EURACTIV

À Bruxelles, EURACTIV.com est un site d'information entièrement consacré aux affaires européennes, en se concentrant tout particulièrement sur les prises de position des « acteurs européens » visant à influencer les politiques européennes à un stade pré-législatif. Son contenu est disponible en quatorze langues.

En plus d'EURACTIV-France, huit autres sites spécialisés nationaux existent : Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Bulgarie, République tchèque, Grèce, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Serbie et en Slovaquie.

Chaque site national reprend une partie du contenu du site EURACTIV.COM dans sa propre langue, en complément de sa couverture locale de l'actualité européenne. L'objectif est d'achever la « perspective bruxelloise » sur les affaires européennes en ajoutant un point de vue national et en adaptant le contenu aux besoins de l'opinion publique locale.

En octobre 2007, la société EURACTIV a lancé une plateforme de blogs dédiée aux affaires européennes appelée Blogactiv.

EURACTIV a aussi créé la Fondation EURACTIV PoliTech (fondation d'utilité publique, fondée sous le droit belge, visant à « rassembler des personnes et des organisations qui souhaitent façonner les politiques de l'Union européenne » pour « faciliter l'efficacité et la transparence de la Communauté des Acteurs Européens » » avec l'aide d'EURACTIV.com) (branche média d'EURACTIV).

Selon EURACTIV, cette fondation ne « mène aucune activité de lobbying, à l'exception de la promotion de l'indépendance des médias » et se veut « indépendante de tout groupe politique ou religieux »[7].

Acrimed écrit au contraire que « Euractiv est un chaînon de la mécanique du lobbying communautaire » où « il est moins question d’information que de communication ». Marie Menaut relève que « Euractiv s’attache à couvrir les prises de position des "acteurs européens" visant à influencer les politiques européennes à un stade pré-législatif »[8].

Le contenu publié sur le site est accessible gratuitement, mais protégé par le droit d'auteur[9].

Les revenus viennent de la vente de visibilité, via différents parraineurs (avec en 2015, une contribution de la fondation Bill-et-Melinda-Gates, de Sanofi et de Regeneron Pharmaceuticals) l'adhésion EurActor, et les revenus de la publicité, de projets européens, et de la syndication de contenu (laTribune.fr par exemple).