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Montmeyran

Montmeyran est une commune française dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montmeyran
Montmeyran
La mairie.
Blason de Montmeyran
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Olivier Rochas
2020-2026
Code postal 26120
Code commune 26206
DĂ©mographie
Gentilé Montmeyranais
Population
municipale
2 955 hab. (2020 en augmentation de 3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 123 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 50′ 02″ nord, 4° 58′ 32″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 293 m
Superficie 24,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montmeyran
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Montmeyran
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Montmeyran
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Montmeyran
Liens
Site web www.montmeyran.fr

    Ses habitants sont dénommés les Montmeyranais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  14 km au sud-est de Valence (prĂ©fecture du dĂ©partement de la DrĂ´me), Ă  mi-chemin entre Valence et Crest.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    Hydrographie

    La commune est arrosée par :

    • le ruisseau l'Ecoutay traverse la commune, formĂ© par la rĂ©union, entre les Dinas et les Dorelons, de la MandrĂ© et de la Bionne[1].
    • le ruisseau de Guillomont a sa source sur la commune (il se jette dans le PĂ©tochin sur la commune de MontĂ©lĂ©ger)[1] - [2] ;
    • le ruisseau de la Rouaille[1].
    • le ruisseau de Jalatte (il se jette dans le PĂ©tochin sur la commune de MontĂ©lĂ©ger)[1] - [3] - [4] ;
    • le ruisseau de Loye qui a sa source sur la commune d'Upie (il devient la rivière le PĂ©tochin en passant sur la commune de MontĂ©lĂ©ger)[1] ; elle a un cours de 16,9 km ; c'est un affluent de la VĂ©ore et sous-affluent du RhĂ´ne[5] ;
    • le ruisseau du Moulin[1].
    • le ravin Alleyron est attestĂ© en 1891[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Montmeyran est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[10] et 9 891 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (7 %), prairies (4,9 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1].

    • Balthazard
    • Barbeloube
    • Battevache
    • Beaurabuel
    • Bernoir
    • Bionne
    • Blagnat
    • Blanchonne
    • Chantemerle
    • Charlotte
    • Charrière
    • Châtagne
    • Coucouriane
    • Daumas
    • Gasquet
    • Jalatte
    • la Chapiane
    • la Combe
    • Ladevau
    • la Paillette
    • la Raymondière
    • le Blanc
    • le Bois Gros
    • le Bouligas
    • Bourget
    • le Bourrelier
    • le Colombier
    • le CĂ´teau
    • le Franconnet
    • le Jas
    • le Lac
    • le Mourayer
    • le Rozet
    • les Batailles
    • les Bâties
    • les Chaux
    • les Cochettes
    • les Couriols
    • les Cros
    • les Crottes
    • les Dinas
    • les Dorelons
    • les Galands
    • les Gardons
    • les Genceaux
    • les Gonilles
    • les Granges
    • les Limites
    • les Marceaux
    • les Masserolles
    • les Murats
    • les Petiots
    • les Plots
    • les PrĂ©aux
    • les Puits
    • les Rollands
    • les Rorivas
    • les Roueries
    • les Routes
    • les Thibauds
    • les Tuillères
    • les Vanets
    • les Vernes
    • les Veyriers
    • les Viandons
    • les Vergniats
    • le Vernet de Jalatte
    • Lurette
    • Montalivet
    • Masson
    • Mazal
    • Montbrun
    • Noyère
    • Olivière
    • PĂ©lingron
    • Perrinet
    • Pomet
    • Ranchi
    • Saint-Amour
    • Sanchette

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Blagnat est un quartier attestĂ© :
    en 1430 : crosus de Blanhiaco (terrier de l'évêché de Valence)[16].
    en 1483 : in Blanaco (terrier de Beaumont)[16].
    au XIXe siècle : jas de Blagnat (Carte d'état-major)[16].
    en 1891 : Blagnat : quartier des communes de Montvendre et Montmeyran[16].
    en 2020 : la carte IGN ne le mentionne que sur la commune de Montmeyran[1]

    Voies de communication et transports

    • CitĂ©a 25 Valence Gare routière - Montmeyran/le parc.
    • 25C Valence Gare routière - Crest Gare
    • Transport Ă  la demande (TAD 57 Montmeyran/le parc - Upie village ou La Baume-Cornillane).

