Nigel Farage
Nigel Paul Farage [ËnaÉȘdÊÉl pÉËl ËfĂŠrÉËÊ][1], nĂ© le Ă Downe (Kent), est un homme politique, animateur de radio et analyste politique britannique de droite souverainiste, classĂ© Ă lâextrĂȘme droite.
Nigel Farage | |
Nigel Farage en 2018. | |
Fonctions | |
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Chef du Parti du Brexit[N 1] | |
â (1 an, 11 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Catherine Blaiklock |
Successeur | Richard Tice |
Président du groupe ELDD au Parlement européen | |
â (5 ans) |
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Avec | David Borrelli (2014-2017) |
PrĂ©dĂ©cesseur | Lui-mĂȘme et Francesco Speroni (co-prĂ©sidents du groupe ELD) |
Successeur | Disparition du groupe |
Chef du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni | |
â [N 2] (6 ans et 23 jours) |
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Prédécesseur | Jeffrey Titford |
Successeur | Paul Nuttall |
â (3 ans, 2 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Roger Knapman |
Successeur | Malcolm Pearson |
Député européen | |
â (20 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Ălection | 10 juin 1999 |
RĂ©Ă©lection | 10 juin 2004 4 juin 2009 22 mai 2014 23 mai 2019 |
LĂ©gislature | 5e, 6e, 7e, 8e et 9e |
Groupe politique | EDD (1999-2004) IND/DEM (2004-2009) ELD (2009-2014) ELDD (2014-2019) NI (2019-2020) |
Biographie | |
Nom de naissance | Nigel Paul Farage |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Downe (Kent, Royaume-Uni) |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Conservateur (avant 1993) UKIP (1993-2018) Parti du Brexit/Parti de la réforme (depuis 2019) |
Profession | Courtier en commodités Animateur de radio |
Religion | Anglicanisme |
Il est à l'origine de la création du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qu'il dirige entre 2006 et 2016. Député européen de 1999 à 2020, il est coprésident du groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELDD) au Parlement européen.
Eurosceptique, il est un fervent partisan de l'organisation d'un rĂ©fĂ©rendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union europĂ©enne (« Brexit »), qui aboutit en 2016 Ă un vote favorable au dĂ©part du pays de l'UE. Satisfait par ce rĂ©sultat, il quitte peu aprĂšs la tĂȘte de l'UKIP.
Mais en 2019, craignant un recul sur la question, il fonde le Parti du Brexit, qui arrive en tĂȘte des Ă©lections europĂ©ennes. Il accepte ensuite de ne pas prĂ©senter de candidats de son parti aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es face aux dĂ©putĂ©s sortants du Parti conservateur, dont la victoire permet finalement le Brexit.
Biographie
Jeunesse et carriĂšre professionnelle
AprÚs une scolarité au Dulwich College qu'il termine en 1982, Nigel Paul Farage décide de ne pas poursuivre d'études à l'université et commence une carriÚre dans les services financiers de la Cité (City) de Londres. Il devient ainsi courtier en commodités au London Metal Exchange (LME)[2]. Il rejoint d'abord la banque d'affaires américaine Drexel Burnham Lambert, puis en 1986 le Crédit lyonnais Rouse. Il est embauché auprÚs du courtier de marchandises et de contrats à terme américain Refco en 1994, puis travaille pour Natexis Metal en 2003[3].
Parcours politique
Nigel Farage est membre du Parti conservateur jusqu'en 1992, date à laquelle il le quitte en raison du soutien de celui-ci au traité de Maastricht. En 1993, il est un des membres fondateurs du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP)[4]. Sous cette banniÚre, il est élu au Parlement européen en 1999, 2004, 2009 et 2014.
En , il est élu président de l'UKIP avec 44 % des voix, sur la promesse de faire du parti un véritable parti d'opposition traitant également des sujets nationaux[5]. Il quitte cette fonction trois ans plus tard, afin de se concentrer sur sa candidature aux élections générales de 2010, lors desquelles l'UKIP obtient 3,1 % des voix. Il retrouve la présidence de l'UKIP en , aprÚs avoir été réélu avec 60,5 % des voix face à trois candidats.
