Montouliers
Montouliers est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Montouliers | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | BĂ©ziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault |
Maire Mandat |
Patricia Toulze 2020-2026 |
Code postal | 34310 |
Code commune | 34170 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Montouliérains |
Population municipale |
211 hab. (2020 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 20âČ 20âł nord, 2° 54âČ 25âł est |
Altitude | 160 m Min. 43 m Max. 223 m |
Superficie | 7,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ruisseau de la Nazoure et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Minervois ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Montouliers est une commune rurale qui compte 211 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 471 habitants en 1921. Ses habitants sont appelés les Montouliérains ou Montouliéraines.
L'origine du nom du village serait liĂ©e Ă la prĂ©sence d'une plantation d'oliviers sur la colline oĂč le village a Ă©tĂ© construit : Monte Olerio, le « mont des oliviers ».
GĂ©ographie
La commune est limitrophe du département de l'Aude.
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Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Argeliers », sur la commune d'Argeliers, mise en service en 1946[7] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 611,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le dĂ©partement de l'Aude, mise en service en 1948 et Ă 47 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 14,5 °C pour 1991-2020[13].
RĂ©seau Natura 2000
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Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « Minervois »[15], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendrĂ©, le CircaĂšte Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont Ă©galement des espĂšces Ă enjeu pour ce territoire[16].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[17] : les « gorges d'Aymes et de la Cesse » (820 ha), couvrant 5 communes dont une dans l'Aude et quatre dans l'HĂ©rault[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :
- le « Haut Minervois » (21 605 ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'Hérault[19] ;
- les « Vignes du Minervois » (9 972 ha), couvrant 13 communes du département[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă Montouliers.
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Montouliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (64,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (29,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,8 %), forĂȘts (7,4 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %)[23].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montouliers est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Montouliers est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [26].
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Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 198 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 198 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : ecclesiam S. Baudelii de Monte-Olerio (940), castrum de Monteolario (vers 1182), Montemolerium (1224), de Monteolerio (1271), Montolliers (1518)...
Mons + ancien occitan olier = potier[30].
Histoire
- Antiquité : Vestiges de traces humaines datant de la période néolithique.
Présence romaine, aménagement de voies romaines (dont l'une passait prÚs de la fontaine romaine située à proximité du village ); les Romains découvrent et mettent en valeur une source située aux abords du village, creusée par les légionnaires romains, appelée "Fontaine Romaine".
- Moyen Ăge : Premier village construit sur une colline, avec des rues appelĂ©es calades.
Les Wisigoths s'installent sommairement dans les environs du village.
Au VIIIe siÚcle, la région est envahie par des troupes arabes qui seront chassées par les armées franques. Installation sporadique de Francs venus du nord de la Gaule francique, mais la majeure partie de la population reste attachée à la tradition gallo-romaine.
940 : L'archevĂȘque de Narbonne, monseigneur Aymeri, lĂšgue Ă l'abbaye de Saint-Pons l'Ă©glise romane de Saint-Baudile de Monte Olerio, premiĂšre mention du village dans l'Histoire.
1182 : Le nom du village est mentionné dans une bulle du pape Luce III.
Entre le XIIe siĂšcle et le XVIIIe siĂšcle, le territoire de Montouliers, dĂ©pendant du diocĂšse de Saint-Pons (oĂč se trouvait alors une cathĂ©drale) est administrĂ© par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Carcassonne puis Ă partir de 1551 par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de BĂ©ziers.
- Ăpoque moderne : une grande partie des terres de la commune de Montouliers est vendue Ă l'hospice de Saint-Pons par le seigneur Pierre de Tourbes de Saint-Pons.
1518 : Le village est connu sous le nom de Monteollite.
La commune est rattachée au canton de Cruzy jusqu'en 1802, date à laquelle le canton de Cruzy est supprimé. Montouliers est alors rattachée au canton de Saint-Chinian.
1710-1715 : ĂpidĂ©mie de peste. Le village est durement frappĂ©.
- Ăpoque contemporaine :
XIXe siÚcle, apparition notable de la viticulture. La vigne devient une importante source de revenus pour les villageois, avec de nombreux métiers liés à la viticulture.
Au tournant du XXe siĂšcle, en 1901, le village comptait 500 habitants.
Au XXe siÚcle, le village se modernise : l'eau dessert tous les foyers du village en 1907 ; 1923 : arrivée de l'électricité ; 1937 : les vignerons se dotent d'une cave coopérative.
1947 : M. AndrĂ© Fraisse est Ă©lu maire du village. RĂ©guliĂšrement rĂ©Ă©lu, il fut maire du village pendant plus de 50 ansâŠ
HĂ©raldique
![]() |
Blason | De gueules à la fasce cordée d'argent, accompagnée de quatre étoiles à huit rais d'or, trois en chef et une en pointe. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[32].
En 2020, la commune comptait 211 habitants[Note 9], en diminution de 15,26 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 107 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 140 âŹ[I 4] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,5 % | 9,2 % | 11,9 % |
DĂ©partement[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 69,8 % d'actifs (57,9 % ayant un emploi et 11,9 % de chÎmeurs) et 30,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 9]. Elle compte 36 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 41 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 10].
Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
21 établissements[Note 12] sont implantés à Montouliers au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 21 entreprises implantées à Montouliers), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le « Minervois », une petite région agricole occupant une petite partie du sud-ouest du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 42 en 2000 puis Ă 21 en 2010[37] et enfin Ă 19 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[38] - [Carte 5]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 357 ha en 1988 Ă 334 ha en 2020[Carte 6]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 9 Ă 18 ha[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Calade.
La Calade est une vieille ruelle du village, trĂšs pentue, dont le revĂȘtement est constituĂ© de pierres et de galets.
- La fontaine romaine.Ăglise Saint-Baudile de Montouliers
- Ăglise Saint-Baudile de Montouliers.
- Le four Ă chaux.
- Ses magnifiques sentiers pédestres.
- Ses capitelles.
Personnalités liées à la commune
- Michel Cordes, acteur français principalement connu pour ses spectacles de théùtre sur des thÚmes de la culture occitane notamment au Festival du Minervois, mais aussi pour son rÎle de Roland Marci dans la série télévisée Plus belle la vie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
- Cartes
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montouliers » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montouliers » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montouliers » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montouliers » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Argeliers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montouliers et Argeliers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Argeliers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montouliers et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montouliers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Montouliers », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges d'Aymes et de la Cesse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
- Lucien Mayet, « Les nĂ©olithiques de Montouliers : Ă©tude sommaire d'un ossuaire nĂ©olithique dĂ©couvert Ă Montouliers (HĂ©rault) », L'Anthropologie, t. 23,â , p. 53-91
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Montouliers (1665-1914) [0,49 ml]. Cote : 170 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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