    Toponymie

    En occitan, Montmeyran se dit Mount-Meiran en graphie mistralienne[17] et Montmairan en graphie classique.

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :

    • 1158 : castrum de Montemarrano (Gallia christiana, XVI, 105).
    • 1191 : Monmairan (cartulaire de LĂ©oncel, 41).
    • 1192 : Monmaira (cartulaire de LĂ©oncel, 45).
    • 1263 : Monmeyra (cartulaire de LĂ©oncel, 45).
    • 1277 : castrum Montismeyrani (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
    • 1291 : Montmera (choix de documents, 213).
    • 1332 : Mons Meranus (Gallia christiana, XVI, 130).
    • XIVe siècle : mention du prieurĂ© : prioratus Montis Mayriani (pouillĂ© de Valence).
    • 1483 : Montmeyrat (terrier de Beaumont-lès-Valence).
    • 1530 : mention de la paroisse : cura Montismeyrani (rĂ´le de dĂ©cimes).
    • 1549 : mention du prieurĂ© : prioratus Montismeyroni (pouillĂ© de Valence).
    • 1891 : Montmeyran, commune du canton de Chabeuil.

    Étymologie

    La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.

    La deuxième partie dériverait d'un nom latin d'homme Marius avec le suffixe -anum.
    Notons que certains historiens situent à Montmeyran le lieu de la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].

    Histoire

    Préhistoire

    Des fouilles ont Ă©tĂ© faites lors de la construction de la ligne TGV MĂ©diterranĂ©e, sur le site de Blanquet : Sylvie Saintot a fouillĂ© une habitation chassĂ©enne, construite en bois comme en tĂ©moignaient les trous de poteaux, d'une longueur de 20 mètres sur 12 mètres de large[20]. Sa structure et son orientation nord-sud Ă©taient prĂ©vues pour rĂ©sister au vent du nord, le mistral[21].
    Les archéologues ont identifié un broyon en calcaire, neuf formes de céramique (dont une marmite et six vases), ainsi que trois silex taillés (grattoir et lamelles).
    Cette habitation isolée appartenait à un vaste ensemble comme l'attestent les silex jonchant le sol aux alentours. Ce site a pu être daté de la première moitié du IVe millénaire avant notre ère, ce qui correspond au néolithique moyen II[21].

    Protohistoire

    Le territoire relève de la tribu gauloise des Segovellaunes (confédération des Cavares).

    Antiquité : les Gallo-romains

    Un lieu est appelé « Champs de bataille ». Il rappelle la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) est fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois[18].
    Le groupe de moines s'installent à flanc de coteau. Ce prieuré est à l'origine du village[19].

    Fortifié, le bourg, d'une superficie de trois hectares et demi, sera protégé par une enceinte percée de deux portes : la porte Enjame (à l'ouest) débouchait sur la rue Fontripierre ; la porte des Barry (à l'est) permettait le passage vers les champs de la plaine. Le village comprenait le château, l'église Saint-Blaise, un hôpital et des habitations.

    La seigneurie[18] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Montmeyran Ă©tait une terre (ou seigneurie) du patrimoine des comtes de Valentinois.
    • 1416 : elle est infĂ©odĂ©e aux Clermont-Montoison.
    • Vers 1540 : elle est recouvrĂ©e par les comtes de Valentinois.
    • 1543 : vendue (sous facultĂ© de rachat) aux Conches. Ces derniers garderont la moitiĂ© de cette terre jusqu'en 1574.
    • Avant 1574 : la moitiĂ© de la terre est rachetĂ©e par les comtes de Valentinois et rendue aux Clermont.
    • Les Clermont donnent leur moitiĂ© aux Cornilhan.
    • 1563 : les Cornilhan lèguent leur part aux Alrics.
    • 1574 : (aucune information sur la part des Conches).
    • 1660 : la terre passe (par mariage) aux Balbes de Berton.
    • 1780 : elle est vendue aux Starot de Saint-Germain, derniers seigneurs.

    Autre source : Montmeyran avait été léguée à Antoine de Clermont-Montoison. Les seigneurs de Montmeyran furent ensuite, tour à tour, Jean Conches en 1543, Sébastien de Clermont-Tallard en 1574, Balthazar de Dicimieux, Charles Henri des Alrics de Cornillan en 1593, François de Berton de Crillon en 1606 et enfin Joseph Starot de Saint-Germain en 1780.

