AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Mini Metro

Mini Metro est un jeu de gestion et de simulation de réseaux de transports en commun développé par le studio Dinosaur Polo Club. Il est sorti le sur Steam et GOG.com pour Windows, OS X et Linux aprÚs avoir passé un an en accÚs anticipé sur Steam, et le sur Android et IOS.

En 2019 (iOS) et 2021 (Steam), le studio sort un nouveau jeu, basĂ© sur le mĂȘme concept : Mini Motorways.

Description

Aspect

Mini Metro est graphiquement minimaliste. Il se présente sous la forme d'une représentation abstraite d'un réseau de transport en commun, dont les stations sont représentées par des formes géométriques et les lignes ferroviaires par des lignes géométriques. Le résultat est semblable aux cartes que l'on trouve dans les gares[2], et en particulier des plans du métro de Londres créés par Harry Beck[1].

Le jeu propose également un mode nuit, dans lequel les couleurs sont inversées, et un mode daltonien.

SystĂšme de jeu

Le but du jeu est de construire un réseau de transport en commun qui transporte efficacement ses usagers vers leurs destinations[2]. Les stations sont représentées par des figures géométriques (au départ, des cercles, des triangles et des carrés), et les passagers par des figures identiques mais plus petites, qui se trouvent à cÎté de la station dans laquelle ils se situent. La forme qui représente le passager indique le type de station vers laquelle il souhaite se diriger : ainsi, un petit triangle va vouloir atteindre une station représentée par un grand triangle[2].

Le joueur a la possibilitĂ© de les relier Ă  l'aide de lignes de couleur, semblables Ă  celles que l'on voit sur les vraies cartes de transport en commun. Une fois qu'elles sont Ă©tablies, un vĂ©hicule rectangulaire se met Ă  y faire des aller-retours ; les voyageurs peuvent s'en servir pour atteindre leurs destinations. Elles peuvent ĂȘtre librement dĂ©truites ou rĂ©organisĂ©es Ă  n'importe quel moment de la partie. La carte est vide de tout autre Ă©lĂ©ment Ă  l'exception des cours d'eau, qui ne peuvent ĂȘtre franchis qu'Ă  l'aide de tunnels ou de ponts[2].

Les stations apparaissent aléatoirement sur la carte au fil du jeu, tout comme les passagers dans chaque station. Cela oblige le joueur à constamment réorganiser son réseau, qui devient de plus en plus complexe[2]. Le joueur a la possibilité de mettre en pause le jeu pour pouvoir réfléchir à sa réorganisation[3].

Chaque semaine dans le jeu, le joueur reçoit une locomotive supplĂ©mentaire qu'il peut mettre sur une ligne dĂ©jĂ  Ă©tablie, ainsi qu'un bonus qu'il peut choisir entre plusieurs options : ouvrir une nouvelle ligne (celles-ci sont au dĂ©part limitĂ©es Ă  trois), ajouter un wagon Ă  une locomotive dĂ©jĂ  existante, augmenter la capacitĂ© et la vitesse de chargement d'une station, crĂ©er de nouveaux tunnels ou ponts, ou avoir accĂšs Ă  une locomotive plus rapide[4] - [3]. Enfin, lorsque trop d'usagers s'accumulent dans une station, un compteur s'enclenche, au terme duquel la partie se termine si le joueur ne dĂ©sengorge pas la station Ă  temps[2]. Les parties sont relativement courtes, allant de 10 Ă  30 minutes[4].

Modes de jeu

Le jeu propose 31 cartes différentes, toutes basées sur des villes réelles. Les différences entre les cartes sont la disposition des cours d'eau, qui calque celle de la réalité, et des variantes des rÚgles de base. Les villes disponibles sont : Londres, Paris, New York, Chicago, Budapest, Berlin, Melbourne, Hong Kong, Barcelone, Osaka, Stockholm, Saint-Pétersbourg, Boston, Montréal, San Francisco, São Paulo, Séoul, Santiago, Washington D.C, Tachkent, Singapour, Le Caire, Istanbul, Shanghai, Guangzhou, Nankin, Chongqing, Mumbai, Addis-Abeba, Lagos et Auckland[1].

Chaque carte peut ĂȘtre jouĂ©e dans quatre modes diffĂ©rents :

  • le mode normal ;
  • le mode sans fin, dans lequel la dĂ©faite n'est pas possible ;
  • le mode extrĂȘme, dans lequel il n'est pas possible de redessiner les lignes[4], ni de retirer des locomotives. L'accĂšs Ă  ce dernier mode est conditionnĂ© Ă  la rĂ©ussite d'un dĂ©fi propre Ă  chaque carte[5].
  • le mode crĂ©atif, dans lequel la dĂ©faite n'est pas possible, mais il est possible d'y ajouter, retirer Ă  nos souhaits des lignes, locomotives, tunnels, etc.

