Philippe Rivain
Philippe Rivain, né le à Paris (Seine) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.
Philippe Rivain | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans, 4 mois et 12 jours) |
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Élection | 23 novembre 1958 |
RĂ©Ă©lection | 18 novembre 1962 5 mars 1967 23 juin 1968 |
Circonscription | 3e de Maine-et-Loire |
Législature | Ire, IIe, IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR (1958-1967) UD-V° (1967-1968) UDR (1968-1971) |
Prédécesseur | Redécoupage électoral |
Successeur | Paul Boudon |
Rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale | |
– (3 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Législature | IIIe et IVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Louis Vallon |
Successeur | Guy Sabatier |
Maire de Longué | |
– (17 ans, 10 mois et 11 jours) |
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Élection | 3 mai 1953 |
RĂ©Ă©lection | 15 mars 1959 21 mars 1965 |
Prédécesseur | Raphaël Despeignes |
Successeur | Robert Châtel |
Biographie | |
Nom de naissance | Philippe Marie Pierre Rivain |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 7e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 59 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Sépulture | Longué-Jumelles, Maine-et-Loire |
Nationalité | Française |
Parti politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) UD-Ve (1967-1968) UDR (1968-1971) |
Entourage | Edmond Alphandéry[alpha 1] |
Diplômé de | École libre des sciences politiques |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Députés de Maine-et-Loire | |
Biographie
Fils d'un officier, Philippe Rivain fut élève à l'École libre des sciences politiques d'où il sortit diplômé d'une licence ès lettres et d'une licence de droit[1]. Après ses études, il fut attaché à l'ambassade de France à Berlin avant d'intégrer en 1936 le cabinet de Pierre-Étienne Flandin alors ministre des Affaires étrangères[1].
Mobilisé en 1939, il participe aux combats de la Bataille de France. Après l'armistice, il fut nommé à la commission allemande d'armistice[1]. Il fut également membre du cabinet de Paul Marion au secrétariat général de l'Information puis du cabinet de François Darlan. En 1942, il fut nommé sous-préfet à Nyons dans la Drôme puis secrétaire général de la Meuse puis du Finistère[1]. Comme de nombreux hauts fonctionnaires nommés par le gouvernement de Vichy, il entra en contact avec la Résistance intérieure, donnant des informations stratégiques aux groupes de la Résistance. Certaines sources rapportent qu'il aurait été décoré de l'Ordre de la Francisque[2]. Sa duplicité est découverte en 1943. Arrêté par des soldats allemands, il est déporté en Allemagne mais parvient à s'échapper, ce qui lui valut de recevoir la médaille des évadés[1].
À la Libération, il fut chargé de mission au secrétariat général du gouvernement provisoire auprès du général de Gaulle[1]. En 1948, il fut nommé secrétaire général du commissariat aux affaires allemandes et autrichiennes avant de diriger pendant quatre ans le cabinet du haut-commissaire français André François-Poncet auprès de la Haute commission alliée en Allemagne[1]. Revenu en France, il intégra le ministère de l'Intérieur comme administrateur civil[1]. Candidat aux élections législatives de 1956 dans le Maine-et-Loire sur la liste des Républicains sociaux, il n'est pas élu.
À nouveau candidat aux élections législatives en 1958 dans la circonscription de Saumur-Nord, il reçoit le soutien des Républicains sociaux et de l'Union pour la nouvelle République, profitant de son implantation locale comme maire de Longué mais également en profitant d'un raz-de-marée gaulliste après les événements de mai 1958[1]. Il est élu dès le premier tour, avec plus de 53 % des voix.
Membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale à partir de 1960, il fut vice-président de cette commission de 1962 à 1967[3] - [4]. Réputé pour sa force de travail et son implication dans le travail parlementaire, il est élu rapporteur général du budget par la commission des Finances en avril 1967[1] - [5]. Réélu en 1968, il fut moins impliqué dans ses fonctions à la suite d'un décollement de la rétine survenu à la fin de l'année 1969. Après une longue convalescence qui l'empêcha de superviser le projet de loi de finances pour l'année 1970, il revint à l'Assemblée nationale mais choisit de démissionner de ses fonctions de rapporteur général pour raisons de santé[1] - [6]. Il meurt moins de trois semaines après sa démission.
Il reçut de nombreux hommages appuyés de la part de ses collègues gaullistes[7]. Il est inhumé à Longué-Jumelles (depuis la fusion entre Longué et Jumelles en 1973)[1].
En 2022, le centre aquatique Philippe Rivain est inauguré à Longué-Jumelles[8].
DĂ©tails des mandats et fonctions
À l'Assemblée nationale
- - : député de la Troisième circonscription de Maine-et-Loire
- - : député de la Troisième circonscription de Maine-et-Loire
- - : vice-président de la Commission des Finances
- - : député de la Troisième circonscription de Maine-et-Loire
- - : rapporteur général du budget
- - : député de la Troisième circonscription de Maine-et-Loire
- - : rapporteur général du budget
DĂ©corations
Notes et références
Notes
- Son gendre.
Références
- André Ballet, « M. Philippe Rivain est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 164.
- « La majorité ne laisse aucune place à l'opposition dans les bureaux des commissions », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Les deux groupes de la majorité gardent le contrôle de tous les bureaux de commission », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « L'Assemblée nationale a nommé les membres de ses six commissions permanentes », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « M. RIVAIN (U.D.R.) VA RENONCER A SES FONCTIONS DE RAPPORTEUR GÉNÉRAL DE LA COMMISSION DES FINANCES », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Hommage à Philippe Rivain », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Le centre aquatique Philippe Rivain inauguré » (consulté le )
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Base LĂ©onore