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Ouvrage du Pas-du-Roc

L'ouvrage du Pas-du-Roc est une fortification faisant partie de la ligne Maginot, située sur la commune de Modane dans le département de la Savoie.

Ouvrage du Pas-du-Roc
Cloche et sortie de secours du bloc 4
Cloche et sortie de secours du bloc 4

Type d'ouvrage Gros ouvrage d'artillerie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié de la Savoie
└─ sous-secteur de Moyenne-Maurienne,
quartier des Cols du Sud
Année de construction 1931-1936 (inachevé)
RĂ©giment 81e BAF et 164e RAP
Nombre de blocs 5
Type d'entrée(s) Entrée mixte
Effectifs 167 hommes et 5 officiers
CoordonnĂ©es 45° 08′ 34″ nord, 6° 39′ 12″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
Bloc 3, vue depuis la route d'accès, la position pour arme d'infanterie rajoutée sur la corniche devant la façade du bloc lui-même de l'ouvrage du Pas du Roc
Vue générale du bloc 1 de l'ouvrage du Pas du Roc
L'entrée vue du côté de l'entrée téléphérique de l'ouvrage du Pas du Roc
L'entrée de l'ouvrage du Pas du Roc
Vue générale du bloc 2 de l'ouvrage du Pas du Roc
Le casernement de paix de l'ouvrage du Pas du Roc
Le casernement de paix de l'ouvrage du Pas du Roc (2)

Il s'agit d'un ouvrage d'artillerie servant à interdire, avec son voisin l'ouvrage du Lavoir, le débouché du col du Fréjus. Bombardé par l'artillerie italienne en , puis utilisé par les troupes allemandes pendant l'hiver 1944-1945, il est désormais à l'abandon.

Description

Position sur la ligne

L'ouvrage fait partie du secteur fortifié de la Savoie, dans le sous-secteur chargé de la défense de la vallée de la Maurienne. Les fortifications doivent y bloquer les deux routes d'accès : celle passant par le col du Mont-Cenis, et celle par le col du Fréjus. Il y a d'abord une ligne d'avant-postes, très proche de la frontière franco-italienne, avec derrière elle la « ligne principale de résistance », composées d'ouvrages bétonnés plus puissants. Le passage par la route du Fréjus était défendu par les fortifications du « quartier des Cols Sud » (une subdivision du sous-secteur) : il s'agit des avant-postes de Vallée-Étroite, de la Roue et du Fréjus, avec juste derrière eux les ouvrages du Lavoir, du Pas-du-Roc et d'Arrondaz, ces trois ouvrages pouvant se couvrir mutuellement grâce à leur armement.

L'ouvrage du Pas-du-Roc est amĂ©nagĂ© sur et sous un petit relief dominant le pas du Roc, un col Ă  2 323 mètres d'altitude, entre le Petit Argentier (dont le sommet atteint les 2 572 m) et la crĂŞte de l'Arrondaz (2 599 m), passage empruntĂ© par la route descendant du col du FrĂ©jus. L'entrĂ©e de l'ouvrage se trouve Ă  2 342 mètres d'altitude, tandis que l'observatoire a Ă©tĂ© construit au sommet, Ă  2 385 mètres[1].

Souterrains

Comme tous les autres ouvrages de la ligne Maginot, celui du Pas-du-Roc est conçu pour résister à un bombardement d'obus de gros calibre. Les organes de soutien sont donc aménagés en souterrain, creusés sous plusieurs mètres de roche, tandis que les organes de combat, dispersés en surface sous forme de blocs, sont protégés par d'épais cuirassements en acier et des couches de béton armé. L'ouvrage n'a pas été achevé.

