AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Plesiohadros

Plesiohadros djadokhtaensis

Plesiohadros
Description de l'image Defaut 2.svg.

Genre

† Plesiohadros
Tsogtbaatar (d) et al., 2014

EspĂšce

† Plesiohadros djadokhtaensis
Tsogtbaatar (d) et al., 2014

Plesiohadros (qui signifie « prĂšs des hadrosauridĂ©s ») est un genre Ă©teint de dinosaures ornithopodes de la super-famille des Hadrosauroidea ayant vĂ©cu en Mongolie durant le Campanien supĂ©rieur (CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur), il y a environ 75 millions d’annĂ©es. Il est connu Ă  partir d'un squelette partiel comprenant le crĂąne collectĂ© dans la localitĂ© d'Alagteeg, de la formation d'Alagteeg (en)[N 1] qui affleure dans le sud de la Mongolie (aĂŻmag d’Ömnögovi). L'espĂšce type et seule espĂšce connue, Plesiohadros djadokhtaensis, a Ă©tĂ© dĂ©crite et nommĂ©e en 2014 par Khishigjav Tsogtbaatar, David B. Weishampel, David C. Evans, et Mahito Watabe. L’holotype MPC-D100/745 consiste en un crĂąne presque complet, un os hyoĂŻde droit, l’atlas avec une cĂŽte, et une main gauche ayant conservĂ©e les doigts II Ă  V. Un second spĂ©cimen, MPC-D100/751, est composĂ© des extrĂ©mitĂ©s distales d’un tibia et d’une fibula gauche, l’astragale gauche, 3 mĂ©tatarses et 3 doigts d’un pied gauche. L’analyse phylogĂ©nĂ©tique conduite par ses dĂ©couvreurs a identifiĂ©e Plesiohadros comme un hadrosauroĂŻdĂ© basal trĂšs proche des hadrosauridĂ©s. La taille de son crĂąne suggĂšre des dimensions comparables Ă  celles d’hadrosauridĂ©s typiques, comme Hypacrosaurus et Brachylophosaurus, qui pouvaient dĂ©passer 10 m de longueur pour un poids d’au moins deux tonnes. Plesiohadros est le premier hadrosauroĂŻdĂ© identifiĂ© dans le Campanien de Mongolie. Dans cette rĂ©gion, les hadrosauroĂŻdĂ©s basaux seront remplacĂ©s par des hadrosauridĂ©s (tels Saurolophus et Barsboldia) durant le Maastrichtien infĂ©rieur[1].

Étymologie

Le nom de genre vient du Grec plesios, « prĂšs de » ou « proche de », et hadros pour « hadrosauridĂ© », et fait rĂ©fĂ©rence Ă  la position systĂ©matique de l’animal en tant que taxon frĂšre des Hadrosauridae. L’épithĂšte spĂ©cifique djadokhtaensis fait rĂ©fĂ©rence Ă  la Formation de Djadokhta Ă  laquelle furent dans un premier temps rattachĂ© les couches gĂ©ologiques ayant livrĂ©es le spĂ©cimen[1].

Description

CrĂąne

Le crĂąne de Plesiohadros fut dĂ©couvert dans un Ă©tat relativement Ă©rodĂ© et fracturĂ©. Il est toutefois presque complet et a conservĂ© les Ă©lĂ©ments suivants : la partie rostrale du prĂ©maxillaire gauche, la moitiĂ© antĂ©rieure du maxillaire gauche, le jugal droit presque complet, le quadratojugal droit, le prĂ©frontal droit, les deux frontaux (le droit Ă©tant plus complet que le gauche), le postorbitaire droit, le squamosal droit, le carrĂ© droit, une partie du ptĂ©rygoĂŻde droit, une grande partie de la boĂźte crĂąnienne (incluant le pariĂ©tal), le prĂ©dentaire, le dentaire gauche, et le surangulaire droit. Tous ces Ă©lĂ©ments permettent de reconstituer un crĂąne mesurant environ 82 cm de long, et, dans sa partie postĂ©rieure, 45 cm de hauteur et 18 cm de largeur. Ces dimensions correspondent Ă  un hadrosauroĂŻdĂ© de grande taille mesurant une dizaine de mĂštres de longueur. Le crĂąne de Plesiohadros est caractĂ©risĂ© par une autapomorphie : un prĂ©frontal qui s’évase dorsolatĂ©ralement pour former un rebord rugueux et Ă©versĂ© en forme d’aile au-dessus de l’orbite. Cette structure soutenait peut ĂȘtre une petite projection kĂ©ratinisĂ©e en forme de corne. Plesiohadros se distingue Ă©galement par une combinaison unique de caractĂšres : l’ornementation de la surface linguale des dents du dentaire comprend seulement une ou deux crĂȘtes accessoires situĂ©es mĂ©sialement et distalement par rapport Ă  la carĂšne principale ; un diastĂšme extrĂȘmement long est prĂ©sent entre la premiĂšre dent du dentaire et le prĂ©dentaire, Ă©gal Ă  environ un tiers de la rangĂ©e de dents ; la partie postĂ©rieure de la batterie dentaire ne s’étend pas au-delĂ  de l’apex du processus coronoĂŻde ; la marge orale du prĂ©maxillaire est rĂ©flĂ©chie dorsomĂ©dialement, formant un rebord proĂ©minent et une fosse prĂ©nasale distincte ; en vue dorsale, le bord antĂ©rieur du prĂ©maxillaire est largement arquĂ©, puis se rĂ©trĂ©cit fortement derriĂšre la marge orale ; l’échancrure sur le carrĂ© oĂč s’articule le quadratojugal est rĂ©duite Ă  un lĂ©ger renfoncement ; et un angle aigu est prĂ©sent entre la barre postorbitaire et la barre jugale sur la fenĂȘtre infratemporale[1].

