Accueil🇫🇷Chercher

Maurice Boyau

Maurice Boyau, plus tard renommé Joannès[Note 1], né le à Mustapha (aujourd’hui Sidi M'Hamed), en Algérie, et mort pour la France le à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)[Note 2], est un as de l'aviation de la Première Guerre mondiale crédité de trente-cinq victoires aériennes homologuées, la plupart sur des ballons d'observation allemands drachens.

Maurice Boyau
Maurice Boyau
Maurice Boyau
Bibliothèque nationale de France, Paris.

Nom de naissance Maurice Jean Paul Boyau
Naissance
Mustapha (Algérie française)
DĂ©cès (Ă  30 ans)
Mars-la-Tour
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie, aviation
Grade Lieutenant
Années de service 1914 – 1918
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes 35 victoires aériennes homologuées
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur Officier de la LĂ©gion d'honneur[1]
MĂ©daille militaire MĂ©daille militaire[2]
Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1914-1918
onze citations[3]
Autres fonctions joueur de rugby à XV en sélection nationale

Il est également international de rugby à XV avec six sélections, quatre en 1912 et deux en 1913 comme capitaine lors des deux derniers matches du dernier tournoi des Cinq Nations avant la déclaration de la Première Guerre mondiale.

Biographie

Jean Paul Maurice Boyau naît le à Mustapha (aujourd’hui Sidi M'Hamed), à l'époque en Algérie française ; il est le fils de Jean Boyau, entrepreneur de travaux publics landais originaire de Castets (Landes), et de Blanche Nouguier, originaire de Saint-Félix-de-Sorgues (Aveyron)[10].

Maurice Boyau était le cousin de l'acteur de théâtre et de cinéma Pierre Laurel[11].

Carrière sportive

Maurice Boyau
Description de cette image, également commentée ci-après
Maurice Boyau, lors d'un match Ă  Tarbes, le
Bibliothèque nationale de France, Paris.
Fiche d'identité
Taille 1,81 m (5′ 11″)
Poste troisième ligne aile
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1907-1909
1909-1914
1914-1915
1916-1918
US Dax
Stade bordelais
RC Versailles
Racing Club de France
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1912-1913
1917
France
International de guerre
6 (4)[12]
-

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Avant les hostilités

PassionnĂ© et douĂ© pour tous les sports (1,81 m[5] pour 75 kg), il pratique surtout le rugby Ă  un haut niveau[13]. Il Ă©volue au poste de troisième ligne aile ou troisième ligne centre d'abord Ă  l'US Dax de 1907 Ă  1909[14] – dont le stade porte actuellement son nom depuis 2001[15] et oĂą une statue fut Ă©rigĂ©e en son honneur en 1924[16] - [17] – puis au Stade bordelais pendant cinq ans jusqu'en 1914[14], avant de rejoindre pendant la guerre de 1914-1918 la rĂ©gion parisienne, avec un passage d'un an Ă  Versailles[14] suivi de deux saisons au sein du Racing Club de France de 1916 Ă  1918[14]. Il est aussi l'un des plus grands internationaux[FFR 1] de l'Ă©poque (essentiellement alors aux cĂ´tĂ©s de Marcel Communeau[FFR 2] et Fernand Forgues[FFR 3]).

À la veille de la Première Guerre mondiale, son palmarès comprend :

DĂ©tails des matchs de Maurice Boyau en Ă©quipe de France
Date Lieu Compétition Match Score Points
Paris (Parc des Princes) Cinq NationsFrance - Irlande[FFR 5] - [L'A 3]6-11-
Édimbourg Cinq NationsÉcosse - France[FFR 6] - [L'A 4]31-3-
Newport Cinq NationsPays de Galles - France[FFR 7] - [L'A 5]14-82 (1 transformation)
Paris (Parc des Princes) Cinq NationsFrance - Angleterre[FFR 8] - [L'A 6]8-182 (1 transformation)
Paris (Parc des Princes) Cinq NationsFrance - Pays de Galles[FFR 9] - [L'A 7]8-11-
Cork Cinq NationsIrlande - France[FFR 10] - [L'A 8]24-0-

Durant les hostilités

Pendant les hostilités, à chaque fois qu'il en a le loisir, Boyau continue à pratiquer son sport favori d'abord au Rugby Club de Versailles lorsqu'il est pilote-instructeur à l'école d'aviation de Buc, puis, à partir de 1916, au Racing Club de France avec lequel il remporte notamment le au Stade du Matin à Colombes la Coupe de l'Espérance[L'A 9] - [Note 4].

L'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), dont la commission du « football-rugby » est présidée par Charles Brennus, organise le à la piste municipale de Vincennes un match de rugby entre une équipe de soldats français composée d'internationaux d'avant-guerre, engagés sur le front, et une équipe néo-zélandaise composée pareillement d'internationaux néo-zélandais qui combattent sur les champs de bataille de la Somme[Note 5].

Avec la présence dans ses rangs des internationaux Dutour[FFR 12], Lacoste[FFR 13], Jauréguy[FFR 14], Hedembaigt[FFR 15], Forgues[FFR 3], Domercq[FFR 11], l'équipe française sélectionnée par l'USFSA et rassemblée la veille seulement est censée opposer aux rudes joueurs néo-zélandais pour le moins une solide défense et ne peut certainement pas prétendre à une victoire, car, dans son ensemble, elle ne présente pas la cohésion que l'on trouvera dans le camp des NZEF (en)[Jal 1] - [L'A 11].

