Montmeyran
Montmeyran est une commune française dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montmeyran | |||||
La mairie. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Olivier Rochas 2020-2026 |
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Code postal | 26120 | ||||
Code commune | 26206 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montmeyranais | ||||
Population municipale |
2 955 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 123 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 02″ nord, 4° 58′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 164 m Max. 293 m |
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Superficie | 24,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.montmeyran.fr | ||||
Ses habitants sont dénommés les Montmeyranais.
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à 14 km au sud-est de Valence (préfecture du département de la Drôme), à mi-chemin entre Valence et Crest.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Hydrographie
La commune est arrosée par :
- le ruisseau l'Ecoutay traverse la commune, formé par la réunion, entre les Dinas et les Dorelons, de la Mandré et de la Bionne[1].
- le ruisseau de Guillomont a sa source sur la commune (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1] - [2] ;
- le ruisseau de la Rouaille[1].
- le ruisseau de Jalatte (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1] - [3] - [4] ;
- le ruisseau de Loye qui a sa source sur la commune d'Upie (il devient la rivière le Pétochin en passant sur la commune de Montéléger)[1] ; elle a un cours de 16,9 km ; c'est un affluent de la Véore et sous-affluent du Rhône[5] ;
- le ruisseau du Moulin[1].
- le ravin Alleyron est attesté en 1891[6].
Urbanisme
Typologie
Montmeyran est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 9 891 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11] - [12].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (7 %), prairies (4,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1].
- Balthazard
- Barbeloube
- Battevache
- Beaurabuel
- Bernoir
- Bionne
- Blagnat
- Blanchonne
- Chantemerle
- Charlotte
- Charrière
- Châtagne
- Coucouriane
- Daumas
- Gasquet
- Jalatte
- la Chapiane
- la Combe
- Ladevau
- la Paillette
- la Raymondière
- le Blanc
- le Bois Gros
- le Bouligas
- Bourget
- le Bourrelier
- le Colombier
- le CĂ´teau
- le Franconnet
- le Jas
- le Lac
- le Mourayer
- le Rozet
- les Batailles
- les Bâties
- les Chaux
- les Cochettes
- les Couriols
- les Cros
- les Crottes
- les Dinas
- les Dorelons
- les Galands
- les Gardons
- les Genceaux
- les Gonilles
- les Granges
- les Limites
- les Marceaux
- les Masserolles
- les Murats
- les Petiots
- les Plots
- les Préaux
- les Puits
- les Rollands
- les Rorivas
- les Roueries
- les Routes
- les Thibauds
- les Tuillères
- les Vanets
- les Vernes
- les Veyriers
- les Viandons
- les Vergniats
- le Vernet de Jalatte
- Lurette
- Montalivet
- Masson
- Mazal
- Montbrun
- Noyère
- Olivière
- PĂ©lingron
- Perrinet
- Pomet
- Ranchi
- Saint-Amour
- Sanchette
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Blagnat est un quartier attesté :
- en 1430 : crosus de Blanhiaco (terrier de l'évêché de Valence)[16].
- en 1483 : in Blanaco (terrier de Beaumont)[16].
- au XIXe siècle : jas de Blagnat (Carte d'état-major)[16].
- en 1891 : Blagnat : quartier des communes de Montvendre et Montmeyran[16].
- en 2020 : la carte IGN ne le mentionne que sur la commune de Montmeyran[1]
Voies de communication et transports
- Citéa 25 Valence Gare routière - Montmeyran/le parc.
- 25C Valence Gare routière - Crest Gare
- Transport Ă la demande (TAD 57 Montmeyran/le parc - Upie village ou La Baume-Cornillane).
Toponymie
En occitan, Montmeyran se dit Mount-Meiran en graphie mistralienne[17] et Montmairan en graphie classique.
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
- 1158 : castrum de Montemarrano (Gallia christiana, XVI, 105).
- 1191 : Monmairan (cartulaire de LĂ©oncel, 41).
- 1192 : Monmaira (cartulaire de LĂ©oncel, 45).
- 1263 : Monmeyra (cartulaire de LĂ©oncel, 45).
- 1277 : castrum Montismeyrani (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
- 1291 : Montmera (choix de documents, 213).
- 1332 : Mons Meranus (Gallia christiana, XVI, 130).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Montis Mayriani (pouillé de Valence).
