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Pieter De Crem

Pieter Frans Norbert Jozef Raymond De Crem est un homme politique belge néerlandophone, membre de Christen-Democratisch en Vlaams, né à Aalter le .

Pieter De Crem
Illustration.
Pieter De Crem, en mars 2014.
Fonctions
Ministre fédéral belge de la Sécurité et de l'Intérieur
–
(1 an, 9 mois et 22 jours)
Premier ministre Charles Michel
Sophie Wilmès
Gouvernement Michel II
Wilmès I et II
Prédécesseur Jan Jambon
Successeur Annelies Verlinden
Secrétaire d'État au Commerce extérieur
–
(4 ans, 1 mois et 28 jours)
Premier ministre Charles Michel
Gouvernement Michel I
Prédécesseur Didier Reynders
Successeur Kris Peeters
Vice-Premier ministre
–
(1 an, 7 mois et 6 jours)
Premier ministre Elio Di Rupo
Gouvernement Di Rupo
Prédécesseur Steven Vanackere
Successeur Kris Peeters
Ministre fédéral de la Défense
–
(6 ans, 9 mois et 20 jours)
Premier ministre Guy Verhofstadt
Yves Leterme
Herman Van Rompuy
Yves Leterme
Elio Di Rupo
Gouvernement Verhofstadt III
Leterme I
Van Rompuy
Leterme II
Di Rupo
Prédécesseur André Flahaut
Successeur Steven Vandeput
Bourgmestre d'Aalter
En fonction depuis le
(28 ans, 5 mois et 29 jours)
Prédécesseur Jan De Crem
Biographie
Nom de naissance Pieter Frans Norbert Jozef Raymond De Crem
Date de naissance
Lieu de naissance Aalter (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique CD&V
Diplômé de KU Leuven
Vrije Universiteit Brussel

Pieter De Crem
Membre du gouvernement fédéral belge

Il devient ministre de la Défense le au sein du gouvernement fédéral. Il participe aux gouvernements suivants toujours dans la même fonction. Le , il est en outre été nommé vice-Premier ministre au sein du gouvernement Di Rupo. Du au , il est secrétaire d'État au Commerce extérieur, puis depuis cette dernière date ministre de la Sécurité et de l'Intérieur au sein du gouvernement Michel.

Il est également membre de la Chambre des représentants depuis 1995 et bourgmestre empêché d'Aalter depuis 1994.

Biographie

Études

Pieter De Crem fit ses humanités au collège Saint-Jean-Berchmans de Bruxelles. Ensuite il obtint une licence en philologie romane à la KU Leuven et une licence en droit international et européen à la Vrije Universiteit Brussel. À Louvain, il fut membre du Zuid-Oost-Vlaamse Club. De Crem est également alumnus de la Harvard Business School.

La langue maternelle de Pieter De Crem est le néerlandais.Il a une excellente maîtrise du français, de l’anglais, de l’allemand, de l’espagnol, de l’italien et du portugais. Il possède également une connaissance élémentaire du russe.

Politique locale

Lorsque Jan De Crem - le père de Pieter De Crem - a abandonné après plus de trente ans le maïorat d'Aalter, Pieter De Crem lui succéda. En 1994, il fut élu pour la première fois bourgmestre en obtenant une majorité confortable. Lors des élections de 2000 et de 2006 son maïorat fut renouvelé.

Afin de tenter de briser la majorité démocrate-chrétienne, tous les partis d'opposition ont uni leurs forces en créant une liste unique lors des élections communales de 2006. L'opposition était menée par l'ancien ministre Jef Tavernier (Groen) et la lutte électorale fut à certains moments rude. Pieter De Crem remporta une victoire éclatante et sa majorité s'est renforcée en obtenant les deux tiers des voix.

Lors des Ă©lections communales du , De Crem a rĂ©ussi Ă  maintenir sa majoritĂ© et a obtenu 5 056 votes prĂ©fĂ©rentiels.

