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Chicago Stadium

Le Chicago Stadium (Stade de Chicago) ou « The Stadium » était une salle omnisports, de 17 350 places située sur West Madison Street, dans le secteur de Near West Side à Chicago, propriété de Arthur Wirtz, président des Black Hawks de Chicago, Patrick « Paddy » Harmon en fut l'architecte[1].

Chicago Stadium
Généralités
Surnom
The Madhouse on Madison
Adresse
1800 West Madison
Chicago, IL 60612
Construction et ouverture
Ouverture
Architecte
Patrick « Paddy » Harmon
Hall, Lawrence & Ratcliffe, Inc.
Coût de construction
9,5 millions $USD
Fermeture
DĂ©molition
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Chicago
Administration
Ville de Chicago
Équipement
Capacité
17 350 places
Localisation
Coordonnées
41° 52′ 54″ N, 87° 40′ 23″ O
Localisation sur la carte des États-Unis
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Localisation sur la carte de l’Illinois
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Localisation sur la carte de Chicago
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Le Stadium, dédié principalement au hockey sur glace, a accueilli les Six Jours de Chicago, des matchs de boxe, de catch, de tennis, de basket-ball, avec les Bulls de Chicago, les Harlem Globe Trotters, originaires de Chicago, des courses automobiles, des concerts de Frank Sinatra, Elvis Presley, Led Zeppelin, des spectacles sur glace Ice Capades, Hollywood Ice Revue. Wirtz savait attiré les grandes foules, grâce aux interprètes qu'il engagé, parmi eux Sonja Henie et la Hollywood Ice Revue. La salle de réception était dédiée à la célèbre patineuse des années 1930 Sonja Henie. Une autre zone de réception du stade était appelée la Green Room.

Cet aréna était réputée être la plus bruyante de la LNH à l'époque des six équipes originales, en raison de son acoustique et de son klaxon géant qui sonnait lorsque les Black Hawks comptaient un but, ce qui a inspiré d'autres arénas à posséder une sirène des buts pour leur équipe locale.

De plus, l'accès vers les vestiaires des équipes se trouvent dans les sous-sols par des escaliers, ce qui rendent difficiles pour les joueurs de hockey à chaque fois qu'ils descendirent des marches avec leurs patins aux pieds.

Histoire

« Le plus beau et le plus grand stade sportif en Amérique a été ouvert hier soir sur West Madison Street », selon le Chicago Tribune du , avec un match de boxe Tommy Loughran contre Mickey Walker[2].

Le Stadium a été, l'un des endroits où ont eu lieu, les courses à Chicago, avec une piste mesurant un dixième de mile et avec des virages très relevés.

Lorsque les Black Hawks ont remporté la Coupe Stanley en 1961, un fan a volé le trophée dans son armoire[1].

En 1988, William Wirtz dĂ©cide que le stade devrait ĂŞtre remplacĂ© par une nouvelle installation Ă  financement privĂ© sur le West Side avec 21 000 sièges y compris 180 loges de luxe. Le stadium a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© comme « Ă©conomiquement obsolète Â». Wirtz penche pour raser sa vĂ©nĂ©rable arène. Le maire Eugene Sawyer a publiquement soutenu un remplacement du Stadium avec un financement privĂ©.

Le dernier match officiel des Chicago Bulls et son leader Scottie Pippen au Chicago Stadium a été disputé en mai 1994 lors des demi finales de conférence Est face aux Knicks de New York.

Michael Jordan s'étant retiré de la NBA le 6 octobre 1993, il ne reviendra qu'en mars 1995 au sein des Bulls, entretemps l'équipe a déménagé dans une nouvelle salle, le United Center.

Le 9 septembre 1994 se déroule le "Pippen All star classic 94", un match de charité regroupant entre autres Michael Jordan, Scottie Pippen, Dominique Wilkins et Toni Kukoc. C'est le dernier match de basket-ball disputé dans la salle.

L'orgue

Détail de la console d'orgue Barton installé dans le stade de Chicago montrant la quantité massive de stopkeys sur le côté droit de la console.