Nigel Farage est dĂ©crit tantĂŽt comme un homme rouĂ© et malin, tantĂŽt comme un trublion. En 2004, il demande la dĂ©mission de Jacques Barrot de son poste Ă la Commission europĂ©enne en raison d'une condamnation pĂ©nale de l'intĂ©ressĂ© pour financement illĂ©gal de parti ; soutenu dans un premier temps par l'Alliance des dĂ©mocrates et des libĂ©raux pour l'Europe, sa demande n'aboutit cependant pas, Barrot arguant d'une amnistie prĂ©sidentielle couvrant cette condamnation[6] - [7]. En , il prononce un discours dans lequel il reproche Ă la baronne Ashton, tout juste nommĂ©e Haute ReprĂ©sentante de lâUnion pour les affaires Ă©trangĂšres et la politique de sĂ©curitĂ©, de n'avoir jamais Ă©tĂ© Ă©lue Ă une fonction publique et affirme que « les peuples d'Europe n'ont pas le pouvoir de lui demander des comptes ou de la destituer » ; ce discours lui vaut une remarque du prĂ©sident de sĂ©ance, qui lui demande de « baisser d'un ton »[8]. En , Nigel Farage prononce au Parlement europĂ©en un discours dans lequel il critique le prĂ©sident du Conseil europĂ©en, Herman Van Rompuy, lui attribuant « le charisme d'une serpilliĂšre humide et l'aspect d'un petit guichetier de banque », tout en lui attribuant l'intention d'ĂȘtre « l'assassin de la dĂ©mocratie europĂ©enne et de toutes les nations europĂ©ennes ». Il ajoute Ă son Ă©gard : « vous n'avez aucune idĂ©e de ce que peut ĂȘtre un pays uni, tout cela parce que vous venez de Belgique, qui est plutĂŽt un non-pays ». Cette derniĂšre dĂ©claration lui attire de vives critiques[9] - [10] - [11] - [12] et il se voit condamner par le Parlement Ă une amende de 3 000 euros[13].
Ses discours passionnĂ©s au Parlement europĂ©en lui assurent une popularitĂ© certaine face Ă la classe politique traditionnelle[14]. Il voit ainsi sa cote de popularitĂ© monter en mĂȘme temps que les intentions de vote en sa faveur, confirmĂ©es par une succession de succĂšs Ă©lectoraux locaux[15]. Il dit dĂ©fendre les « valeurs de dĂ©mocratie pour les nations » et s'oppose Ă l'adoption d'une Constitution europĂ©enne en invoquant le « non-respect des votes des peuples europĂ©ens » (notamment français, irlandais et nĂ©erlandais), ainsi que l'absence de rĂ©fĂ©rendums pour l'immense majoritĂ© des pays europĂ©ens[16] - [17].
Lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2014, il remporte un grand succĂšs : avec 24 des 67 siĂšges nationaux, son parti obtient pour la premiĂšre fois plus de siĂšges au Parlement que les autres partis britanniques. Les travaillistes et conservateurs se retrouvent relĂ©guĂ©s Ă la deuxiĂšme et troisiĂšme place. Il s'agit des premiĂšres Ă©lections, depuis longtemps, oĂč un nouveau parti rĂ©ussit Ă devancer Ă la fois les travaillistes et conservateurs. Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© obtenus aprĂšs que Farage est parvenu Ă polariser le dĂ©bat autour de sa personne et de son parti, contraignant les autres partis Ă prendre position sur une Ă©ventuelle sortie du pays de l'Union europĂ©enne[14]. Ce succĂšs sâexplique par un reflux de voix dâĂ©lecteurs tories, nostalgiques de Margaret Thatcher dont Nigel Farage revendique lâhĂ©ritage (un ami de la baronne Thatcher affirme quâelle partageait ses vues et nâexclut pas quâelle ait pu voter en sa faveur)[18]. Au Parlement europĂ©en, il est le coprĂ©sident du groupe Europe de la libertĂ© et de la dĂ©mocratie directe (ELDD). Le Times l'Ă©lit alors « Britannique de l'annĂ©e »[19].
à l'issue des élections générales de 2015, l'UKIP (12,7 %) ravit la troisiÚme place en nombre de voix aux Libéraux-démocrates (7,9 %). Se présentant dans la circonscription de Thanet South, Nigel Farage est battu de justesse. Il annonce sa démission de la présidence de l'UKIP, avant de changer d'avis quelques jours plus tard aprÚs le refus du comité exécutif du parti d'entériner sa démission[20]. Cette décision provoque plusieurs oppositions au sein du parti[21]. C'est la sixiÚme fois qu'il échoue à se faire élire comme député au Parlement britannique[19].