De Crem est la force motrice de la fusion de la commune d’Aalter avec sa commune voisine Knesselare. Les deux conseils communaux ont approuvĂ© la fusion, qui devrait ĂŞtre achevĂ©e le . La nouvelle commune conservera le nom de Aalter et comptera un peu moins de 30 000 habitants.

Politique fédérale

Pieter De Crem a débuté en politique en 1989 lorsqu'il est devenu président des jeunes CVP de la section de l'arrondissement Gand-Eeklo, fonction qu'il a exercée jusqu'à ce qu'il soit nommé bourgmestre pour la première fois.

Il a été remarqué au milieu des années 1980 par l'ancien Premier ministre Wilfried Martens et par l'ancien ministre de Défense Leo Delcroix. Au sein des cabinets de ces deux ministres, il a été initié à la vie politique comme attaché de Cabinet. Le , il a été élu pour la première fois député de l'arrondissement Gand-Eeklo.

Malgré la défaite électorale du du CVP, conséquence de la crise de la dioxine, Pieter De Crem a réussi à être réélu.

Avec le CD&V (le nouveau nom du CVP depuis 2001), il a poursuivi son ascension et fut réélu le 18 mai 2003 au niveau de la province de Flandre-Orientale, et ceci à la suite de la réorganisation des arrondissements électoraux.

Les succès électoraux répétés de Pieter De Crem ont augmenté son influence au sein de son parti et l’ont conduit à sa désignation en tant que chef du groupe parlementaire CD&V à la Chambre.

Au sein du CD&V, Pieter De Crem appartient à la tendance libérale du parti, l'aile droite. À la Chambre, il fut considéré comme l'unique chef de l'opposition flamande, à la suite du cordon sanitaire autour du parti d'extrême droite Vlaams Belang. Le cdh, les démocrates-chrétiens francophones, menés par Melchior Wathelet, l'a soutenu dans sa politique.

Au niveau international, Pieter De Crem est un des représentants belges au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Ministre de la DĂ©fense

Gouvernement intérimaire Verhofstadt III (21 décembre 2007 – 20 mars 2008)

Les faits marquants de Pieter De Crem durant cette période sont :

  • la rĂ©vision du contrat d’achat des AIV’s 90 mm commanditĂ©s par son prĂ©dĂ©cesseur AndrĂ© Flahaut.
  • la suspicion de la prĂ©sence d’armes nuclĂ©aires Ă  la base aĂ©rienne de Kleine-Brogel.

Gouvernement Leterme 1er (20 mars 2008 – 30 décembre 2008)

Les faits marquants de Pieter De Crem durant cette période sont :

  • une augmentation importante du nombre de militaires dans les opĂ©rations internationales pour atteindre le chiffre de 1 200 de manière permanente et sur base annuelle.
  • un retour marquant de la politique belge et en particulier de la DĂ©fense belge au sein des institutions internationales (OTAN, EU et ONU) en tant que partenaire fiable et loyal.
  • la publication de sa note de politique d’orientation dans laquelle il dĂ©crit, notamment, les ambitions qualitatives et quantitatives de la future armĂ©e belge et dans laquelle aussi il annonça la future transformation Ă  entreprendre pour atteindre les objectifs fixĂ©s.
  • le 1er septembre, il salua l’arrivĂ©e des premiers F-16 belges Ă  la base aĂ©rienne de Kandahar en Afghanistan.
  • dĂ©but septembre, la frĂ©gate LĂ©opold Ier intègre la Force internationale maritime de l’UNIFIL au large du Liban.
  • l’annonce de la prolongation de notre participation Ă  l’opĂ©ration BELUFIL au Liban.
  • l’annonce de l’envoi d’instructeurs OLMT pour former et encadrer l’armĂ©e afghane (ANA) et la police afghane (ANP).