De plus, chaque jour le joueur a accÚs à un défi quotidien. Une carte spécifique est proposée à l'ensemble des joueurs qui peuvent y concourir[4].

Musique et son

La bande son est créée par Richard Vreeland Disasterpeace[1]. Il s'agit d'une bande-son adaptative[5].

DĂ©veloppement

L’équipe de dĂ©veloppement.
De gauche Ă  droite : Jamie Churchman, Richard Vreeland (Disasterpeace), Robert et Peter Curry.

Mini Metro est développé par le studio de développement de jeux vidéo indépendant Dinosaur Polo Club, dont les fondateurs sont les jumeaux Robert et Peter Curry[6].

Le jeu commence par ĂȘtre Mind the Gap, un jeu concourant lors de la compĂ©tition Ludum Dare . Le thĂšme de cette 26e Ă©dition Ă©tait le minimalisme. Il est ensuite dĂ©veloppĂ© pour devenir un jeu complet. Il est en alpha ouverte Ă  partir de , et est soumis en au Steam Greenlight[7]. Il est ensuite acceptĂ© en tant que jeu disponible en accĂšs anticipĂ© sur Steam, et sort le sur Steam et GOG.com pour Windows, OS X et Linux[1] - [8] - [9]. Le , une version mobile Ă©ditĂ©e par Playdigious sort simultanĂ©ment sur Android et iOS[10].

Une version démo est mise en ligne gratuitement sous la forme d'un jeu Flash en [3].

Accueil

Aperçu des notes reçues
Presse papier
MĂ©dia Note
Canard PC (FR) 9/10[11]
Presse numérique
MĂ©dia Note
Gamekult (FR) 8/10[5]
Jeuxvideo.com (FR) 16/20 [4]

Critiques

Mini Metro a reçu quelques critiques favorables, dont celles de Jeuxvideo.com, de Gamekult, de Canard PC et de Rock, Paper, Shotgun[9] - [5] - [4].

Prix

Encore au stade de prototype, Mini Metro reçoit deux mentions honorables Ă  l'Independent Games Festival 2015 dans les catĂ©gories Excellence en Arts visuels et Excellence en design[12]. À l'Independent Games Festival 2016, dans sa version finale, il gagne dans la catĂ©gorie Excellence en Son est nommĂ© pour le grand prix Seumas McNally ainsi que dans les catĂ©gories Excellence en Arts visuels et Excellence en design[13].

Galerie

  • Carte de Londres
    Carte de Londres
  • Carte de Paris
    Carte de Paris
  • Carte de New York
    Carte de New York
  • Carte de Melbourne
    Carte de Melbourne
  • Carte de Saint-Petersbourg
    Carte de Saint-Petersbourg
  • Carte de San Francisco
    Carte de San Francisco

Les lignes affichées sur les cartes ne sont que des exemples, seul le fond et les riviÚres sont permanents.

Notes et références

  1. (en) « Mini Metro », sur Steam (consulté le )
  2. (en) Jesse Singal, « Build your own subway system with smart ‘Mini Metro’ video game », sur Boston Globe, (consultĂ© le )
  3. (en) Graham Smith, « A (Subway) Platform Game: Mini Metro », sur Rock, Paper, Shotgun, (consulté le )
  4. iplay4you, « Test de Mini Metro », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  5. Baptiste Hébert, « Test de Mini Metro », sur Gamekult, (consulté le )
  6. (en) « Press - Dinosaur Polo Club », sur Dinosaur Polo Club (consulté le ).
  7. (en) Robert Curry, « Mind the Gap, LD26 alumnus », sur Ludum Dare, (consulté le )
  8. (en) Alice O'Connor, « Good Service: Mini Metro Launches Out Of Early Access », sur Rock, Paper, Shotgun, (consulté le )
  9. (en) Alec Meer, « Impressions: Mini Metro », sur Rock, Paper, Shotgun, (consulté le )
  10. KickMyGeek, « Mini Metro et ses puzzles minimalistes sortira le 18 octobre sur iOS et Android », KickMyGeek,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. Maria Kalash, Mini Metro : Maxi Maestro, 15 novembre 2015, Canard PC n°328, p.32.
  12. (en) The 16th Independent Games Festival Finalists, site de l'Independent Games Festival.
  13. (en) The 17th Independent Games Festival Finalists, site de l'Independent Games Festival.

Lien externe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.