Alors qu'il rĂ©clame la sortie du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne depuis une vingtaine d'annĂ©es, c'est sous sa pression que le Premier ministre, David Cameron, promet en 2013 l'organisation d'un rĂ©fĂ©rendum sur le maintien du pays dans l'UE[22]. Le , au lendemain de la tenue de ce rĂ©fĂ©rendum, Ă l'issue duquel les Britanniques expriment leur choix de quitter l'Union europĂ©enne (« Brexit »), il parle de « jour de l'indĂ©pendance » britannique[23], dĂ©clare qu'il s'agit d'« une victoire pour les gens ordinaires, pour les gens bons, pour les gens honnĂȘtes »[24] et rĂ©clame un « gouvernement Brexit » pour le Royaume-Uni[25].
Le , devant les dĂ©putĂ©s europĂ©ens rĂ©unis en session extraordinaire Ă Bruxelles, il lance, sous des huĂ©es : « Nâest-il pas drĂŽle, quand je suis venu ici il y a 17 ans en disant vouloir mener une campagne pour faire sortir le Royaume-Uni de lâUE, que vous ayez tous ri de moi ? Vous ne riez plus maintenant, nâest-ce pas ? »[4]. Il annonce sa dĂ©mission de la direction de l'UKIP le suivant, estimant avoir accompli sa mission en ayant fait en sorte que le Royaume-Uni sorte de l'Union europĂ©enne[4] - [26]. Diane James est Ă©lue le suivant[27]. Le , aprĂšs la dĂ©mission de celle-ci, il assure l'intĂ©rim de la direction du parti[28].
Le , Ă la suite de la victoire du rĂ©publicain Donald Trump Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2016 face Ă Hillary Clinton, Nigel Farage dĂ©crit cet Ă©vĂ©nement comme une « grande rĂ©volution politique » au mĂȘme titre que le Brexit, estimant dans le mĂȘme temps que le Royaume-Uni va se faire « un ami Ă la Maison-Blanche » en la personne du nouveau prĂ©sident[29]. Il est le premier Ă©lu Ă©tranger avec qui Donald Trump s'entretient aprĂšs son Ă©lection : ce dernier lui demande alors de militer contre les projets Ă©oliens en Ăcosse, dont un est prĂ©vu prĂšs de lâun de ses golfs[30]. Il dit espĂ©rer que Donald Trump lui confie un poste « pour amĂ©liorer les relations entre le Royaume-Uni et l'AmĂ©rique »[31] et propose de jouer les intermĂ©diaires avec le gouvernement de Theresa May, qui dĂ©cline. Quelques jours plus tard, le prĂ©sident Ă©lu dĂ©clare que Nigel Farage ferait « un excellent travail » s'il Ă©tait nommĂ© ambassadeur britannique aux Ătats-Unis, ce Ă quoi le gouvernement britannique rĂ©pond avoir « dĂ©jĂ un excellent ambassadeur »[32]. Nigel Farage est par ailleurs contributeur de Breitbart News, mĂ©dia dirigĂ© par Steve Bannon, directeur de campagne puis conseiller en chef de Donald Trump Ă la Maison-Blanche[33].
AprĂšs son dĂ©part de la tĂȘte de l'UKIP
En , Nigel Farage obtient de prĂ©senter une Ă©mission quotidienne d'une heure en soirĂ©e sur LBC (en), pour laquelle il est animateur radio[34]. Le , durant son Ă©mission, tout en disant ne pas penser quâIsraĂ«l ait cherchĂ© Ă agir sur le rĂ©sultat de lâĂ©lection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2016, il affirme que le lobby juif aux Ătats-Unis, liĂ© Ă IsraĂ«l, est petit en nombre, mais trĂšs puissant sur le plan de l'argent et de l'influence ; il est alors accusĂ© de verser dans le conspirationnisme[35] - [36].
Nigel Farage annonce quitter l'UKIP le , considĂ©rant que celui-ci ne peut conduire la sortie du Royaume-Uni de lâUnion europĂ©enne[37]. Il s'oppose avec virulence au projet dâaccord de retrait du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne proposĂ© par la PremiĂšre ministre conservatrice Theresa May, et dĂ©nonce lâattitude dâ« obstruction » de la Chambre des communes. En , il lance une marche de Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, en direction de Londres, pour rĂ©clamer la sortie de l'Union europĂ©enne sans accord entre le Royaume-Uni et lâUnion europĂ©enne (« Brexit dur »)[38].
