Meurtre de trois adolescents israéliens en juin 2014
Le meurtre de trois adolescents israéliens en a été l'un des éléments déclencheurs de la guerre de Gaza de 2014.
Meurtre de trois adolescents israéliens en juin 2014 | ||||
Eyal Yifrach, Gilad Shaar, Naftali Fraenkel. | ||||
Localisation | Alon Shvut, Goush Etzion (Cisjordanie) | |||
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Cible | Trois adolescents israéliens | |||
Coordonnées | 31° 39′ 17″ nord, 35° 07′ 40″ est | |||
Date | 12 juin 2014 Environ 22 h (IDT) |
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Morts |
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Auteurs | Marouane Kawasmeh
Amer Abou Eisheh Houssam Kaouasme |
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Organisations | Membres du Hamas Ă HĂ©bron | |||
Mouvance | Terrorisme palestinien | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Moyen-Orient
Géolocalisation sur la carte : Israël
GĂ©olocalisation sur la carte : Palestine
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Faits
Les faits se sont déroulés le , près du Goush Etzion en Cisjordanie entre Bethléem et Hébron. Gil-Ad Shaer (16 ans, originaire de Talmon), Naftali Fraenkel (16 ans, originaire de Nof Ayalon (en)) et Eyal Yifrach (19 ans, originaire d'El'ad)[1] sont enlevés tandis qu'ils faisaient de l'auto-stop pour se rendre chez eux. Leurs corps sont découverts le 30 juin[2], dans un champ à l’entrée de Halhoul (en) près d'Hébron, au terme de l’opération militaire Shouvou a'him (« Gardiens de nos frères ») visant à les retrouver ainsi que leurs ravisseurs présumés, Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, membres de la cellule Hébron du Hamas.
Le , les autorités israéliennes ont annoncé avoir arrêté le Houssam Kaouasme d'Hébron, qui aurait reconnu être le chef des ravisseurs et avoir reçu un soutien financier du Hamas[3].
Israël accusant le Hamas de l’enlèvement, des centaines de militants et officiels des cellules locales du Hamas sont arrêtés, parmi lesquels plusieurs dizaines avaient été libérés en échange de Gilad Shalit. Ces arrestations s’accompagnent de nombreuses frictions avec la population palestinienne. Dans la nuit du 1er au , Mohammad Abou Khdeir, un adolescent de seize ans, est brûlé vif par des extrémistes juifs, accroissant les tensions entre Israël et le Hamas. Le , en réponse à l’intensification des tirs de roquettes vers le sud d’Israël, l’opération Bordure protectrice est lancée.
Le , Marouan Kaouasme et Amar Abou Aïcha, les deux membres du Hamas tenus responsables de l'enlèvement et du meurtre des trois adolescents qui étaient recherchés depuis par Israël ont été abattus lors d'une fusillade avec les soldats qui ont encerclé une maison de Hébron dans laquelle ils se cachaient. Le Hamas a « salué le rôle des martyrs Abou Aïcha et Kaouasme dans la traque des colons israéliens »[4].
DĂ©roulement
Le vers 22 h 15, les trois jeunes se trouvent à une trempiada (station d'auto-stop) située à l'intersection d'Alon Shvut. Gil-Ad Shaer, résident de Talmon en Samarie, et Naftali Frenkel, de Nof Ayalon dans la banlieue de Modiin-Maccabim-Reout, ont tous deux 16 ans et étudient à la yeshiva Mekor Hayim de Kfar Etzion ; leur aîné, Eyal Yifrach d'El'ad, 19 ans, étudie à la yeshiva Shavei Hevron. Tous trois souhaitent rentrer chez eux.
Selon la reconstitution, ils seraient montés dans une voiture de modèle Hyundai i35, immatriculée en Israël en provenance de Hébron. La voiture fait route vers l'ouest mais rebrousse chemin avant de dépasser la ligne verte et retourne à Hébron.
