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Fusées Le Prieur

Les fusées Le Prieur ou roquettes furent conçues par le lieutenant de vaisseau français Yves Le Prieur (1885-1963) pendant la PremiÚre Guerre mondiale pour lutter en premier lieu contre les dirigeables Zeppelin qui survolaient Paris.

Nieuport 11 équipé de fusées Le Prieur

Caractéristiques

DestinĂ©es ensuite Ă  attaquer les ballons d'observation allemands, ces fusĂ©es incendiaires Ă©taient fixĂ©es par quatre ou cinq Ă  l'extĂ©rieur des mĂąts de voilure des biplans. Les supports Ă©tait fixĂ©s Ă  un angle de 17⁰30 de l’axe de vol, les ailes Ă©taient protĂ©gĂ©es des flammes par un revĂȘtement en amiante et aluminium, la mise Ă  feu Ă©lectrique commandĂ© du poste du pilotage par groupe de plusieurs s'effectuait Ă  une distance maximale de 600 mĂštres de la cible en attaquant en piquĂ© et transversalement, le tir se faisant gĂ©nĂ©ralement entre 100 et 200 m de la cible.

Les propulseurs fabriquĂ©s par Ruggieri, Ă©taient chargĂ©s de 200 grammes environ de poudre noire et portaient Ă  leur partie avant un cĂŽne de pĂ©nĂ©tration en bois sur lequel Ă©tait fixĂ© une lame de couteau triangulaire. La fusĂ©e pĂ©nĂ©trait dans l'enveloppe du dirigeable et l’incendiait grĂące au jet gazeux incandescent qui continuait de jaillir de la tuyĂšre[1].

Historique

Leur premiÚre mise en service se fit le à 4 h 50 lors de la bataille de Verdun lorsque huit Nieuport 16 français attaquent chacun un Drachen allemand et en abattent six, obligeant l'armée impériale allemande à redescendre à terre ses ballons d'observations sur deux cents kilomÚtres de front. Quatorze Drachen sont abattus au total durant cette bataille.

Le premier tir air-sol de cette arme a lieu le lorsqu'un avion français armé de huit roquettes trouve un bivouac avec un grand magasin à fourrages allemand et l'incendie[2].

Parmi les plus célÚbres utilisateurs, l'As français Georges Guynemer et l'As belge Willy Coppens.

Notes et références

  1. « Centenaire des fusĂ©es Le Prieur », sur 54e Promotion de l'École Militaire Interarmes., (consultĂ© le ).
  2. « L'escadrille 62 », sur Les escadrilles de l'Aéronautique française des origines à la fin de la Grande Guerre (consulté le ).
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