    En 1217, Simon IV de Montfort prend et détruit le château au cours de la croisade des Albigeois.

    Au XVIe siècle, une partie des habitants adhèrent à la Réforme. Dès lors, la communauté se partage entre protestants et catholiques. Les premiers se regroupèrent dans les quartiers est : les Dinas, les Rorivas, les Pétiots, tandis que les seconds investissaient le nouveau village situé au pied du serre du Meyran.

    L'ancien village fut déserté par les protestants. Il est reconstruit en 1700[19].

    DĂ©mographie[18] :

    • 1688 : 200 familles.
    • 1789 : 315 chefs de famille.

    Avant 1790, Montmeyran était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Genis et ensuite à saint Blaise, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois. Les dîmes appartenaient au prieur du lieu qui présentait à la cure[18].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, la commune fait partie du canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Chabeuil[18].

    Au XIXe siècle, un important marché aux chevaux s'implante à Montmeyran, attirant des marchands venant de Provence, du Languedoc et même d'Italie et d'Espagne.
    Ce marché participera à l'équipement de l'armée lors de la conquête de l'Algérie.

    Sur le plan Ă©conomique, Montmeyran cultive Ă©galement le noyer et le ver Ă  soie.

    La famille Bachasson avait une propriété sur la commune, le château de Montalivet[22] :

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23.

    À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 5 adjoints, de 17 conseillers municipaux[23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 ?
    1793 Jean Pierre Milhan
    1796 Pierre Louis NĂ©ry
    1797 Charles Ban Dulac
    1798 Joseph Destret
    1798 Jean Claude Rolland
    1800 Charles Ban Dulac
    1801 Liotard
    1803 Hipolithe Vallier
    1806 Antoine NĂ©ry Durozet
    1808 Jean Jacques Faure
    1826 Marie Pierre Antoine de La Lombardière
    1830 FĂ©lix Sayn
    1831 Louis Charles Ducros
    1834 Michel Augustin Lambert
    1837 MoĂŻse Thibaud
    1843 François Leydier
    1848 MoĂŻse Thibaud
    1850 Jacques Faure
    1851 François Pomaret
    1853 François Leydier
    1859 Jacques Paulin Amoric
    1865 1871 FĂ©lix Faure
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 FĂ©lix Faure maire sortant
    1874 1878 Jean Antoine Trouilhat
    1878 1884 FĂ©lix Faure
    1884 1888 Jean Antoine Trouilhat
    1888 1892 Frédéric Gencel
    1892 1896 Jean Antoine Trouilhat
    1896 1900 Elie Arnoux
    1900 1904 Elie Arnoux maire sortant
    1904 1908 Frédéric Gencel
    1908 1912 Edouard Romieux
    1912 1919 Elie Richard
    1919 1925 Louis Coupier
    1925 1943 Maurice Pollet
    1929 1935 Maurice Pollet maire sortant
    1935 1943 Maurice Pollet maire sortant
    1943
    (Ă©lection ?
    1944 Auguste Prunier
    1944
    (Ă©lection ?
    1947 Marcel Nivière
    1947 1949 Louis Oullier
    1949
    (Ă©lection ?
    1950 Clément Lafayette
    1950
    (Ă©lection ?
    1953 Georges Brun
    1953 1959 ?
    1959 1965 Henri Dejours
    1965 1977 Roger Marty
    1977 1983 Martial Bretouze
    1983 1989 Jean Marie Gorce
    1989 1995 Jean Marie Gorce maire sortante
    1995 1999 Hubert Guillaume
    1999
    (Ă©lection ?
    2001 Bernard Brunet DVG fonctionnaire
    2001 2008 Bernard Brunet maire sortant
    2008 2014 Bernard Brunet maire sortant
    2014 2020 Bernard Brunet maire sortant
    2020 En cours
    (au 19 février 2021)
    Olivier Rochas[23]

    Jumelages

    Montmeyran est jumelé, depuis 1972, avec la ville de Groß-Bieberau, en Allemagne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2020, la commune comptait 2 955 habitants[Note 3], en augmentation de 3 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3671 3991 3761 6141 8421 8231 9342 0632 127
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1992 1842 0872 1452 1162 0171 8481 8361 796
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7581 8541 7791 5871 6181 4311 4871 3241 332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3781 4331 5502 0082 3602 6802 7182 7622 859
    2015 2020 - - - - - - -
    2 8662 955-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Montmeyran dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études sur la commune, qui comptent deux écoles maternelles et deux écoles primaires. Ils poursuivent au collège Jean Macé de Portes-lès-Valence.

