North American Soccer League (1968-1984)
La North American Soccer League ou NASL (en français : Ligue nord-américaine de soccer) est une association sportive professionnelle nord-américaine regroupant des franchises de soccer des États-Unis et du Canada. C'est la principale ligue professionnelle de soccer en Amérique du Nord de 1968 à 1984.
Sport | Soccer |
---|---|
Création | [1] |
Disparition |
(dernière saison en 1984) |
Organisateur(s) | NASL |
Éditions | 17 |
Périodicité | annuelle |
Nations |
États-Unis Canada |
Participants | 5 Ă 24 franchises |
Statut des participants | Professionnels |
Tenant du titre | Sting de Chicago |
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Plus titré(s) | Cosmos de New York (5) |
Meilleur(s) buteur(s) |
Giorgio Chinaglia (193 buts)[note 1] |
Meilleur(s) passeur(s) |
Vladislav Bogićević (147 passes) |
Plus d'apparitions |
Bob Lenarduzzi (288 matchs) |
La North American Soccer League est créée le 7 décembre 1967. La première saison de cette ligue a eu lieu en 1968 avec dix-sept franchises réparties aux États-Unis et au Canada. La ligue est dissoute à la fin de la saison 1984. La NASL est le plus haut niveau des compétitions de soccer de ces deux pays.
Comme pour la plupart des ligues sportives professionnelles nord-américaines, la ligue professionnelle est fermée[note 2]. Elle ne se joue que par des franchises qui payent pour entrer dans la ligue. Il n'y a pas de système de relégation-promotion. La saison se termine par la finale, qui conclut les séries éliminatoires.
Histoire
Avant de créer la Major League Soccer (MLS), un championnat plus modeste, les États-Unis étaient tombés dans l'excès de la NASL, la ligue nord-américaine de soccer. Encore aujourd'hui, la NASL évoque un mélange de nostalgie et de consternation chez les Américains.
En 1966, la retransmission télévisée de la finale de la Coupe du monde entre l'Angleterre et l'Allemagne, disputée à Wembley, enregistre des taux d'audience exceptionnels aux États-Unis. Devant un tel engouement, deux grandes ligues professionnelles de soccer se mettent en place en 1967.
Dès la fin de l'année, l'United Soccer Association (en) (USA) et la National Professional Soccer League (en) (NPSL), une ligue professionnelle indépendante, fusionnent pour donner naissance à la North American Soccer League, la fameuse NASL.
Au tournant du 20e siècle, quelques ligues semi-professionnelles de football existent déjà aux États-Unis, mais celles-ci sont en général réservées aux grandes communautés ethniques du nord-est du pays. Très tôt dans l'histoire de la Coupe du monde de la FIFA, la sélection américaine, dont la plupart des joueurs sont issus de ces communautés, cherche à se faire une place parmi les grands.
Les Américains terminent quatrièmes de la première Coupe du monde en Uruguay en 1930 et réussiront même à s'imposer face à l'Angleterre en 1950 au Brésil, un exploit qui restera sans doute l'une des plus belles surprises de ce siècle. La naissance de la NASL a été la première véritable tentative de ligue professionnelle s'appliquant à l'ensemble du pays.
Des débuts difficiles
Saison | Équipes | Matchs |
---|---|---|
1968 | 17 | 32 |
1969 | 5 | 16 |
1970 | 6 | 24 |
1971 | 8 | |
1972 | 14 | |
1973 | 9 | 19 |
1974 | 15 | 20 |
1975 | 20 | 22 |
1976 | ||
1977 | 18 | 26 |
1978 | 24 | 30 |
1979 | ||
1980 | 32 | |
1981 | 21 | |
1982 | 14 | |
1983 | 12 | 30 |
1984 | 9 | 24 |
Les premières années sont difficiles : installés dans les modestes sous-sols du Atlanta Stadium en Géorgie, les fondateurs de la ligue tentent de convaincre les amateurs de sport américains, jusque-là réticents, de s'intéresser au soccer (football). Véritable phénomène mondial dans les années 1960, le soccer est considéré aux États-Unis comme un passe-temps réservé aux étrangers.
De plus, les « quatre grands sports » du pays, le football américain, le basket-ball, le hockey sur glace et le baseball, ne laissent aucune chance aux autres disciplines. Entre 1968 et 1969, 12 des 17 équipes de la ligue sont contraintes d'abandonner l'aventure. La NASL restera l'une des plus grandes déceptions de l'histoire du sport professionnel aux États-Unis.
