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Phocidae

Les Phocidés (Phocidae) sont une famille de la classe des mammifères de l'ordre des Carnivores. Les dix-huit espèces actuelles incluent notamment les vrais phoques et les éléphants de mer. Parmi ces mammifères marins, l'espèce la plus connue est celle du phoque commun, qui a donné son nom à la famille (« phoque » vient du latin phoca et du grec phôkê (φώκη), qui signifient « veau marin[1] »).

Phocidés

Biologie

Anatomie

Les Phocidae sont marquĂ©s par une diversitĂ© de morphologie : le phoque adulte le plus petit (phoque annelĂ©) a une taille de 1,17 m et une masse de 45 kg, le plus imposant (Ă©lĂ©phant de mer du sud) a une taille de 4,9 m et une masse de 2 400 kg[2].

Visuellement, le phoque se différencie aisément de sa cousine l'otarie :

  • absence de pavillon au niveau de l'oreille, on note juste la prĂ©sence du conduit auditif ;
  • la propulsion est assurĂ©e par les nageoires postĂ©rieures dans un mouvement similaire Ă  celui de la grenouille, ou par un mouvement de godille ;
  • la direction est assurĂ©e par les nageoires antĂ©rieures ;
  • en dehors de l'eau, le corps ne peut se redresser sur ses nageoires pectorales, au contraire des otaries ;
  • le dimorphisme sexuel est peu marquĂ© voire absent ;
  • les plongĂ©es sont plus longues et Ă  des profondeurs plus Ă©levĂ©es que les otaries[3] ;
  • comme les cĂ©tacĂ©s, les phoques ont perdu certains pigments rĂ©tiniens au cours de l'Ă©volution, ce qui fait que pour eux, l'eau n'apparait pas bleue[4]. Ces deux groupes d'espèces Ă©tant assez Ă©loignĂ©s, le fait qu'ils soient tous deux touchĂ©s plaide Ă  la fois pour une Ă©volution convergente et un avantage adaptatif de ce trait dans l'environnement visuel marin[4].

Alimentation

Le crâne du phoque commun montre les canines puissantes.
Position en « arc » ou en « banane » du Phoque commun. Sur les sites d’échouerie, quand l'eau monte ou descend, il adopte cette position caractéristique, la tête dressée et les membres postérieurs relevés et serrés ensemble, hors de l’eau, afin de rester en contact avec le sol plus chaud et sec (banc de sable, rocher, goémon) que l'eau de mer[5].

Les phoques sont des chasseurs opportunistes, qui adaptent leur régime alimentaire carnivore aux conditions locales. En effet, si les poissons côtiers sont leur principale ressource, une grande variété de mollusques, crustacés, céphalopodes, voire des restes de manchots et d'autres pinnipèdes ont été retrouvés dans leur estomac[6].

Formule dentaire
mâchoire supérieure
5-6 0 1 3 3 1 0 5-6
5 0 1 2 2 1 0 5
mâchoire inférieure
Total : 20

Ils ont moins de dents que les carnivores terrestres mais leurs canines sont particulièrement puissantes. Les post-canines (molaires et prémolaires ne se distinguent pas chez les adultes) ne comportent en règle générale qu'une seule cuspide qui peut être flanquée d'une ou deux minuscules cuspides accessoires[7]. Les incisives ont pour fonction le cisaillement des aliments, les canines le déchirement des aliments, les préparant ainsi à être écrasés par les post-canines (dents cuspidées)[7].

Locomotion

Les contraintes du milieu aquatique (notamment la viscosité de l'eau) ont sélectionné les individus dotés d'une morphologie hydrodynamique qui minimise au mieux les frottements : corps fusiforme ; disparition des pavillons auditifs et absence de toute protubérance des organes génitaux externes (mamelles, tétins, pénis, testicules) ; membres antérieurs, très courts, transformés en palettes natatoires, appelées improprement nageoires ; pattes postérieures courtes[8] et serrées contre la queue qui joue le rôle de gouvernail[9]. En mer, nageurs plus rapides que les otaries, ils se déplacent en godillant et vont plus au large que leurs congénères.

