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Gouvernement Van Rompuy

Le Gouvernement Van Rompuy est le nom du gouvernement fédéral belge qui a prêté serment devant le roi le et dont la Chambre a voté finalement la confiance majorité contre opposition le ; la déclaration gouvernementale avait été lue par le Premier ministre le devant le Parlement.

Gouvernement Van Rompuy

Royaume de Belgique

Description de cette image, également commentée ci-après
Le Premier ministre Herman Van Rompuy.
Roi Albert II
Premier ministre Herman Van Rompuy
Élection
LĂ©gislature 52e
Formation
Fin
DurĂ©e 10 mois et 25 jours
Composition initiale
Coalition
Ministres 14
Secrétaires d'État 7
Femmes 6 (5+1)
Hommes 15 (9+6)
Représentation
Chambre des représentants
94 / 150
SĂ©nat
44 / 71
Drapeau de la Belgique

Historique du mandat

Il succède au gouvernement Leterme I dont la démission est acceptée par Albert II, le à la suite du Fortisgate.

La coalition ne change pas, par rapport au Gouvernement Leterme I mais quelques changements ministériels minimes sont à noter avec quatre nouveaux noms :

Après le départ de deux vice-premiers ministres, on note que Karel De Gucht le devient pour l'Open VLD et Steven Vanackere pour le CD&V.

Les équilibres au sein du gouvernement entre les cinq formations sont conservés ; le rééquilibrage au bénéfice des libéraux (après la fin du cartel CD&V/N-VA, la famille libérale devient la première force politique du pays) se faisant par le transfert de la présidence de la Chambre du CD&V à Patrick Dewael de l’Open Vld.

Le CD&V ne détient plus dorénavant que 23 sièges, à égalité avec le MR qui en a aussi 23 et la majorité dans son ensemble retombe à 94 élus sur 150. Quant à la situation au sein du groupe linguistique flamand, les partis flamands de la majorité passent de 42 à 41 sièges sur 88.

Le gouvernement a subi un remaniement important, le , à la suite du départ de Karel De Gucht au poste de commissaire européen et à la formation des différents gouvernements régionaux et communautaires, consécutifs aux élections du 7 juin 2009.

À la suite du départ prévu de Herman Van Rompuy au poste de président du Conseil européen le , ce gouvernement est remplacé par le gouvernement Leterme II.

Composition

La composition du gouvernement Van Rompuy est la suivante[1] :

Fonction Titulaire Parti
Premier ministre (Chargé de la Coordination de la Politique de migration et d'asile) Herman Van Rompuy CD&V
Vice-Premier ministre
Ministre des Finances et des RĂ©formes institutionnelles
Didier Reynders MR
Vice-Première ministre
Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique (Chargée de l'Intégration sociale)
Laurette Onkelinx PS
Vice-Premier ministre
Ministre de la Fonction publique, des Entreprises publiques et des RĂ©formes institutionnelles
Steven Vanackere CD&V
Vice-Première ministre
Ministre de l’Emploi et de l’Égalité des chances (Chargée de la Politique de migration et d'asile)
Joëlle Milquet CDH
Vice-Premier ministre
Ministre du Budget
Guy Vanhengel Open VLD
Ministre des Affaires étrangères Yves Leterme CD&V
Ministre des Pensions et des Grandes villes Michel Daerden PS
Ministre de la Justice Stefaan De Clerck CD&V
Ministre des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique Sabine Laruelle MR
Ministre de la DĂ©fense Pieter De Crem CD&V
Ministre du Climat et de l'Énergie Paul Magnette PS
Ministre de la Coopération au développement Charles Michel MR
Ministre pour l’Entreprise et la Simplification Vincent Van Quickenborne Open VLD
Ministre de l'Intérieur Annemie Turtelboom Open VLD
Secrétaire d’État à la Mobilité Etienne Schouppe CD&V
Secrétaire d'État à la Coordination de la lutte contre la fraude Carl Devlies CD&V
Secrétaire d’État à la Modernisation du service public fédéral Finances, à la Fiscalité environnementale et à la Lutte contre la fraude fiscale Bernard Clerfayt FDF
Secrétaire d’État aux Affaires européennes Olivier Chastel MR
Secrétaire d’État au Budget, à la Politique de migration et d'asile et à la Politique des familles Melchior Wathelet CDH
Secrétaire d’État aux Affaires sociales (Chargé des Personnes handicapées) Jean-Marc Delizée PS
Secrétaire d'État à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté Philippe Courard PS
Commissaire du gouvernement, adjoint au ministre du Budget Guido De Padt Open VLD

