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Photopériodisme

Le photopériodisme est le rapport entre la durée du jour et de la nuit. Ce paramÚtre est un facteur écologique qui joue un rÎle prépondérant sur les végétaux[1] et les animaux. Ce terme a été inventé par les botanistes américains Whigtman Garner et Henry Allard en 1920[2],

Lors d'un équinoxe, ce rapport est de 1 (12 heures de jour et 12 heures de nuit). Lors du solstice d'hiver, dans un pays de latitude moyenne comme la France, la nuit dure autour de 15 heures contre 9 heures de jour et inversement pour le solstice d'été.

Photopériodisme chez les végétaux

Influence de la photopériode sur l'induction florale chez les plantes annuelles

Les recherches permettant la comprĂ©hension des mĂ©canismes induisant la floraison ont Ă©tĂ© menĂ©es dans le but d’amĂ©liorer la productivitĂ© agricole et elles ont permis de dĂ©montrer que les plantes rĂ©pondent en fonction de la durĂ©e du jour[3]. Des recherches subsĂ©quentes ont permis de diviser les espĂšces en diffĂ©rents groupes selon leur photopĂ©riode[4] :

  • Les plantes Ă  floraison en jours longs (LD) fleurissent lorsque la pĂ©riode de lumiĂšre est supĂ©rieure Ă  un seuil, appelĂ© photopĂ©riode critique [5]. Arabidopsis thaliana est l’organisme modĂšle pour l’étude des mĂ©canismes molĂ©culaires induisant la floraison des plantes Ă  jour long.
  • Les plantes Ă  floraison en jours courts (SD) voient leur floraison induite lorsque la durĂ©e du jour est infĂ©rieure Ă  ce seuil [5]. Le riz domestiquĂ©, Oryza sativa, reprĂ©sente un organisme typique Ă©tudiĂ© pour les plantes SD.

Transition du méristÚme apical en méristÚme floral

Le mĂ©ristĂšme apical (SAM), un tissu de la tige, sert de population cellulaire progĂ©nitrice pour les parties aĂ©riennes de la plante (feuilles, tige, fleurs) [6]. En ce qui concerne la production des fleurs, le SAM doit dans un premier temps ĂȘtre converti en mĂ©ristĂšme d’inflorescence. Le mĂ©ristĂšme d’inflorescence est un tissu indiffĂ©renciĂ© prĂ©curseur du mĂ©ristĂšme floral qui est responsable de l’organogenĂšse[7]. Les conditions environnementales, comme la tempĂ©rature (vernalisation) ou la photopĂ©riode, ainsi que des facteurs endogĂšnes, dont les phytohormones et les gĂšnes d’induction florale, sont responsables de cette transition [6]

Jours longs : Arabidopsis thaliana  

Plusieurs voies de signalisation, dĂ©pendant des stimuli environnementaux et de l’état dĂ©veloppemental de la plante, sont impliquĂ©es dans la floraison. De ce fait, elle possĂšde une voie de signalisation dĂ©pendante de la photopĂ©riode qui, une fois activĂ©e, entraĂźne la transcription de la protĂ©ine Flowering Locus T (FT). Cette protĂ©ine sert de facteur de transcription pour les gĂšnes de l’identitĂ© florale, permettant la conversion des mĂ©ristĂšmes d’inflorescence en mĂ©ristĂšmes floraux. L’expression gĂ©nique erronĂ©e de FT induit une floraison prĂ©coce indĂ©pendamment des conditions environnementales ou endogĂšnes[8], alors qu’une mutation de perte de fonction induit une floraison trĂšs tardive en jours longs[9]. CONSTANS (CO) est le facteur de transcription activateur de FT, mais son expression dĂ©pend de la photopĂ©riode, ce qui explique l’expression de FT en jour long [10]. Des analyses de puce Ă  ADN ont dĂ©montrĂ©, Ă  la suite de la comparaison des plantes de type sauvage et mutant co,  que seul le mutant prĂ©sentait une perturbation de l’expression de FT, mettant en Ă©vidence que FT est bel et bien la cible directe de CO[11].  