- 1483 : Montmeyrat (terrier de Beaumont-lès-Valence).
- 1530 : mention de la paroisse : cura Montismeyrani (rôle de décimes).
- 1549 : mention du prieuré : prioratus Montismeyroni (pouillé de Valence).
- 1891 : Montmeyran, commune du canton de Chabeuil.
Étymologie
La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.
La deuxième partie dériverait d'un nom latin d'homme Marius avec le suffixe -anum.
Notons que certains historiens situent à Montmeyran le lieu de la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].
Histoire
Préhistoire
Des fouilles ont été faites lors de la construction de la ligne TGV Méditerranée, sur le site de Blanquet : Sylvie Saintot a fouillé une habitation chasséenne, construite en bois comme en témoignaient les trous de poteaux, d'une longueur de 20 mètres sur 12 mètres de large[20]. Sa structure et son orientation nord-sud étaient prévues pour résister au vent du nord, le mistral[21].
Les archéologues ont identifié un broyon en calcaire, neuf formes de céramique (dont une marmite et six vases), ainsi que trois silex taillés (grattoir et lamelles).
Cette habitation isolée appartenait à un vaste ensemble comme l'attestent les silex jonchant le sol aux alentours. Ce site a pu être daté de la première moitié du IVe millénaire avant notre ère, ce qui correspond au néolithique moyen II[21].
Protohistoire
Le territoire relève de la tribu gauloise des Segovellaunes (confédération des Cavares).
Antiquité : les Gallo-romains
Un lieu est appelé « Champs de bataille ». Il rappelle la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
Un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) est fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois[18].
Le groupe de moines s'installent à flanc de coteau. Ce prieuré est à l'origine du village[19].
Fortifié, le bourg, d'une superficie de trois hectares et demi, sera protégé par une enceinte percée de deux portes : la porte Enjame (à l'ouest) débouchait sur la rue Fontripierre ; la porte des Barry (à l'est) permettait le passage vers les champs de la plaine. Le village comprenait le château, l'église Saint-Blaise, un hôpital et des habitations.
La seigneurie[18] :
- Au point de vue féodal, Montmeyran était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des comtes de Valentinois.
- 1416 : elle est inféodée aux Clermont-Montoison.
- Vers 1540 : elle est recouvrée par les comtes de Valentinois.
- 1543 : vendue (sous faculté de rachat) aux Conches. Ces derniers garderont la moitié de cette terre jusqu'en 1574.
- Avant 1574 : la moitié de la terre est rachetée par les comtes de Valentinois et rendue aux Clermont.
- Les Clermont donnent leur moitié aux Cornilhan.
- 1563 : les Cornilhan lèguent leur part aux Alrics.
- 1574 : (aucune information sur la part des Conches).
- 1660 : la terre passe (par mariage) aux Balbes de Berton.
- 1780 : elle est vendue aux Starot de Saint-Germain, derniers seigneurs.
Autre source : Montmeyran avait été léguée à Antoine de Clermont-Montoison. Les seigneurs de Montmeyran furent ensuite, tour à tour, Jean Conches en 1543, Sébastien de Clermont-Tallard en 1574, Balthazar de Dicimieux, Charles Henri des Alrics de Cornillan en 1593, François de Berton de Crillon en 1606 et enfin Joseph Starot de Saint-Germain en 1780.
En 1217, Simon IV de Montfort prend et détruit le château au cours de la croisade des Albigeois.
Au XVIe siècle, une partie des habitants adhèrent à la Réforme. Dès lors, la communauté se partage entre protestants et catholiques. Les premiers se regroupèrent dans les quartiers est : les Dinas, les Rorivas, les Pétiots, tandis que les seconds investissaient le nouveau village situé au pied du serre du Meyran.
L'ancien village fut déserté par les protestants. Il est reconstruit en 1700[19].
DĂ©mographie[18] :
- 1688 : 200 familles.
- 1789 : 315 chefs de famille.
Avant 1790, Montmeyran était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Genis et ensuite à saint Blaise, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois. Les dîmes appartenaient au prieur du lieu qui présentait à la cure[18].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, la commune fait partie du canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Chabeuil[18].
Au XIXe siècle, un important marché aux chevaux s'implante à Montmeyran, attirant des marchands venant de Provence, du Languedoc et même d'Italie et d'Espagne.