Ont quitté le Gouvernement Van Rompuy

(par ordre alphabétique)

Ont changé de compétences en cours de législature

(par ordre alphabétique)

  • Olivier Chastel, initialement secrĂ©taire d'État Ă  la PrĂ©paration de la PrĂ©sidence belge de l'Union europĂ©enne, puis, Ă  partir du , secrĂ©taire d’État aux affaires europĂ©ennes.
  • Bernard Clerfayt, initialement secrĂ©taire d'État aux finances, puis, Ă  partir du , secrĂ©taire d’État Ă  la Modernisation du service public fĂ©dĂ©ral Finances, Ă  la FiscalitĂ© environnementale et Ă  la Lutte contre la fraude fiscale.
  • Jean-Marc DelizĂ©e, initialement secrĂ©taire d'État Ă  la Lutte contre la pauvretĂ©, puis, Ă  partir du , secrĂ©taire d’État aux Affaires sociales, chargĂ© des Personnes handicapĂ©es.
  • Guido De Padt, initialement ministre de l'IntĂ©rieur, puis, Ă  partir du , Commissaire du gouvernement, adjoint au ministre du Budget.
  • JoĂ«lle Milquet, a pris en charge la Politique de migration et d'asile, le .
  • Laurette Onkelinx, a pris en charge l'IntĂ©gration sociale, le .
  • Annemie Turtelboom, initialement ministre de la Politique de migration et d'asile, puis, Ă  partir du , ministre de l'IntĂ©rieur.
  • Vincent Van Quickenborne, initialement ministre de l'Économie, de l'Innovation et de la Simplification administrative, puis, Ă  partir du , ministre pour l'Entreprise et la Simplification.
  • Herman Van Rompuy, a pris en charge la Coordination de la Politique de migration et d'asile, le .
  • Melchior Wathelet, a pris la charge de secrĂ©taire d'État Ă  la Politique de migration et d'asile, le .