Gouvernement Van Rompuy (30 décembre 2008 – 1er janvier 2010)

Les faits marquants de Pieter De Crem durant cette période sont :

  • dĂ©but avril, l'OMLT belge devient opĂ©rationnelle Ă  Kunduz (Afghanistan) ;
  • dĂ©but septembre, la frĂ©gate Louise-Marie intègre la flotte europĂ©enne dĂ©ployĂ©e au large de la Somalie dans le cadre de l’opĂ©ration ATALANTE et de la lutte contre la piraterie ;
  • le , le gouvernement belge approuve et autorise l'exĂ©cution des propositions des mesures de la Transformation des Forces armĂ©es : fermetures de 23 casernes, le nombre de militaires en service actif passera Ă  34 000 en 2012 et les unitĂ©s seront restructurĂ©es et regroupĂ©es Ă  des fins opĂ©rationnelles.

Gouvernement Leterme II (1er janvier 2010 - 6 décembre 2011)

Les faits marquants de Pieter De Crem durant cette période sont :

  • fin , la chute du gouvernement et le dĂ©but des « Affaires courantes » ont ralenti les affaires de l’État et par consĂ©quent de la DĂ©fense Ă©galement.
  • organisation du sommet informel europĂ©en des ministres de la DĂ©fense de l’Union europĂ©enne Ă  Gand durant la PrĂ©sidence belge Ă  l’Europe et adoption du « Cadre de Gand », ce qui signifie que le concept « Pooling and Sharing va devenir une rĂ©alitĂ© dans les dĂ©fenses europĂ©ennes dans les prochaines annĂ©es.
  • le 1er septembre, inauguration de l’EATC (European Air Transport Command) Ă  Eindhoven aux Pays-Bas
  • dĂ©but octobre, la frĂ©gate Louise-Marie intègre pour la seconde fois la flotte europĂ©enne dĂ©ployĂ©e au large de la Somalie dans le cadre de l’opĂ©ration ATALANTE et de la lutte contre la piraterie.
  • dĂ©but novembre dĂ©bute l’expĂ©dition « BUTA 64 ». Ă€ la demande des familles des disparus, une expĂ©dition est montĂ©e au cĹ“ur de la forĂŞt Ă©quatoriale congolaise pour rechercher les traces d’un hĂ©licoptère qui s’est Ă©crasĂ© en 1964 avec trois membres d’équipage et aussi d’élucider le mystère de sa disparation.
  • le ministre fut citĂ© par les rĂ©vĂ©lations de Wikileaks oĂą on lui reprochait d’être trop proche politiquement des AmĂ©ricains.
  • en , l’ONU votait les RĂ©solutions 1970 et 1973 permettant des actions militaires contre le rĂ©gime du Colonel Kadhafi. Sur proposition du gouvernement et soutenu Ă  l’unanimitĂ© par la Parlement, 6 F-16 et un navire chasseur de mines prenaient part aux opĂ©rations en Libye.

Gouvernement Di Rupo I (6 décembre 2011 - 11 octobre 2014)

Les faits marquants de Pieter De Crem durant cette période sont :