L’oscillation du niveau de CO est rĂ©gulĂ©e par l’interaction de plusieurs protĂ©ines tout au long de la journĂ©e. En LD, la protĂ©ine FLAVIN-BINDING, KELCH REPEAT, F-BOX (FKF1) permet de gĂ©nĂ©rer le pic diurne d’expression protĂ©ique de CO. D’une part, FKF1 inhibe un rĂ©presseur de la transcription de CO et de FT, soit le Cycling Dof Factor 1(CDF1) en l’envoyant au protĂ©asome grĂące Ă  son domaine E3 ubiquitine ligase[12]. Pour ce faire, il doit former un complexe avec Gigantea (GI), mais leur interaction dĂ©pend de la prĂ©sence de lumiĂšre bleue, dĂ©tectĂ©e par le domaine photorĂ©cepteur LOV de FKF1 [13]. D’autre part, il agit comme stabilisateur de la protĂ©ine CO via ce mĂȘme domaine quand il n’interagit plus avec GI[12]. De plus, en fin de journĂ©e la perception de lumiĂšre rouge lointaine et bleue, respectivement par les photorĂ©cepteurs de l’horloge Phytochrome A (PhyA) et Cryptochrome (CRY), permet de stabiliser CO en empĂȘchant sa protĂ©olyse[14].  Effectivement, le complexe CONSTITUTIVE PHOTOMORPHOGENIC 1 (COP1) et SUPRESSOR OF PHYTOCHROME A (SPA1) induit la dĂ©gradation au protĂ©asome de CO pendant la nuit, indĂ©pendamment de la pĂ©riode de l’annĂ©e. D’autre part en matinĂ©e, la lumiĂšre rouge agit via le phytochrome B (PhyB) pour rĂ©primer CO[15]. À l’aube,  HOS1, une autre protĂ©ine exprimĂ©e toute l’annĂ©e, dĂ©stabilise CO via son domaine E3 ubiquitine ligase[16].DiffĂ©rents mĂ©canismes rĂ©presseurs agissent donc tout au long du jour et de la nuit au niveau transcriptionnel et post-traductionnel sur CO. En jour long, le pic d’expression en fin d’aprĂšs-midi gĂ©nĂ©rĂ© par l’interaction de GI et FKF1 permet l’activitĂ© de la protĂ©ine. En jour court, le complexe FKF1-GI n’est pas formĂ© puisque les pics d’expression des protĂ©ines sont dĂ©calĂ©s[13], CDF1 peut donc empĂȘcher la transcription de FT et de CO en se liant Ă  leurs promoteurs [12]. CO possĂšde donc un patron d’expression oscillatoire rĂ©gulĂ© par l’alternance jour-nuit et restreint l’expression de FT Ă  sa propre expression[17].   

Jours courts : Oryza sativa 

L’induction de la floraison chez Oryza sativa requiert une durĂ©e du jour critique de 14h, soit 10h d’obscuritĂ©. Si la journĂ©e excĂšde 14h, la plante prĂ©sentera un phĂ©notype de floraison tardive[18]. Le mutant se5 est insensible Ă  la photopĂ©riode et ne dĂ©montre pas de niveau dĂ©tectable de phytochrome. Cette perte de sensibilitĂ© indique donc que chez le riz, les phytochromes sont les photorĂ©cepteurs responsables de la reconnaissance de la photopĂ©riode[19]. L’analyse de loci de traits quantitatifs (QTL) dans des croisements de diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de riz a permis de dĂ©terminer certains gĂšnes responsables du moment de la floraison[20]. De plus, le sĂ©quençage du gĂ©nome d’A. thaliana a permis de dĂ©terminer diffĂ©rents gĂšnes orthologues du mĂ©canisme de floraison chez O. sativa

  • Le gĂšne hd1 a Ă©tĂ© identifiĂ© comme l’orthologue de Constans [21] et ses niveaux de transcription sont rĂ©gulĂ©s par la photopĂ©riode et les gĂšnes de l’horloge[19].
  • hd3a code l’orthologue de FT, ce qui signifie qu’il induit la floraison[22].
  • ehd1 est un promoteur floral constitutif, mais son activitĂ© promotrice est plus Ă©levĂ©e en jour court qu’en jours longs[23].
  • lhd4 est un suppresseur floral, sa transcription est induite en jours longs et requiert une rĂ©troaction des phytochromes. Les mutants Lhd4 permettent Ă  Hd1 de servir de facteur de transcription Ă  Hd3a et il y a donc une expression de l’ARNm en jours longs[23]