Ces craintes sont avérées puisque les néo-zélandais l'emportent aisément sur le score sans appel 40-0[Jal 2] - [L'A 12], Maurice Boyau qui commande l'équipe française occupant pour l'occasion le poste de demi d'ouverture[Note 6].

Match de Maurice Boyau comme « international de guerre »
Date Lieu Match Score Points
piste municipale de Vincennes France - NZEF0-40-

À l'issue du match, le trophée Coupe de la Somme (en) offert par Le Journal est remis à l’équipe néo-zélandaise : trophée de circonstance, puisqu'il s'agit d'un bronze représentant un combattant français lançant une grenade, modelé par Georges Chauvel quelque temps plus tôt, lors d’un congé de convalescence obtenu à la suite d’une blessure reçue sur le front.

L'année suivante, le jour du mardi gras, Maurice Boyau est capitaine de l'équipe de l'armée française qui affronte au Parc des Princes l'équipe de l'Artillerie d'assaut anglaise des Tanks, formée de soldats mobilisés au front venant de diverses nations du Royaume-Uni et qui compte dans ses rangs cinq internationaux dont un colonel qui joue trois-quarts centre.

L'équipe française n'est pas, comme l'équipe de l'armée néo-zélandaise, une équipe de "l'armée française" mais bel et bien une équipe de France réunie par l'USFSA, ce qui explique la présence de Charles Brennus sur les photos. Ce dernier œuvre précisément pour affirmer la primauté de l'USFSA sur le rugby quand certains ministères souhaiteraient reprendre la main sur le sport français. Cela débouchera, à l'issue de la guerre, par la création de fédérations indépendantes, le la Fédération française de rugby (FFR) et le la Fédération française de football.

La liste des neuf matchs internationaux pour lesquels l'USFSA a dĂ©cernĂ© le titre d'« international de guerre » comprend 56 joueurs.

Matchs internationaux de guerre
Date Lieu Match Score
piste municipale de Vincennes France - NZEF (en)[L'A 12]0-40
Paris (Parc des Princes) France - NZEF[L'A 13]3-5
Paris (Parc des Princes) France - NZEF[L'A 14]0-14
Paris (Parc des Princes) France - Australie (ANZAC)[L'A 15]0-3
Twickenham NZEF - France[L'A 16]20-3
Colombes France - NZEF[L'A 17]10-16
Toulouse France - NZEF[L'A 18]13-14
Colombes France - Roumanie[L'A 19]50-5
Colombes France - USA[L'A 20]8-3

Le match du – qui ne compte pas comme match international de guerre – voit, après une partie des plus intéressantes et remarquablement bien jouée[L'A 21], la victoire de l'équipe française qui l'emporte 15-14 dans les dernières minutes grâce à un essai comme seul Géo André[FFR 18] sait les marquer. Il constitue un excellent prologue à la rencontre avec les néo-zélandais programmée le au Parc des Princes ; à l'issue de la rencontre est communiquée la composition de l'équipe qui affrontera les NZEF et dont le capitanat est toujours confié à Maurice Boyau[L'A 22].

Boyau ne peut honorer sa sélection moins de huit jours plus tard. La France perd encore la rencontre, mais avec les honneurs – de deux points seulement ! – et grâce à une défense héroïque[L'A 13] - [Note 7].

Un match de rugby avait été prévu avant sa disparition dans lequel Maurice Boyau aurait occupé une fois de plus la place de capitaine de l'équipe du Racing. La partie est jouée malgré tout en , mais ses camarades, refusant de remplacer leur capitaine, laissent sa place vide et la disputent à quatorze[22].

  • Maurice Boyau et Pierre Mounicq (1913)
    Maurice Boyau et Pierre Mounicq (1913)
  • Maurice Boyau et Victor Bernicha (1913)
    Maurice Boyau et Victor Bernicha (1913)
  • Maurice Boyau Ă  Colombes en 1918
    Maurice Boyau Ă  Colombes en 1918
  • Le match des 14 de septembre 1918
    Le match des 14 de
  • Dax - MĂ©morial Maurice Boyau
    Dax - MĂ©morial Maurice Boyau
  • Statue de Maurice Boyau devant le stade de Dax
    Statue de Maurice Boyau devant le stade de Dax

Première Guerre mondiale

Maurice Boyau en 1918.

Maurice Boyau est mobilisé au 37e régiment d'infanterie coloniale comme simple soldat lorsque la guerre éclate (décret du [23]) et combat avec lui dans les Vosges. Il est ensuite muté le au 8e escadron de train des équipages, où il officie comme conducteur d'automobiles, pendant environ un an, avant d'être détaché le au 1er groupe d'aviation de Longvic[24] - [Note 8] pour suivre une formation de pilote[5] - [25].

Il reçoit son brevet de pilote militaire le [26] à l'école de pilotage de Buc et est nommé brigadier le [5]. Ses connaissances techniques et ses talents de meneur d'hommes incitent les autorités militaires à l'affecter comme pilote-instructeur d'abord à l'école d'aviation de Pau[27] puis à celle de Buc[28] où il est détaché le [5].

Mais Maurice Boyau insiste pour rejoindre une unité de combat. Sa demande sera entendue et, le , il rejoint – il est alors caporal – l'Escadrille N 77[29], plus tard surnommée par le journaliste Jacques Mortane « Escadrille sportive » en raison du grand nombre d'athlètes dans ses rangs[30] - [31]. Il va y passer le reste de la guerre.