Le , aprĂšs la dĂ©cision de reporter la date limite du Brexit au , il annonce, en vue des Ă©lections europĂ©ennes du 26 mai 2019, la crĂ©ation d'un nouveau parti, le Parti du Brexit, militant pour un « Brexit dur »[39]. Lors du scrutin europĂ©en, son parti arrive largement en tĂȘte, obtenant 30,5 % des suffrages exprimĂ©s, devant les LibĂ©raux-dĂ©mocrates (19,6 %), le Parti travailliste (13,6 %), le Parti vert (11,8 %) et le Parti conservateur au pouvoir (8,8 %). RĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© europĂ©en au cĂŽtĂ© de 28 candidats du Parti du Brexit, Nigel Farage prĂ©fĂšre siĂ©ger chez les non-inscrits plutĂŽt quâĂ ELDD comme lors de la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature[40].
Il critique ensuite lâaccord de retrait conclu par le nouveau Premier ministre conservateur, Boris Johnson[41]. AprĂšs l'annonce d'un nouveau report de la date du Brexit au , il propose de conclure une alliance entre le Parti conservateur et le Parti du Brexit pour les Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es de dĂ©cembre 2019 afin de rĂ©aliser le Brexit le plus rapidement possible[42], ce que Boris Johnson refuse[43]. Alors que la campagne des partisans d'un Brexit dur, unilatĂ©ral et sans accord, risque d'entraver la possible sortie du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne, en rĂ©duisant les chances de victoire des conservateurs, Ă©galement favorables au Brexit[44], Nigel Farage annonce qu'il ne se prĂ©sente pas lui-mĂȘme et que son parti ne prĂ©sentera pas de candidats dans les circonscriptions gagnĂ©es par les conservateurs aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2017[45]. Il appelle cette dĂ©marche « alliance unilatĂ©rale pour la sortie (du Royaume-Uni de l'Union europĂ©enne) »[46].
La victoire du Parti conservateur permet finalement le Brexit, le . Deux jours auparavant, le , Nigel Farage prononce son dernier discours au Parlement europĂ©en Ă lâoccasion du vote des parlementaires europĂ©ens sur le traitĂ© de retrait du Royaume-Uni. Il qualifie lâUE de projet « anti-dĂ©mocratique » reprĂ©sentant le « mondialisme face au populisme » : il cite les pouvoirs accordĂ©s « Ă des gens sans qu'il aient Ă rendre des comptes », ainsi que les rĂ©fĂ©rendums français et nĂ©erlandais de 2005 suivis du traitĂ© de Lisbonne, et lâorganisation en 2009 dâun deuxiĂšme rĂ©fĂ©rendum en Irlande. Disant « aimer lâEurope » mais « haĂŻr lâUnion europĂ©enne », il dĂ©clare que son pays ne reviendra « jamais » dans celle-ci, puis se voit couper le micro aprĂšs avoir agitĂ© le drapeau britannique, alors que les drapeaux nationaux sont interdits dans lâhĂ©micycle[47] - [48]. Il renonce par ailleurs Ă son indemnitĂ© de dĂ©part de 179 000 euros[49].
Au dĂ©but de lâannĂ©e 2021, au lendemain du retrait officiel du Royaume-Uni de lâUE, le Parti du Brexit devient le Parti de la rĂ©forme[50].
En mai 2023, Farage reconnaĂźt que le Brexit a Ă©chouĂ©, s'exprimant dans l'Ă©mission Newsnight de la BBC, admettant que le Royaume-Uni n'avait pas bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă©conomiquement de la sortie de lâEU. Il ajouta : « Nous n'avons pas livrĂ© sur le Brexit et les conservateurs nous ont fait tomber trĂšs bas »[51].
Vie personnelle
Nigel Farage épouse Gråinne Hayes en premiÚres noces, une infirmiÚre avec qui il a deux garçons, puis Kirsten Mehr, une Allemande avec laquelle il a deux filles[19].
Jeune adulte, Farage frĂŽle la mort aprĂšs avoir Ă©tĂ© renversĂ© par une voiture[19]. Le , il ressent les symptĂŽmes de ce qui s'avĂšre ĂȘtre un cancer du testicule. Il se fait alors retirer le testicule gauche afin d'Ă©viter l'expansion du cancer aux autres organes[52].