Mais après cette période sombre, l'espoir renaît rapidement avec l'arrivée aux États-Unis d'une légende du football. En 1975, le Brésilien Pelé, considéré dans le monde entier comme le meilleur joueur de tous les temps, décide de remettre sa retraite à plus tard et rejoint le Cosmos de New York. Il signe un contrat qui, selon les rumeurs, s'élève à 4,5 millions de dollars.
Après quelques années difficiles, la ligue reprend son souffle. Sa popularité augmente dans le nord du pays, à tel point que la ligue comprendra même des équipes canadiennes. Avec la venue de Pelé, le meilleur joueur du monde, le championnat gagne soudain en crédibilité. Les quelques équipes qui ont tenu le choc pendant les années 1960 forment désormais le cœur de la ligue, qui va pouvoir alors s'agrandir.
Pelé ne restera finalement que deux saisons avec le Cosmos. Son match d'adieu contre Santos FC, au Giants Stadium, le stade où il aura disputé une mi-temps avec chaque équipe, attire près de 78 000 spectateurs. Le club jouera un rôle considérable dans l'histoire de la ligue : il permet à la NASL de gagner l'admiration du public et même de conclure un marché avec les grandes chaînes de télévision.
Le Cosmos, dont le nom a été écourté en raison de sa popularité grandissante, devient l'équipe emblématique de la ligue. Aujourd'hui encore, certains passionnés parlent du Cosmos comme étant le plus grand club des États-Unis. Propriété de la Warner Bros., le club possède bien plus d'argent que ses concurrents. Cette brillante équipe attire chaque semaine un public de près de 50 000 spectateurs. À son apogée, elle remporte cinq championnats, dont deux d'affilée en 1977 et 1978, des saisons considérées par les passionnés comme les plus belles de toute l'histoire du football.
Politique étrangère
D'un coup, le soccer se fait une place dans le paysage sportif américain. Des dizaines de joueurs, certains considérés comme faisant partie des meilleurs du monde, vont soudainement débarquer aux États-Unis. Au Cosmos, Pelé est rejoint par le champion du monde allemand Franz Beckenbauer, l'ancien capitaine de la sélection brésilienne Carlos Alberto Torres, la vedette hollandaise Johan Neeskens et le grand buteur italien Giorgio Chinaglia.
George Best se laissera séduire par la côte ensoleillée de Los Angeles. Il y jouera avec les Aztecs, puis sur l'autre côte avec les Strikers de Fort Lauderdale. Johan Cruyff , quant à lui, rejoint la ligue dans l'espoir de créer un « second Cosmos », cette fois avec les Diplomats de Washington. Le légendaire Portugais Eusébio a passé plusieurs années aux côtés de Bobby Moore et de Gerd Müller. Le Polonais Kazimierz Deyna, Geoff Hurst (le seul avec Kylian Mbappé à avoir réussi le coup du chapeau en finale de la Coupe du monde), le buteur du Real Madrid et de la sélection mexicaine Hugo Sanchez, l'international péruvien Teofilo Cubillas et l'Italien Roberto Bettega font partie de l'aventure.
Certains joueurs américains, comme Rick Davis et Werner Roth (en), réussissent à se frayer un chemin parmi ces vedettes. Mais ce sont évidemment les stars étrangères qui fascinent le plus. Ce déséquilibre est sans doute à l'origine de la chute précoce de la NASL. Les fondateurs de la MLS, qui verra le jour dix ans plus tard, feront tout pour éviter que cette situation ne se renouvelle.
Après avoir prouvé, au moins pendant quelque temps, que le soccer fonctionnait aux États-Unis, la NASL commence à s'essouffler. Elle finira par s'effondrer sous son propre poids en 1984. Autre déception : les États-Unis, même en ayant à l'époque un championnat de qualité, n'ont pas réussi à se qualifier pour une Coupe du monde pendant toute l'existence de la NASL, de 1967 à 1984.
En 17 années d'existence, la NASL a vu naître 62 clubs, dont des équipes "exotiques" comme Hawaï (en) ou les Caribous du Colorado (en). Aujourd'hui, la NASL reste un sujet délicat, mais beaucoup d'Américains la considèrent comme une véritable initiation au beau jeu, notamment grâce à la venue de certains grands joueurs
À la mort de la NASL, les États-Unis plongent alors dans une nouvelle période de semi-professionnalisme. Mais un nouveau projet de ligue professionnelle nationale voit le jour en 1996, avec la création de la Major League Soccer. Soucieux de tirer des leçons de la NASL, qui était sans doute un peu trop indulgente, les Américains misent cette fois sur une organisation irréprochable et une évolution sur le long terme. Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque la MLS est toujours en activité à ce jour et continue à construire, saison après saison, un championnat en évolution qualitative qui, de nouveau, attire de plus en plus de grandes stars du football en fin de carrière.