À terre ou sur la glace, les phoques entrent en contact par toute leur face ventrale avec le substrat. Ils progressent par reptation par bonds, en s'aidant de leurs deux membres antérieurs (alors que les autres pinnipèdes, otaries et morses, se servent de leurs quatre membres). Ils font des pauses dans leur déplacement terrestre entre chaque phase de mouvement[10].

Peau et fourrure

Comme chez tous les pinnipèdes, le tégument se compose d'un épiderme et d'un derme, qui forment la peau, et d'un hypoderme, constitué par une épaisse couche de lard dont l'épaisseur varie (selon la taille, l'âge et l'état général de l'animal) de quelques millimètres à quelques centimètres. Ce lard de mammifère marin sert à ces animaux d'isolant et de réserve d'énergie mais joue également un rôle hydrodynamique et de flottaison[11]. La couche cornée est constituée de cornéocytes qui, lubrifiées par les lipides du sébum, constituent une couche imperméable souple ne se renouvelant que lors de la mue annuelle[12]. Les petits naissent avec une fourrure laineuse, le lanugo[13], inadaptée à l'eau mais qui par sa densité protège les nourrissons de la fraîcheur de l'air ambiant. La première mue accompagne le sevrage et voit la mise en place du pelage de poils de jarre et de bourre. La couleur des pelages qui se suivent ensuite au cours de la vie, varie selon l'épaisseur et l'humidité des poils[12].

  • Comparaison du squelette des phoques et des otaries.
    Comparaison du squelette des phoques et des otaries.
  • Le pelage blanc du jeune phoque lui vaut l'appellation de blanchon au Canada.
    Le pelage blanc du jeune phoque lui vaut l'appellation de blanchon au Canada.
  • La tĂŞte de Halichoerus grypus, dont le museau est muni de longues vibrisses, est portĂ©e par un cou rĂ©duit.
    La tête de Halichoerus grypus, dont le museau est muni de longues vibrisses, est portée par un cou réduit.
  • Les doigts, pourvus Ă  leur extrĂ©mitĂ© de bonnes griffes, sont reliĂ©s par une fine membrane qui forme, lorsqu'ils s'Ă©cartent, une palmure.
    Les doigts, pourvus à leur extrémité de bonnes griffes, sont reliés par une fine membrane qui forme, lorsqu'ils s'écartent, une palmure.
  • Le dimorphisme sexuel est gĂ©nĂ©ralement peu marquĂ©, sauf chez l'Ă©lĂ©phant de mer du nord.
    Le dimorphisme sexuel est généralement peu marqué, sauf chez l'éléphant de mer du nord.
  • La mise-bas est un Ă©vĂ©nement assez rapide notamment grâce Ă  la forme cylindrique du corps de l'animal.
    La mise-bas est un événement assez rapide notamment grâce à la forme cylindrique du corps de l'animal.

Systématique

Les Pinnipèdes représentent 28 % de l'effectif total des mammifères marins avec 18 espèces de phoques, 14 espèces d'otaries et seulement une espèce de morse[14].

Le premier nom du taxon fut phocacés, il incluait les Otariinae et certains Proboscidea aquatiques.

Sous-familles et espèces

Les 18 espèces sont réparties en plusieurs genres (dont le nombre diffère selon les auteurs), le plus souvent composés d'une seule espèce :

(*) : ces trois genres sont intégrés au genre Phoca dans certaines classifications (selon les auteurs)

DĂ©tails sur les sous-familles

Les monachinĂ©s, c'est-Ă -dire les phoques moines, sont infĂ©odĂ©s aux mers tropicales et subtropicales. Monachus monachus est la seule espèce de phoque prĂ©sente en MĂ©diterranĂ©e, oĂą elle est devenue très rare. Le phoque moine d'HawaĂŻ est une espèce menacĂ©e (1 400 individus estimĂ©s dans la zone maritime protĂ©gĂ©e d'HawaĂŻ).

