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Marigny (Deux-Sèvres)

Marigny est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Marigny
Marigny (Deux-Sèvres)
Halte voyageurs SNCF de Marigny.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Daniel Baudouin
2020-2026
Code postal 79360
Code commune 79166
Démographie
Gentilé Martignaçais
Population
municipale
885 hab. (2020 en augmentation de 1,37 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 54″ nord, 0° 24′ 59″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 98 m
Superficie 31,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mignon-et-Boutonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Marigny
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Marigny
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Marigny
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Marigny
Liens
Site web http://www.marigny79.fr/

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 844 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beauvoir-sur-Ni », sur la commune de Beauvoir-sur-Niort, mise en service en 1973[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 861,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), forêts (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), prairies (0,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marigny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Courance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[22] - [20].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marigny.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [25].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de Marigny sont : Vicaria de Marniacus 936[26], Marenicum XIIIe siècle[26], Margnec 1260[26], S. Iean de Marigny prés Fors 1647[27], Marigny 1648[26], Marigné 1704[26], Marignée 1742[26], St-Jean l’Évangeliste de Marigny près Fors 1782[26].

    L'étymologie de la forme ancienne Marniacus, en 936, évoque un nom composé mérovingien dérivé du NP Matrinius, issu de Matrius dérivé de Mater "Mère" + suff. -iacus[28]. Il pourrait signifier "Le Domaine de la Mère".

    Histoire

    Le nom du village est fixé dès l'époque mérovingienne.

    L'église paroissiale est édifiée au XIIe siècle sous le vocable de saint Jean l'Évangéliste

    Marigny dépendait de l'archiprêtré de Melle, de la châtellenie de Prahecq en 1555-1631, du siège royal et de l'élection de Niort. Elle possédait une maladrerie, et relevait du marquisat de Fors en 1716[26].

    La cure était à la nomination de l'abbé de Montierneuf de Poitiers. Il y avait 125 feux (± 625 hab.) en 1716, et 142 feux (± 720 hab.) en 1750[26].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Daniel Baudouin SE ...

    Population et société

    Démographie

    À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Marigny, cela correspond à 2006, 2011, 2016[29], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9621 1071 3651 1931 2011 2611 2401 2911 204
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2251 2321 1741 1461 1221 1301 080975890
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906974967921923816818774743
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    657671615697770781886886873
    2020 - - - - - - - -
    885--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean l'Evangéliste est du XIIe siècle. Le chÅ“ur et le chevet ont été classés monuments historiques, par arrêté du ; l'église, à l'exception des parties classées, fut inscrite aux monuments historiques par arrêté du [32].

    Personnalités liées à la commune

    Yves Rabault auteur, conteur et chansonnier poitevin né en 1911 à Marigny, et décédé en 1990 à Royan. L'un des auteurs en langue poitevine les plus connus, son oeuvre est emblématique de la culture locale. La parodie 'Quand tu m'fais d'la sauce aux lumas', composée à partir de la chanson originale 'Quand on s'aime bien tous les deux' de Charly's et Vicent Scotto a eu un succès dans tout le pays, et en fait la seule chanson dans la langue poitevine qui a eu un succès national. Son livre sorti en 1982 'Histouères et Chantuseries' comporte une préface signée Léon Zitrone, et rassemble tous ses textes. D'autres chansons ont marqué durablement les esprits, au point que l'on chante encore aujourd'hui ses chansons dans les familles et en concert. Yves Rabault est l'un des chansonniers poitevins les plus marquants du XXème.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Beauvoir-sur-Ni - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marigny et Beauvoir-sur-Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Beauvoir-sur-Ni - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marigny et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques près de chez moi - commune de Marigny », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    23. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    26. LEDAIN (Bélisaire) Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres (1902), p. 170.
    27. BESLY (Jean) Evesques de Poictiers avec les prevves (1647), p. 234, VIII Melle.
    28. MORLET M Th Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle (1968), t.3, p. 135-136.
    29. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. « Eglise Saint-Jean-l'Evangéliste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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