L'escadrille N 77, à sa création, n'a pas d'insigne propre et les pilotes décorent leur appareil d'un insigne personnel. Boyau décore son Nieuport d'un grand teckel dont le corps s'étend sur toute la longueur du fuselage[29] - [25].

Le , il est promu au grade de maréchal des logis[5]. Le , il remporte sa première victoire sur un Aviatik, qui vient d'abattre son camarade Raymond Havet[32] sous ses yeux[Note 9]. Malgré ce succès, Boyau trouve que vraiment « ça manque de Boches » dans la région. Il médite des projets audacieux. Il demande l'autorisation d'aller lancer quelques bombes chez l'ennemi sur avion de chasse. On commence par sourire, mais on finit par comprendre.

Le sergent Boyau obtient les obus nĂ©cessaires et, le , s'en va avec le sergent Boillot, frère du champion de course automobile, attaquer l'aĂ©rodrome de Marimbois, près de Thiaucourt-RegniĂ©ville. LancĂ©s Ă  150 km/h, ils descendent Ă  220 mètres du sol et laissent tomber leurs projectiles. L'effet est immĂ©diat : des rĂ©serves d'essence sont incendiĂ©es, les hangars s'effondrent en flammes au bout de quelques instants[33]. Cet exploit lui vaut la citation suivante : « Le 16 mars 1917, a abattu un avion allemand dans les lignes ennemies. Le 23 mars, est descendu Ă  moins de 250 mètres sur des hangars d'aviation ennemis et les a bombardĂ©s avec plein succès[34] ».

Le , l'Escadrille N77 est rééquipée avec des SPAD plus performants, elle change de nom et devient l'Escadrille Spa77[29].

Le , il partage sa première victoire sur un ballon avec son compagnon d'armes, un autre grand as Gilbert Sardier, au-dessus de Géline[35] sur la commune d'Hoéville[33] - [36]. Le , alors qu'il vient d'incendier son second ballon, son moteur cale alors qu'il redresse de son piqué et il doit se résoudre à se poser en vol plané dans un champ situé dans les lignes allemandes. Alors que deux automitrailleuses allemandes approchent pour le capturer, il parvient à faire redémarrer son moteur et décolle sous le nez de ses poursuivants. Selon le témoignage de son camarade d'escadrille Henri Decoin qui le rapporte au journaliste Jacques Mortane, Boyau « se penche hors de la carlingue, accuse un virage et de sa main gantée de fourrure leur fait de toutes ses forces le geste caractérisé par l’un de nos plus fougueux académiciens… » (geste qui est très probablement un doigt d'honneur)[37] - [25].

Ces divers succès valent au futur as une citation : « Pilote de chasse de grande valeur. Le , a attaquĂ© un premier drachen qui est tombĂ© en flammes, en a attaquĂ© un deuxième, contraignant l'observateur Ă  sauter en parachute[38] » et, pour prendre rang du , la mĂ©daille militaire : « Pilote de chasse d'une audacieuse bravoure. Trois fois citĂ© Ă  l'ordre, compte Ă  son actif un avion et un drachen ennemi abattus. Le , a de nouveau dĂ©truit un drachen. Contraint d'atterrir en territoire ennemi, a remis son appareil en marche sous le feu d'autos mitrailleuses et a passĂ© les lignes Ă  200 mètres d'altitude[2] ».

Le , c'est un doublé, le premier : Boyau incendie un drachen avec le sergent Boillot et le sous-lieutenant d'Hautefeuille et, pour porter secours à un camarade, abat un avion ennemi, pris dans un groupe de cinq : « Le , après l'attaque réussie d'un drachen, a attaqué un groupe de cinq avions ennemis, a abattu l'un d'eux, puis a réussi à dégager un de nos avions sérieusement menacé[39] ».

La sixième victoire arrive le , un avion au-dessus de Nancy : « Pilote hors ligne. Chaque jour, en monoplace, chasse, bombarde, photographie. Le , a abattu un avion allemand (5e victoire remportée par ce pilote[Note 10]). »

Maurice Boyau remporte ses dix premières victoires aériennes entre mars et , dont six sur des ballons d'observation, ce qui lui vaut l'honneur d'être mentionné dans le communiqué des armées du . Le , il abat un biplace allemand au nord de Champenoux, pour sa onzième victoire et est nommé sous-lieutenant à titre temporaire le [5]. Il est fin 1917 l'as des as français dans la spécialité de la chasse aux ballons d'observation.

Au printemps de 1918, Boyau équipe son SPAD XIII de fusées Le Prieur, des roquettes air-air pour abattre des ballons. Avec cet équipement il continue de remporter un certain nombre de victoires à l'été 1918 : quatre en juin, neuf en juillet, et trois en août[25].

Entre le 14 et le , il abat ses quatre derniers ballons[36] et porte à 35 le nombre de ses victoires homologuées, ce qui fait de lui le 5e As français de la Grande Guerre.

Il disparaît le au-dessus de Mars-la-Tour[8] - [9] au cours d'un combat aérien dont la victoire est attribuée par les allemands à l'as Georg von Hantelmann du Jasta 15. Les causes exactes de sa mort demeurent incertaines et Boyau pourrait également avoir été victime de tirs d'artillerie allemands. Ni son avion ni son corps ne sont retrouvés[Note 11].