Le Stadium possĂ©dait l'orgue le plus grand d'AmĂ©rique du Nord, pour son Ă©poque. Un orgue Barton, de la sociĂ©te Bartola Musical Instrument Company (en), qui aurait pu Ă©galer, dit-on, le volume de 25 fanfares. L'orgue a Ă©tĂ© installĂ© dans le plafond central, et avait 52 rangs de tuyaux de grande taille ainsi que la percussion et les effets habituels. La console « circus wagon Â», rouge et or, peut-ĂŞtre la console la plus grande jamais construite, Ă©tĂ© exposĂ©e bien en vue sur le balcon de l'arène, et se composait de six claviers, ainsi que de plus de 800 clĂ©s d'arrĂŞt. L'orgue Ă©tait alimentĂ© par une immense soufflerie Spencer de 100 CV, et le son de l'orgue, selon les mots de Marcel DuprĂ©, lors du rĂ©cital dĂ©dicatoire en 1929, Ă©tait immense : « ... Ce fut comme si le plus ardent amoureux de chocolat Ă©tait jetĂ© dans une piscine remplie de chocolat ... ».

Al Melgard (en) était le troisième et le plus connu des titulaires[3]. En 1932, Franklin Roosevelt a été nommé à l'investiture pour les élections présidentielles ; Melgard joue Happy Days Are Here Again, et cet air devient la chanson de campagne de Roosevelt. Melgard était sans doute le meilleur organiste de l'arène sportive pour faire correspondre des chansons à des événements, au cours des matchs, et sa cible favorite était l'arbitre. Lorsque King Clancy, ancienne gloire de la NHL, sifflait un pénalty, Melgard jouait Clancy Lowered the Boom (en). A la fin des années 1950, il a décidé de saluer l'arbitre et les juges de ligne quand ils arrivaient sur la glace avant le début du jeu avec Three Blind Mice. Cette pratique a pris fin rapidement après un ordre laconique du président de la LNH, Clarence Campbell. My Vision était la dernière chanson jouée après chaque match des Blackhawks au Stade. Elle a été composée par Al pour Sonja Henie dans le cadre de la revue Hollywood Ice d'Arthur Wirtz.

La performance la plus notable de Melgard aurait été lors d'un match de boxe, au Stadium, dans les années 1940, le match pris fin avec une décision extrêmement impopulaire. La foule est devenue indisciplinée et une émeute a éclaté à l'étage avec des chaises pliantes qui volaient. Melgard aurait tenté de calmer le tumulte avec un chant religieux, ou L'Orage, puis joué The Star Spangled Banner. Comme cela ne fonctionnait pas, Melgard aurait ouvert la plupart des 800 clés sur l'immense orgue Barton, positionné la pédale de volume à fond, et posé ses mains à plat sur les claviers. Le son aurait soufflé un grand nombre d'ampoules et des fenêtres. Stupéfaits, les fans aurait arrêté de se battre, ramassé leurs chapeaux et leurs manteaux, et sont sortis du bâtiment. Lors d'un match de catch, avec Gorgeous George, sur le ring saupoudrant ses cheveux, Melgard joue Oh, You Beautiful Doll (en)[1].

L'orgue a été retiré du stade et stocké avant que le bâtiment ne soit démoli. Toutefois, une grande partie de l'orgue a été détruit dans l'incendie de l’entrepôt, en octobre 1996 mais l'énorme console, unique en son genre, qui avait été stockée ailleurs, a été sauvée et est maintenant dans une collection privée dans le Nevada.

Événements

Notes et références

  1. (en) David Condon, « The Stadium, One man's memories of the great Gray Lady of Madison Street », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Bob Logan, « Chicago Stadium, 1929-1987 », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Jim Bowman, « The 9-fingered Organist Who Kept Stadium Crowds On Their Toes », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Tommy Loughran vs. Mickey Walker (boxrec.com)
  5. Les démocrates n'auraient payé aucun loyer pour l'utilisation du lieu en 1940 et 1944, pour désigner Franklin D. Roosevelt aux élections présidentielles
  6. Les républicains n'auraient pas payé un sou non plus quand ils se sont réunis en 1944 pour désigner Thomas B. Dewey.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Images externes

(en) Chicago Tribune, « Chicago's cycling craze » (consulté le )


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