Denture

Les dents de Plesiohadros sont gĂ©nĂ©ralement mal conservĂ©es. Le nombre exact de files dentaires est incertain mais il semble y en avoir plus de 32 sur la mĂąchoire infĂ©rieure. Les dents du maxillaire sont droite et symĂ©trique et possĂšdent une carĂšne principale bien dĂ©veloppĂ©e sur la surface linguale. De trĂšs lĂ©gĂšres carĂšnes secondaires sont prĂ©sentes mĂ©sialement et distalement par rapport Ă  la carĂšne principale sur certaines dents, mais pas sur toutes. Les dents du dentaire sont relativement larges et lĂ©gĂšrement asymĂ©triques en vue linguale. Les dents de la partie mĂ©diane du dentaire sont environ deux fois plus hautes que larges. L’apex de chaque dent est lĂ©gĂšrement dĂ©calĂ© mĂ©sialement. L’ornementation sur la surface de l’émail de la couronne se compose d’une carĂšne principale et d’une ou deux carĂšnes accessoires mĂ©siales et distales par rapport Ă  la carĂšne principale. La carĂšne secondaire mĂ©siale apparaĂźt sur la plupart des couronnes et est plus proĂ©minente que la carĂšne secondaire distale lorsqu’elle cette derniĂšre est prĂ©sente. De petits denticules sont prĂ©sents le long des marges mĂ©siales et distales lĂ©gĂšrement surĂ©levĂ©es de la couronne dentaire[1].

Squelette postcrĂąnien

L’os hyoĂŻde droit, l’atlas avec une de ses cĂŽtes, ainsi qu’une main gauche, ont Ă©tĂ© trouvĂ©s en association directe avec le crĂąne et sont interprĂ©tĂ©s comme faisant partie du mĂȘme individu. Le doigt I, y compris son mĂ©tacarpien, n’est pas connu. Les mĂ©tacarpiens II-V sont minces et longs. Les mĂ©tacarpiens II, III et IV s’alignent proximalement, une particularitĂ© faisant partie de la combinaison unique de caractĂšres de Plesiohadros. Le mĂ©tacarpien V est conique et semble porter deux phalanges. L’avant-derniĂšre phalange du doigt III est cunĂ©iforme, et le doigt IV se termine par un unguĂ©al en forme de sabot. La cheville et le pied articulĂ©s ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans un autre affleurement de la mĂȘme localitĂ© que l’holotype. Ils appartiennent Ă  un hadrosauroidĂ© de grande taille et sont attribuĂ© Ă  Plesiohadros sur la base de la proximitĂ© stratigraphique et gĂ©ographique avec l’holotype. Le pied est tridactyle comme chez les autres Hadrosauroidea. Le mĂ©tatarsien II est le mĂ©tatarsien le plus gracile. Son extrĂ©mitĂ© proximale s’enroule autour de celle du mĂ©tatarsien III. Cette extrĂ©mitĂ© distale du mĂ©tatarsien II est lĂ©gĂšrement tordue latĂ©ralement et porte une facette pour s’articuler avec la premiĂšre phalange du doigt I. Le mĂ©tatarsien III est le plus long, sa plus grande largeur se situe Ă  ses deux extrĂ©mitĂ©s. L’extrĂ©mitĂ© distale de ce dernier forme presque un double condyle pour l’articulation avec la premiĂšre phalange du doigt III. Le mĂ©tatarsien IV est mince, avec un long contact axial avec le mĂ©tatarsien III, et forme un contact unicondylien avec la premiĂšre phalange du doigt IV. Comme dans le mĂ©tatarsien II, le grand axe du mĂ©tatarsien IV est lĂ©gĂšrement divergent distalement de celui du doigt III. La formule phalangienne du pied de Plesiohadros est 0-3-4-4-0. La premiĂšre phalange de chaque doigt est la plus grande, suivie de phalanges cunĂ©iformes relativement minces qui se terminent par un ungual en forme de sabot[1].

