Ruggieri (entreprise)
Ruggieri est une marque de commerce déposée par la Société Étienne Lacroix Tous Artifices[2].
Ruggieri
Société Étienne Lacroix Tous Artifices | |
Création | 1739 |
---|---|
Dates clés | 09/09/1958 immatriculation sté
1997, rachat par le Groupe Etienne Lacroix |
Fondateurs | Frères Ruggieri |
Personnages clés | Frères Ruggieri Étienne Lacroix Etienne et Jean-Jacques Barès |
Forme juridique | SA Ă conseil d'administration |
Slogan | Les Peintres du Ciel. |
Siège social | La marque de commerce Ruggieri est située à Sainte-Foy-de-Peyrolières France |
Direction | Etienne Bares (19/01/2006) |
Actionnaires | Lacroix |
Activité | Fabrication de produits explosifs
APE 2051Z |
Société mère | Lacroix |
Effectif | 460 en 2017 |
SIREN | 775 580 434 |
SIREN | 775714405[1] |
Site web | http://www.ruggieri.fr |
Fonds propres | 61 286 300 € fin 2017 |
Chiffre d'affaires | 109 152 100 € en 2017 |
Résultat net | 8 626 400 € en 2017 |
Elle est spécialisée dans la conception de spectacles pyrotechniques, elle fait partie du Groupe Étienne Lacroix.
Historique
Vers 1740, les cinq frères Ruggieri décident de quitter leur ville natale de Bologne (Italie) pour la France. Ils sont chargés d'animer les spectacles de la cour à Versailles. L’aîné, Petronio, reçoit de Louis XV le titre d'Artificier du roi. Durant les XVIIIe et XIXe siècles, toutes les cours d'Europe font appel aux Ruggieri pour célébrer des événements historiques et des réjouissances publiques[3] - [4].
Durant la Première Guerre mondiale, la société Ruggieri participe à l’effort de guerre et fabrique entre autres les propulseurs des fusées Le Prieur[5].
En 1918, Alexis Villié racheta à M. Jacquin l’usine Bellerive de Monteux et s'associa à Breynat, jusqu'en 1921, date à laquelle tous deux se réunirent avec la Maison Aubin pour créer les Établissements Ruggieri.
Le , une explosion s'est produite dans l'usine Ruggiéri de Monteux. Elle fait quatre morts parmi les artificiers et plusieurs blessés[6] - [7] - [8]. Une autre explosion a lieu le faisant deux morts et plusieurs blessés[6] - [7] - [8].
Dans les années 1980, Lacroix est le principal concurrent de Ruggieri. Fondée par le Toulousain Étienne Lacroix en 1848, elle obtient des médailles aux expositions universelles de Paris de 1867, 1878, 1889, 1900) et internationale (Amsterdam 1883). En 1997, elle rachète son concurrent « historique » Ruggieri[9].
En 2012, l'entreprise délaisse le patronyme Lacroix et reprend le nom de Ruggieri, 15 ans après la fusion.
En 2014, Étienne Lacroix Group rachète le fabricant espagnol de feux d'artifice Pirotecnia Zaragozana[10] - [11]tout en conservant sa marque commerciale[12].
Le , une explosion ravage une grande partie de l'usine de Pirotecnia Zaragozana[13]. Cet accident cause le décès de six employés et en blesse six autres[14]. À la suite de cet accident[15], la production est stoppée, et les derniers stocks encore présents sur le site sont détruits de manière préventive par la Guardia Civil[16]. Étienne Lacroix Group dessine alors une stratégie de court[17], moyen[18] et long terme[19] pour pérenniser cette entreprise fondée en 1860. Une partie du personnel de Pirotecnia Zaragozana est transférée vers les usines de Ruggieri à Mazères et Sainte-Foy-de-Peyrolières pour redémarrer à moindre échelle des activités industrielles[20].
La société a réalisé le feu d’artifice de la tour Eiffel pour la fête nationale en 2017, 2019, 2021 et 2022[21].
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « identité et bilans », sur www.societe.com (consulté le )
- Xavier Marchand, « 14 juillet : la société Ruggieri tirera 1.000 feux d'artifice en 2 jours dont ceux de Toulouse sur 4 sites dif », sur francetvinfo.fr, France 3 Occitanie, (consulté le ).
- « Lacroix-Ruggieri, 250 ans de savoir-faire », sur grandsudinsolite.fr (consulté le ).
- « Centenaire des fusées Le Prieur », sur 54e Promotion de l'École Militaire Interarmes., (consulté le ).
- « 47 ans après, les artificiers n'oublient pas », La Provence (édition Grand Vaucluse),‎ , p. 9
- « Deux morts, dix-neuf blessés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Il y a 40 ans, Monteux explosait », sur LaProvence.com, (consulté le )
- « Armement : Lacroix reprend les feux d'artifice de Ruggieri », sur usinenouvelle.com, L'Usine Nouvelle, (consulté le ).
- Izanet, « Pirotecnia Zaragozana Fuegos Artificiales Antorchas Bengalas Tracas Detonantes Toros de Fuego », sur www.pirotecniazaragozana.com (consulté le )
- « Ruggieri | Le Groupe Etienne Lacroix se porte acquéreur de Pirotecnia Zaragozana » [archive du ], sur www.lacroix-ruggieri.com (consulté le )
- Marie-Christine Morosi, « Artifices : Ruggieri fait des étincelles » , sur lepoint.fr, (consulté le ).
- Heraldo.es. Zaragoza, « Una empresa centenaria con 40 personas en plantilla », sur heraldo.es (consulté le )
- (es) « Pirotecnia Zaragozana homenajea a las vĂctimas en el primer aniversario del accidente », 20 minutos,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
- M. A. Coloma/ R. J. Campo. Zaragoza, « Un furgón que descargaba cohetes al lado del almacén causó la cadena de explosiones », sur heraldo.es (consulté le )
- Europa Press. Zaragoza, « Una nueva explosión controlada destruirá este sábado el resto del material pirotécnico dañado », sur heraldo.es (consulté le )
- Efe. Zaragoza, « Pirotecnia Zaragozana sigue buscando emplazamiento para su nueva planta », sur heraldo.es (consulté le )
- Efe. Zaragoza, « Pirotecnia Zaragozana presenta su nuevo proyecto un año después del accidente », sur heraldo.es (consulté le )
- M. A. Coloma. Zaragoza, « Una inversión de diez millones convertirá a la Pirotecnia Zaragozana en el referente europeo », sur heraldo.es (consulté le )
- Ramón J. Campo. Zaragoza, « Pirotecnia Zaragozana reabrirá la empresa en un año y ofrece empleo temporal en Francia », sur heraldo.es (consulté le )
- « Lacroix-Ruggieri : dernières actualités et vidéos », sur lefigaro.fr (consulté le ).