Ce marché participera à l'équipement de l'armée lors de la conquête de l'Algérie.
Sur le plan Ă©conomique, Montmeyran cultive Ă©galement le noyer et le ver Ă soie.
La famille Bachasson avait une propriété sur la commune, le château de Montalivet[22] :
- Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet se lie d'amitié avec un jeune militaire corse en garnison à Valence, Napoléon Bonaparte. Ce dernier, devenu empereur, veillera à sa carrière. Il lui confiera le poste de ministre de l'Intérieur de 1809 à 1814.
- Camille Bachasson, comte de Montalivet, fils du précédent, sera lui aussi ministre de l'Intérieur mais du roi Louis-Philippe sous la Monarchie de Juillet.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23.
À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 5 adjoints, de 17 conseillers municipaux[23].
Liste des maires
Jumelages
Montmeyran est jumelé, depuis 1972, avec la ville de Groß-Bieberau, en Allemagne.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2020, la commune comptait 2 955 habitants[Note 3], en augmentation de 3 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Montmeyran dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études sur la commune, qui comptent deux écoles maternelles et deux écoles primaires. Ils poursuivent au collège Jean Macé de Portes-lès-Valence.
Santé
Plusieurs professionnels de santé sont installés sur la commune.
Les hôpitaux les plus proches sont à Crest, Montéléger et Valence.
Manifestations culturelles et festivités
Sports
- Cyclocross[19].
Catholicisme
La paroisse catholique de Montmeyran dépend du diocèse de Valence, doyenné de Chabeuil.
Liste des curés (1182 à 2001) :
- 1182-… : Bernard ;
- 1446-… : Gauteron ;
- 1460-… : Robert de Grammont ;
- 1609-1632 : Vital Couchon ;
- 1632-1657 : Pierre Tournache ;
- 1674-1692 : Guillaume Monavon ;
- 1692-1693 : Jean Rodet ;
- 1693-1745 : Jean-Jacques Morier ;
- 1745-… : Joseph Daude ;
- 1777-… : Augustin Forest ;
- 1782-1792 : Jean-Louis Grasson ;
- 1792-1822 : Philippe-René Néri ;
- 1822-… : Jean-François Chanonas ;
- 1826-1872 : Jean-Baptiste Jaubert ;
- 1872-1896 : René Baptiste Rouy ;
- 1896-1940 : Vincent-Victor-Pierre Bernard ;
- 1940-1943 : Julien Chauvin ;
- 1943-1969 : Joseph Durand ;
- 1969-2001 : Ernest Lefranc.
Protestantisme
La paroisse protestante de Montmeyran a bénéficié du ministère d'un pasteur depuis 1593. Toutefois ce n'est que depuis 1842 qu'y réside un pasteur titulaire :
- 1593 : début du ministère du premier pasteur de Beaumont-lès-Valence, desservant aussi Montmeyran.
- De 1601 à 1685, Montmeyran dépend de la paroisse de Beaumont-lès-Valence. Les pasteurs de Beaumont-lès-Valence seront Michel de Mercure (dit Salave), Josias Montagne(s), Jean Antoine Cante, Siméon d’Hosty, Jean Abraham, Jean Martinet, Jean Félix, Jean Imbert, Jacques du Marché, Daniel Chamier, Isaac Lanfrey, Salomon Piffard du Rif, Jean Abraham Chiron, Pierre Armand.
- 1664 : l'exercice de la religion Réformée est condamné dans l'annexe de Montmeyran.
- Entre 1685 et 1787, période dite du « Désert », il n'y a plus de pasteurs officiels, nulle part en France. Des ministres itinérants baptisent et marient clandestinement au cours des assemblées du Désert. les pasteurs du Désert seront Jean Béranger (dit Colombe), Blachon, Jacques Roger, Paul Faure, Louis Ranc, Pierre Durand, Vouland, Coste, François Descours (dit Delacour), Peyrot, Alexandre Ranc (dit Lacombe), Vernet, Gaspard Marcel (dit Ollivier, dit Eliel), Daniel (ou David) Armand, Pierre Rozan (dit Dunoyer), Jean Antoine Vouland fils (dit Roche), Sébastien de La Bâtie.
- À partir de 1787, il y a de nouveau un pasteur à Beaumont-lès-Valence (il fut aussi le maire du village) dont Montmeyran était une annexe.