ComprĂ©hension supplĂ©mentaire sur la photopĂ©riode

MalgrĂ© l'importance accordĂ©e Ă  la durĂ©e du jour, de nombreuses expĂ©riences supplĂ©mentaires indiquent que la durĂ©e de l’obscuritĂ© serait plutĂŽt le paramĂštre critique dans le chronomĂ©trage photopĂ©riodique chez les plantes. En contexte expĂ©rimental, une pulsation lumineuse interrompt la nuit, dĂ©montrant que l'obscuritĂ© ininterrompue est importante pour permettre la floraison en SD [24]. Tout d’abord, dans une plante SD, l'induction prĂ©coce de la floraison peut ĂȘtre inhibĂ©e par une pause nocturne de plusieurs minutes. Ensuite, un pic lumineux au milieu de la nuit a un plus grand effet inhibiteur qu’une impulsion lumineuse Ă  un moment alĂ©atoire[25]. Les interruptions nocturnes rĂ©pĂ©tĂ©es peuvent Ă©galement favoriser une floraison hĂątive chez les plantes LD qui sinon fleurissent tard sous de courtes photopĂ©riodes. Ainsi, il semblerait que ce soit le moment des transitions lumineuses (lever et coucher du soleil) plutĂŽt que la durĂ©e de la lumiĂšre ou de l'obscuritĂ© en soi qui rĂ©gule la floraison contrĂŽlĂ©e par la photopĂ©riode[5].  

Photopériodisme chez les animaux

Les variations annuelles saisonniÚres de la photopériode sont responsables de nombreux changements biologiques et/ou comportementaux chez les animaux. Conjointement aux changements de température, la photopériode provoque notamment l'entrée en hibernation de nombreuses espÚces animales des régions tempérées et subpolaires. Elle modifie également, dans le monde entier, les comportements sexuels, de recherche de nourriture, les migrations, des variations morphologiques (couleur du pelage, taille des individus, etc.), etc.

Début du rythme circadien et du photopériodisme

C’est initialement chez les cyanobactĂ©ries, premiers organismes vivants sur Terre, que nous avons pu observer les premiers signes des rythmes circadiens. On pourrait croire que ces rythmes, responsables du photopĂ©riodisme, ont Ă©voluĂ© chez les cyanobactĂ©ries dans le but de protĂ©ger l’ADN contre les radiations UV. Avec l’évolution des espĂšces, on a pu voir apparaĂźtre l’évolution de cellules pacemaker qui ont pour but de suivre le temps selon les diffĂ©rents environnements afin de donner cette information au reste du corps. Chez les mammifĂšres, ce pacemaker est localisĂ© dans le noyau suprachiasmatique (NCS) de l’hypothalamus[26]. Ce noyau fait partie des Ă©tapes permettant la sĂ©crĂ©tion de la mĂ©latonine par la glande pinĂ©ale[27].

Des invertébrés aux vertébrés

Comme le phĂ©nomĂšne de photopĂ©riodisme dĂ©butant initialement chez les cyanobactĂ©ries lors du dĂ©but de la vie sur Terre, il s’est transmis avec le temps et l’évolution, passant des invertĂ©brĂ©s comme les mollusques et les arthropodes vers les vertĂ©brĂ©s comme les oiseaux et les mammifĂšres. Les mĂ©canismes contrĂŽlant le photopĂ©riodisme chez les diffĂ©rents types d’espĂšces semblent avoir leurs propres particularitĂ©s dans le but de rĂ©guler les cycles des saisons sur les diffĂ©rents comportements des animaux. Par exemple, chez les ectothermes la photopĂ©riode est d’abord affectĂ©e par la tempĂ©rature. Puis, avec l’évolution, cette interaction permet la variation de cette photopĂ©riode selon la tempĂ©rature dans un environnement, donc lors des changements de saisons. C’est pourquoi les organismes complexes, Ă  l'instar de la plupart des espĂšces de mammifĂšres, selon lesquels l’information pĂ©riodique semble jouer un rĂŽle trĂšs important sur les fonctions saisonniĂšres[28] - [29].