Un match de rugby avait été prévu auparavant dans lequel Boyau aurait occupé une fois de plus la place de capitaine de l'équipe du Racing. La partie est jouée malgré tout, mais ses camarades, refusant de remplacer leur capitaine, la disputent à quatorze[22].

Le , il est fait officier de la LĂ©gion d'honneur pour prendre rang du [Note 12], avec la citation suivante[1] - [3] - [42] :

« Pilote d'une incomparable bravoure dont les merveilleuses qualités physiques sont mises en action par l'âme la plus belle et la volonté la plus haute. Officier magnifique, animé d'un admirable esprit de sacrifice, fournit, chaque jour avec la même simplicité souriante un nouvel exploit, qui dépasse le précédent. A excellé dans toutes les branches de l'aviation, reconnaissances, photographies en monoplaces, bombardement à faible altitude, attaques des troupes à terre, et s'est classé rapidement parmi les premiers pilotes de chasse. A remporté vingt-sept victoires, les douze dernières en moins d'un mois, en abattant seize drachens et onze avions ennemis. Médaillés militaire et chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Onze citations. »

Chronologie des victoires

Muarice Boyau est crédité de 35 victoires homologuées dont 22 sur les ballons d'observation allemands drachens plus une victoire non homologuée.

Victoire n° Date Escadrille Aéronef abattu Lieu du combat Participation
1N 77Aviatiksud Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle)SGT Maurice Boyau
2N 77DrachenGéline, Hoéville (Meurthe-et-Moselle)SGT Maurice Boyau
MDL Gilbert Sardier
3N 77DrachenMoussey (Moselle)SGT Maurice Boyau
4N 77DrachenGoin (Moselle)SGT Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
SGT André Boillot
5N 77ScoutGoin-Chérisey (Moselle)SGT Maurice Boyau
6N 77LVG CCoin-sur-Seille (Moselle)ADJ Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
7N 77DrachenJuvelize-Bourdonnay (Moselle)ADJ Maurice Boyau
8N 77Drachenla Haie Vauthier, Gogney (Meurthe-et-Moselle)ADJ Maurice Boyau
SLT Henri Reboug
9N 77DrachenCirey-Bertrambois (Meurthe-et-Moselle)ADJ Maurice Boyau
SLT Henri Reboug
10N 77BiplaceCoincourt (Meurthe-et-Moselle)ADJ Maurice Boyau
11SPA 77Biplacenord de Champenoux (Meurthe-et-Moselle)ADJ Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
CNE Guy Tourangin (N 89)
12SPA 77DrachenBeney (Meuse)SLT Maurice Boyau
13SPA 77DrachenVaxy (Moselle)SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
14SPA 77DrachenBois de BoleSLT Maurice Boyau
15SPA 77Albatros D.VVille-en-Tardenois (Marne)SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
NHSPA 77Albatros-SLT Maurice Boyau
16SPA 77PfalzÉpieds (Aisne)SLT Maurice Boyau
17SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
18SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
19SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
20SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
SLT Marcel Haegelen (SPA 100)
21SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
22SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
23SPA 77Fokker D.VIIsud-est Dormans (Marne)SLT Maurice Boyau
24SPA 77Avionnord-est Nesle-le-Repons (Marne)SLT Maurice Boyau
25SPA 77Avionsud Soissons (Aisne)SLT Maurice Boyau
26SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
ADJ Francis Guerrier
27SPA 77Drachen-SLT Maurice Boyau
ADJ Francis Guerrier
28SPA 77AvionFresnes (Aisne)SLT Maurice Boyau
29SPA 77Rumpler CRessons-sur-Matz (Oise)SLT Maurice Boyau
MDL Antoine Lentz-Mitchell
30SPA 77AvionPiennes-Onvillers (Somme)SLT Maurice Boyau
31SPA 77DrachenCurySLT Maurice Boyau
32SPA 77DrachenÉtraye (Meuse)SLT Maurice Boyau
CPL Edward Corsi
SLT Marcel Haegelen (SPA 100)
33SPA 77DrachenFoulcrey (Moselle)SLT Maurice Boyau
LTN Henri Decoin
SLT Yves Barbaza
ADC Émile Strohl
34SPA 77Drachenla Haie des Allemands, Lucy (Moselle)SLT Maurice Boyau
LTN Henri Decoin
SLT Yves Barbaza
ADC Émile Strohl
35SPA 77DrachenMéréville (Meurthe-et-Moselle)SLT Maurice Boyau
ASP Cessieux

Distinctions et hommages

DĂ©corations

Hommages

En 1924 un trois-mâts de 132 tonneaux portant le nom de Lieutenant Boyau fut construit aux chantiers de Binic. François Monnier  nĂ©gociant en morue  Ă  Saint-Pierre-et-Miquelon le revendit en 1932 Ă  la sociĂ©tĂ© de grande pĂŞche de Gravelines. Parti en campagne de la pĂŞche Ă  la morue en Islande le 18 fĂ©vrier 1935 il coule le 7 avril 1935. L'Ă©quipage est sauvĂ© par le seul courage du matelot Adolphe Laurent qui se jettera dans les eaux glacĂ©e afin d'Ă©tablir un va-et- vient et sauver les 18 membres de l'Ă©quipage[43].

Le stade omnisports de Dax, stade résident de l'Union sportive dacquoise où Maurice Boyau a joué de 1907 à 1909, porte son nom. Cachée en 1939-1945, sa statue qui trône devant le stade est de nouveau complète depuis le [Note 13].