Une galerie principale relie l'entrĂ©e Ă  l'usine, la caserne et les blocs de combat. Cette galerie est Ă©quipĂ©e d'une voie ferrĂ©e Ă©troite de 60 cm oĂą roulent des wagonnets poussĂ©s Ă  bras (les caisses d'obus font de 80 Ă  105 kg). Juste après l'entrĂ©e de plain-pied, trois travĂ©es parallèles Ă  la galerie principale abritent d'un cĂ´tĂ© l'usine (produisant l'Ă©lectricitĂ© pour le tĂ©lĂ©phĂ©rique, l'Ă©clairage, les plans inclinĂ©s et le chauffage) avec ses rĂ©servoirs de gazole et d'eau (les deux travĂ©es Ă  l'ouest) et de l'autre cĂ´tĂ© la cuisine (inachevĂ©e, la cuisinière a Ă©tĂ© installĂ©e dans l'usine) et les rĂ©serves de nourriture (la travĂ©e Ă  l'est). Le casernement de temps de guerre (en temps de paix le casernement se fait en surface) est amĂ©nagĂ© le long de la galerie principale, avec successivement le système de ventilation (il n'y a pas de filtre Ă  air), l'infirmerie, les chambrĂ©es des hommes de troupe, la chambre des sous-officiers, les lavabos, les toilettes, les deux chambres des officiers, la chambre du commandant, le poste de commandement et le central tĂ©lĂ©phonique. L'accès aux blocs de combat se fait par des plans inclinĂ©s ascendant (qui n'ont pas tous Ă©tĂ© Ă©quipĂ© de leur treuil Ă©lectrique).

Seuls deux des quatre groupes Ă©lectrogènes ont Ă©tĂ© livrĂ©s, composĂ©s chacun d'un moteur Diesel Als.Thom[2] de 54 chevaux, couplĂ© Ă  un alternateur Alsthom dĂ©livrant une puissance Ă©lectrique de 48 kW. Un groupe auxiliaire CLM 1 PJ 65 de 8 chevaux[3]. Ces groupes ne devaient servir qu'en cas de coupure du courant, fournit par une ligne aĂ©rienne depuis Modane. L'Ă©vacuation des gaz se faisait par une cheminĂ©e (non bĂ©tonnĂ©e, laissĂ©e Ă  l'Ă©tat d'un trou bĂ©ant)[4].

L'alimentation en eau (nĂ©cessaire pour refroidir les groupes Ă©lectrogènes et les armes, ainsi que pour la boisson de l'Ă©quipage) est assurĂ© par une source captĂ©e Ă  500 mètres de l'ouvrage, reliĂ©e par une conduite enterrĂ©e. Quatre grosses citernes mĂ©talliques permettent le stockage : 56 000 litres pour l'eau de refroidissement et 90 000 litres d'eau potable ; ces rĂ©serves sont complĂ©tĂ©s par deux autres citernes pour 35 000 litres de gazole et deux bacs avec 2 000 litres d'huile moteur, soit de quoi tenir deux ou trois mois sans ravitaillement[5]. L'eau rĂ©chauffĂ©e par les moteurs permet le fonctionnement du chauffage central, complĂ©tĂ© par une chaudière au charbon dans le bloc d'entrĂ©e et par des radiateurs Ă©lectriques dans tous les locaux[1].

Blocs

En surface, les cinq blocs sont dispersĂ©s pour rĂ©duire leur vulnĂ©rabilitĂ© aux bombardements. Chaque bloc de combat dispose d'une certaine autonomie, avec ses propres magasins Ă  munitions (le M 3 près des armes, le M 2 juste avant l'accès au bloc), sa salle de repos, son PC, ainsi que son système de ventilation. Étant donnĂ© que les positions de mise en batterie pour de l'artillerie lourde sont rares en montagne, le niveau de protection est moins important que dans le Nord-Est (les ouvrages construits en Alsace, en Lorraine et dans le Nord). Dans le Sud-Est (les Alpes), les dalles des blocs font 2,5 mètres d'Ă©paisseur (thĂ©oriquement Ă  l'Ă©preuve de deux coups d'obus de 300 mm), les murs exposĂ©s 2,75 m, les autres murs, les radiers et les planchers un mètre. L'intĂ©rieur des dalles et murs exposĂ©s est en plus recouvert de cinq mm de tĂ´le pour protĂ©ger le personnel de la formation de mĂ©nisque (projection de bĂ©ton Ă  l'intĂ©rieur, aussi dangereux qu'un obus).