Vers 22 h 25, Gil-Ad Shaer contacte de son téléphone portable le 100 (numéro d'appel d'urgence de la police israélienne) et murmure « On m'a enlevé ». Selon l'audition de l'enregistrement rendu public le 1er juillet, le policier qui réceptionne l'appel ne l'entend pas, pas plus que les ravisseurs vociférant l'ordre de baisser la tête. Un cri de douleur s'ensuit puis des bruits rétrospectivement identifiés comme des coups de feu tirés avec un silencieux et d'autres cris de douleur suivis de bruits de radio, d'un autre coup de feu et de chants en arabe[5]. Les standardistes tentent de rappeler leur interlocuteur huit fois avant d’y renoncer, pensant avoir affaire à un mauvais plaisantin[6] et ne transmettent l'appel aux forces de sécurité que 5 heures plus tard, lorsque la famille Shaer signale la disparition de leur fils.
L'origine de l'appel est localisée à Dura Hébron, une ville palestinienne située à 11 km au sud-ouest d'Hébron[7], le dernier signal émis par le téléphone portable est détecté à 23 h 30 aux alentours de cette ville[8].
Le , la police ordonne le silence sur l’affaire ; l’identité des ravisseurs présumés, Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, membres de la cellule Hebron du Hamas, est connue presque immédiatement mais ils semblent avoir disparu sans laisser de traces. La voiture Hyundai est retrouvée calcinée par la police palestinienne[9].
L’hypothèse de travail de l’armée et des services de sécurité israéliens, est que les adolescents sont en vie et que leur enlèvement n'a pas encore été revendiqué parce que les ravisseurs et leurs otages n'auraient pas atteint leur destination finale[10].
Revendications
Le , trois organisations palestiniennes inconnues revendiquent cet enlèvement, mais la crédibilité de ces revendications est mise en doute par l’armée israélienne. Le , des médias palestiniens rapportent « qu'un groupe palestinien inconnu auparavant revendique la responsabilité de l'enlèvement des trois adolescents israéliens[11] - [12]. »
Un groupe se présentant comme la « branche Palestine-Cisjordanie » de l'État islamique revendique notamment l'enlèvement des trois adolescents, le . Ce groupe ne s'était jamais manifesté auparavant[13].
Recherches
Le , Tsahal lance une vaste opération de recherche nommée « Gardiens de nos frères » (Shouvou a'him) accompagnée d'arrestations de militants du Hamas et du Jihad islamique palestinien. Une centaine de membres et de responsables du Hamas en Cisjordanie y compris son chef local Hassan Youssef, ainsi que des dirigeants du Jihad islamique palestinien sont arrêtés.
L'armée israélienne impose un bouclage complet de la ville de Hébron dans le cadre des recherches pour tenter de retrouver les trois disparus. Les recherches se concentrent sur la localisation de deux membres du Hamas disparus depuis le jour de l’enlèvement[14]. Selon des sources palestiniennes, les services du renseignement palestiniens ont « une coordination active » avec les forces de sécurité israéliennes. Elles soulignent que « ces dernières années, l’Autorité palestinienne a arrêté des dizaines de membres du Hamas palestinien qui ont été impliqués dans des tentatives d’enlèvements précédents. »
Israël déclare que « les hommes responsables de ces tentatives faisaient partie des 1 027 prisonniers libérés des prisons israéliennes dans le cadre de l’échange de 2011 pour libérer le soldat Gilad Shalit[15]. »
EnquĂŞte
Le , le Service de sécurité intérieure israélien dévoile les identités des deux principaux suspects de l'enlèvement, Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, membres du Hamas, qui est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays. Les deux suspects, résidents d'Hébron, dont la trace est perdue depuis le jour de l’enlèvement avaient été emprisonnés par Israël dans le passé[16] - [17].
Toutefois, l'implication du Hamas est fortement mise en doute en juillet par un membre du même Shin Bet qui, sous couvert d'anonymat, indique l'absence de données allant de ce sens, et pense que l'information a été diffusée à des fins politiques, avec opération de censure sur la presse israélienne[18] - [19]. Yuval Diskin, ancien directeur du Shin Bet, confirme ces propos au journal Der Spiegel : « D'après ce que j'ai lu et d'après ce que je sais sur la façon dont le Hamas opère, je pense que le bureau politique du Hamas a été pris par surprise. Il semble qu'il n'ait ni coordonné ni dirigé [l'enlèvement] »[20]. Selon lui, avoir lancé les opérations militaires en Cisjordanie et s'être attaqué au gouvernement d'union du Fatah et du Hamas est une erreur[21].
