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Louise Peete

Louise Peete (20 septembre 1880 – 11 avril 1947) est une tueuse en série américaine. Peete est d'abord reconnue coupable du meurtre du riche ingénieur des mines Jacob C. Denton en 1920 et est condamnée à la prison à vie mais remise en liberté en avril 1939. En mai 1945, Peete est condamnée une deuxième fois pour le meurtre de son employeuse, Margaret Logan, et est condamnée à mort. Elle est exécutée en avril 1947, ce qui en fait la deuxième des quatre femmes à être exécutée dans la chambre à gaz de Californie[1].

Louise Peete
Information
Nom de naissance Lofie Louise Preslar
Naissance
Paroisse de Bienville (Drapeau de la Louisiane Louisiane)
Décès
Prison d'État de San Quentin (Drapeau de la Californie Californie)
Cause du décès exécution par chambre à gaz
Nationalité américaine
Condamnation 1913 (Joe Appel)
(meurtre de Denton)
(meurtre de Logan)
Sentence peine de mort
Actions criminelles meurtres au premier degré
Victimes Joe Appel
Jacob C. Denton
Margaret Logan
Arrestation pour le meurtre de Logan

Jeunesse

Peete est née Lofie Louise Preslar à Biensville dans la paroisse de Bienville, en Louisiane. Son père est un éditeur de journaux éminent et riche[2]. Peete dira plus tard qu'elle « venait de gens cultivés et instruits. Mes parents n'étaient pas des délinquants et n'ont pas élevé d'enfants délinquants[3]. » Elle fréquente une école privée à La Nouvelle-Orléans, mais en est expulsée à l'âge de 15 ans pour avoir volé ses camarades de classe et avoir eu un comportement de promiscuité[3].

En 1903, elle épouse un vendeur ambulant, Henry Bosley, qui se suicide quatre ans plus tard après avoir découvert Peete au lit avec un autre homme[4] - [5]. Après la mort de Bosley, Peete part pour Shreveport et y travaille comme prostituée de luxe, volant de l'argent à ses clients[4].

En 1911, Peete arrive à Boston, Massachusetts et change son nom en « Louise M. Gould ». Elle commence alors à affirmer qu'elle est une héritière originaire de Dallas âgée de 19 ans et nommée RH Rosley. En tant que Rosley, Peete affirme qu'elle a été confinée dans un couvent par sa famille et s'est enfuie. Elle s'insinue dans plusieurs familles riches de Boston avec sa beauté et son charme, et réussi à convaincre une famille de l'accueillir. Peete achète, au nom de la famille, des objets dans certains des magasins les plus chers la ville et vole de l'argent à leurs amis et employés[6] - [7]. Après la découverte de la véritable identité de Peete, la police l'autorise à quitter la ville pour éviter d'embarrasser la famille[6].

Meurtres

Peete déménage ensuite à Waco, au Texas, où elle s'implique de manière romantique avec le riche baron du pétrole Joe Appel. Une semaine après leur rencontre, Appel est retrouvé mort par balle et ses bijoux en diamant manquants. Elle est alors arrêtée pour son meurtre, mais convainc un grand jury qu'elle a tué Appel en état de légitime défense après avoir tenté de la violer[4].

En 1913, Peete s'installe Ă  Dallas au Texas, et Ă©pouse Harry Faurote, un employĂ© de nuit qui travaille Ă  l'hĂ´tel St. George. Peu de temps après le mariage, Peete vole 20 000 $ de bijoux dans le coffre-fort de l'hĂ´tel. La police interroge Faurote mais le lave de tous soupçons. La police soupçonne ensuite Peete du vol et l'interroge, mais n'a aucune preuve la liant au crime[8]. EmbarrassĂ© d'ĂŞtre accusĂ© de vol et dĂ©couragĂ© par les infidĂ©litĂ©s de sa femme, Faurote se suicide bien que cela semble peu probable et il est plus susceptible d'avoir Ă©tĂ© une autre victime de Peete[9] - [8].

En 1915, Peete emménage à Denver, Colorado, où elle épouse en secondes noces le vendeur Richard Peete. Ils ont une fille, Frances Ann (connue sous le nom de Betty), en 1916[10]. Le couple se bat constamment et finalement, se sépare à l'été 1920[4]. Peu de temps après, elle quitte son mari et sa fille et déménage à Los Angeles en Californie. C'est là qu'elle rencontre Jacob C. Denton, un veuf avec une adolescente qui a gagné des millions en tant qu'ingénieur minier avant de prendre sa retraite[6] - [7].

Denton rencontre Peete lorsqu'elle demande Ă  louer son manoir style nĂ©o-Tudor de 14 pièces, situĂ© au 675, rue South Catalina, près de Wilshire Boulevard. Denton espère louer sa maison pour 350 $ par mois pendant un voyage d'affaires en juin[6] - [7]. Pour des raisons inconnues, il accepte d'autoriser Peete Ă  louer le manoir pour 75 $ par mois. Elle emmĂ©nage le 26 mai, quelques jours avant le dĂ©part prĂ©vu de Denton[7]. La vraie nature de la relation entre eux n'est pas claire ; elle est identifiĂ©e comme sa petite amie, sa femme de mĂ©nage et sa locataire, bien qu'elle n'ait jamais signĂ© de bail.