  • Sous Pieter De Crem, les effectifs de l’armĂ©e belge ont Ă©tĂ© rĂ©duits sous le seuil des 34 000 personnes, un an plus tĂ´t que prĂ©vu. La dĂ©claration gouvernementale du gouvernement Di Rupo prĂ©voit une armĂ©e de 32 000 personnes (30 000 militaires et 2 000 civils) Ă  l’horizon 2015. En 2007, la DĂ©fense comptait encore 42 000 personnes.
  • Le mercredi , le Ministre belge de la DĂ©fense, Pieter De Crem, et ses homologues nĂ©erlandais et luxembourgeois, Hans Hillen et Jean-Marie Halsdorf, ont signĂ© une dĂ©claration d’intention de coopĂ©ration en matière de dĂ©fense. Cette dĂ©claration ouvre la porte Ă  une plus grande intĂ©gration des trois armĂ©es, ainsi qu’à une Ă©ventuelle participation conjointe Ă  des opĂ©rations militaires sous bannière de l’OTAN ou de l’Union europĂ©enne[1].
  • Le , le Ministre de la DĂ©fense, Pieter De Crem, a reçu le fiat du Conseil des Ministres pour son plan d’investissement DĂ©fense. CoĂ»t total : 242 millions d’euros. Avec ce plan, la Belgique veut rĂ©pondre Ă  la question rĂ©currente de l’OTAN au sujet du renouvellement de son matĂ©riel militaire[2].
  • Les 20 et , le Ministre De Crem, accompagnĂ© par le Ministre des Affaires Étrangères Didier Reynders et le Premier belge Elio Di Rupo, a participĂ© au sommet de l’OTAN Ă  Chicago, États-Unis. Au cĹ“ur du sommet Ă©tait le rĂ´le de l’OTAN dans la Force internationale d'assistance et de sĂ©curitĂ© (FIAS) en Afghanistan. Au sommet, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que les 130 000 militaires internationale, 600 militaires belges inclus, qui y sont dĂ©ployĂ©s, devront quitter le pays avant la fin de 2014. Après, l’OTAN continuera Ă  entrainer, conseiller et soutenir les forces de sĂ©curitĂ©s afghanes[3]. Le gouvernement belge a dĂ©cidĂ© de contribuer pour 12 millions d’euros maximum Ă  la reconstruction de l’Afghanistan après 2014, notamment via les forces de sĂ©curitĂ© afghanes[4].
  • Le , le Ministre de la DĂ©fense, Pieter De Crem, annonce qu’il proposera au Conseil des Ministres du vendredi la nomination du Lieutenant-gĂ©nĂ©ral aviateur Gerard Van Caelenberge en qualitĂ© de Chef de la DĂ©fense. Lieutenant-gĂ©nĂ©ral Van Caelenberge sera nommĂ© pour une pĂ©riode de quatre ans et sera donc officiellement le successeur du GĂ©nĂ©ral Charles-Henri Delcour qui avait remis sa dĂ©mission en mars dernier[5].
  • Au cours des nĂ©gociations budgĂ©taires pour 2013, le gouvernement Di Rupo I a dĂ©cidĂ© de demander Ă  la DĂ©fense de faire un effort de 100 millions d’euros pour 2013. Bien qu’il s’agisse d’une somme considĂ©rable, les consĂ©quences pour le DĂ©partement resteraient relativement limitĂ©es : le personnel et l’opĂ©rationnalitĂ©, ainsi que la disponibilitĂ© des Forces armĂ©es ou la poursuite de l’exĂ©cution du plan de la « finalisation de la transformation », un plan qui entretemps est presque entièrement rĂ©alisĂ©, ne sont en rien compromis. Les Ă©conomies se feront principalement dans le domaine des investissements, mais sans toucher aux projets d’investissements importants. Les investissements pour 2012, pour un montant total de 242 millions d’euros, se feront comme prĂ©vu. La mise en Ĺ“uvre de l’accord gouvernemental, tel qu’il a Ă©tĂ© fixĂ© en , reste donc la rĂ©fĂ©rence pour cette lĂ©gislature[6].