Classification politique
Nigel Farage est parfois classĂ© Ă l'extrĂȘme droite, catĂ©gorisation qu'il rejette[53] - [54]. En 2019, selon la journaliste Ă Marianne AgnĂšs Poirier, le « trublion dâextrĂȘme droite Nigel Farage [âŠ] est le catalyseur des mĂ©contentements populaires » et « peu importe si lâopinion publique britannique sait dĂ©sormais que les rĂšgles de financement de la campagne ont Ă©tĂ© enfreintes par le camp du Brexit et que la campagne elle-mĂȘme a Ă©tĂ© menĂ©e sur des mensonges Ă©hontĂ©s et des promesses intenables, Nigel Farage semble rĂ©sister Ă tout et notamment Ă la force des faits[55]. »
En 2020, Ă la suite de propos considĂ©rĂ©s dĂ©placĂ©s au sujet du dĂ©boulonnage Ă Bristol de la statue dâun marchand dâesclaves, il est annoncĂ© que The Nigel Farage Show, une Ă©mission dâune Ă deux heures diffusĂ©e cinq fois par semaine, ne sera pas poursuivie sur NSC[56].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Chambre des communes
Ălection | Circonscription | Parti | Voix | % | RĂ©sultats | |
---|---|---|---|---|---|---|
Partielle de 1994 | Eastleigh | UKIP | 952 | 1,7 | Ăchec | |
GĂ©nĂ©rales de 1997 | Salisbury | UKIP | 3 332 | 5,7 | Ăchec | |
GĂ©nĂ©rales de 2001 | Bexhill and Battle | UKIP | 3 474 | 7,8 | Ăchec | |
GĂ©nĂ©rales de 2005 | South Thanet | UKIP | 2 079 | 5,0 | Ăchec | |
Partielle de 2006 | Bromley and Chislehurst | UKIP | 2 347 | 8,1 | Ăchec | |
GĂ©nĂ©rales de 2010 | Buckingham | UKIP | 8 410 | 17,4 | Ăchec | |
GĂ©nĂ©rales de 2015 | South Thanet | UKIP | 16 026 | 32,4 | Ăchec | |
Parlement européen
Ălection | Circonscription | Parti | Voix | % | RĂ©sultats | |
---|---|---|---|---|---|---|
EuropĂ©ennes de 1994 | Itchen, Test and Avon | UKIP | 12 423 | 5,4 | Ăchec | |
EuropĂ©ennes de 1999 | Angleterre du Sud-Est | UKIP | 144 514 | 9,7 | Ălu | |
EuropĂ©ennes de 2004 | Angleterre du Sud-Est | UKIP | 431 111 | 19,5 | Ălu | |
EuropĂ©ennes de 2009 | Angleterre du Sud-Est | UKIP | 440 002 | 18,8 | Ălu | |
EuropĂ©ennes de 2014 | Angleterre du Sud-Est | UKIP | 751 439 | 32,1 | Ălu | |
EuropĂ©ennes de 2019 | Angleterre du Sud-Est | Brexit | 915 686 | 36,1 | Ălu | |
Présidence du parti
Date | Voix | % | RĂ©sultats |
---|---|---|---|
2006 | 3 239 | 45,0 | Ălu |
2010 | 6 085 | 60,5 | Ălu |
Notes et références
Notes
- Renommé « Reform UK » le .
- Par intérim du 5 octobre au 28 novembre 2016.
Références
- Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API. MĂȘme si la prononciation correcte du patronyme est [ËfĂŠrÉËÊ], la prononciation [ËfĂŠrÉȘdÊ] s'entend Ă©galement.
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- « Le web belge répond à Nigel Farage », Le Soir, .
- « Insultes à Van Rompuy et à la Belgique : Leterme s'indigne », Le Soir, .
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- Royaume-Uni : en embuscade, Nigel Farage se prépare aux élections, Le Monde, 5/9/2019
- Au Parlement europĂ©en, le leader de l'extrĂȘme droite britannique se fait troller Ă la perfection, Huffpost, 1/2/2017
- « Brexit : alors que revoilà Nigel Farage⊠», marianne.net, 8 mai 2019.
- « Nigel Farage viré de son émission quotidienne aprÚs une remarque déplacée sur Black Lives Matter », HuffPost, 12 juin 2020.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des députés européens du Royaume-Uni de la 5e législature - Liste des députés européens de la 5e législature
- Liste des députés européens du Royaume-Uni de la 6e législature - Liste des députés européens de la 6e législature
- Liste des députés européens du Royaume-Uni de la 7e législature - Liste des députés européens de la 7e législature
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