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Fortisgate

Le Fortisgate ou affaire Fortis est un scandale politico-judiciaire belge qui a contraint le gouvernement Leterme a dĂ©missionner le [1], aprĂšs que le prĂ©sident de la Cour de cassation a affirmĂ© avoir « des indications importantes » que le gouvernement d’Yves Leterme aurait tentĂ© de faire pression sur la justice dans le dossier de dĂ©mantĂšlement de la sociĂ©tĂ© Fortis — alors au bord de la faillite. Le gouvernement souhaitait vendre Fortis Ă  BNP Paribas, ce Ă  quoi Ă©taient opposĂ©s les actionnaires[2]. Le gouvernement Leterme est donc tombĂ© pour des soupçons d'influence de l'exĂ©cutif sur la magistrature dans la procĂ©dure judiciaire contestant la vente de Fortis Ă  BNP Paribas.

Contexte

L’annĂ©e 2008 se rĂ©vĂšle ĂȘtre la pire annĂ©e jamais observĂ©e pour le BEL20, avec une perte de 53,7 % sur l’ensemble de l’annĂ©e, soit 97,69 milliards d’euros volatilisĂ©s.

L’action Fortis a perdu prĂšs de 95 % de sa valeur en un an. Le 7 mars 2008, Fortis publie ses rĂ©sultats annuels et annonce une perte nette au 4e trimestre et des dĂ©prĂ©ciations d'actifs pour 2,4 milliards d'euros sur les CDO et 3 milliards d'euros au total, avant impĂŽts. En pleine tourmente financiĂšre fin septembre 2008, la banque-assurance Fortis est au bord du gouffre. Pour Ă©viter la faillite, elle est dĂ©mantelĂ©e dans un deuxiĂšme temps, par le gouvernement belge. Une partie des activitĂ©s est achetĂ©e par le français BNP Paribas.

Certains actionnaires de Fortis estiment que les transactions ne pouvaient ĂȘtre faites qu'avec approbation de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des actionnaires et saisissent la justice. Les divers dĂ©fenseurs des actionnaires, notamment le cabinet spĂ©cialisĂ© DĂ©minor et l'avocat MischaĂ«l Modrikamen, estiment que les responsables de la dĂ©bĂącle des actionnaires sont les administrateurs de Fortis mais aussi l'État belge, l'État nĂ©erlandais, la CBFA et la BNB. Les actionnaires dĂ©posent alors une requĂȘte en rĂ©fĂ©rĂ© devant le tribunal de commerce de Bruxelles afin d'obtenir que le dĂ©mantĂšlement de Fortis soit gelĂ© et que l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale soit consultĂ©e. L'avis du ministĂšre public est de suspendre la vente, mais dans son arrĂȘt du 18 novembre, la prĂ©sidente du tribunal de commerce de Bruxelles, rejette la demande.

Les actionnaires font aussitĂŽt appel. Les audiences devant la 18e chambre de la cour d’appel, composĂ©e du PrĂ©sident de Chambre Paul Blondeel et des conseillers Mireille Salmon (qui vient remplacer le conseiller Koen Moens) et Christine Schurmans, ont lieu les 27 et 28 novembre 2009, l'affaire est mise en dĂ©libĂ©rĂ© et l’arrĂȘt est annoncĂ© pour le 15 dĂ©cembre au plus tard.

C'est dans ce contexte que surviennent les évÚnements qui conduiront à la démission du gouvernement.

Évùnements

Vers le 11 décembre, le chef de cabinet du Premier ministre apprend que l'affaire en appel "prendra, possiblement, une tournure dramatique" ("mogelijk dramatische wending") sur le plan de la "prise de décision" ("besluitvorming")[3]. L'information provient de Jan De Groof, époux du conseiller Christine Schurmans.