La mĂ©latonine joue un rĂŽle sur les effets photopĂ©riodiques de la sĂ©crĂ©tion de prolactine, l’hibernation ainsi que de la thermorĂ©gulation chez les diffĂ©rentes espĂšces[30]. En effet, la sĂ©crĂ©tion ou non de la mĂ©latonine produit un effet sur l’hibernation des animaux. Cette hormone est sĂ©crĂ©tĂ©e pendant la nuit chez les animaux en euthermie, alors qu’elle n’est pas sĂ©crĂ©tĂ©e chez les animaux en pĂ©riode d’hibernation. Selon une Ă©tude effectuĂ©e sur des hamsters de Turquie, il y a peu d’évidence qui montre la synthĂšse et le sĂ©crĂ©tion de mĂ©latonine pendant la nuit chez les femelles en hibernation[31]. De plus, il semble y avoir une relation inverse entre le cycle d’hibernation des animaux et le cycle de reproduction de ceux-ci. Une Ă©tude effectuĂ©e sur le hamster europĂ©en a montrĂ© que l’atrophie des gonades semble ĂȘtre nĂ©cessaire pour l’hibernation et que la photopĂ©riode affecte l’hibernation d’une façon diffĂ©rente qu’elle affecte le cycle de reproduction. Il est dĂ©montrĂ© que la testostĂ©rone et l’oestradiol inhibent la torpeur chez cette espĂšce, mais que la progestĂ©rone ne semble pas avoir un effet inhibiteur sur la torpeur[32]. D’autres facteurs semblent avoir un effet sur l’hibernation des animaux comme par exemple la quantitĂ© de nourriture entreposĂ©e[33], qui influence le temps de la torpeur, ainsi que la tempĂ©rature et la quantitĂ© de lumiĂšre[34].

La reproduction selon le photopériodisme

En l’absence d’information photopĂ©riodique, l’animal va exprimer un rythme endogĂšne de reproduction. La saisonnalitĂ© de la reproduction aboutit Ă  des naissances qui se dĂ©roulent en fin d’hiver et au printemps, ce qui permet d’avoir des conditions favorables au dĂ©veloppement des rejetons[35]. En prenant l’exemple des ovins, qui ont une reproduction saisonniĂšre marquĂ©e par une alternance de repos sexuel, la brebis est en Ă©tat d’anoestrus au printemps et en Ă©tĂ©, et donc en absence d’ovulation, et est en pĂ©riode d’activitĂ© sexuelle en automne et en hiver[36]. Les mĂąles ont la mĂȘme variation en produisant quatre fois plus de spermatozoĂŻdes durant la pĂ©riode d’activitĂ© sexuelle[37]. Les variations d’activitĂ© sexuelle sont dues Ă  des changements dans la sĂ©crĂ©tion des hormones LH et FSH (intervenant toutes deux dans l'axe gonadotrope), ainsi qu’à l’influence des saisons sur les Ă©pisodes de libĂ©ration de LH. La sĂ©crĂ©tion pulsatile de LH est plus faible durant la pĂ©riode de non-activitĂ© sexuelle que pendant la saison sexuelle pour les brebis stĂ©rilisĂ©es et les mĂąles castrĂ©s[38] - [39] - [40]. De plus, une expĂ©rience d’alternance de jours courts et longs montre que les passages entre ceux-ci sont suivis d’une stimulation et d’une inhibition de l’activitĂ© de reproduction, avec un temps de latence pour chacun des cas. Pour une brebis soumise Ă  des jours courts et longs, le dĂ©clenchement de l’activitĂ© ovulatoire et l’augmentation de la sĂ©crĂ©tion LH se produit de 40 Ă  60 jours aprĂšs le passage de jours longs/courts comparativement Ă  20 Ă  30 jours pour les passages de jours courts/longs[35]. Le dĂ©clenchement de la saison sexuelle rĂ©sulte Ă©galement de l’action du raccourcissement des jours qui peut ĂȘtre perçu aprĂšs le solstice d’étĂ© et l’arrĂȘt d’activitĂ© sexuelle entre janvier et avril rĂ©sulte par l’augmentation de la durĂ©e du jour aprĂšs le solstice d’hiver[41] - [42]. De plus, des animaux qui ont Ă©tĂ© maintenus en jours courts ou longs de façon constante pendant plusieurs annĂ©es montrent des alternances de repos et d’activitĂ© sexuelle, mais avec des pĂ©riodes dĂ©synchronisĂ©es par rapport Ă  la saison sexuelle normale. La pĂ©riode de ce cycle endogĂšne varie entre 8 et 10 mois[43]. De plus, lors des jours longs, oĂč la sĂ©crĂ©tion mĂ©latonine est rĂ©duite, les chercheurs administraient de la mĂ©latonine de maniĂšre continue ou en milieu de journĂ©e afin d’augmenter la durĂ©e de la prĂ©sence de mĂ©latonine. Cela cause une stimulation de l’activitĂ© sexuelle pour les brebis et les chĂšvres de la mĂȘme façon que lors des jours courts[44] - [45] - [46]. Alors, la mĂ©latonine permet la modification de la sĂ©crĂ©tion pulsatile par les neurones de LHRH, ce qui fait changer la frĂ©quence de libĂ©ration de la LH et l’activitĂ© des gonades[47]. De plus, la dopamine montre une action inhibitrice sur la sĂ©crĂ©tion de LH et la photopĂ©riode semble moduler son action[48]. Également, la noradrĂ©naline est un inhibiteur de la sĂ©crĂ©tion de LH pendant la saison d’anoestrus[49].