  • Le , le premier d’un total de huit hĂ©licoptères NH90 a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  la DĂ©fense belge, dans le cadre de la mise en Ĺ“uvre des investissements. Le Ministre Pieter De Crem a officiellement rĂ©ceptionnĂ© l’appareil sur le site de production d’Eurocopter Ă  Marignane (France). Quatre des huit appareils sont du type TTH ou Tactical Transport Helicopter et serviront principalement pour le transport tactique de troupes. Les quatre autres sont du type NHF ou NATO Frigate Helicopter. Deux d’entre eux seront mis en Ĺ“uvre Ă  bord des M-frĂ©gates de la Marine et les deux autres reprendront la mission de recherche et sauvetage des actuels Seaking[7].
  • Le , le Ministre Pieter De Crem a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Grand-Croix de l’Ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d'Allemagne. Cette importante dĂ©coration allemande lui a Ă©tĂ© octroyĂ©e par le prĂ©sident allemand Joachim Gauck, en particulier en raison de ses efforts visant Ă  accroĂ®tre la coopĂ©ration entre les forces armĂ©es des deux pays. La dĂ©coration lui a Ă©tĂ© remise par l’ambassadeur allemand en Belgique, Eckart Cuntz[8].
  • Le , sur proposition du Ministre de la DĂ©fense Pieter De Crem, le Conseil ministĂ©riel restreint a donnĂ© son aval Ă  une participation Ă  l’opĂ©ration Serval que mène la France au Mali pour contrer l’avancĂ©e des mouvements fondamentalistes islamistes. La DĂ©fense belge dĂ©ploiera un dĂ©tachement composĂ© d’environ 75 militaires, deux avions de transport C-130 et deux hĂ©licoptères Agusta A.109 mĂ©dicalisĂ©s[9].
  • Le gouvernement belge a dĂ©cidĂ© lors du Conseil des Ministres restreint du de participer Ă  la Mission de formation de l'Union europĂ©enne au Mali (EUTM). Le Conseil restreint a d’abord Ă©valuĂ© positivement la participation belge Ă  l’opĂ©ration Serval. Ensuite, il a dĂ©cidĂ© du retrait des C-130 Ă  la fin de fĂ©vrier. En outre, il a marquĂ© son accord Ă  une contribution belge Ă  l’opĂ©ration EUTM. Ainsi, la mission des hĂ©licoptères A109 en configuration mĂ©dicalisĂ©e sera prolongĂ©e au profit de l’EUTM. Le Conseil des Ministres restreint accepte Ă©galement une contribution additionnelle Ă  une force de protection destinĂ©e au camp de formation ou Ă  l’État-major, Ă  condition que celle-ci soit proportionnelle aux efforts fournis par les autres partenaires europĂ©ens[10].
  • Le , Monsieur Pieter De Crem, Ministre de la DĂ©fense nationale, a en outre Ă©tĂ© nommĂ© Vice-Premier Ministre au sein du gouvernement fĂ©dĂ©ral.
  • Le mercredi , le Conseil des Ministres restreint a approuvĂ© la proposition du Vice-Premier Ministre et Ministre de la DĂ©fense Pieter De Crem d’envoyer 50 militaires belges au Mali, pour assurer la protection de la mission europĂ©enne (EUTM) de formation au profit de l’armĂ©e malienne. Au total, 150 soldats europĂ©ens garantiront la sĂ©curitĂ© de cette mission[11].
  • Le mercredi , le Vice-Premier Ministre et Ministre de la DĂ©fense Pieter De Crem reprĂ©sente le Gouvernement fĂ©dĂ©ral belge aux obsèques de la Baronne Margaret Thatcher, ancien Premier ministre du Royaume-Uni.
  • Fin , le Ministre De Crem a inaugurĂ© officiellement le nouveau poste d’AttachĂ© militaire Ă  l’Ambassade belge en Allemagne, poursuivant ainsi sa politique de rĂ©orientation des postes d’attachĂ©s militaires. Auparavant, il avait dĂ©jĂ  ouvert un nouveau poste d’AttachĂ© de dĂ©fense au BrĂ©sil.
  • Le , le Ministre De Crem et le Ministre luxembourgeois de la DĂ©fense, Jean-Marie Halsdorf, ont signĂ© un arrangement technique qui renforcera la coopĂ©ration entre les forces armĂ©es des deux pays dans le domaine de transport aĂ©rien militaire. Les deux pays ont optĂ© pour l’acquisition du nouvel Airbus A400M.