Palmarès
Vainqueurs du Soccer Bowl
Vainqueurs de la NASL en intérieur
Commissaires et présidents de la NASL
Liste des présidents et commissaires (commissioners selon l'expression anglaise) de la NASL :
- Dick Walsh (en) et Ken Macker, co-commissaire en 1968
- Phil Woosnam, commissaire de 1969 Ă 1983
- Howard J. Samuels (en), commissaire de 1983 Ă 1984
- Clive Toye (en), président de 1984 à 1985
Les franchises de la NASL
Début | Arrêt | Nom de l'équipe | Ville, État/Province | Commentaire |
---|---|---|---|---|
1968 | 1981 | Chiefs d'Atlanta | Atlanta, GĂ©orgie | Ne joue pas entre 1974 et 1978. ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1969 | Bays de Baltimore (en) | Baltimore, Maryland | ArrĂŞt de la franchise. |
1974 | 1975 | Comets de Baltimore (en) | Baltimore, Maryland | Renommée en tant que Jaws de San Diego (en). |
1968 | 1968 | Beacons de Boston (en) | Boston, Massachusetts | ArrĂŞt de la franchise. |
1974 | 1976 | Minutemen de Boston | Boston, Massachusetts | ArrĂŞt de la franchise. |
1981 | 1981 | Boomers de Calgary (en) | Calgary, Alberta | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1981 | Surf de la Californie (en) | Anaheim, Californie | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1978 | Caribous du Colorado (en) | Denver, Colorado | Renommée en tant que Chiefs d'Atlanta. |
1968 | 1968 | Mustangs de Chicago | Chicago, Illinois | ArrĂŞt de la franchise. |
1975 | 1984 | Sting de Chicago | Chicago, Illinois | Rejoint la MISL Ă la suite de la faillite de la NASL. |
1968 | 1968 | Stokers de Cleveland (en) | Cleveland, Ohio | ArrĂŞt de la franchise. |
1975 | 1977 | Bicentennials du Connecticut (en) | Hartford, Connecticut | Renommée en tant que Stompers d'Oakland (en). |
1968 | 1981 | Tornado de Dallas | Dallas, Texas | ArrĂŞt de la franchise. |
1974 | 1975 | Dynamos de Denver (en) | Denver, Colorado | Renommée en tant que Kicks du Minnesota. |
1968 | 1968 | Cougars de DĂ©troit (en) | DĂ©troit, Michigan | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1980 | Express de Détroit (en) | Détroit, Michigan | Renommée en tant que Diplomats de Washington. |
1979 | 1982 | Drillers d'Edmonton (en) | Edmonton, Alberta | ArrĂŞt de la franchise. |
1977 | 1983 | Strikers de Fort Lauderdale | Fort Lauderdale, Floride | Renommée en tant que Strikers du Minnesota (en). |
1978 | 1980 | Hurricane de Houston (en) | Houston, Texas | ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1968 | Stars de Houston (en) | Houston, Texas | ArrĂŞt de la franchise. |
1980 | 1982 | Tea Men de Jacksonville (en) | Jacksonville, Floride | Rejoint l'ASL (en). |
1968 | 1970 | Spurs de Kansas City | Kansas City, Missouri | ArrĂŞt de la franchise. |
1977 | 1977 | Quicksilvers de Las Vegas (en) | Las Vegas, Nevada | Renommée en tant que Sockers de San Diego. |
1974 | 1981 | Aztecs de Los Angeles | Los Angeles, Californie | ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1968 | Wolves de Los Angeles | Los Angeles, Californie | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1980 | Rogues de Memphis | Memphis, Tennessee | Renommée en tant que Boomers de Calgary (en). |
1972 | 1976 | Toros de Miami (en) | Miami, Floride | Renommée en tant que Strikers de Fort Lauderdale. |
1976 | 1981 | Kicks du Minnesota | Minneapolis, Minnesota | ArrĂŞt de la franchise. |
1984 | 1984 | Strikers du Minnesota (en) | Minneapolis, Minnesota | Rejoint la MISL Ă la suite de la faillite de la NASL. |
1981 | 1983 | Manic de Montréal | Montréal, Québec | Arrêt de la franchise. |
1971 | 1973 | Olympique de Montréal | Montréal, Québec | Arrêt de la franchise. |