- 1825 : dédicace du temple de Montmeyran.
- 1842 : début du ministère du premier pasteur de Montmeyran.
- 1850 : ouverture du cimetière protestant (entrée par le champ-de-foire).
- 1854 : dédicace de la chapelle des Rorivas.
- 1879 : début de la construction du presbytère.
Liste des pasteurs (1842 Ă 2022) :
- 1842-1850 : Jean Marceau Fermaud ;
- 1850-1857 : Charles Bois ;
- 1857-1868 : Eugène Peschier ;
- 1868-1877 : Daniel Benoît ;
- 1877-1885 : Adolphe Causse ;
- 1885-1894 : Louis Floriant Fages ;
- 1894-1898 : Paul Faivre ;
- 1899-1910 : Émile Caldesaigues ;
- 1910-1929 : André Vernier
- (frère de Charles Vernier) ;
- 1930-1943 : Arnold Ullern ;
- 1943-1948 : André Lévi Alvarès
- (arrière-petit-fils de David Lévi Alvarès) ;
- 1949-1951 : Gédéon Sabliet ;
- 1951-1959 : André Perrier ;
- 1959-1972 : Michel Seidenbinder ;
- 1973-1984 : Roland Claris ;
- 1984-1987 : Olivier Delcourt ;
- 1987-1991 : Marc Blanzat ;
- 1992-2002 : Pierre Daniel Martin ;
- 2004-2012 : Christian de Tonnac de Villeneuve ;
- 2012-2019 : Thierry Azémard ;
- 2019-2022 : RĂ©gis Joly.
- Église évangélique protestante des Préaux
Installée depuis près de 130 ans, elle est installée dans la maison Les Préaux[28].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, fruits, volailles[19].
Commerce et artisanat
- Commerces alimentaires (boucherie, boulangerie, etc.) et de services (presse, coiffeur, banques, etc.)
Quatre restaurants se sont installés sur la commune.
Activité artisanale[19].
Tourisme
- L'hébergement est assuré par trois gîtes ruraux.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château : tour[19].
- Ruines du château du XVe siècle, plusieurs tours sur les coteaux.
- Église Saint-Blaise de Montmeyran du XVIIIe siècle[19].
- Château de Montalivet : il a été construit au XIXe siècle en remplacement d'un pavillon de chasse du XVIIe siècle de style Louis XIII, avec un corps de logis en équerre de deux étages. Possession de monsieur Bachasson, seigneur de Montalivet, il est toujours dans la famille[22].
Personnalités liées à la commune
- Maison de Crillon : seigneurs de Montmeyran de 1606 Ă 1780.
- Joseph Starot de Saint-Germain (1729-1794) : fermier général, propriétaire du château de Montmeyran.
- Mathilde Cini (1994-) : championne de natation, y a grandi.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Montmeyran possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Bibliographie
- 1877 : abbé A. Vincent, Notice historique sur Montmeyran (Drôme), Valence 1877.
- 1925 : André Vernier, Centenaire du temple de Montmeyran, 22 mars 1925, Valence 1925.
- 1963 : André Milhan, Notes historiques sur la commune de Montmeyran (Drôme), Rodez 1963.
- 1991 : Charles Ponson, Montmeyran au cours de l'histoire de France, Crest 1991.
- 2001 : (collectif), Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône, Éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, (ISBN 285056513X).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Montmeyran à l’ère préhistorique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Fiche du Guillomont sur le site du SANDRE
- « Ruisseau de Jalatte, Cours d'eau en France », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
- « Ruisseau de jalatte [V4041060] - Cours d'eau / Jeux de données de référence Sandre », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Fiche du PĂ©tochin sur le site du SANDRE.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Alleyron).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Beaumont-lès-Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 40 (Blagnat).
- Fréderic Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige , t. second p. 365.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 232 (Montmeyran).
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montmeyran.
- Sylvie Saintot, Archéologie sur toute la ligne, p. 67.
- Sylvie Saintot, op. cit., p. 68.
- « Patrimoine culturel Château de Montalivet à Montmeyran », sur valence-romans-tourisme.com (consulté le ).
- « Accueil - Association des Maires et Présidents d'intercommunalités 26 », sur Association des Maires et Présidents de Communautés de la Drôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise évangélique prés de chez vous... », sur eglise-evangelique (consulté le ).