Les lobodontinĂ©s, encore appelĂ©s du fait de leur rĂ©partition gĂ©ographique, phoques antarctiques, sont reprĂ©sentĂ©s par le phoque de Weddell (Leptonychotes weddelli), qui vit en gĂ©nĂ©ral en solitaire, mais se rassemble en masse sur les cĂ´tes rocheuses au moment de la reproduction ; le phoque crabier (Lobodon carcinophaga), dont les canines longues et minces servent moins Ă  broyer les carapaces dures des petits crustacĂ©s dont il se nourrit qu'Ă  filtrer l'eau pour retenir ces organismes flottants ; le lĂ©opard de mer (Hydrurga leptonyx), dont le poids peut atteindre 400 kg et qui doit son nom tant aux taches de sa fourrure qu'Ă  sa fĂ©rocitĂ© envers les manchots et les phoques d'autres espèces ; enfin, le phoque de Ross (Ommatophoca rossii), verdâtre sur le dos, rayĂ© de jaune sur les flancs, qui broute les algues et ingère les invertĂ©brĂ©s des fonds ocĂ©aniques.

Les eystophorinés, ou phoques à crête, se caractérisent par un organe érectile, formant une sorte de trompe ou de crête, sur la tête des mâles. Les éléphants de mer du sud (Mirounga leonina), les plus grands et les plus puissants, en sont les spécimens les plus typiques. Alors qu'on les trouvait jadis sur toutes les côtes et les îles subantarctiques, ils ne subsistent plus, aujourd'hui, que sur les rivages de quelques îles (Saint-Paul, Kerguelen...), où ils forment, au moment de la reproduction, des harems populeux. Quant à leurs proches parents, les éléphants de mer du nord (Mirounga angustirostris), ils sont encore moins nombreux. Les mesures de protection qui ont été prises ont permis toutefois de faire remonter les effectifs de ces deux espèces. Les jeunes phoques à capuchon (Cystophora cristata), des régions circumpolaires, sont ainsi nommés en raison de la présence sur la tête d'une « casquette » qui peut se gonfler quand l'animal est excité.

Les phocinĂ©s, enfin, sont des phoques arctiques. Le phoque marbrĂ© (Phoca hispida), ou phoque annelĂ©, habitant des cĂ´tes situĂ©es Ă  la pĂ©riphĂ©rie de la calotte glaciaire arctique, vit en hiver sous la glace, dans laquelle il maintient une ouverture pour respirer. Il reprĂ©sentait autrefois la nourriture essentielle des peuplades cĂ´tières de l'Arctique. Le phoque barbu (Erignathus barbatus) est, après l'Ă©lĂ©phant de mer, le plus grand des phoques (il peut dĂ©passer 3,50 m de long). Cet animal a des mĹ“urs semblables Ă  celles de l'espèce prĂ©cĂ©dente. Le phoque du Groenland, ou phoque Ă  selle (Pagophilus groenlandicus), se distingue par les deux larges taches noires latĂ©rales qui convergent dorsalement au niveau de ses Ă©paules. RĂ©cemment l'opinion internationale exprima son indignation Ă  propos du massacre des nouveau-nĂ©s de cette espèce. Le phoque gris (Halichoerus grypus) vit sur les cĂ´tes de l'Atlantique Nord. Enfin, le phoque-veau marin, ou veau marin (Phoca vitulina), dont la couleur varie du grisâtre au gris-brun foncĂ©, sĂ©journe sur les plages de sable bordant les eaux peu profondes. Il vit dans le nord de l'Europe, au Canada et sur les cĂ´tes du Pacifique Nord.

Histoire Ă©volutive

Dessin schématique d'Enaliarctos emlongi (premier plan) et du cétacé Macrodelphinus.