Le , les autorités israéliennes ont annoncé avoir arrêté le Houssam Kaouasme, résident d’Hébron, soupçonné d’être le « cerveau » de l’enlèvement et du meurtre des trois adolescents israéliens et d'avoir dirigé le commando en s’assurant le soutien financier du Hamas pour l'achat des armes qu’il aurait ensuite fournies à ses deux complices pour commettre ce crime. Il aurait aussi aidé à enterrer les trois victimes dans un terrain qu’il avait acheté quelques mois plus tôt. Le Hamas avait démenti être responsable de l'enlèvement tout en saluant l'opération « contre l'occupation israélienne »[22] - [23].
Le , un dirigeant du Hamas, Saleh Aruri, membre du bureau politique, déclare que ces meurtres ont bien été commis par des membres du Hamas, sans que la direction du mouvement en ait été avertie[24].
RĂ©actions et positions diverses
Israël
Le , le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé le Hamas d'être responsable de l'enlèvement . Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies à Jérusalem à l'appel du Grand-rabbinat d'Israël dans une prière collective pour la libération des trois adolescents au mur des Lamentations, le lieu le plus sacré du judaïsme[25]. Le , les mères des trois adolescents se sont rendues au siège de la Commission des droits de l'homme des Nations unies à Genève afin de demander « à l'ONU et au monde de faire tout ce qu'ils peuvent » pour la libération de leurs enfants. Rachel Fraenkel, la mère de Naptali, a remercié, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, et le Comité international de la Croix-Rouge, pour leur condamnation de l’enlèvement[26].
Après l'enlèvement des garçons, la députée arabe israélienne à la Knesset, Haneen Zoabi déclare sur une radio de Tel Aviv : « Est-ce si étrange que des gens vivant sous occupation dans des situations impossibles et où Israël capture des centaines de prisonniers au quotidien... qu'ils aient recours au kidnapping ? Ce ne sont pas des « terroristes ». Même si je ne suis pas d'accord avec eux, le fait est que ce sont des gens qui ne voient pas d'autre moyen de changer leur réalité et qui se sentent contraints à de tels expédients ». Cette déclaration lui vaut de vives critiques des politiques israéliens et elle est exclue pour six mois de la Knesset pour incitation à la violence[27]. En parallèle, Mohammed Zoabi, jeune de 17 ans de sa parentèle, poste une vidéo en ligne où il s'oppose au discours de Haneen Zoabi, appelle à ramener les adolescents enlevés à Gush Etzion, souhaite une longue vie à l'État démocratique israélien et qualifie l'Autorité palestinienne de « grande terroriste ». Cette vidéo ayant eu pour conséquence des menaces de mort sur le jeune Mohammed, ce dernier se déconnecte des réseaux sociaux[27].
La mort de ces trois jeunes israéliens a suscité en Israël une vive émotion et exacerbé l'expression de haine anti-arabe dans la frange extrémiste de la population. À ce titre, le meurtre de Mohammad Abou Khdeir et des actes de représailles contre des propriétés palestiniennes en Cisjordanie, pourraient consister des actes de vengeance des colons israéliens[28]. Dans un autre registre, ces sentiments de haine ont trouvé un large écho dans la société israélienne comme en témoigne l’ouverture à partir du de groupes Facebook sous le slogan « Le peuple d’Israël demande vengeance ». L'un d'eux, mettant en valeur des selfies accompagnés de commentaires racistes et d'appel à la vengeance, regroupera plus de 35 000 membres avant d'être fermé[28]. La ministre de la Justice Tzipi Livni a condamné ces appels à la vengeance tout en indiquant qu'elle avait l'intention de poursuivre les auteurs de ces appels. Benyamin Netanyahou a pour sa part appelé à ce que des poursuites soient déclenchées contre les auteurs du meurtre de Mohammad Abou Khdeir et a également appelé les deux camps à résister à la tentation de se faire justice eux-mêmes. Malgré cet appel au calme, certains commentateurs ont accusé le chef du gouvernement israélien de la propagation de ces discours haineux. En effet, ce dernier, dans un communiqué publié le parle ouvertement de vengeance[28].