L'ensemble des blocs est thĂ©oriquement protĂ©gĂ© par des fusils mitrailleurs installĂ©s dans les diffĂ©rents crĂ©neaux et cloches, se soutenant mutuellement. Ces fusils mitrailleurs (FM) Ă©taient chacun protĂ©gĂ© par une trĂ©mie blindĂ©e et Ă©tanche (pour la protection contre les gaz de combat). Ils tirent la cartouche de 7,5 mm Ă  balle lourde (modèle 1933 D de 12,35 g au lieu de g pour la modèle 1929 C)[6]. Ces FM Ă©taient des MAC modèle 1924/1929 D, dont la portĂ©e maximale est de 3 000 mètres, avec une portĂ©e pratique de l'ordre de 600 mètres[7]. L'alimentation du FM se fait par chargeurs droits de 25 cartouches, avec un stock de 14 000 par cloche GFM, 7 000 par FM de casemate et 1 000 pour un FM de porte ou de dĂ©fense intĂ©rieure[8]. La cadence de tir maximale est de 500 coups par minute, mais elle est normalement de 200 Ă  140 coups par minute[9] - [10].

Le bloc d'entrĂ©e est une entrĂ©e mixte comprenant une porte blindĂ©e d'oĂą on rejoint la route d'accès (la route stratĂ©gique du FrĂ©jus, ouverte en 1891), ainsi qu'une recette haute de tĂ©lĂ©phĂ©rique (reliĂ©e Ă  Pont Nuaz, Ă  1 774 m d'altitude, sur la route menant du Charmaix au Lavoir). Ce dernier fonctionne grâce Ă  un moteur Ă©lectrique alimentĂ© par l'usine de l'ouvrage, remplacĂ© en temps de paix (ou en cas d'avarie) par un moteur CLM 285 de 32 chevaux installĂ© dans l'entrĂ©e mixte. Le bloc n'est pas terminĂ© et son armement n'a pas Ă©tĂ© installĂ© (trois crĂ©neaux pour fusil mitrailleur et une cloche GFM).

Le bloc 1 est une casemate d'infanterie amĂ©nagĂ©e sur le versant oriental. Il est Ă©quipĂ©e d'un crĂ©neau pour un jumelage de mitrailleuses tirant vers le col d'Arrondaz, avec sur le dessus deux cloches JM pointĂ©es vers le vallon du col de FrĂ©jus. Sa dĂ©fense rapprochĂ©e devait ĂŞtre assurĂ©e par une cloche GFM (pour « guetteur et fusil mitrailleur »), un crĂ©neau FM et une cloche lance-grenades (non armĂ©e). Les terrassements n'ont pas Ă©tĂ© terminĂ©s. Les mitrailleuses Ă©taient des MAC modèle 1931 F, montĂ©es en jumelage (JM) pour pouvoir tirer alternativement, permettant le refroidissement des tubes. La portĂ©e maximale est thĂ©oriquement de 4 900 mètres (sous un angle de 45°, mais la trĂ©mie limite le pointage en Ă©lĂ©vation Ă  15° en casemate), la hausse est graduĂ©e jusqu'Ă  2 400 mètres et la portĂ©e utile est plutĂ´t de 1 200 mètres. Les chargeurs circulaires pour cette mitrailleuse sont de 150 cartouches chacun, avec un stock de 50 000 cartouches pour chaque jumelage[8]. La cadence de tir thĂ©orique est de 750 coups par minute[11], mais elle est limitĂ©e Ă  450 (tir de barrage, avec trois chargeurs en une minute), 150 (tir de neutralisation et d'interdiction, un chargeur par minute) ou 50 coups par minute (tir de harcèlement, le tiers d'un chargeur)[12]. Le refroidissement des tubes est accĂ©lĂ©rĂ© par un pulvĂ©risateur Ă  eau ou par immersion dans un bac.