Classification

L’analyse phylogĂ©nĂ©tique rĂ©alisĂ©e par Tsogtbaatar et des collĂšgues indique que Plesiohadros est un reprĂ©sentant dĂ©rivĂ© des hadrosauroidĂ©s basaux. Il est rĂ©cupĂ©rĂ© comme le taxon frĂšre d’un clade qui comprend Lophorhothon et Hadrosauridae, et est plus Ă©troitement liĂ© aux Hadrosauridae qu’à Bactrosaurus, Telmatosaurus ou Tethyshadros[1].

Le cladogramme suivant montre la position de Plesiohadros selon l'analyse de 2014[1].


Une autre analyse proposĂ©e en 2021 par Albert Prieto-MĂĄrquez (d) et son Ă©quipe identifie Ă©galement Plesiohadros comme l’un des hadrosauroĂŻdĂ©s non hadrosauridĂ©s les plus dĂ©rivĂ©s. Dans cette analyse, Plesiohadros est le taxon frĂšre d’un clade comprenant Eotrachodon et Hadrosauridae. Lophorhothon occupe ici une position plus basale et n’est pas particuliĂšrement proche de Plesiohadros[2].

Ci-dessous le cladogramme proposé par Prieto-Mårquez et al.

Paléoécologie

La Formation d’Alagteeg est caractĂ©risĂ©e par des lits alternĂ©s de grĂšs et de mudstone Ă  lits horizontaux, indiquant des environnements de riviĂšres sablonneuses, de plaines inondables et de lacs Ă©phĂ©mĂšres sous un climat subhumide[3]. Les os crĂąniens et post-crĂąniens de Plesiohadros ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans des lits de mudstone. Le pied du spĂ©cimen rĂ©fĂ©rĂ© Ă©tait prĂ©servĂ© en position verticale, perpendiculaire au plan de stratification, ce qui suggĂšre que l’animal s’est probablement enlisĂ© dans un piĂšge boueux[1]. Cette formation a Ă©galement livrĂ©e des restes abondants de l’ankylosaure Pinacosaurus (d’abord attribuĂ© Ă  l’espĂšce P. grangeri[4], il pourrait s’agir d’une espĂšce distincte[5]), quelques vertĂšbres du sauropode Abdarainurus[5], de rares fossiles de Protoceratopsidae[6], et des restes de tortues Trionychidae[5].

Paléobiogéographie

L'Ăąge Campanien supĂ©rieur de Plesiohadros fait de lui le plus jeune hadrosauroĂŻdĂ© non hadrosauridĂ© de Mongolie. Dans cette rĂ©gion du monde, il semble que les hadrosauroĂŻdĂ©s basaux aient Ă©tĂ© remplacĂ©s par de vrais hadrosauridĂ©s (Saurolophus et Barsboldia) durant le Maastrichtien infĂ©rieur Ă  la suite d’un Ă©vĂ©nement de dispersion depuis l’ouest de l’AmĂ©rique du Nord vers l’Asie via la BĂ©ringie. À l’heure actuelle, il n’y a pas de sites Ă  dinosaures en Chine ou en Mongolie oĂč coexistent des hadrosauridĂ©s et des hadrosauroĂŻdĂ©s non hadrosauridĂ©s. De mĂȘme, dans le Maastrichtien d’AmĂ©rique du nord on ne connaĂźt pas d’hadrosauroĂŻdĂ©s basaux dans les assemblages dominĂ©s par les hadrosauridĂ©s, ce qui suggĂšre que les premiers ont Ă©tĂ© complĂštement remplacĂ©s par les seconds en Laurasie au cours du Maastrichtien, sauf lĂ  oĂč ils ont persistĂ© en tant que reliques insulaires dans l’archipel EuropĂ©en, par exemple Telmatosaurus sur l’üle d’Hateg, Tethyshadros sur l’üle Adriatique, et Fylax sur l’üle IbĂ©ro-Armoricaine[1]. Fylax cohabitait avec des hadrosauridĂ©s lambĂ©osaurinĂ©s ce qui fait de l’üle IbĂ©ro-Armoricaine la seule rĂ©gion du monde oĂč est documentĂ©e la coexistence des hadrosauroĂŻdĂ©s basaux avec des hadrosauridĂ©s durant le Maastrichtien. En Mongolie, la disparition des hadrosauroĂŻdĂ©s non hadrosauridĂ©s coĂŻncide avec un changement du climat et du milieu, lesquels passe d’un environnement fluvial sous un climat subhumide durant la Formation d’Alagteeg (d’oĂč provient Plesiohadros) Ă  des environnements dĂ©sertiques puis steppiques sous un climat semi aride durant la Formation de Djadokhta (oĂč les hadrosauroĂŻdĂ©s sont absents)[3]. Par la suite, les hadrosauridĂ©s arrivent en Mongolie durant le dĂ©pĂŽt de la Formation de Nemegt, laquelle reprĂ©sente une Ă©poque oĂč des climats relativement plus humides prĂ©valaient dans l’actuel dĂ©sert de Gobi[3] - [1].