Après la découverte des corps des garçons, dans la nuit du 1er au , un adolescent palestinien de 16 ans, Mohammad Abou Khdeir, est enlevé et tué à Jérusalem-Est. Son corps calciné a été retrouvé quelque temps après dans une forêt de Jérusalem[29]. L'enquête policière a permis l'arrestation de six jeunes suspects et au moins un d'entre eux a avoué sa participation au meurtre. Une partie de ces jeunes sont aussi suspectés d'avoir essayé d'enlever un enfant palestinien de neuf ans, Moussa Zalum, un jour auparavant[30]. Ces arrestations confirment l'hypothèse qu'il s'agit d'un acte de vengeance commis par des juifs extrémistes. Des émeutes ont éclaté dès l'annonce de sa mort et ont continué après les funérailles qui ont eu lieu vendredi [31]. Deux des meurtriers de Mohammad Abou Khdeir seront condamnés l’un à perpétuité, l’autre à 21 ans de prison en [32].
Territoires palestiniens
Des divergences de vue existent entre l'Autorité palestinienne et le Hamas notamment du fait de la coopération des forces de sécurité palestiniennes avec Israël, alors que Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, salue cet « acte de résistance palestinienne[33]. »
Le , Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, condamne l'enlèvement des trois jeunes Israéliens dénonçant ce rapt ainsi que les « violations israéliennes qui ont suivi ». Le , Riyad al Maliki, le ministre des Affaires étrangères palestinien a déclaré dans un entretien à Reuters au sujet de la responsabilité éventuelle du Hamas dans l’enlèvement, que « le président de l'Autorité palestinienne, qui été « durement critiqué » dans son propre camp pour avoir offert de coopérer avec Israël, dont les opérations de recherche en Cisjordanie, « prendra des mesures draconiennes » envers le Hamas si sa responsabilité s'avérait. »[34] À l'université de Beir Zeit près de Ramallah, des étudiants palestiniens ont « célébré » l’annonce de l’enlèvement en distribuant des friandises dans les rues. Le Fatah a pour sa part publié des caricatures sur sa page Facebook représentant « trois souris arborant une Étoile de David accrochées à une ficelle[35]. »
Un porte-parole du Hamas à Gaza déclare que les remarques de Netanyahou leur attribuant la responsabilité sont « stupides et sans fondement »[36], tandis qu'un autre a annoncé que « son mouvement était honoré d’être accusé » par lui tout en soulignant que « le Hamas n'a pas revendiqué cet honneur ». Il a par ailleurs contesté le fait que les disparus soient « des adolescents » les qualifiant « de soldats »[37].
RĂ©actions internationales
John Kerry, le secrétaire d'État américain, qualifie dans un communiqué cet enlèvement « d’acte terroriste ignoble » et déclare que de « nombreux indices pointent vers l’implication du Hamas » précisant que la position américaine n’a pas changé et que les États-Unis considèrent toujours le Hamas comme « une organisation terroriste »[38]. Khaled Mechaal, le chef en exil du Hamas, a « félicité » les ravisseurs dans un entretien à Al Jazeera tout en déclarant qu'il ne pouvait ni confirmer ni démentir que le Hamas soit responsable de l’enlèvement[39].
L'Union européenne condamne l’enlèvement et demande la libération des adolescents cinq jours après son annonce à la suite des reproches formulés par Israël soulignant le silence de Catherine Ashton, le haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité pour l'Union européenne, et qu'elle est « prompte à condamner régulièrement les constructions israéliennes au-delà de la ligne verte »[40].