Le bloc 2 est un observatoire aménagée au sommet, avec une cloche observatoire VDP (à « vue directe et périscopique »), ayant comme indicatif O 3[13].

Le bloc 3 est une casemate d'artillerie, avec deux crĂ©neaux pour obusier de 75 mm modèle 1931 (chacun peut thĂ©oriquement tirer jusqu'Ă  une distance de 12 km Ă  la cadence de 12 Ă  13 coups par minute), pointĂ©s selon des axes lĂ©gèrement croisĂ©s vers le nord-ouest (pour un tir en flanquement croisĂ© avec les canons du bloc 1 de l'ouvrage du Lavoir) et ayant la particularitĂ© unique de dĂ©boucher directement dans la falaise rocheuse bordant la position Ă  l'ouest. La dĂ©fense rapprochĂ©e est confiĂ©e Ă  une guĂ©rite bĂ©tonnĂ©e pour fusil mitrailleur (FM), couvrant le balcon rocheux, accessible seulement depuis la sortie de secours du bloc.

Le bloc 4 est une casemate d'artillerie sur le versant nord-ouest, avec deux crĂ©neaux pour mortier de 81 mm modèle 1932 (cadence de 12 Ă  15 coups par minute Ă  une portĂ©e maximale de 3 600 m) tirant vers le nord-est (le col d'Arrondaz), deux autres crĂ©neaux pour le mĂŞme type de mortiers tirant Ă  contre-pente vers le sud-est (en direction du col de FrĂ©jus), un crĂ©neau pour un mortier de 50 mm (cas unique sur la ligne), une cloche GFM, deux crĂ©neaux pour FM, un fossĂ© diamant et une sortie de secours[14] - [4].

Histoire

Construction

L'avant-projet de l'ouvrage, examinĂ© par la Commission d'organisation des rĂ©gions fortifiĂ©es (CORF), date du . Une quatrième casemate Ă©tait prĂ©vue (appelĂ©e C 4 sur le plan, le C 1 correspondant au bloc 4, le C 2 au bloc 3 et le C 3 au bloc 1), pour abriter deux mortiers de 75 mm modèle 1931 tirant vers le col de FrĂ©jus, mais le bloc fut repoussĂ© en 2e cycle et jamais construite[13].

Les travaux de construction sont dans un premier temps réalisés par la société Proven (Société provençale des travaux publics), mais l'altitude freine son avancement : l'enneigement interdit de travailler la moitié de l'année. Lors de la mise sur pied de guerre en , les ouvriers de l'entreprise sont mobilisés sur place ; la poursuite du chantier est désormais confiée à la main-d'œuvre militaire, plus précisément des détachements des 71e et 81e BAF encadrés par des hommes du 4e génie (le commandement est attribué à un officier de ce régiment : le capitaine Chanson). Le bloc 1 est coulé en troisfois en septembre-, mais le temps a manqué pour la pose des rocailles. À partir du , le ravitaillement se fait uniquement par le téléphérique, la route d'accès étant bloquée par la neige[13]. La construction a coûté environ dix millions de francs[1] (valeur de )[15].

Le commandant de l'ouvrage était le capitaine Chanson : c'est le seul officier du génie à avoir commandé un ouvrage Maginot. En , au déclenchement des hostilités avec le Royaume d'Italie, l'ouvrage n'est pas encore terminé. Les canons sont opérationnels, mais servis dans des conditions un peu précaires par les artilleurs de la 54e batterie du 164e RAP[16]. Comme pour les autres ouvrages d'artillerie, la garnison (à l'époque on parle d'équipage) est interarmes, composée de fantassins, d'artilleurs et de sapeurs.