  • Lors d’une confĂ©rence Ă  l’Institut Royal SupĂ©rieur de DĂ©fense, le , le Ministre De Crem a plaidĂ© pour le prolongement de la prĂ©sence militaire belge en Afghanistan, mĂŞme après la fin de la mission FIAS en 2014. Ceci en s’inscrivant dans la logique de l’opĂ©ration d’assistance et d’entraĂ®nement qui remplacera la mission actuelle sous bannière de l’OTAN. Selon De Crem, il s’agit « d’une nĂ©cessitĂ© si nous voulons nous assurer que nos efforts n’ont pas Ă©tĂ© en vain »[12].
  • Sur proposition de Pieter De Crem, le Conseil des Ministres du a autorisĂ© une extension de la participation belge Ă  la mission EUTM, avec un envoi de 70 militaires pour une mission de force de protection dans le camp d’instruction Koulikoro. Les militaires belges seront engagĂ©s pour la dĂ©fense des infrastructures, des instructeurs et du personnel de la mission EUTM. Ils seront Ă©galement chargĂ©s de protĂ©ger les convois entre Koulikoro et Bamako et de participer Ă  une force d’intervention rapide qui devrait intervenir en cas d’incident. La Belgique alternera le commandement de la force de protection avec l’Espagne. Les hĂ©licoptères A109 qui sont dĂ©jĂ  sur place dans le cadre de cette mission, reviendront au plus tard le [13]. Le premier dĂ©tachement d’une cinquantaine de militaires est parti pour le Mali le , Ă  partir de l’aĂ©roport militaire de Melsbroek, oĂą ils Ă©taient saluĂ©s par le Ministre De Crem.
  • Après la Chambre le dernier, le SĂ©nat a approuvĂ© ce jeudi , sur proposition du Ministre De Crem, deux projets de loi modifiant diverses dispositions relatives aux statuts des militaires. Ces modifications, les plus importantes depuis 2007, visent Ă  moderniser la DĂ©fense dans les domaines de la structure du personnel, du management du personnel, de l’aptitude militaire, du recrutement interne et de la transition d’un statut militaire vers un statut civil.
  • Ă€ la suite de la dĂ©cision des Pays-Bas d’acheter 37 nouveaux avions de chasse F-35 Joint Strike Fighter (JSF) de l’entreprise amĂ©ricaine Lockheed Martin, le Ministre De Crem a dĂ©clarĂ© que la Belgique doit lui aussi bientĂ´t choisir un successeur pour le F-16. Une dĂ©cision sur la prochaine gĂ©nĂ©ration doit en effet ĂŞtre prise rapidement, car il se passe beaucoup de temps entre une dĂ©cision politique et la fourniture du matĂ©riel[14].
  • Les 1 et , le Ministre De Crem a visitĂ© les militaires belges actuellement dĂ©ployĂ©s au Mali dans le cadre de la mission europĂ©enne d’entraĂ®nement EUTM Mali. Ensuite, le Ministre a Ă©galement rencontrĂ© les commandants de la mission EUTM et le commandant de l’opĂ©ration française SERVAL et a eu des entretiens avec les autoritĂ©s maliennes et des reprĂ©sentants des Nations unies et de l’Union africaine[15].
  • Lors d’une confĂ©rence Ă  l’Institut Royal SupĂ©rieur de DĂ©fense le , le Ministre De Crem a pour la première fois clairement plaidĂ© en faveur de l’acquisition d’un nouvel avion de chasse pour succĂ©der aux F-16 vieillissants de la composante aĂ©rienne belge. Selon lui, la DĂ©fense belge a besoin d'une quarantaine d'appareils pour ses missions. En outre, le Ministre a lancĂ© l’idĂ©e la proposition de faire de la rĂ©gion du Benelux une circonscription commune pour les Ă©lections europĂ©ennes de 2019. Cela donnerait au Benelux le mĂŞme poids au sein du Parlement europĂ©en que l’Espagne ou la Pologne[15].