1978 | 1980 | Tea Men de la Nouvelle-Angleterre (en) | Foxborough, Massachusetts | Renommée en tant que Tea Men de Jacksonville (en). |
1971 | 1984 | Cosmos de New York | New York, État de New York | Rejoint la MISL à la suite de la faillite de la NASL. |
1968 | 1968 | Generals de New York (en) | New York, État de New York | Arrêt de la franchise. |
1968 | 1968 | Clippers d'Oakland (en) | Oakland, Californie | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1978 | Stompers d'Oakland (en) | Oakland, Californie | Renommée en tant que Drillers d'Edmonton (en). |
1973 | 1976 | Atoms de Philadelphie (en) | Philadelphie, Pennsylvanie | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1980 | Fury de Philadelphie (en) | Philadelphie, Pennsylvanie | Renommée en tant que Manic de Montréal. |
1975 | 1982 | Timbers de Portland | Portland, Oregon | ArrĂŞt de la franchise. |
1970 | 1980 | Lancers de Rochester | Rochester, État de New York | Arrêt de la franchise. |
1968 | 1977 | Stars de Saint-Louis (en) | Saint-Louis, Missouri | Renommée en tant que Surf de la Californie (en). |
1975 | 1976 | Thunder de San Antonio | San Antonio, Texas | Renommée en tant que Team Hawaii (en). |
1976 | 1976 | Jaws de San Diego (en) | San Diego, Californie | Renommée en tant que Quicksilvers de Las Vegas (en). |
1978 | 1984 | Sockers de San Diego | San Diego, Californie | Rejoint la MISL Ă la suite de la faillite de la NASL. |
1968 | 1968 | Toros de San Diego (en) | San Diego, Californie | ArrĂŞt de la franchise. |
1974 | 1984 | Earthquakes de San José | San José, Californie | Rejoint la WSA (en) à la suite de la faillite de la NASL. |
1974 | 1983 | Sounders de Seattle | Seattle, Washington | ArrĂŞt de la franchise. |
1975 | 1984 | Rowdies de Tampa Bay | Tampa, Floride | Rejoint l'AISA (en) Ă la suite de la faillite de la NASL. |
1983 | 1983 | Team America | Washington, D.C. | ArrĂŞt de la franchise. |
1977 | 1977 | Team Hawaii (en) | Honolulu, Hawaï | Renommée en tant que Roughnecks de Tulsa. |
1971 | 1984 | Blizzard de Toronto | Toronto, Ontario | ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1968 | Falcons de Toronto (en) | Toronto, Ontario | ArrĂŞt de la franchise. |
1978 | 1984 | Roughnecks de Tulsa | Tulsa, Oklahoma | ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1968 | Royals de Vancouver | Vancouver, Colombie-Britannique | ArrĂŞt de la franchise. |
1974 | 1984 | Whitecaps de Vancouver | Vancouver, Colombie-Britannique | ArrĂŞt de la franchise. |
1970 | 1971 | Darts de Washington (en) | Washington, D.C. | Renommée en tant que Gatos de Miami (en). |
1974 | 1981 | Diplomats de Washington | Washington, D.C. | ArrĂŞt de la franchise. |
1968 | 1968 | Whips de Washington (en) | Washington, D.C. | ArrĂŞt de la franchise. |
Statistiques
RĂ©compenses individuelles
Classement général des joueurs ayant joué le plus de matchs
|
Classement général des meilleurs pointeurs
|
Classement général des meilleurs buteurs
|
Classement général des meilleurs passeurs
|
Affluences moyennes
Saison | Nombre de spectateurs | Affluence moyenne[10] | Forte affluence moyenne | Faible affluence moyenne |
---|---|---|---|---|
1968 | 1 193 479 | 4 699 | 8 510 (Spurs de Kansas City) | 2 441 (Wolves de Los Angeles) |
1969 | 84 974 | 2 930 | 4 273 (Spurs de Kansas City) | 1 601 (Bays de Baltimore (en)) |
1970 | 253 071 | 3 163 | 4 506 (Lancers de Rochester) | 2 228 (Tornado de Dallas) |
1971 | 461 145 | 4 154 | 5 993 (Metros de Toronto) | 2 440 (Olympique de Montréal) |
1972 | 262 921 | 4 780 | 7 773 (Stars de Saint-Louis (en)) | 2 112 (Gatos de Miami (en)) |