Jusqu'Ă  ce jour, il n'a pas Ă©tĂ© Ă©tabli si ce message visait Ă  mettre en garde contre une possible rĂ©formation du jugement de premiĂšre instance ou s'il visait plutĂŽt Ă  dĂ©noncer les Ă©ventuelles irrĂ©gularitĂ©s de procĂ©dure qui auraient entachĂ© le dĂ©libĂ©rĂ© collĂ©gial dans l'affaire Fortis. Ces irrĂ©gularitĂ©s de procĂ©dure concerneraient (i) la mise Ă  l'Ă©cart du conseiller Schurmans lors du dĂ©libĂ©rĂ© et (ii) les pressions qui auraient Ă©tĂ© exercĂ©es sur elle pour qu'elle signe l'arrĂȘt malgrĂ© son exclusion du dĂ©libĂ©rĂ©, d'une part, et, d'autre part, son Ă©tat d'incapacitĂ© confirmĂ© par deux mĂ©decins lĂ©gistes[4].

Le 11 dĂ©cembre dans l'aprĂšs-midi, les avocats de la SociĂ©tĂ© fĂ©dĂ©rale de Participation (SFPI), le bras financier du gouvernement chargĂ© du portage des actions dans l'opĂ©ration, ont dĂ©posĂ© une demande de rĂ©ouverture des dĂ©bats sur base d'Ă©lĂ©ments nouveaux. Dans leur arrĂȘt, le PrĂ©sident de Chambre Paul Blondeel et la juge Salmon rejetteront cette demande.

Le 12 dĂ©cembre entre 11h10 et 11h20 le PrĂ©sident de Chambre Blondeel et le conseiller Salmon se rendent chez la juge Schurmans, qui est officiellement en Ă©tat d'incapacitĂ©, afin de lui demander de signer l'arrĂȘt de la Cour. En vain, et le mĂȘme jour, vers 12h30, la dĂ©lĂ©gation rentre au Palais de justice Ă  Bruxelles. À partir de 12h45, les avocats des parties sont convoquĂ©s au Palais de justice Ă  une rĂ©union informelle avec le PrĂ©sident de Chambre pour y discuter du sort Ă  rĂ©server Ă  la demande de rĂ©ouverture des dĂ©bats dĂ©posĂ©e la veille. Le PrĂ©sident de Chambre refuse la demande de rĂ©ouverture des dĂ©bats, et aprĂšs une sĂ©rie d'incidents au courant de l'aprĂšs-midi les avocats de la SFPI, de BNP Paribas et Fortis dĂ©posent vers 18h30 une demande de rĂ©cusation contre le PrĂ©sident de Chambre Paul Blondeel et le conseiller Salmon. La demande de rĂ©cusation est aussitĂŽt dĂ©clarĂ©e irrecevable, l'arrĂȘt Ă©tant dĂ©jĂ  prononcĂ© (sans audience publique)[5].

Le 12 dĂ©cembre, dans l'aprĂšs-midi, le ministre de la justice Jo Vandeurzen est informĂ©, par le cabinet du premier ministre, d'irrĂ©gularitĂ©s dans la procĂ©dure[6] et en informe le Procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs de la cour d'appel, Marc de le Court. Ce dernier envisage, avec le premier prĂ©sident de la Cour d’Appel, la constitution d'une nouvelle chambre pour traiter l'affaire, mais cette solution n'est pas retenue.

L'arrĂȘt Fortis du 12 dĂ©cembre 2010 (i) suspend les dĂ©cisions du conseil d'administration de la NV/SA Fortis Holding, prises les 3, 5 et 6 octobre 2008 et (ii) dispose qu'une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire des actionnaires sera tenue au plus tard le 12 fĂ©vrier 2009 aux fins de procĂ©der au rapport du conseil d'administration, Ă  la dĂ©libĂ©ration et le cas Ă©chĂ©ant au vote par les actionnaires sur les dĂ©cisions prises par le conseil d'administration les 3, 5 et 6 octobre 2008 et les conventions conclues en exĂ©cution de ces conventions[7].