Bien que trĂšs proche phylogĂ©nĂ©tiquement des Hadrosauridae, Plesiohadros n’est toutefois pas leur ancĂȘtre direct Ă©tant donnĂ© que plusieurs hadrosauridĂ©s d’AmĂ©rique du Nord (par exemple Gryposaurus latidens, Acristavus et Ornatops) et d’Asie (par exemple, Aralosaurus et Jaxartosaurus) sont plus anciens que l’ñge Campanien supĂ©rieur de Plesiohadros. Cependant, l’occurrence et la position phylogĂ©nĂ©tique de Plesiohadros et d’autres hadrosauroĂŻdĂ©s basaux soutiennent l’hypothĂšse que l’Eurasie a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans les origines des hadrosauridĂ©s[1].

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Dans leur description datant de 2014, Tsogtbaatar et des collĂšgues attribuent le gisement d’Alag Teeg Ă  la Formation de Djadokhta. Cependant, Hasegawa et des collĂšgues avaient, dĂšs 2009, sĂ©parĂ©s les strates infĂ©rieures d’Alag Teeg (qui ont livrĂ© Plesiohadros), caractĂ©risĂ©es par des dĂ©pĂŽts alluviaux dĂ©posĂ©s sous un climat subhumide, des strates supĂ©rieures oĂč domine les sĂ©diments Ă©oliens dĂ©posĂ©s sous un climat semi-aride (qui sont typiques de la Formation de Djadokhta connus dans d’autres sites). Hasegawa et al. ont crĂ©Ă© pour ces strates infĂ©rieures une unitĂ© gĂ©ologique distincte, la Formation d’Alagteeg. L’article dĂ©crivant Plesiohadros ne fait aucune rĂ©fĂ©rence aux travaux d’Hasegawa et al. publiĂ©s cinq ans auparavant. La Formation d’Alagteeg est toutefois reconnue dans des travaux ultĂ©rieurs sur les dinosaures de cette formation (cf. rĂ©fĂ©rences : Burns et al. 2015, Averianov & Lopatin, 2020, CzepiƄski, 2020).

Références

  1. (en) Khishigjav Tsogtbaatar, Dave Weishampel et Mahito Watabe, « (PDF) A new Hadrosauroid (plesiohadros djadokhtaensis) from the late cretaceous djadokhtan fauna of southern Mongolia », sur ResearchGate (consulté le )
  2. (en) A. Prieto-MĂĄrquez et M.Á. Carrera Farias, « A new late-surviving early diverging Ibero-Armorican duck-billed dinosaur and the role of the Late Cretaceous European Archipelago in hadrosauroid biogeography », Acta Paleontologica Polonica, vol. 66(2),‎ , p. 425-435 (DOI 10.4202/app.00821.2020)
  3. (en) H. Hasegawa, R. Tada, N. Ichinnorov et C. Minjin, « Lihostratigraphy and depositional environments of the Upper Cretaceous Djadokhta Formation, Ulan Nuur basin, southern Mongolia, and its paleoclimatic implication », Journal of Asian Earth Sciences, vol. 35(1),‎ , p. 13-26 (DOI 10.1016/j.jseaes.2008.11.010)
  4. (en) M.E. Burns, T.A. Tumanova et P.J. Currie, « Postcrania of juvenile Pinacosaurus grangeri (Ornithischia: Ankylosauria) from the Upper Cretaceous Alagteeg Formation, Alag Teeg, Mongolia: implications for ontogenetic allometry in ankylosaurs », Journal of Paleontology, vol. 89(1),‎ , p. 168-182 (DOI 10.1017/jpa.2014.14)
  5. (en) A.O. Averianov et A.V. Lopatin, « An unusual new sauropod dinosaur from the Late Cretaceous of Mongolia », Journal of Systematic Palaeontology,‎ (DOI 10.1080/14772019.2020.1716402)
  6. (en) Ɓ. CzepiƄski, « New protoceratopsid specimens improve the age correlation of the Upper Cretaceous Gobi Desert », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 65(3),‎ , p. 481-497 (DOI 10.4202/app.00701.2019)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.