La reproduction saisonniĂšre pour plusieurs oiseaux et mammifĂšres habitant dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es est rĂ©gulĂ©e par les changements annuels dans la durĂ©e des jours. Les chercheurs ont Ă©tudiĂ© les cailles du Japon mĂąles ayant un photocycle naturel. Les premiers signes de reproduction ont Ă©tĂ© notĂ©s en mars lorsque la longueur du jour est de 12,3 heures et que les niveaux de LH plasmatique sont augmentĂ©s en comparaison au mois de fĂ©vrier, et ils durent au maximum jusqu’au . La glande cloacale dĂ©pendante Ă  l’androgĂšne apparaĂźt 2 semaines aprĂšs l’augmentation de LH. AprĂšs le , la LH diminue Ă©normĂ©ment jusqu’en aoĂ»t et a une durĂ©e de jour de 15,7 heures. Aussi, la glande cloacale a diminuĂ© pendant ce temps jusqu’à atteindre une taille minimale lorsque la photopĂ©riode est de 13,9 heures. Ces donnĂ©es indiquent donc que la longueur du jour initie la reproduction au printemps et elle n’est pas maintenue en automne. Les mĂąles castrĂ©s ont obtenu des rĂ©sultats environ similaires aux mĂąles entiers. Donc, la saison de reproduction des cailles du Japon en captivitĂ© est semblable aux oiseaux des zones tempĂ©rĂ©es. Une augmentation des signes de reproduction est prĂ©sente lorsque la longueur du jour augmente Ă  12,3 heures en mars et lorsque les premiers signes de diminution de la reproduction commencent en aoĂ»t avec une durĂ©e du jour diminuĂ©e se situant autour de 15 heures. À la fin de l’étĂ©, le taux de LH commence Ă  diminuer jusqu’à devenir trĂšs bas aprĂšs 6 Ă  10 semaines. La LH n’arrĂȘte donc pas d’ĂȘtre stimulante instantanĂ©ment, mais il semble que les longueurs du jour deviennent progressivement moins photostimulatrices Ă  la fin de l’étĂ©, ce qui permet aux hormones de diminuer lentement[50].

Chez les animaux comme le hamster, la photopĂ©riode critique est de 12,5 heures de lumiĂšre par jour[51]. La lumiĂšre quotidienne d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  12,5 heures, soit une journĂ©e courte, cause une rĂ©gression de leurs organes reproducteurs ainsi qu’une recrudescence lors des journĂ©es longues. De plus, une spermatogenĂšse est complĂštement supprimĂ©e chez les mĂąles et un arrĂȘt de l’ovulation, du cycle Ɠstral ainsi qu’une rĂ©gression de l’utĂ©rus sont prĂ©sents chez les femelles[52] - [53] - [54] - [55]. Au niveau des hormones, les mĂąles ont une diminution du taux de testostĂ©rone, de LH, de FSH et de prolactine[56] - [57]. Pour les femelles, il y a une diminution  de la concentration de FSH, de LH et de prolactine[55] - [56]. Lors d’une pinĂ©alectomie chez un hamster, c’est-Ă -dire l’ablation de la glande pinĂ©ale, il n’y aura aucun changement lors d'une longue photopĂ©riode et il n’y aura aucune atrophie gonadique induite par la courte photopĂ©riode[57]. De plus, la glande pinĂ©ale est impliquĂ©e dans la rĂ©gulation photopĂ©riodique du cycle sexuel, Ă©tant apparemment impliquĂ© dans le maintien des gonades par une exposition Ă  une photopĂ©riode longue[58].