  • Le vendredi , le ComitĂ© ministĂ©riel restreint a approuvĂ© la proposition du Ministre De Crem de dĂ©ployer deux avions militaires en soutien de l’opĂ©ration militaire française en RĂ©publique centrafricaine. Un Airbus A330 sera responsable du transport de troupes et d’équipement entre la France et Libreville au Gabon. Ă€ Libreville, un C-130 sera stationnĂ© pour le transport aĂ©rien tactique. Il transportera des troupes françaises et africaines ainsi que leur matĂ©riel vers la RĂ©publique centrafricaine, venant de diffĂ©rents pays voisins du RCA. Le mĂŞme jour, le Conseil des Ministres a Ă©galement approuvĂ© l’engagement opĂ©rationnel de la DĂ©fense pour 2014. Les missions en cours en Afghanistan et au Liban sont maintenues. La mission au Mali continue jusqu’au mois de mai. Au cours du deuxième semestre, une frĂ©gate belge participera Ă  nouveau Ă  la mission ATALANTE. Durant la mĂŞme pĂ©riode, la DĂ©fense belge prendra le commandement d’un European Union Battle Group. Quelque 1,800 militaires belges seront impliquĂ©s.
  • Le jeudi , le Ministre De Crem a prononcĂ© un discours lors d’une rĂ©union des forces de rĂ©serve militaires au siège de l’OTAN Ă  Bruxelles dans lequel il a entre autres soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de renforcer le lien transatlantique avec une rĂ©partition Ă©quilibrĂ©e des responsabilitĂ©s entre l’Union europĂ©enne et les États-Unis[16].
  • De Crem fut souvent mentionnĂ© comme prochain secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral de l’OTAN. Un dĂ©placement soi-disant secret vers Washington fin 2013 fortement commentariĂ©, alimenta ces spĂ©culations et des sources diplomatiques bien informĂ©es le positionnaient en pole-position. Le Conseil de l'Atlantique Nord soutenait cependant au Jens Stoltenberg (ancien Premier Ministre socialiste norvĂ©gien). Outre le fait que la Norvège ne soit pas membre de l'UE, cette Ă©volution surprenante fut considĂ©rĂ©e comme une sorte de règlement de comptes de la part de la chancelière allemande Angela Merkel envers les États-Unis dans le dossier des Ă©coutes secrètes de la NSA mais Ă©galement voulant rĂ©duire considĂ©rablement les ambitions europĂ©ennes de l'Allemand Martin Schulz (SPD).
  • Contrairement aux attentes, le CD&V avec sa tĂŞte de liste Pieter De Crem amĂ©liore son score en Flandre Orientale lors des Ă©lections fĂ©dĂ©rales du 25 mai 2014. Cela se traduit en un siège supplĂ©mentaire pour le parti Ă  la Chambre des ReprĂ©sentants[17].
  • Ce , Pieter De Crem et son homologue, le Ministre nĂ©erlandais de la DĂ©fense Jeanine Hennis-Plasschaert, ont rendu visite Ă  l’École royale militaire Ă  Bruxelles et au Centre d’EntraĂ®nement des Parachutistes Ă  Schaffen. De la mi-2015, les formations des parachutistes des deux pays seront entièrement intĂ©grĂ©es au sein de cette Ă©cole de parachutisme commune. Ce projet cadre dans la quĂŞte permanente des deux pays de renforcer la coopĂ©ration entre les pays alliĂ©s dans le domaine de la dĂ©fense.
  • Ă€ la suite d'une demande officielle des États-Unis Ă  la Belgique, le gouvernement fĂ©dĂ©ral et la Chambre des ReprĂ©sentants ont, sur proposition du Ministre De Crem, donnĂ© leur feu vert pour une participation belge Ă  la coalition internationale contre l’organisation terroriste État islamique. La DĂ©fense belge dĂ©ploiera un dĂ©tachement composĂ© de quelque 120 militaires et de six chasseurs F-16 qui opĂ©rera Ă  partir de Jordanie. Ce dernier fait Ă©galement partie de la coalition internationale militaire[18].

