitĂ© et le Haut Moyen Âge Lib. A. Fontemoing Paris 1907 p. 30
    21. La Corse dans l'AntiquitĂ© et le Haut Moyen Âge - p. 62
    22. La Corse dans l'AntiquitĂ© et le Haut Moyen Âge - p. 110
    23. Colonna de Cesari Rocca Louis Villat in Histoire de Corse - Ancienne Librairie Furne Boivin & Cie Éd. 1916
    24. ÉlĂ©ments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti
    25. La Grande révolte des Corses contre les Génois 1729-1769 A-D Monti ADECEC 1979
    26. Jacques Simon Timotei, Personnages célÚbres : Joseph-Albert-Alexandre Glatigny (1839-1873), corsicamea.fr, 2007.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Achille Martinetti dans son Édito in Fiera di a Castagna XXIXe edizioni 9, 10e 11 di dicembre 2011 Bucugnà
    32. Le S.C.Bocognano sur le net
    33. Notice no PM2A000062, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    34. U Palazzu di Bucugnà, Corse-matin du 13 août 2016
    35. Le Parc naturel régional de Corse sur le site de l'INPN
    36. ZNIEFF 940004171 - Cirques et lacs glaciaires du Monte Renoso sur le site de l’INPN..
    37. ZNIEFF 940004214 - CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Renoso sur le site de l’INPN..
    38. ZNIEFF 940004246 - CrĂȘtes et hauts versants asylvatiques du Monte Rotondo sur le site de l’INPN..
    39. ZNIEFF 940004215 - HĂȘtraie de Selolla sur le site de l’INPN..
    40. ZNIEFF 940004212 - HĂȘtraie du col de Vizzavona sur le site de l’INPN..
    41. ZNIEFF 940004179 - Sommets du Monte d'Oro et de la Punta Migliarello sur le site de l’INPN..
    42. "Pays d'Auge", septembre/octobre 2012, 62e année, no 5 (ISSN 1149-3305).
    43. "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers sur mer - Pierre Ucciani"
    44. EncyclopĂ©die des peintres actifs en Corse, (ISBN 978-2-915410-93-8) Michel-Édouard Nigaglioni
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.