    Santé

    Plusieurs professionnels de santé sont installés sur la commune.
    Les hôpitaux les plus proches sont à Crest, Montéléger et Valence.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte communale : le deuxième dimanche de fĂ©vrier[19].
    • FĂŞte patronale : le deuxième dimanche de septembre[19].

    Sports

    Catholicisme

    La paroisse catholique de Montmeyran dépend du diocèse de Valence, doyenné de Chabeuil.

    Liste des curés (1182 à 2001) :

    • 1182-… : Bernard ;
    • 1446-… : Gauteron ;
    • 1460-… : Robert de Grammont ;
    • 1609-1632 : Vital Couchon ;
    • 1632-1657 : Pierre Tournache ;
    • 1674-1692 : Guillaume Monavon ;
    • 1692-1693 : Jean Rodet ;
    • 1693-1745 : Jean-Jacques Morier ;
    • 1745-… : Joseph Daude ;
    • 1777-… : Augustin Forest ;
    • 1782-1792 : Jean-Louis Grasson ;
    • 1792-1822 : Philippe-RenĂ© NĂ©ri ;
    • 1822-… : Jean-François Chanonas ;
    • 1826-1872 : Jean-Baptiste Jaubert ;
    • 1872-1896 : RenĂ© Baptiste Rouy ;
    • 1896-1940 : Vincent-Victor-Pierre Bernard ;
    • 1940-1943 : Julien Chauvin ;
    • 1943-1969 : Joseph Durand ;
    • 1969-2001 : Ernest Lefranc.

    Protestantisme

    La paroisse protestante de Montmeyran a bénéficié du ministère d'un pasteur depuis 1593. Toutefois ce n'est que depuis 1842 qu'y réside un pasteur titulaire :

    • 1593 : dĂ©but du ministère du premier pasteur de Beaumont-lès-Valence, desservant aussi Montmeyran.
    • De 1601 Ă  1685, Montmeyran dĂ©pend de la paroisse de Beaumont-lès-Valence. Les pasteurs de Beaumont-lès-Valence seront Michel de Mercure (dit Salave), Josias Montagne(s), Jean Antoine Cante, SimĂ©on d’Hosty, Jean Abraham, Jean Martinet, Jean FĂ©lix, Jean Imbert, Jacques du MarchĂ©, Daniel Chamier, Isaac Lanfrey, Salomon Piffard du Rif, Jean Abraham Chiron, Pierre Armand.
    • 1664 : l'exercice de la religion RĂ©formĂ©e est condamnĂ© dans l'annexe de Montmeyran.
    • Entre 1685 et 1787, pĂ©riode dite du « DĂ©sert », il n'y a plus de pasteurs officiels, nulle part en France. Des ministres itinĂ©rants baptisent et marient clandestinement au cours des assemblĂ©es du DĂ©sert. les pasteurs du DĂ©sert seront Jean BĂ©ranger (dit Colombe), Blachon, Jacques Roger, Paul Faure, Louis Ranc, Pierre Durand, Vouland, Coste, François Descours (dit Delacour), Peyrot, Alexandre Ranc (dit Lacombe), Vernet, Gaspard Marcel (dit Ollivier, dit Eliel), Daniel (ou David) Armand, Pierre Rozan (dit Dunoyer), Jean Antoine Vouland fils (dit Roche), SĂ©bastien de La Bâtie.
    • Ă€ partir de 1787, il y a de nouveau un pasteur Ă  Beaumont-lès-Valence (il fut aussi le maire du village) dont Montmeyran Ă©tait une annexe.
    • 1825 : dĂ©dicace du temple de Montmeyran.
    • 1842 : dĂ©but du ministère du premier pasteur de Montmeyran.
    • 1850 : ouverture du cimetière protestant (entrĂ©e par le champ-de-foire).
    • 1854 : dĂ©dicace de la chapelle des Rorivas.
    • 1879 : dĂ©but de la construction du presbytère.