Gouvernement Michel (11 octobre 2014 - 27 octobre 2019)

Dans le premier gouvernement Michel, Pieter De Crem accède aux fonctions de secrétaire d'État au Commerce Extérieur sous la tutelle du vice-Premier ministre Kris Peeters. Plusieurs opposants attaquent cette nomination[19] arguant que le commerce extérieur est une compétence régionale. Le gouvernement veut lui appuyer la dynamique de commerce à l'exportation au niveau fédéral en pratiquant le « business-to-government » ou faire du commerce entre représentant d’État[20].

En 2017, Pieter De Crem juge[21] que « les mesures du gouvernement ont un grand impact sur l’amĂ©lioration de la compĂ©titivitĂ© des entreprises Â» notamment au travers du dispositif du Tax shift[22] qui a fait baisser les cotisations patronales. Depuis 2017, il est Ă©galement l’EnvoyĂ© spĂ©cial du Gouvernement fĂ©dĂ©ral pour le projet de recherche MYRRHA du Centre d'Ă©tude de l'Ă©nergie nuclĂ©aire[23].

Cette fonction de secrétaire d'État sera supprimée le dans le Gouvernement Michel II et la mission intégrée au portefeuille du Ministre de l'Emploi, de l'Économie et des Consommateurs. Pieter De Crem est lui nommé ministre de la Sécurité et de l'Intérieur à la tête du Service public fédéral Intérieur[24] à la suite de la démission des membres de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA).

Initiatives parlementaires

Approbation des coûts des promesses électorales par la Cour des Comptes

Pieter De Crem, en tant que membre de l’opposition, avait déposé le un projet de loi obligeant les partis politiques à présenter à la Cour des Comptes l’impact financier du programme de campagne électorale proposé aux électeurs pour son recalcul. Après discussions devant la Chambre, la coalition arc-en-ciel du gouvernement de l’époque rejeta le projet. En 2003, Pieter De Crem redéposa un projet semblable. Celui-ci fut ignoré. Cette idée est revenue à l’ordre du jour lorsque deux professeurs issus respectivement de l’Université Libre de Bruxelles (VUB) et de l’Université Catholique de Louvain (KUL) ont critiqué durant la campagne électorale pour le scrutin régional les promesses extravagantes de différents partis.

Bruxelles-Hal-Vilvorde

Depuis toujours, l'arrondissement électoral Bruxelles-Hal-Vilvorde constitue une source de problèmes communautaires en Belgique. Comme les dispositions en vigueur seraient contraire à la Constitution, les partis flamands ont formé un front aspirant à la scission immédiate de l'arrondissement électoral existant pour en former trois nouveaux. À cette fin, Pieter De Crem a déposé avec Rik Daems (VLD), Dirk Van der Maelen (socialistische Partij Anders), Patrick De Groote (N-VA) et Koen T'Sijen (spirit) une proposition de loi le . Les partis francophones ont naturellement demandé des contreparties à cette scission et indiqué qu'ils pourraient utiliser la procédure dite de sonnette d'alarme. Comme ceci aurait mené à une crise au sein du gouvernement fédéral, les partis flamands de la majorité (VLD, sp.a et spirit) ont brisé le front flamand et le processus parlementaire a été stoppé. À la suite de cela, Pieter De Crem a consulté le Conseil d'État pour avis : il a déclaré que les dispositions en vigueur étaient anticonstitutionnelles. Sur base de cet avis, Pieter De Crem a déposé le une nouvelle proposition de loi avec Dirk Claes, Simonne Creyf, Patrick De Groote, Carl Devlies, Katrien Schryvers, Herman Van Rompuy, Mark Verhaegen et Servais Verherstraeten. La proposition de loi n'a pas été adoptée mais la Cour d'arbitrage a affirmé qu'une solution devait être trouvée au plus tard le .

Déclarations du président iranien

Le , le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a tenu un discours où il déclarait qu'« Israël doit être rayé de la carte ». Cette déclaration de Mahmoud Ahmadinejad a été suivie le par l'affirmation que l'holocauste n'était qu'un mythe et Israël une tumeur à supprimer. En réaction à la première déclaration, le groupe parlementaire CD&V a soumis le par la voix de Pieter De Crem une résolution condamnant avec vigueur les propos du président iranien. Après examen au sein de la commission parlementaire concernée, la Chambre a adopté à l'unanimité le la résolution condamnant les propos de Mahmoud Ahmadinejad.

Distinctions

Sources

Notes et références

Liens externes

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