DĂšs lors que le vote par les actionnaires Ă©tait dĂ©nuĂ© de tout effet contraignant sur le plan juridique, cet arrĂȘt avait pour effet principal de relancer les nĂ©gociations au sujet de l'achat de Fortis Banque par BNP Paribas, ce qui a fait dire au conseiller Salmon, dans son e-mail du 4 fĂ©vrier 2009 Ă  Lionel Perl, que "si le conseil d'administration passe outre le refus des actionnaires, il leur restera Ă  agir en responsabilitĂ© contre les administrateurs, l'État belge, la SFPI, BNP Paribas", et au conseiller Schurmans, dans son e-mail du 11 dĂ©cembre 2008 aux juges Blondeel et Salmon: "le problĂšme est que la cour trompe les actionnaires en leur donnant un faux espoir et un message incomprĂ©hensible en droit"[8].

Le Fortisgate dĂ©marre vraiment aprĂšs le prononcĂ© de cet arrĂȘt : tandis que le gouvernement cherche un angle d'attaque pour faire annuler l'arrĂȘt (par exemple sur base du fait que les trois juges n'Ă©taient pas prĂ©sents lors du prononcĂ©), des rumeurs commencent Ă  courir sur les Ă©tranges circonstances dans lesquelles l'arrĂȘt a Ă©tĂ© rendu. Afin de faire taire ces rumeurs, le premier ministre tente de se dĂ©fendre en rendant publics, le 17 dĂ©cembre, les contacts entre son cabinet et la magistrature : entre un de ses conseillers et le substitut Dhaeyer et entre son chef de cabinet et le mari de Christine Schurmans[9].

Le lendemain, alertĂ© par le premier prĂ©sident de la cour d'appel, Ghislain Londers, premier prĂ©sident de la Cour de cassation, envoie au prĂ©sident de la Chambre, Herman Van Rompuy une lettre dans laquelle il affirme que le gouvernement connaissait dĂ©jĂ  le 10 dĂ©cembre 2008 la teneur de l’arrĂȘt qui allait ĂȘtre prononcĂ© le 12 dĂ©cembre 2008. En outre, sans l'avoir entendue il affirme que le conseiller Schurmans a violĂ© le secret professionnel. Cette derniĂšre affirmation lui vaudra une critique virulente de la part du procureur gĂ©nĂ©ral Jean-François Leclercq qui l'accuse d'avoir violĂ© le principe de la prĂ©somption d'innocence[10].

Le 18 dĂ©cembre 2008, la Chambre dĂ©cide de mettre sur pied une Commission d'enquĂȘte parlementaire sur les Ă©vĂšnements[11] et le 19, Yves Leterme propose la dĂ©mission de son gouvernement, Ă  la suite des accusations de Ghislain Londers de pressions sur des magistrats dont il fait l'objet.

Le 23 dĂ©cembre 2008, le Conseil SupĂ©rieur de la Justice (CSJ) dĂ©cide d'engager une "enquĂȘte particuliĂšre" sur le fonctionnement des juridictions et parquets dans le cadre de l'affaire Fortis. Cette enquĂȘte, qui n'est ni pĂ©nale ni disciplinaire, a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e par la Commission d'avis et d'enquĂȘte rĂ©unie (CAER) du CSJ, qui assure la mission de contrĂŽle externe sur le fonctionnement de l'ordre judiciaire. Au terme de cette enquĂȘte, la CAER pourrait formuler des recommandations, qu'elles soient spĂ©cifiques aux juridictions et corps concernĂ©s, ou gĂ©nĂ©rales, en vue de "contribuer Ă  l'amĂ©lioration d'une justice responsable, moderne et indĂ©pendante".

Le 24 dĂ©cembre 2008, on apprend qu'une procĂ©dure pĂ©nale pour violation du secret professionnel a Ă©tĂ© lancĂ©e contre la juge Christine Schurmans, qui s'Ă©tait dĂ©sistĂ©e pour maladie avant l'arrĂȘt de la cour d'appel dans la procĂ©dure contestant la vente de Fortis Ă  BNP Paribas.