    Liste des pasteurs (1842 Ă  2022) :

    • 1842-1850 : Jean Marceau Fermaud ;
    • 1850-1857 : Charles Bois ;
    • 1857-1868 : Eugène Peschier ;
    • 1868-1877 : Daniel BenoĂ®t ;
    • 1877-1885 : Adolphe Causse ;
    • 1885-1894 : Louis Floriant Fages ;
    • 1894-1898 : Paul Faivre ;
    • 1899-1910 : Émile Caldesaigues ;
    • 1910-1929 : AndrĂ© Vernier
    (frère de Charles Vernier) ;
    • 1930-1943 : Arnold Ullern ;
    • 1943-1948 : AndrĂ© LĂ©vi Alvarès
    (arrière-petit-fils de David Lévi Alvarès) ;
    • 1949-1951 : GĂ©dĂ©on Sabliet ;
    • 1951-1959 : AndrĂ© Perrier ;
    • 1959-1972 : Michel Seidenbinder ;
    • 1973-1984 : Roland Claris ;
    • 1984-1987 : Olivier Delcourt ;
    • 1987-1991 : Marc Blanzat ;
    • 1992-2002 : Pierre Daniel Martin ;
    • 2004-2012 : Christian de Tonnac de Villeneuve ;
    • 2012-2019 : Thierry AzĂ©mard ;
    • 2019-2022 : RĂ©gis Joly.
    Église évangélique protestante des Préaux

    Installée depuis près de 130 ans, elle est installée dans la maison Les Préaux[28].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, fruits, volailles[19].

    • CoopĂ©rative agricole[19].
    • MarchĂ© : le mardi [19].
    • MarchĂ© aux fruits et lĂ©gumes (de mai Ă  septembre) : l'après-midi, les lundi, mercredi, vendredi[19].

    Commerce et artisanat

    • Commerces alimentaires (boucherie, boulangerie, etc.) et de services (presse, coiffeur, banques, etc.)

    Quatre restaurants se sont installés sur la commune.

    Activité artisanale[19].

    Tourisme

    • L'hĂ©bergement est assurĂ© par trois gĂ®tes ruraux.

    Culture locale et patrimoine

    Base d'une tour du château féodal.

    Lieux et monuments

    • Ruines du château : tour[19].
    Ruines du château du XVe siècle, plusieurs tours sur les coteaux.
    • Église Saint-Blaise de Montmeyran du XVIIIe siècle[19].
    • Château de Montalivet : il a Ă©tĂ© construit au XIXe siècle en remplacement d'un pavillon de chasse du XVIIe siècle de style Louis XIII, avec un corps de logis en Ă©querre de deux Ă©tages. Possession de monsieur Bachasson, seigneur de Montalivet, il est toujours dans la famille[22].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Montmeyran possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • 1877 : abbĂ© A. Vincent, Notice historique sur Montmeyran (DrĂ´me), Valence 1877.
    • 1925 : AndrĂ© Vernier, Centenaire du temple de Montmeyran, 22 mars 1925, Valence 1925.
    • 1963 : AndrĂ© Milhan, Notes historiques sur la commune de Montmeyran (DrĂ´me), Rodez 1963.
    • 1991 : Charles Ponson, Montmeyran au cours de l'histoire de France, Crest 1991.
    • 2001 : (collectif), ArchĂ©ologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV MĂ©diterranĂ©e dans la moyenne vallĂ©e du RhĂ´ne, Éd. Le MusĂ©e de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, (ISBN 285056513X).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    2. Fiche du Guillomont sur le site du SANDRE
    3. « Ruisseau de Jalatte, Cours d'eau en France », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    4. « Ruisseau de jalatte [V4041060] - Cours d'eau / Jeux de donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence Sandre », sur eaufrance.fr (consultĂ© le ).
    5. Fiche du PĂ©tochin sur le site du SANDRE.
    6. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Alleyron).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Beaumont-lès-Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    16. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 40 (Blagnat).
    17. Fréderic Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige , t. second p. 365.
    18. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 232 (Montmeyran).
    19. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montmeyran.
    20. Sylvie Saintot, Archéologie sur toute la ligne, p. 67.
    21. Sylvie Saintot, op. cit., p. 68.
    22. « Patrimoine culturel Château de Montalivet à Montmeyran », sur valence-romans-tourisme.com (consulté le ).
    23. « Accueil - Association des Maires et Présidents d'intercommunalités 26 », sur Association des Maires et Présidents de Communautés de la Drôme (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. « Eglise évangélique prés de chez vous... », sur eglise-evangelique (consulté le ).
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