1973 | 535 865 | 5 954 | 11 501 (Atoms de Philadelphie (en)) | 3 317 (Apollos d'Atlanta) |
1974 | 1 165 464 | 7 770 | 16 594 (Earthquakes de San José) | 3 458 (Metros de Toronto) |
1975 | 1 681 150 | 7 642 | 17 927 (Earthquakes de San José) | 2 641 (Comets de Baltimore (en)) |
1976 | 2 470 884 | 10 295 | 23 828 (Sounders de Seattle) | 2 581 (Minutemen de Boston) |
1977 | 3 172 603 | 13 558 | 34 150 (Cosmos de New York) | 3 902 (Bicentennials du Connecticut (en)) |
1978 | 4 710 244 | 13 084 | 47 856 (Cosmos de New York) | 4 618 (Sting de Chicago) |
1979 | 5 112 262 | 14 201 | 46 690 (Cosmos de New York) | 5 624 (Fury de Philadelphie (en)) |
1980 | 5 545 104 | 14 440 | 42 754 (Cosmos de New York) | 4 465 (Fury de Philadelphie (en)) |
1981 | 4 732 062 | 14 084 | 34 857 (Cosmos de New York) | 4 670 (Tornado de Dallas) |
1982 | 2 946 827 | 13 155 | 28 743 (Cosmos de New York) | 4 922 (Drillers d'Edmonton (en)) |
1983 | 2 386 511 | 13 258 | 29 164 (Whitecaps de Vancouver) | 4 685 (Sockers de San Diego) |
1984 | 1 161 950 | 10 759 | 15 208 (Whitecaps de Vancouver) | 5 702 (Sockers de San Diego) |
Joueurs emblématiques
Afin de promouvoir le soccer aux États-Unis, la NASL a recruté de nombreuses vedettes du football mondial, notamment en fin de leur carrière, parmi lesquelles :
- Javier Aguirre (1980)
- Carlos Alberto (1977-1982)
- Alan Ball (1981-1983)
- Gordon Banks (1977-1978)
- Peter Beardsley (1981-1983)
- Franz Beckenbauer (1977-1980, 1983)
- Colin Bell (1980)
- George Best (1976-1981)
- Roberto Bettega (1983-1984)
- Vladislav Bogićević (1978-1984)
- Ivan Buljan (1981-1982)
- Roberto Cabañas (1980-1984)
- Ian Callaghan (1978-1979)
- Marinho Chagas (1979-1980)
- Giorgio Chinaglia (1976-1983)
- Johan Cruijff (1979-1981)
- TeĂłfilo Cubillas (1979-1983)
- Kazimierz Deyna (1981-1984)
- Eusébio (1975-1977)
- ElĂas Figueroa (1980-1981)
- Trevor Francis (1978-1979)
- Bobby Moore (1976, 1978)
- Gerd MĂĽller (1979-1981)
- Johan Neeskens (1979-1984)
- Jimmy Nicholl (1982, 1984)
- Björn Nordqvist (1979-1980)
- Pelé (1975-1977)
- Robert Rensenbrink (1980-1981)
- Wim Rijsbergen (1979-1983)
- Julio CĂ©sar Romero (1980-1983)
- Hugo Sánchez (1979-1980)
- António Simões (1975-1977, 1979)
- Graeme Souness (1972)
- Wim Suurbier (1979-1982)
- Colin Todd (1984)
- Jan van Beveren (1980-1983)
Notes et références
Notes
- Les statistiques présentées dans l'infobox prennent seulement en compte la saison régulière.
- Les principales ligues sportives professionnelles nord-américaines, fonctionnent ainsi. La NFL, la LNH, la MLB ou la NBA en sont les principaux exemples.
- Le système de point de la North American Soccer League se lit comme suit : deux points pour un but, un point pour une passe décisive. Ainsi, le gagnant n'est pas toujours le joueur qui a inscrit le plus de buts.
Références
- (en) « Another soccer war? », sur ussoccerhistory.org, SASH,
- (en) « North American Soccer League Logos », sur sportslogos.net, SportsLogos.net
- (en) « North American Soccer League », RSSSF.com
- (en) « North American Soccer League (1968-1984) », sur funwhileitlasted.net, Fun While It Lasted
- (en) « NASL Rookie of the Year », sur geocities.ws, GEOCITIES
- (en) « NASL Players », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
- (en) « Top 50 All-Time Points », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
- (en) « Top 50 All-Time Goal Scorers », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
- (en) « Top 50 All-Time Assists », sur nasljerseys.com, (NASL) jerseys
- (en) « Attendance Project: NASL », sur kenn.com