Combats de juin 1940

Pendant la bataille des Alpes, les mortiers du bloc 4 arrosent les axes de passage ainsi que les troupes italiennes avec un total de 1 762 obus, dont 1 608 rien que le [17]. L'artillerie adverse pilonne l'ouvrage Ă  partir du , visant notamment le bloc 1 ; le câble du tĂ©lĂ©phĂ©rique (de 25 mm de diamètre) est sectionnĂ© par un Ă©clat d'obus[18]. Dans la nuit du 23 au , en plein brouillard, l'infanterie italienne est annoncĂ©e sur l'ouvrage, d'oĂą le dĂ©clenchement des tirs des ouvrages voisins (du Lavoir, du Sapey et d'Arrondaz) ainsi que des batteries de l'artillerie de position, complĂ©tĂ©s par une sortie d'une partie de l'Ă©quipage qui ne trouve rien sur les dessus[19].

L'ouvrage est désarmé puis évacué entre la fin du mois de juin et le début de , en application de l'armistice du 24 juin 1940, car l'ouvrage se trouve dans la zone démilitarisée qui longe la petite zone d'occupation italienne en France (comme tous les ouvrages du Sud-Est).

Combats de 1944-1945

Le , alors que les troupes allemandes sont repoussés de Modane et du fort du Sapey par la 2e division d'infanterie marocaine, des détachements FFI s'emparent facilement de l'ouvrage, qui est repris par une contre-attaque allemande. Il sert ensuite d'abri et d'observatoire aux troupes allemandes, jusqu'à leur repli en [1].

Après-guerre

L'ouvrage est remis en état opérationnel pendant les années 1950 dans le cadre de la guerre froide. Il est désarmé et abandonné dans les années 1970. Dans les années 1990, le téléphérique est démonté[18].

Notes et références

  1. « Ouvrage du Pas du Roc », sur http://www.savoie-fortifications.com/.
  2. L'abréviation Als.Thom correspond à la société Alsacienne-Thomson, de Belfort. Elle a fourni des moteurs à deux temps avec trois cylindres.
  3. Le nom du petit moteur Diesel CLM 1 PJ 65 correspond au fabricant (la Compagnie lilloise de moteurs, installĂ©e Ă  Fives-Lille), au nombre de cylindres (un seul fonctionnant en deux temps, mais avec deux pistons en opposition), au modèle (PJ pour « type Peugeot fabriquĂ© sous licence Junkers ») et Ă  son alĂ©sage (65 mm de diamètre, soit 700 cm3 de cylindrĂ©e).
  4. « PAS du ROC ( Ouvrage d'artillerie ) », sur http://wikimaginot.eu/.
  5. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 58.
  6. « Munitions utilisées dans la fortification », sur http://wikimaginot.eu/.
  7. « Armement d'infanterie des fortifications Maginot », sur http://www.maginot.org/.
  8. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 58.
  9. Mary et Hohnadel 2001, tome 2, p. 107.
  10. Philippe Truttmann (ill. Frédéric Lisch), La Muraille de France ou la ligne Maginot : la fortification française de 1940, sa place dans l'évolution des systèmes fortifiés d'Europe occidentale de 1880 à 1945, Thionville, Éditions G. Klopp, (réimpr. 2009), 447 p. (ISBN 2-911992-61-X), p. 374.
  11. Stéphane Ferrard, France 1940 : l'armement terrestre, Boulogne, ETAI, , 239 p. (ISBN 2-7268-8380-X), p. 58.
  12. Mary et Hohnadel 2001, tome 2, p. 110.
  13. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 18-19.
  14. « Pas du Roc (gros ouvrage du) », sur http://www.fortiff.be/maginot/.
  15. Pour une conversion d'une somme en anciens francs de 1936 en euros, cf. « Convertisseur franc-euro : pouvoir d'achat de l'euro et du franc », sur http://www.insee.fr/.
  16. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 172.
  17. Mary Hohnadel 2009, tome 5, p. 99.
  18. « Téléphérique Pas du Roc - Pont Nuaz », sur http://www.savoie-fortifications.com/.
  19. Mary Hohnadel 2009, tome 5, p. 98-99.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, Paris, Ă©ditions Histoire & collections, coll. « L'EncyclopĂ©die de l'ArmĂ©e française » (no 2) :
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, Histoire et collections, (rĂ©impr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquĂŞte, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5).

Articles connexes

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