Ă€ l'occasion des commĂ©morations de la Première Guerre mondiale, l'Ă©cole du village de Saint-FĂ©lix-de-Sorgues (Aveyron), d'oĂą est originaire la mère de l'aviateur, est baptisĂ©e « École Maurice-Boyau » le , jour anniversaire du centenaire de sa mort[45] - [46].

Une rue de Gravelines porte le nom de Lieutenant Boyau.

Notes et références

Notes

  1. L'acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau, enregistré sous le no 300 le à la mairie de Mustapha (Algérie française), porte en mention marginale :
    « Par décret du trente novembre mil neuf cent douze Mr Boyau Jean Paul Maurice inscrit ci-contre demeurant à Bordeaux 23 rue d'Audenge a été autorisé à substituer à son nom patronymique celui de Joannès et à s'appeler légalement à l'avenir "Joannès" au lieu de "Boyau". Alger, le vingt un décembre mil neuf cent douze[4]. »
    Sur sa fiche matricule du recrutement militaire, le nom Boyau est rayé et remplacé par Joannès[5]. Enfin sur la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale du site Mémoire des Hommes, la recherche doit s'effectuer sur le patronyme Joannès pour trouver la fiche de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau)[6].
  2. Sur la fiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau du recrutement militaire[5] comme sur celle de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau) du site Mémoire des Hommes[6], la disparition est située dans la région d'Harville (Meuse). En revanche, sa biographie sur le site Cieldegloire.com[7] et d'autres ouvrages[8] - [9] mentionnent une disparition quelques semaines avant la fin des hostilités dans les environs de Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle), à une douzaine de kilomètres à l'est d'Harville ([lire en ligne]).
  3. Le 1er janvier 1913, au Parc des Princes à Paris, lors du match France-Écosse d'ouverture du Tournoi des Cinq Nations, après la défaite française 3-21, les spectateurs envahissent le terrain et tentent de s'en prendre à l'arbitre anglais V.W. Baxter[FFR 4] - [LeF 2], sauvé par l'intervention des gardes mobiles. Le lendemain, Henri Desgrange dans L'Auto écrit : « C'est devant de semblables spectacles que l'on se sent fier d'être français » et regrette qu'on n'ait pas laissé les supporteurs demander des explications à l'arbitre[L'A 2]. De son côté, le secrétaire de la Scottish Rugby Union déclare : « Si la partie ne peut être jouée que sous la protection de la police ou des militaires, elle ne vaut pas la peine d’être jouée[19] ».
    Cet événement entraîne pour près de dix ans la rupture des relations rugbystiques entre la France et l'Écosse[20] qui refuse d’affronter la France lors du Tournoi de 1914.
  4. « Le meilleur a gagné grâce à ses deux brillants joueurs Boyau et Domercq[FFR 11], qui ont dominé de loin le lot des trente joueurs. Avec plus d'allant dans les lignes arrières, le R.C.F. devait gagner par 30 à 0[Rby 1]. »
  5. L'Ă©quipe de Nouvelle-ZĂ©lande est, Ă  quelques noms près, celle de la tournĂ©e de 1906 en Angleterre, oĂą les nĂ©o-zĂ©landais disputent 25 matches, ne sont battus qu'une fois par le Pays de Galles et sont dĂ©clarĂ©s champions de l'Empire britannique ; elle affronte Ă©galement lors de cette tournĂ©e la France et la domine 38-8 pour ce qui sera le premier match officiel de l'Ă©quipe de France de rugby Ă  XV, le dans l'ancien Parc des Princes, devant 3 000 spectateurs[L'A 10].
  6. « Bref, ce brave quinze de quinze braves poilus français fit l’impossible pour bien faire […] Ils nous dominèrent à la mêlée et surtout à la touche […] Pour ma part j’ai été très fier de commander cette équipe où j’avais sous mes ordres des joueurs de football [rugby] mais des soldats de la valeur du capitaine Eluère – « l’as de l’infanterie » – des lieutenants de Beyssac[FFR 16], Fellonneau, Béchade, Bascou[FFR 17], etc. », rapporte quelques semaines plus tard dans une interview le capitaine du XV tricolore, le sergent-pilote Maurice Boyau[21].
  7. « Quel dommage que Boyau n'ait pu aider ses camarades et que par suite de la pénurie de demi d'ouverture, on ait privé le pack français des précieux services de Domercq. Mon camarade et ex-compère Struxiano établit la liaison avec son habileté et sa précision coutumières[Rby 2]. »
  8. L'histoire de l'Armée de l'air française débute avec l'aéronautique militaire en 1909, qui dépendait alors de l'Armée de terre française. C'est la plus ancienne force aérienne au monde. L'Armée de l'air est devenue une arme à part entière le .
  9. « J'Ă©tais en liaison avec le lieutenant Havet, raconta Boyau en rentrant. Nous Ă©tions au retour. Le T du bois de Mort Mare Ă©tait lĂ  presque au-dessous de nous. Soudain, je remarque l'absence de Havet qui, comme convenu, devait rester Ă  ma droite. Je regarde devant, derrière, Ă  gauche, Ă  droite, rien ! Puis je distingue vers le sud-ouest des Ă©clatements. Je pense immĂ©diatement que le lieutenant a mis le cap dans cette direction et je m'y dirige plein moteur. Quelques instants après, je vois grossir devant moi deux points noirs. Ce sont deux avions. Je ne les vois qu'imparfaitement. Est-ce deux Français? Est-ce deux Boches? Je continue en les tenant dans ma ligne de mire. Je suis Ă  15 mètres et je vois un Nieuport suivi Ă  quelques mètres par un Aviatik de chasse. C'est sĂ»r, le pilote français ne se doute de rien et, en ligne de vol, tranquillement, continue sa routĂ©. Fou Ă  cette pensĂ©e, je tire quelques balles de mitrailleuse pour le prĂ©venir. ImmĂ©diatement, il exĂ©cute un renversement et se trouve face Ă  face avec l'Allemand. Le combat s'engage. Avant que j'aie pu intervenir, le lieutenant Havet, car c'Ă©tait lui, Ă©tait abattu. Je piquais alors sur le Boche vainqueur et, en quelques secondes, je lui faisais; payer le prix de sa victoire. Mon Ă©quipier Ă©tait vengĂ©[13] ». ([lire en ligne])
  10. « Il y a erreur, c'est la 6e : comptez vous-même en vous basant sur les citations[33] ».
  11. « HĂ©las ! la 35e victoire devait ĂŞtre la dernière. C'Ă©tait le lundi . Boyau partait Ă  10 heures du matin avec le caporal Walk. Il ne devait plus revenir. On restait Ă©galement sans nouvelles de son camarade. Le surlendemain seulement, on apprenait que Walk, blessĂ© d'une balle incendiaire près de la colonne vertĂ©brale, Ă©tait soignĂ© dans un hĂ´pital du front. Par lui, on eut des dĂ©tails. Boyau Ă©tait allĂ© attaquer un drachen Ă  10 kilomètres dans les lignes. Par deux fois, il avait envoyĂ© des rafales sans rĂ©sultat. Ă€ la troisième enfin, le feu si souvent contemplĂ© s'Ă©levait vers les cieux. Au mĂŞme instant, sept Boches survenaient en paquet. Minute tragique, d'autant plus que les multiples mitrailleuses de terre tiraient sans rĂ©pit. Walk se dirigeait vers ses lignes poursuivi par la horde. L'as, pour aller Ă  son secours, piquait, passait sous le ballon en feu, feignant de fuir la bagarre. Au moment oĂą il virait pour foncer par derrière et continuer son hĂ©catombe, une balle tirĂ©e de terre atteignait son avion et l'incendiait. Dans le lointain, des cuirassiers ont assistĂ© Ă  la descente : une grande flamme, puis une vrille serrĂ©e. Le feu semble s'Ă©teindre. Le biplan se rĂ©tablit. Au mĂŞme moment, le sinistre reprend plus violent, puis le Spad tombe Ă  la verticale et achève de se consumer au sol[40] »
  12. « Officier de la LĂ©gion d'honneur, mĂ©daillĂ© militaire, 20 fois citĂ© Ă  l'ordre, Boyau Ă©tait le seul de la grande armĂ©e française ayant obtenu comme sous-lieutenant la fameuse et glorieuse rosette[41]. »
  13. Les Dacquois connaissent bien la statue de Maurice Boyau, qui trône devant le stade du même nom. Ce qu’ils savent moins, c’est qu’elle a échappé de peu à la destruction. Ce n’est que grâce au dévouement de quelques Dacquois qu’elle est toujours entière… enfin presque. « Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont utilisé tout ce qui était métallique dans le piédestal pour le fondre, rappelle le biographe Gérard Laborde. Un peu plus tard, c’est le beau-frère de Maurice Boyau lui-même qui a prévenu la Ville que la statue avait été répertoriée en vue d’être fondue. Des résistants ont alors déboulonné la statue, lui ont fait traverser l’Adour en barque (le pont était gardé, NDLR) pour aller la cacher, dit-on, dans les hangars des établissements Castex. » Et ce n’était pas là le dernier de ses déboires. L’effigie en bronze de l’aviateur tenait à l’origine une statuette de rugbyman dans sa main droite. « Elle a été volée six ou sept fois », se souvient Gérard Laborde[44].