Chronologie et moments forts

  • Le , Herman Van Rompuy a prĂ©sentĂ© la dĂ©mission collective de son gouvernement Ă  la suite de la dĂ©signation par le Roi Albert II d'Yves Leterme au poste de Premier Ministre.
  • Le , Van Rompuy est Ă©lu Ă  la prĂ©sidence du conseil europĂ©en (Union europĂ©enne), ce qui indique donc son dĂ©part avant le 1er janvier.
  • Le , les nouveaux membres du gouvernement prĂŞtent serment devant le Roi.
  • Le , Karel De Gucht remplace Louis Michel (Ă©lu parlementaire europĂ©en) comme commissaire europĂ©en et Yves Leterme le remplace au ministère des affaires Ă©trangères.
  • Le , discours de Herman Van Rompuy au Forum de Davos : « Le gouvernement fĂ©dĂ©ral souhaite faire de la Belgique le pays invitĂ© de l'Ă©dition 2010 du Forum Ă©conomique mondial (WEF) de Davos ». « Nous devons d'urgence amĂ©liorer l'image de notre pays Ă  l'Ă©tranger, oĂą elle a Ă©tĂ© dĂ©tĂ©riorĂ©e », a affirmĂ© le chef du gouvernement.
    La Belgique fédérale a longtemps été absente, mais le déplacement que H. Van Rompuy visait à renouer avec une tradition ancienne, mais interrompue.
  • Le , Herman Van Rompuy et le premier ministre de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo Adolphe Muzito sont convenus de normaliser les relations entre les deux pays. La dĂ©claration stipule que cela a Ă©tĂ© convenu "dans l'intĂ©rĂŞt bien compris de leurs pays, conscients des causes qui ont Ă©tĂ© Ă  la base des problèmes survenus ces derniers mois dans leurs relations, dĂ©sireux de crĂ©er un climat qui permette de prĂ©server le caractère traditionnellement privilĂ©giĂ© des liens historiques qui unissent leurs pays".
  • Le , Herman Van Rompuy reçoit une demande d'intervention de la KBC et informe Didier Reynders par tĂ©lĂ©phone vers 13 heures 30. ConformĂ©ment Ă  la dĂ©cision qui avait Ă©tĂ© prise le matin mĂŞme en ComitĂ© ministĂ©riel restreint Ă  la demande "d'une collègue", ils convoquent le "ComitĂ© de pilotage", les experts chargĂ©s d'accompagner le gouvernement dans la crise banque, pour lui transmettre la demande pour analyse et avis.
  • Le , Herman Van Rompuy a envoyĂ© une lettre au nouveau prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama afin de le fĂ©liciter. Cette lettre a Ă©tĂ© publiĂ©e dans un communiquĂ© du cabinet de Herman an Rompuy: « Au nom du gouvernement belge et de la population, je vous fĂ©licite de tout cĹ“ur pour votre nomination en tant que 44e prĂ©sident des États-Unis ».
  • Le , le Conseil des ministres a pris plusieurs dĂ©cisions destinĂ©es Ă  exĂ©cuter le Plan de relance, arrĂŞtĂ© le par le gouvernement Leterme. (1) garantir le pouvoir d'achat des personnes particulièrement touchĂ©es par la crise actuelle (2) mesures de crĂ©ation de cellules pour l'emploi en cas de restructuration (3) remboursement Ă  l'employeur de frais d'outplacement (4) une sĂ©rie de mesures visent la simplification des plans d'embauche.
  • Le , la Chambre a adoptĂ© majoritĂ© contre opposition le budget 2009. Elle a Ă©galement adoptĂ© une sĂ©rie d'autres textes dont celui qui crĂ©e un observatoire des prix. Par ailleurs, elle a accordĂ© l'urgence Ă  l'unanimitĂ© Ă  la proposition de loi crĂ©ant une Commission Fortis, Ă  la suite du Fortisgate.
  • Le , Michel Legrand, le prĂ©sident du Gerfa, s'exprime Ă  propos de la confirmation par H. Van Rompuy la veille de dĂ©signer monsieur D’Hondt Ă  la prĂ©sidence du comitĂ© de direction pour le SPF Chancellerie du Premier ministre: "Depuis la rĂ©forme Copernic, la prĂ©sidence de la Chancellerie doit ĂŞtre attribuĂ©e par sĂ©lection, effectuĂ©e par le Selor. Ă€ cet Ă©gard, on se souvient d’ailleurs que la prĂ©cĂ©dente sĂ©lection ayant donnĂ© lieu Ă  la nomination de M. Hans D'Hondt avait Ă©tĂ© attaquĂ©e au Conseil d’État, qui l’avait suspendue dĂ©but novembre dernier. Mais l’épisode "recours nomination" est caduc : la dĂ©mission du gouvernement a entraĂ®nĂ© la fin des effets de cette nomination" ;
  • Le 6 janvier 2009, le gouvernement a dĂ©cidĂ© de couvrir, en cas de faillite de la banque Kaupthing les clients belges Ă  hauteur de 100 000 euros. La Belgique privilĂ©gie la piste d'une reprise de la banque. Le kern du jour a aussi dressĂ© la liste des dossiers Ă  traiter d'urgence : le plan de relance de l'Ă©conomie belge, avec un coup de pouce pour le secteur de la construction ; le budget de l'État, dont le dĂ©ficit se creuse ; l'accueil Ă©ventuel en Belgique de blessĂ©s palestiniens.
  • Le , De Morgen informe que le nouveau Premier ministre Herman Van Rompuy garderait en grande partie les collaborateurs du cabinet Leterme.
    Parmi ceux qui resteraient, figure le chef de cabinet et responsable de la chancellerie de l'ancien Premier ministre Leterme, Hans D'Hondt, considéré comme le "cerveau" du Fortisgate.
  • Le , la Chambre a votĂ© la confiance au nouveau gouvernement, majoritĂ© contre opposition, par 88 voix contre 45.
  • Le , dĂ©claration gouvernementale[2] par le Premier ministre devant le Parlement.
  • Le , prestation de serment des membres du nouveau gouvernement Van Rompuy devant le roi.
  • Le , Herman van Rompuy est nommĂ© formateur par le Roi.

Liens externes

Notes et références

  1. « Composition et répartition des compétences du gouvernement fédéral », sur belgium.be (consulté le ).
  2. (en) « / Alexander De Croo », sur Alexander De Croo (consulté le ).
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