Pour les poissons, il semble que la photopĂ©riode soit un Ă©lĂ©ment rĂ©gulateur de la maturation sexuelle et la tempĂ©rature semble jouer un rĂŽle dans le dĂ©clenchement de la ponte. Les chercheurs ont montrĂ© qu’en maintenant une condition constante, soit une tempĂ©rature de 15 degrĂ©s Celsius et une durĂ©e de lumiĂšre de 4 heures, il Ă©tait possible d’avoir des pontes toute l’annĂ©e[59].  

Donc, le rÎle de la photopériode est de synchroniser ce rythme endogÚne de reproduction avec une période égale à un an, dans des conditions naturelles[35].

Effet du photopériodisme sur les différents rythmes

Bien que la reproduction soit trĂšs souvent associĂ©e au photopĂ©riodisme chez les mammifĂšres, ce n’est pas le cas chez toutes les espĂšces et le photopĂ©riodisme peut avoir un effet sur diffĂ©rents comportements ou sur diffĂ©rentes caractĂ©ristiques[60] - [61]. Comme par exemple, il a Ă©tĂ© dĂ©couvert que la croissance du pelage d’hiver chez le campagnol des prairies est influencĂ©e par la photopĂ©riode[61]. Elle influence Ă©galement l’activitĂ© de recherche de nourriture chez les rats et les souris nocturnes, qui sortent chercher de la nourriture selon un horaire particulier[62]. Une autre Ă©tude a dĂ©montrĂ© que la photopĂ©riode et son hormone de contrĂŽle, la mĂ©latonine, ont un effet sur la rĂ©sistance au froid et la thermorĂ©gulation de la caille du Japon durant l’hiver[63], en plus d’avoir un effet sur sa rĂ©ponse immunitaire[64]. Chez certains insectes, la photopĂ©riode fait partie des facteurs qui causent la migration et/ou la diapause lors des changements de saisons[65]. Également, la migration saisonniĂšre des oiseaux, qui est bien connue, est induite par diffĂ©rents facteurs dont le photopĂ©riodisme, qui augmente la quantitĂ© d’hormones sexuelles dans leur sang[66]. En effet, une Ă©tude sur un oiseau migrateur, la fauvette des jardins, a dĂ©montrĂ© qu’en les exposant Ă  une photopĂ©riode plus longue, c’est-Ă -dire qu’il y a de la lumiĂšre plus longtemps durant la journĂ©e, ils se prĂ©paraient Ă  la migration plus tĂŽt que d’habitude. Comme ces oiseaux migrent loin et ont leur saison de reproduction au printemps, dĂšs que la journĂ©e commence Ă  ĂȘtre plus longue ils doivent se prĂ©parer pour arriver Ă  temps[66]. Également, il a Ă©tĂ© dĂ©couvert que l’allongement de la photopĂ©riode a un effet sur le chant de certains oiseaux. En effet, l’allongement de la photopĂ©riode coĂŻncide avec le dĂ©but de la saison de reproduction et l’augmentation des hormones sexuelles causent un changement dans le volume du chant de ceux-ci[67].

Changements causĂ©s par l’humain

L’humain est la cause de certains dĂ©rĂšglements qui affectent la photopĂ©riode des animaux, donc qui affectent leurs comportements. Le premier dĂ©rĂšglement se trouve Ă  ĂȘtre la pollution lumineuse causĂ©e principalement par les lampadaires dans les rues, les lumiĂšres de maison et les panneaux publicitaires illuminĂ©s. Cette pollution lumineuse affecte particuliĂšrement les animaux nocturnes, comme le rat Ă©pineux, qui a changĂ© ses habitudes d’alimentation pour Ă©viter la prĂ©dation Ă©levĂ©e due Ă  la lumiĂšre artificielle[68]. La lumiĂšre artificielle affecte mĂȘme les insectes en changeant la composition des communautĂ©s d’invertĂ©brĂ©s qui se trouvent dans des endroits urbains[69]. Le changement climatique affecte aussi beaucoup la photopĂ©riode des animaux puisqu’avec le rĂ©chauffement climatique, l’arrivĂ©e du printemps et le changement dans la longueur des journĂ©es se font plus tĂŽt, donc certains comportements, dont la reproduction, sont dĂ©balancĂ©s[70] - [71].

Notes et références

  1. Le photopériodisme chez les végétaux
  2. Albert Goldbeter, Au cƓur des rythmes du vivant : la vie oscillatoire, Odile Jacob, (lire en ligne), p. 250
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