Site de la Fédération française de rugby

La Fédération française de rugby publie sur son site un ensemble de fiches des joueurs et des matchs de l'équipe de France. Toutefois, les fiches des joueurs internationaux du site actuel[FFR 19] sont moins renseignées que les fiches de l'ancien site[FFR 20] comme le montrent les deux fiches de Maurice Boyau[FFR 1] :

  1. « BOYAU Maurice, international no 83 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
    « BOYAU Maurice, international no 83 », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
  2. « COMMUNEAU Marcel, international no 12 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  3. « FORGUES Fernand, international no 69 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  4. « France - Écosse (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  5. « France - Irlande (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  6. « Écosse - France (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  7. « Pays de Galles - France (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  8. « France - Angleterre (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  9. « France - Pays de Galles (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  10. « Irlande - France (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  11. « DOMERCQ Jean, international no 82 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  12. « DUTOUR François-Xavier, international no 73 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  13. « LACOSTE Robert, international no 105 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  14. « JAUREGUY Pierre, international no 90 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  15. « HEDEMBAIGT Maurice, international no 91 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  16. « CONILH DE BEYSSAC Jean-Jacques, international no 81 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  17. « BASCOU Paulin, international no 113 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  18. « ANDRÉ Géo, international no 93 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  19. « Équipes de France », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
  20. « Équipes de France », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).

