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Eolambia

Eolambia caroljonesa

Eolambia
Description de cette image, également commentée ci-après
A : Dessin du crâne (la barre horizontale noire mesure 10 centimètres).
B : Restauration de la tĂŞte d'Eolambia.

Genre

† Eolambia
Kirkland, 1998

Espèce

† Eolambia caroljonesa
Kirkland, 1998

Eolambia est un genre Ă©teint de dinosaures ornithopodes appartenant Ă  la super-famille des Hadrosauroidea. Il vivait en AmĂ©rique du Nord, au dĂ©but du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, au CĂ©nomanien, il y a environ entre 98 Ma (millions d'annĂ©es).

DĂ©couverte

En 1992, Carol et Ramal Jones, près du Castle Dale, Comté d'Emery, Utah aux États-Unis, ont découvert un site de fossiles qui sera nommé « Carol Quarry » en son honneur. Parmi les fossiles, il y avait les restes d'un ornithopode, découvert par Kirkland en 1994[1].

Des centaines d'os ont depuis été extrait de cette formation sur ce seul site de l'Utah. On compte au minimum onze individus retrouvés.

Ils appartiennent à une seuls espèce : Eolambia caroljonesa, décrite par James Ian Kirkland en 1998[2].

Le spécimen holotype, référencé CEUM 9758, a été découvert dans la formation géologique de Cedar Mountain, datant probablement du début du Cénomanien, il y a environ 98 millions d'années. Il se compose d'un crâne partiel. D'autres squelettes partiels ont été retrouvés avec des œufs et leurs embryons. Les paratypes sont CEUM 5212, CEUM 27749 et CEUM 24389.

Étymologie

L'unique espèce Eolambia caroljonesa a été nommée en 1998 par James Kirkland. Le nom générique vient du grec ancien eos/ἠώς qui veut dire « aube » ou « du matin », ce qui signifie « précoce ». Le suffixe lambia vient du paléontologue canadien Lawrence Lambe dont le nom a aussi été donné au genre d'hadrosauridé lambéosauriné Lambeosaurus. En tout cela signifie « l'aube (ou le début) des lambeosaurinés », car son inventeur Kirkland pensait avoir découvert une lambéosauriné primitif[2]. Le nom spécifique caroljonesa honore Carole Jones[2].

Description

Différentes vues de l'os dentaire gauche (mandibule) d'Eolambia
(la barre horizontale noire mesure 10 centimètres).

Le crâne du spĂ©cimen holotype mesure environ 1 mètre de long et Kirkland en a dĂ©duit que le corps de l'Eolambia devait mesurer 9 mètres de long. Le crâne est relativement plat et allongĂ©. En 2010, Gregory Scott Paul a estimĂ© la longueur de l'animal Ă  6 mètres, valeur reprise par Thomas Holtz en 2011[3], et sa masse Ă  une tonne[4].

Classification

Kirkland a initialement attribué Eolambia à la famille des Hadrosauridae, le considérant comme le membre le plus basal de la sous-famille des Lambeosaurinae. Les études phylogénétiques ultérieures ont démontré qu'Eolambia était un membre basal des Hadrosauroidea, en dehors et assez distant des Hadrosauridae[5] - [6] - [7] - [8] - [9]. Une analyse phylogénétique de 2016, établie par Prieto-Márquez et ses collègues, confirme cette évaluation et conduit au cladogramme suivant[10] :

Références

  1. (en) J.I. Kirkland and D. Burge, 1994, «Un grand hadrosaure primitif du Crétacé inférieur de l'Utah», Journal de paléontologie des vertébrés 14 (3, suppl.):32A
  2. (en) J.I. Kirkland, 1998, "A new hadrosaurid from the upper Cedar Mountain Formation (Albian-Cenomanian: Cretaceous) of eastern Utah - the oldest known hadrosaurid (lambeosaurine?)", In: Lower and Middle Cretaceous Terrestrial Ecosystems, S. G. Lucas, J. I. Kirkland & J. W. Estep (eds.). New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 14: 283-295
  3. (en) Holtz, Thomas R. Jr. (2011) Dinosaurs: The Most Complete, Up-to-Date Encyclopedia for Dinosaur Lovers of All Ages, Winter 2010 Appendix.
  4. (en) Paul, G.S., 2010, The Princeton Field Guide to Dinosaurs, Princeton University Press p. 292
  5. (en) Head, J.J., 1999, "Une réévaluation du statut phylogénétique de Eolambia caroljonesa (Ornithischia: Iguanodontia), journal de paléontologie des vertébrés 19 (supplément à 3): 50A
  6. (en) Albert Prieto-Márquez et Mark A. Norell, « Anatomy and Relationships of Gilmoreosaurus mongoliensis (Dinosauria: Hadrosauroidea) from the Late Cretaceous of Central Asia », American Museum Novitates, no 3694,‎ , p. 1–52 (DOI 10.1206/3694.2)
  7. (en) Angel Alejandro Ramírez-Velasco, Mouloud Benammi, Albert Prieto-Márquez, Jesús Alvarado Ortega et René Hernández-Rivera, « Huehuecanauhtlus tiquichensis, a new hadrosauroid dinosaur (Ornithischia: Ornithopoda) from the Santonian (Late Cretaceous) of Michoacán, Mexico », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 49, no 2,‎ , p. 379–395 (DOI 10.1139/e11-062)
  8. (en) Wenhao Wu, « Anatomy and Relationships of Bolong yixianensis, an Early Cretaceous Iguanodontoid Dinosaur from Western Liaoning, China », dans Pascal Godefroit, Bernissart Dinosaurs and Early Cretaceous Terrestrial Ecosystems, Indiana University Press, , p. 293–333
  9. (en) P. Cruzado-Caballero and J. E. Powell. 2017. Bonapartesaurus rionegrensis, a new hadrosaurine dinosaur from South America: implications for phylogenetic and biogeographic relations with North America. Journal of Vertebrate Paleontology 37(2):e1289381:1-16
  10. (en) Albert Prieto-Marquez, Gregory M. Erickson et Jun A. Ebersole, « A primitive hadrosaurid from southeastern North America and the origin and early evolution of 'duck-billed' dinosaurs », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 36, no 2,‎ , e1054495 (DOI 10.1080/02724634.2015.1054495)

Voir aussi

Références taxinomiques

Annexes

Articles connexes

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