Commission d'enquĂȘte

Une Commission d'enquĂȘte parlementaire a Ă©tĂ© mise sur pied afin d'examiner les Ă©ventuelles pressions exercĂ©es sur le pouvoir judiciaire. La commission a remis ses conclusions en mars 2009. Elle relĂšve une sĂ©rie de contacts considĂ©rĂ©s comme problĂ©matiques entre pouvoir politique et magistrats et recommande un certain nombre de mesures. La Commission a adoptĂ© son rapport[12] Ă  l'unanimitĂ© moins deux votes nĂ©gatifs, tandis que Ecolo et le sp.a approuvent le rapport mais s'abstiennent sur les recommandations, qu'ils jugent trop faibles[13].

Suites judiciaires

Alors mĂȘme que la commission travaillait, une instruction judiciaire a Ă©tĂ© ouverte qui aboutit, en aoĂ»t 2009, Ă  l'inculpation de la juge Christine Schurmans et du prĂ©sident de la chambre flamande de la Cour de cassation Ivan Verougstraete[14].

Dans le mĂȘme temps, le parquet de Bruxelles classe sans suite l'enquĂȘte disciplinaire qui avait Ă©tĂ© ouverte concernant les actions de Pim Van Walleghem, le conseiller au cabinet du premier ministre qui avait Ă©tĂ© soupçonnĂ© d'avoir fait pression sur son collĂšgue, le substitut du procureur Paul Dhaeyer, qui Ă©tait chargĂ© de l'affaire Fortis[15].

Cependant, les enquĂȘtes qui se poursuivent, mais aussi des rĂ©vĂ©lations faites par la juge Schurmans, font apparaitre de nouveaux Ă©lĂ©ments.

Ainsi, on dĂ©couvre qu'Ivan Verougstraete a Ă©tĂ© contactĂ© le 11 dĂ©cembre 2008 par la juge Christine Schurmans, une des magistrates chargĂ©es du dossier, qui lui a exposĂ© les problĂšmes de tension entre elle et les autres juges. Sans en avertir le premier prĂ©sident de la Cour de cassation Ghislain Londers, le prĂ©sident Verougstraete avait dit qu'il allait intervenir et lui a ensuite envoyĂ© un message SMS. Ces faits ont fait l'objet d'une enquĂȘte disciplinaire interne Ă  la Cour de cassation qui n'a abouti qu'Ă  un blĂąme pour dĂ©faut d'information de sa hiĂ©rarchie[16]. Le nom du prĂ©sident Verougstraete continue pourtant d'ĂȘtre citĂ©[17].

On dĂ©couvre Ă©galement que la juge Mireille Salmon a entretenu des contacts avec Lionel Perl (actuellement administrateur chez Fortis holding devenu Ageas) durant le dĂ©libĂ©rĂ© et que dans un e-mail datĂ© du 4 fĂ©vrier 2009 elle lui a confirmĂ© que la consultation des actionnaires ordonnĂ©e par 'l'arrĂȘt Fortis' du 12 dĂ©cembre 2008 serait dĂ©nuĂ©e de tout effet juridique, et ce indĂ©pendamment du rĂ©sultat du vote[18]. En outre, aprĂšs le prononcĂ© de l'arrĂȘt Fortis du 12 dĂ©cembre 2008, le juge Blondeel a eu de nombreux contacts avec le parlementaire SP.A Dirk Van der Maelen[19].

Soupçonnés d'avoir délibéré bilatéralement (à l'exclusion donc de la juge Schurmans), notamment sur la demande de réouverture des débats introduite par les avocats de la SFPI, les juges Blondeel et Salmon doivent répondre d'un faux en écriture dans la procédure introduite le 10 novembre 2010 devant la cour d'appel de Gand[20]. Les juges Schurmans et Verougstraete doivent répondre de violation du secret professionnel.

Enfin, en marge de l'enquĂȘte, le juge d'instruction Heimans a fait une dĂ©nonciation (en vertu de l'article 29 du Code d'instruction criminelle) selon laquelle il existerait des indices que, par ses lettres du 18 et 19 dĂ©cembre 2008, le premier prĂ©sident de la Cour de cassation, Ghislain Londers, aurait violĂ© le secret professionnel[21].

Prescription

Le 4 septembre 2020, la chambre du conseil de Bruxelles estime que les charges dans le dossier sont prescrites[22]. Il reste une possibilité pour Me Modrikamen d'interjetter appel de la décision.