Archives de journaux

La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France met en consultation sur son site Gallica les collections des numéros de L'Auto de 1900 à 1944, du Figaro de 1826 à 1942, du Rugby de 1916 à 1918 et du Journal de 1892 à 1944 d'où sont extraits les articles ci-après relatifs à des rencontres de rugby disputées par Maurice Boyau :

L'Auto
  1. Stade bordelais - S.C.U.F. (14-0), (suite de l'article), L'Auto, :
  2. France - Écosse (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  3. France - Irlande (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  4. Écosse - France (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  5. Pays de Galles - France (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  6. France - Angleterre (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  7. France - Pays de Galles (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  8. Irlande - France (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  9. Racing Club de France - FC Grenoble (22-9), L'Auto, [lire en ligne]
  10. France - Nouvelle-ZĂ©lande, L'Auto, [lire en ligne]
    (suite de l'article) [lire en ligne]
  11. Présentation du match France - NZEF (1917), L'Auto, [lire en ligne]
  12. France - NZEF (1917), L'Auto, [lire en ligne]
  13. France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  14. France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  15. France - Australie (ANZAC) (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  16. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
    France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  17. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  18. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  19. France - Roumanie (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  20. France - USA (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  21. France - Tanks (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  22. SĂ©lection France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
Le Figaro
  1. Stade bordelais - S.C.U.F. (14-0), Le Figaro,
  2. France - Écosse (1913), Le Figaro, [lire en ligne]
Rugby
  1. Racing Club de France - FC Grenoble (22-9), Rugby, [lire en ligne]
  2. France - NZEF (1918), Rugby, [lire en ligne]
Le Journal
  1. Présentation du match France - NZEF (1917), Le Journal, [lire en ligne]
  2. France - NZEF (1917), Le Journal, [lire en ligne]

Autres sources

  1. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  2. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  3. La fin d'un grand As : Citations, p. 12
  4. Acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
  5. Fiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
  6. Fiche de Jean Paul Maurice Joannès alias Boyau [lire en ligne]
  7. Maurice Boyau sur le site Cieldegloire.com
  8. Nieuport aces of World War 1, p. 60
  9. Terror of the autumn skies : the true story of Frank Luke, America's rogue ace of World War I, p. 135
  10. Guillaume de Tournemire, « Maurice BOYAU », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).
  11. Boyau disparu. La Guerre aérienne illustrée, 24 octobre 1918, p. 794, lire en ligne sur Gallica.
  12. Maurice Boyau sur le site ESPNscrum
  13. La prodigieuse carrière de Boyau, p. 796
  14. « BOYAU Jean Paul Maurice », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  15. Finale '63 U.S.Dax - Stade Montois, p. 36
  16. Henry Hoursiangou, « La journée Maurice Boyau », L'Athlète, no 386,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  17. « Monument à l’aviateur Boyau – Dax », sur e-monumen.net (consulté le ).
  18. Compte rendu de la finale de 1911, sur lnr.fr
  19. La fabuleuse histoire du rugby, p. 228-229
  20. Sport, société et culture en France du XIXe à nos jours
  21. Un entr'acte de la guerre : impressions de l'aviateur Maurice Boyau, capitaine de l'équipe de France, lors du match de rugby contre les néo-zélandais, p. 12
  22. La fin d'un grand As : Boyau, sportman, p. 12
  23. Décret du prescrivant la mobilisation des Armées de terre et de mer, Journal officiel du [lire en ligne]
  24. Écoles de Dijon-Longvic sur le site albindenis.free.fr
  25. Maurice Boyau, de la mêlée à la première ligne
  26. (en) « French Aces of WW1 - Maurice Boyau »
  27. Écoles de Pau sur le site albindenis.free.fr
  28. Écoles de Buc sur le site albindenis.free.fr
  29. Escadrille N 77 sur le site albindenis.free.fr
  30. Une escadrille sportive, p. 17-21
  31. Spad XII/XIII Aces of World War I, p. 65
  32. Raymond Élisée Havet (1884-1917) sur MémorialGenWeb [lire en ligne]
  33. La prodigieuse carrière de Boyau, p. 797
  34. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  35. Géline (Hoéville)
  36. (en) « Maurice Boyau », sur The Aerodrome
  37. La belle aventure, p. 669
  38. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  39. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  40. La prodigieuse carrière de Boyau, p. 799
  41. La fin d'un grand As : Boyau, chasseur de boches, p. 9
  42. Citation Ă  l'occasion de la promotion d'officier de la LĂ©gion d'honneur de Jean Paul Maurice Boyau
  43. Philippe Boutelier, « Sauvetage du LIEUTENANT BOYAU- », sur https://www.sauveteurdudunkerquois.fr/,
  44. Thomas Jonckeau, « Maurice Boyau, un héros (presque) dacquois », sur www.sudouest.fr, Sud Ouest, .
  45. Marie-Christine Bessou, « Saint-Félix-de-Sorgues honore Maurice Boyau », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, .
  46. « Projet des écoliers d'Aveyron en mémoire à Maurice Boyau », (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Biographie

  • Jean-Marc Binot, Maurice Boyau : pilote rugbyman, Toulouse, Privat, , 222 p. (ISBN 978-2-7089-9282-5 et 2-7089-9282-1, prĂ©sentation en ligne)
  • GĂ©rard Laborde, Maurice Boyau, le Dacquois, une lĂ©gende, Ă©ditions Le Luy de France, , 148 p. (ISBN 978-2-9510061-3-3 et 2-9510061-3-6, prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Carrière sportive

