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Olivier Philip

Olivier, André Philip est un haut fonctionnaire français né le à New York (États-Unis) et mort le à Lyon. Il occupe plusieurs postes de préfet dont celui de Paris de 1984 à 1991.

Olivier Philip
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Fonctions
Préfet de Paris
ĂŽle-de-France
-
Préfet du Rhône
RhĂ´ne-Alpes
-
Pierre Doueil (d)
Jacques Corbon (d)
Préfet d'Ille-et-Vilaine
Bretagne
-
Préfet de la Haute-Vienne
Limousin
-
Jacques Juillet (d)
Maurice LĂ©on Lambert (d)
Préfet de la Nièvre
-
Georges Gerbod (d)
Jean Rochet (d)
Président
Association des anciens élèves de l'École nationale d'administration (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Olivier André Philip
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Fratrie
Enfants

Biographie

Famille

Issu d'une famille protestante (huguenots exilés en Écosse), fils du ministre, député (SFIO) du Rhône, et professeur de droit André Philip (1902-1970) et de Mireille Philip, Juste parmi les Nations. Il est le frère du professeur de droit Loïc Philip (né en 1932). Il s'est marié le avec Janine Arlette Wertheimer (1926-2004), médecin anesthésiste, ancien interne des hôpitaux de Lyon, fille du chirurgien Pierre Wertheimer (1892-1982), fondateur de l'école de neurochirurgie de Lyon. De cette union sont nés cinq enfants : Christian Philip (né en 1948), ancien député (UMP) du Rhône, représentant personnel du président de la République Nicolas Sarkozy pour la Francophonie et professeur de droit, Thierry Philip (né en 1949), vice-président (PS) du conseil régional de Rhône-Alpes, maire du IIIe arrondissement de Lyon et professeur en oncologie, Annick, Guy et Martine. Veuf, il a fini ses jours à Lyon[2].

Études

Élève au lycée de Saint-Rambert, au lycée de Morlaix, au collège Cévenol de Chambon-sur-Lignon[3], étudiant aux facultés de droit de Lyon et de Paris[4], il obtient un doctorat en droit en soutenant une thèse intitulée Le problème de l'Union européenne en 1950[5] - [2], diplômée de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (École militaire des cadets de la France libre)[3] ,ancien élève de l'École libre des sciences politiques, et de l'École nationale d'administration promotion Croix de Lorraine en 1947-1948[4].

Parcours professionnel

Né à New York, il bénéficiait du passeport américain pour partir aux États-Unis en juin 1941, où ses parents avaient beaucoup d'amis prêts à l'accueillir. Il n'allait, d'ailleurs, y demeurer que quelques mois. Il rejoint les Forces françaises libres de De Gaulle et sera parachuté, de nuit, sur la France lors du débarquement[2].

Il est administrateur civil entre 1948 et 1951, sous-préfet, directeur du cabinet du préfet du département de la Guadeloupe entre 1951 et 1953, secrétaire général du département du Var entre 1953 et 1954, secrétaire général du département de la Guyane entre 1954 et 1958[4], directeur du cabinet de Maurice Herzog (haut-commissaire puis secrétaire d'État à la jeunesse et aux sports entre septembre 1958 et septembre 1964)[3], préfet du département de la Nièvre entre septembre 1964 et avril 1966, préfet hors cadre, conseiller technique dans le cabinet du Premier ministre Georges Pompidou entre avril 1966 et juillet 1967[2], préfet de la région Limousin et du département de la Haute-Vienne entre juillet 1967 et octobre 1972[4], préfet de la région Bretagne et du département d'Ille-et-Vilaine entre octobre 1972 et 1978[3], préfet de la région Rhône-Alpes et du département du Rhône entre 1978 et septembre 1984[2], enfin préfet de la région Île-de-France et du département de Paris entre septembre 1984 et janvier 1991[4].

Il est admis Ă  faire valoir ses droits Ă  la retraite en 1991. Il meurt le [3].

Autres fonctions

Distinctions

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1542 » (consulté le )
  2. (en) « Le blog de Thierry Philip » Mon père, ce héros » (consulté le )
  3. LP, « Notre camarade Olivier Philip », sur www.collegecevenol.org, (consulté le )
  4. « Lyon. Olivier Philip, ancien préfet de la région Rhône-Alpes, est mort », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  5. Notice du Sudoc.
  6. « Fondation de France Olivier PHILIP », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le )
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