RĂ©actions diverses
Le journaliste allemand Christian Sievers (de) affirme, sans toutefois apporter de preuves, lors de l'émission Auslands Journal, du de la chaîne de télévision allemande ZDF que « l’Agence de renseignement israélien Shin Bet était au courant dès la découverte des corps jetés à Hébron, mais le Premier ministre israélien Netanyahou a tenu à conserver secrète l'information afin que le crime puisse servir de prétexte à la guerre en préparation. » Le journaliste accuse le gouvernement d'Israël de « manipulation de l'information en direction de l'opinion de son pays et internationale pour pouvoir accomplir ses crimes de guerre en toute impunité. »[41]
En outre, le chef du Mossad avait « prédit » l’enlèvement des trois adolescents. Dans un article intitulé « Mossad chief’s chillingly prescient kidnap prophecy ». Selon le journal Haaretz du : « Le chef du Mossad Tamir Pardo avait décrit un scénario terriblement semblable à l’enlèvement des trois adolescents disparus en Cisjordanie »[42].
Notes et références
- « Live Blog: Netanyahu says three teens kidnapped by terror organization », Haaretz, (consulté le ).
- « Israël multiplie les raids à Gaza après la mort de trois adolescents », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Le « cerveau » présumé de l'assassinat des trois jeunes israéliens arrêté », sur France 24, .
- « Tsahal abat les assassins présumés de trois jeunes Juifs », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
- (he) Roï Mendel, « Gil-Ad : « On m'a enlevé ! », le terroriste : « Tête en bas ! », écoutez l'appel au standard 100 » [html], sur Ynet, (consulté le ).
- (en) « Israel could kill Hamas leaders, defense minister hints », sur Times of Israel, (consulté le ).
- (en) « Israel deploys heavily near Hebron after disappearance of settlers », (consulté le ).
- (en) « Israel's search for kidnapped teens: What is known so far, and what it means (+video) », sur CS Monitor, (consulté le ).
- (en) « Is Torched Car Clue in Suspected Kidnap of 3 Jewish Teens on West Bank? », sur FORWARD (consulté le ).
- (en) Lazar Berman, « IDF: Kidnappers may not have reached their destination yet », sur Times of Israel (consulté le ).
- (en) « Israel says 3 missing teens were kidnapped by a terrorist group », sur Washington Post (consulté le ).
- « Une organisation inconnue revendique la responsabilité de l’enlèvement », sur Times of Israel, (consulté le ).
- « Netanyahu assure que les trois jeunes ont été enlevés par « un groupe terroriste », Le Figaro.
- « Les recherches se concentrent à Tafoh sur la disparition de 2 membres du Hamas », sur Times of Israel (consulté le ).
- « Après l'enlèvement de trois Israéliens, Netanyahu accuse le Hamas », sur L'Express, (consulté le ).
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- (en) Yakkov Lappin, « Shin Bet reveals identity of two main suspected kidnappers », sur Jpost, (consulté le ).
- (en)Sheera Frenkel, « Israeli Intelligence Officers Doubt Hamas Involvement In Incident That Sparked Gaza War », buzzfeed, 29 juillet 2014.
- (en)Michael Calderone, « Israel Censor Wants To Pre-Approve New York Times Coverage Of Soldier », Huffington Post, 1er août 2014.
- (en) « It began with the kidnapping of three Israeli teenagers in the West Bank. From what I read and from what I know about how Hamas operates, I think that the Hamas political bureau was taken by surprise. It seems as though it was not coordinated or directed by them. ».
- « Ex-Israeli Security Chief Diskin: 'All the Conditions Are There for an Explosion' », Spiegel, 24 juillet 2014.
- FRANCE 24, « Le "cerveau" présumé de l'assassinat des trois jeunes israéliens arrêté », sur france24.com, (consulté le ).
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- (en) EIPA, « Palestinians voice support for kidnapping of 3 Israeli teens by Hamas terrorists » (consulté le ).
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- Jack Khoury, « Hamas chief lauds abductors of Israeli teens, says has no new information », (consulté le ).
- (en) http://www.jpost.com/Pillar-of-Defense/Jerusalem-miffed-at-EU-silence-over-kidnapping-359503.
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- Barak Ravid, « Mossad chief's chillingly prescient kidnap prophecy », Haaretz,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Hamas » (voir la liste des auteurs).