L'extinction Crétacé-Tertiaire il y a 66 millions d'années provoque un remaniement complet des faunes mondiales, caractérisé notamment par la disparition des dinosaures non aviens et l'explosion radiative des mammifères placentaires. Quatre lignées de ces mammifères (Cétacés, Siréniens, Pinnipèdes et Lutrinae) qui étaient sorties des eaux retournent alors dans le milieu marin il y a environ 50 millions d'années[16], les premiers fossiles de Pinnipèdes remontant à moins de 30 millions d'années[14]. Un des ancêtres des Pinnipèdes, Enaliarctos qui vivait il y a 24 à 22 millions d'années à la fin de Oligocène, possède déjà des mœurs amphibies. Les données paléontologiques suggèrent que ce carnivore a une apparenté avec les ours[17].

La chasse aux phoques

Préparation d'un phoque annelé (2000)

La chasse aux phoques est ancienne. Elle était notamment pratiquée par les Inuits dans la région arctique qui s'en sont servis pour maints usages en récupérant la viande, la fourrure, graisse (ou l'huile) et les os. La vocation de la chasse est toute autre aujourd'hui, les mœurs Inuits ayant d'ailleurs changé et la chasse commerciale et l'intérêt pour les peaux de phoques, qui sont d'une qualité unique, s'étant bien développés depuis leur avènement au XVIIIe siècle. La chasse de subsistance inuit semble bien tolérée, mais la chasse pour la fourrure ou la graisse est source de débats parfois vifs entre chasseurs et opposants à la chasse (parfois dits animalistes).

Largement répandue autrefois, en particulier pour la fourrure, la chasse aux phoques a été sujette à embargo jusqu'en 1995. À la suite de l'augmentation de leur population, les phoques font à nouveau l'objet d'un commerce international avec quota annuel.

Dangers et menaces pour les phoques

Ils sont surtout exposés aux épidémies, aggravées par la pollution des mers (la graisse des phoques accumule de nombreux polluants, dont pesticides, PCB, dioxines, furanes et probablement d'autres toxiques et perturbateurs endocriniens). Comme l'ours blanc, ils souffrent de la fonte de la banquise due au réchauffement climatique et de certaines activités humaines (dont la chasse au phoque ou les tirs de régulation demandés par certains pêcheurs, ou illégalement pratiqués), qui perturbent en particulier la reproduction.
Enfin, un certain nombre de phoques meurent asphyxiés, après avoir été piégés dans des filets de pêche (dérivants ou non).

Les phoques sont aussi mis en danger par les fermes Ă  saumons[18].

Les pêcheurs accusent localement les phoques de contribuer à diminuer la ressource halieutique, ce qui n'est pas scientifiquement fondé[19] - [20], au contraire puisque les phoques jouent un rôle sanitaire et mangent aussi des poissons prédateurs qui sans eux seront plus nombreux et mangeront les proies recherchées par les pêcheurs[21].