Acteurs

Les Politiques
  • Yves Leterme, Premier ministre du gouvernement Leterme ;
  • Hans Dhondt, chef de cabinet du Premier ministre leterme et prĂ©sident de la Chancellerie ;
  • Pim Vanwalleghem, conseiller auprĂšs du cabinet du premier ministre Yves Leterme (et substitut du procureur du roi dĂ©tachĂ©);
  • Jo Vandeurzen, vice-premier ministre, ministre de la Justice et des RĂ©formes institutionnelles du gouvernement Leterme ;
  • SFPI, la SociĂ©tĂ© fĂ©dĂ©rale de participations et d’investissement.
  • Dirk Van der Maelen, parlementaire SP.A.
Les magistrats
  • Ghislain Londers, premier prĂ©sident de la Cour de cassation ;
  • Pim Vanwalleghem, substitut du procureur du roi (dĂ©tachĂ© auprĂšs du cabinet du premier ministre Yves Leterme en tant que conseiller) ;
  • Guy Delvoie, premier prĂ©sident de la cour d’appel ;
  • Marc de le Court, procureur gĂ©nĂ©ral de la cour d’appel[23] ;
  • Christine Schurmans, conseillĂšre Ă  la 18e chambre de la cour d’appel et Ă©pouse du CD&V Jan De Groof ;
  • Paul Blondeel, prĂ©sident Ă  la 18e chambre de la cour d’appel ;
  • Mireille Salmon, juge Ă  la 18e chambre de la cour d’appel;
  • Ivan Verougstraete, prĂ©sident de la chambre flamande de la Cour de cassation.
Les actionnaires de Fortis
  • MischaĂ«l Modrikamen, avocat d'actionnaires ;
  • Pierre Nothomb, partenaire de Deminor, cabinet de dĂ©fense d'actionnaires.
  • L'association de dĂ©fense des actionnaires Fortis (ADAF)
  • Lionel Perl, administrateur BNP Paribas Fortis.

Notes et références

  1. AFP, « Belgique - Un nouveau gouvernement, mais pas nĂ©cessairement la fin de la crise », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Belgique : Yves Leterme propose la dĂ©mission de son gouvernement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Letterlijk. De brief van Leterme dans Het Nieuwsblad
  4. Une plainte informative dans La Libre
  5. Lettre du 9 mars 2009 du conseiller Blondeel à la Commission parlementaire 'séparation des pouvoirs'
  6. Communiqué de presse de Jo Vandeurzen De Standaard
  7. Voir l'arrĂȘt sur
  8. Lettre du 10 novembre 2009 du conseiller Schurmans au Procureur général De Le Court
  9. Extraits de la lettre La Libre
  10. Onthuld: de vernietigende brief van Procureur-generaal Leclercq aan Londers, De Morgen du 6 février 2009
  11. Site de la RTBF
  12. Lire le rapport
  13. Voir Le Soir, La Libre et L'Echo
  14. La juge Schurmans inculpée dans l'affaire Fortis, Le Post du 5 août 2009
  15. Pim Van Walleghem absous par ses pairs, Le Soir du 13 août 2009
  16. Fortisgate: M. Verougstraete nie les fuites, La Libre et Ivan Verougstraete nie toute intervention, Le Soir du 10 août 2009
  17. Exclusif : le président Verougstraete a appelé un avocat de Fortis, Le Vif du 10 août 2009
  18. De eeuwige geheimen van Fortisgate, De Tijd du 24 novembre 2009
  19. Fortisgate: deux nouvelles pistes, La Libre du 26 septembre 2009
  20. Paul Blondeel et Mireille Salmon comparaissent, La Libre du 10 novembre 2010
  21. Londers est dans la tourmente, La Libre du 3 juin 2010
  22. Belga, « Affaire Fortis: le dossier est prescrit, juge la chambre du conseil de Bruxelles », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  23. Entretemps nommé premier président de la Cour d'appel en remplacement de Guy Delvoie nommé à la Cour pénale internationale, Portail fédéral belge

Voir aussi

Liens externes

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