Manoir de Bréhet
Le manoir de Bréhet est une maison noble qui se situe sur la commune de La Turballe, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Manoir de Bréhet | |||
Façade sud du château de Bréhet | |||
Type | Manoir | ||
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Début construction | XVIIe siècle | ||
Fin construction | XIXe siècle | ||
Propriétaire initial | Famille de Trévelec | ||
Destination initiale | RĂ©sidence | ||
Propriétaire actuel | Propriété privée | ||
Coordonnées | 47° 20′ 38″ nord, 2° 28′ 35″ ouest | ||
Pays | France | ||
RĂ©gion historique | Bretagne | ||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||
DĂ©partement | Loire-Atlantique | ||
Commune | La Turballe | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Nom
Bréhet est le nom de sainte Brigitte[n 1] en breton[1].
Présentation
La seigneurie de Bréhet relève sous l'Ancien Régime de la sénéchaussée de Guérande[2], avec droit de basse justice et de moyenne justice. Elle possède alors des œillets[n 2] dans les marais salants de Guérande et un moulin relevant de la baronnie de Campzillon[3].
L'architecture du manoir permet de le dater du XVIIe siècle. L'historien Fernand Guériff en donne la description suivante : « un corps de bâtiment flanqué de deux pavillons identiques, toutes les pièces donnant au midi, alors qu'un long couloir au nord les desservait au rez-de-chaussée comme à l'étage. Les lucarnes des pavillons, avec leurs frontons arrondis, sont nettement de cette époque - deux autres lucarnes se retrouvent à la façade nord. Quant à celles de la façade sud, elles ont été reconstruites ainsi que le toit à la suite d'un incendie, fin du XIXe siècle, dans le style à la mode de cette époque. Le linteau de la porte d'entrée, avec deux blasons complètement effacés, ne paraît pas provenir de la construction primitive. Un beau puits octogonal en granit orne la cour : il porte sur une des faces un écusson mutilé sur lequel on croit reconnaître la croix et l'étoile du blason des de Combles »[3].
Il est à ce jour la propriété de la famille Chabalier. Le camping Sainte-Brigitte, attenant à la propriété, ouvre en 1963, suivant le concept de tourisme rural[4].
Notes et références
Notes
- Une statue de sainte Brigitte en bois polychrome est exposée dans l'église de Trescalan
- Un Ĺ“illet est un bassin de marais salant en forme de rectangle, sur lequel on fait Ă©vaporer l'eau de mer et on recueille le sel
Références
- La Turballe et la Bretagne, au gré du temps, d'après les travaux de Fernand Guériff (1976), consulté au musée de moulin de Kerbroué le 18 septembre 2021
- Guérande, ville ducale, devient en 1365 le siège d'une sénéchaussée distincte de celle de Nantes. Cette sénéchaussée s'étend sur treize paroisses, c'est-à -dire presque toute la presqu'île : d'Herbignac, Assérac, Mesquer et Saint-Molf au nord, jusqu’à Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne au sud. Le Croisic et Batz-sur-Mer y sont intégrés.
- Jean-Pierre Corentin Le Pape, La Turballe : Les hommes, le terroir, la mer, Le Croisic, Imprimeur Le Croisic, , 165 p. (ISBN 2-9508743-1-2)
- Association Au gré des vents, Histoires de vies turballaises : 30 ans, 30 témoins, Ancenis, imprimrie Planchenault, , 103 p.