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « Phoque » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. (en) David Macdonald, The Encyclopedia of Mammals, Facts on File, , p. 270–275.
  3. Cette capacité est principalement due à leur volume sanguin et à leur quantité de myoglobine dans les muscles plus importants, ainsi que la flexibilité de la cage thoracique qui peut, sous l'effet de la pression, s'aplatir et comprimer l'air des poumons.
  4. L. Peichl, G. Behrmann et R.H. Kroeger, « For whales and seals the ocean is not blue : a visual pigment loss in marine mammals », European Journal of Neuroscience, vol. 13, no 8,‎ , p. 1520-1528 (présentation en ligne) [PDF]
  5. Il adopte aussi cette position sur la banquise pour réduire les transferts thermiques.
  6. Daniel Robineau, Phoques de France, Fédération Française des Sociétés des Sciences Naturelles, , p. 137.
  7. Daniel Robineau, op. cit., p. 93
  8. Bras et cuisse, relativement courts, sont inclus en effet dans le contour du corps. Seuls la main (et une partie de l'avant bras) et le pied (et la partie distale de la jambe) sont libres. Cf. Daniel Robineau, op. cit., p. 30
  9. Jean Chaline, Didier Marchand, Les merveilles de l'Évolution, Editions Universitaires de Dijon, , p. 130.
  10. Daniel Robineau, op. cit., p. 30
  11. (en) Sara J. Iverson, « Blubber », dans William Perrin (Ed.), Bernd Wûrsig (Ed.) et J. G. M. Thewissen (Ed.), Encyclopedia of Marine Mammals, Academic Press, , p. 115-120
  12. Daniel Robineau, op. cit., p. 31
  13. (en) Thomas A. Jefferson, Stephen Leatherwood et Marc A. Webber, Marine mammals of the world : FAO species identification guide, Food and Agriculture Organization of the United Nations, coll. « United Nations Environment Programme », , 320 p. (ISBN 92-5-103292-0 et 9789251032923, lire en ligne), p. 287
  14. (en) Annalisa Berta, James L. Sumich, Kit M. Kovacs, Marine Mammals : Evolutionary Biology, Academic Press, (lire en ligne), p. 35.
  15. « Phoque commun (sous-espèce des lacs des Loups Marins) sur la Liste des espèces en péril » sur le site www.snapqc.org
  16. (en) Annalisa Berta, James L. Sumich, Kit M. Kovacs, Marine Mammals : Evolutionary Biology, Academic Press, , p. 3.
  17. (en) Thom Holmes, The Prehistoric Earth, Chelsea House, , p. 151.
  18. Les fermes à saumon déciment les phoques.
  19. B.R. McKenzie, M. Bager, H. Ojaveer et al., « Multi-decadal scale variability in the eastern Baltic cod fishery 1550-1860 – Evidence and causes », Fish. Science, vol. 87,‎ , p. 106-119 (lire en ligne [PDF])
  20. D.S. Butterworth, D.C. Duff, P.B. Best et M.O. Bergh, « On the scientific basis for reducing the South African seal population », South African Journal of Science, vol. 84,‎ , p. 179-188 (lire en ligne [PDF])
  21. Les Phoques et la pĂŞche en Mer Baltique, IFAW (International Fund for Animal Welfare), 5 pages.

Voir aussi

Articles connexes

Références taxinomiques

Bibliographie

  • Paul-Émile Victor et JoĂ«lle Robert-Lamblin, La civilisation du phoque : Jeux, gestes et techniques des eskimos d'Ammassalik, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-37187-6)
  • Pascal Etienne, Le Phoque, veau-marin, Eveil Nature, coll. « Approche », , 71 p. (ISBN 978-2-84000-023-5)
  • Mymi Doinet et MĂ©lanie Allag (Illustrations), Les animaux de Lou : Nage, Petit Phoque !, Nathan, coll. « Première lecture (6 - 8 ans) », , 32 p. (ISBN 978-2-09-254333-7)
  • Christophe Boncens, Le phoque tombĂ© Ă  l'eau, Beluga, coll. « Au bord de la mer... (3 ans et plus) », (ISBN 978-2-37133-134-1)
  • Romain Mennetrier et Anouk Filippini, Mes p'tits albums : LĂ©o le phoque, au secours de son ami, Paris, Auzou Editions, coll. « Mes p'tits albums (3 ans et plus) », , 32 p. (ISBN 978-2-7338-4827-2)
  • Philippe Carruette et Monique Deparis (Photographies), Les phoques en Hauts-de-France : Des phoques gris et veaux marins, Airvey, coll. « Inven'Terre », , 80 p. (ISBN 979-10-90227-36-1)

DVD

  • Les carnets de bord du commandant Cousteau - La grotte des phoques-moines, Citel VidĂ©o, coll. « Français (Dolby Digital 2.0) - 45 minutes », (ASIN B000E36YMQ)

Liens externes

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