  • Henry Decoin, « Un entr'acte de la guerre : impressions de l'aviateur Maurice Boyau, capitaine de l'Ă©quipe de France, lors du match de rugby contre les nĂ©o-zĂ©landais », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 833,‎ 15 juin 1917, 20e annĂ©e, p. 10-12 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jacques Mortane, « Une escadrille sportive », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 838,‎ , p. 17-21 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Henry Decoin et GĂ©o AndrĂ©, « La fin d'un grand As », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 839,‎ 1918, 20e annĂ©e, p. 8-12 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
    Nécrologie de Maurice Boyau dans un magazine sportif. Henri Decoin consacre une première partie sur l'aviateur intitulée « Boyau, chasseur de boches » (p. 8-10). Géo André aborde le sportif dans une partie titrée « Boyau, sportman » (p. 10-12). Une troisième partie détaille « Les citations [militaires] de Boyau ».
  • Jean-Pierre Bodis, Histoire mondiale du rugby : dimensions Ă©conomiques et sociales, Toulouse, Bibliothèque historique Privat, , 432 p. (ISBN 2-7089-5329-X). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Pierre Lafond et Jean-Pierre Bodis, EncyclopĂ©die du rugby français, Paris, Dehedin, , 779 p. (ISBN 2-907356-03-8). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Olivier de Baillenx, Finale '63 : U.S.Dax - Stade Montois, Biarritz, Éditions Atlantica, , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 2003), 132 p. (ISBN 978-2-7588-0471-0), p. 36. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Paul Dietschy et Patrick Clastres, Sport, sociĂ©tĂ© et culture en France du XIXe Ă  nos jours, Paris, Hachette supĂ©rieur, , 254 p. (ISBN 2-01-145762-9), p. 64. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, La Martinière, , 1055 p. (ISBN 978-2-7324-4528-1, lire en ligne), « Emeute au parc des Princes », p. 228-229. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Francis Meignan, Dans la mĂŞlĂ©e des tranchĂ©es : le rugby Ă  l’épreuve de la Grande Guerre, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 168 p. (ISBN 978-2-917971-41-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Première Guerre mondiale

  • Jacques Mortane, « La belle aventure », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, l'Édition française illustrĂ©e, no 42,‎ , p. 668-669 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jacques Mortane, « Septembre 1917 », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, l'Édition française illustrĂ©e, no 48,‎ , p. 755-757 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jacques Mortane, « Octobre 1917 », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, l'Édition française illustrĂ©e, no 53,‎ , p. 5-6 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jacques Mortane, « Sachons ĂŞtre Ă©clectiques », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, l'Édition française illustrĂ©e, no 91,‎ , p. 618-619 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jacques Mortane, « Les nouveaux as », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, l'Édition française illustrĂ©e, no 94,‎ , p. 667-671 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Gilbert Sardier, Henri Decoin et Jacques Mortane, « Boyau disparu », La Guerre aĂ©rienne illustrĂ©e, Paris, no 102,‎ (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    Nécrologie de Maurice Boyau dans un magazine sur l'aviation militaire. Le lieutenant Gilbert Sardier consacre un « Hommage à Boyau » (p. 794). Le capitaine Henri Decoin raconte « Un exploit de Boyau » (p. 795). Jacques Mortane résume « La prodigieuse carrière de Boyau » (p. 796-799).
  • Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, Paris, La Fare, , 1079 p. (lire en ligne), p. 151-152. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Norman L. R. Franks et Frank W. Bailey, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, , 228 p. (ISBN 978-0-948817-54-0 et 0-948-81754-2, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Norman Franks (ill. Harry Dempsey), Nieuport aces of World War 1, Oxford England, Osprey, coll. « Aircraft of the Aces » (no 33), , 100 p. (ISBN 1-85532-961-1 et 978-1-855-32961-4), p. 60. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Jon Guttman (ill. Harry Dempsey), SPAD XII/XIII aces of World War I, Oxford, Osprey, coll. « aircraft of the aces » (no 47), , 96 p. (ISBN 978-1-84176-316-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Pierre David, Les escadrilles de l'aĂ©ronautique militaire française : symbolique et histoire, 1912 - 1920, Vincennes, Service Historique de l'ArmĂ©e de l'Air, , 607 p. (ISBN 2-11-094692-X). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • David MĂ©chin, « Maurice Boyau, de la mĂŞlĂ©e Ă  la première ligne », AĂ©ro Journal, no 26,‎ (prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • David MĂ©chin, « Les chasseurs de saucisses », Le Fana de l'Aviation, no 587,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Ouvrages complémentaires

  • (en) Terry Godwin, The complete who's who of international rugby, Poole New York New York, NY, Blandford Press Distributed in the U.S. by Sterling Pub. Co, (ISBN 0-7137-1838-2)
  • (en) Blaine Lee Pardoe, Terror of the autumn skies : the true story of Frank Luke, America's rogue ace of World War I, New York, Skyhorse Pub, , 301 p. (ISBN 978-1-60239-252-6 et 1-60239-252-8), p. 135. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Carrière sportive

Articles connexes

Liens externes

Carrière sportive

Première guerre mondiale


Carrière sportive

Première Guerre mondiale

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.