Le 2 juin 1920, un peu plus d'une semaine après son emmĂ©nagement, Denton disparaĂ®t[11]. Peu de temps après, elle engage un jardinier pour transporter une charge de terre dans le sous-sol, affirmant qu'elle prĂ©voit de faire pousser des champignons[7]. Le 5 juin, Peete contrefait la signature de Denton pour retirer 300 $ de son compte bancaire et accĂ©der Ă  son coffre-fort[12]. Lorsqu'un responsable de la banque remarque que la signature de Denton semble inhabituelle, Peete affirme que son bras droit a Ă©tĂ© amputĂ© après avoir Ă©tĂ© touchĂ© par une balle tirĂ©e par une « mystĂ©rieuse femme espagnole en colère » avec laquelle il s'Ă©tait disputĂ©[6].

Peete affirme aussi que la signature semble inhabituelle car elle doit aider Denton à écrire des chèques et à signer son nom avec sa main gauche[13]. Elle explique plus tard cette histoire (et raconte plusieurs versions différentes, dont une où la mystérieuse femme coupa le bras et la jambe de Denton avec une épée)[14], affirmant que Denton était en isolement car il avait « honte » de son bras amputé et voulait seulement la voir et lui parler[1] - [13]

Dans les semaines qui suivent, les amis, les partenaires commerciaux et les voisins de Denton commence à poser des questions[15]. Peete raconte plusieurs histoires différentes pour expliquer son absence, y compris une selon laquelle Denton est en voyage d'affaires prolongé dans divers endroits et reviendra bientôt[12]. Pendant ce temps, elle commence à se faire passer pour l'épouse de Denton. Elle dépense son argent, conduit sa Cadillac, met en gage ses bijoux et ses biens, loue des chambres dans son manoir et empoche l'argent du loyer[1] - [12].

Peete convainc les locataires des propriétés locatives de Denton à Phoenix, en Arizona, de lui faire payer le loyer[16]. En août, elle achète deux robes chères au grand magasin Bullock au nom de Denton, prétendant toujours être sa femme[7]. À cette époque, la fille adolescente de Denton engage un avocat dans le but de retrouver son père. L'avocat interroge Peete, à qui elle affirme ne pas savoir où il se trouve, mais accepte de transmettre ses documents financiers et commerciaux dès que possible[15]. Le mois suivant, Peete loue le manoir et retourne chez son ex-mari et sa fille à Denver.

Peete étant sortie de la maison, la fille de Denton peut finalement faire fouiller les lieux. Le 23 septembre, un détective privé engagé par l'avocat fouille la maison et trouve le corps en décomposition de Denton enterré dans le sous-sol, dans une cabine en bois sous les escaliers[15]. Une autopsie détermine qu'il a été atteint d'une balle dans la tête puis étranglé. Son corps est enroulé dans plusieurs cordes et enveloppé dans une couette[7].

La police retrouve Peete à Denver et l'interroge sur le meurtre. Elle soutient ne pas être impliquée, mais propose différents scénarios pour expliquer sa mort. Elle affirme que la « mystérieuse femme espagnole » qui aurait tiré sur Denton est sa meurtrière. Cette théorie est rapidement rejetée, car le corps de Denton a été trouvé avec son bras droit toujours attaché, malgré l'affirmation de Peete selon laquelle il se cachait parce qu'il était gêné par son bras manquant. Peete affirme ensuite que le corps n'est le sien, mais celui d'un double que Denton a tué[17] - [7]. Peete est ramenée à Los Angeles pour y être inculpé de meurtre au premier degré. Son procès s'ouvre le 21 janvier 1921[18].

Le procès de Peete est largement suivi par les journaux du pays. La couverture des journaux Hearst, connus pour leurs reportages sensationnalistes et leur journalisme jaune, est particulièrement intense[19]. Des milliers de spectateurs font la queue tous les jours pour regarder Peete entrer dans la salle de justice[17]. Le 17 février 1921, elle est reconnue coupable et condamnée à la réclusion à perpétuité[20].

Tout au long de son procès et au cours des deux premières années de sa peine, le mari de Peete, Richard, lui reste fidèle et continue de croire en son innocence. En 1923, elle lui demande de divorcer pour lui permettre de se remarier. Il accepte finalement, mais jure qu'il « attendra éternellement » sa libération. Peu de temps après le divorce, elle cesse de répondre à ses lettres et refuse de le voir[21]. Découragé par son rejet, Richard se tue dans une chambre d'hôtel en Arizona en 1924[22]. Peete dira plus tard que son ex-mari s'est suicidé parce qu'il se sentait coupable de sa condamnation et découragé par sa propre mauvaise santé[1].

Années de prison et troisième meurtre

Peete est d'abord emprisonnée à la prison d'État de San Quentin avant d'être transférée à l'établissement californien pour femmes de Tehachapi[10]. Elle est considérée comme une prisonnière modèle, travaillant comme assistante dentaire, entretenant le jardin fleuri de la prison et écrivant pour le journal[7]. Après avoir purgé dix-huit ans, Peete est mise en liberté conditionnelle pour bonne conduite en 1939[23]. Elle est libérée sous la garde de Jessie Marcy, une femme qui a fait pression pour sa libération, et devient sa femme de ménage[6].

Marcy meurt de causes naturelles peu de temps après. Peete emménage ensuite avec son agent de probation, Emily Latham, et lui sert d'infirmière et de femme de ménage jusqu'à ce qu'elle meurt d'une crise cardiaque en 1943[24]. Aucun de ces décès ne fait l'objet d'une enquête approfondie, car la police ignore que Peete est en liberté conditionnelle car peu de temps après sa libération, Peete change légalement son nom en « Anna Lee »[25].

Après la mort de Latham, elle emménage avec Arthur C. Logan et son épouse Margaret, un couple âgé qui vivait à Pacific Palisades[26]. Elle noue une amitié avec Margaret, une assistante sociale à la retraite, alors qu'elle était en prison. Margaret croit en l'innocence de Peete et a fait pression pour sa libération[27]. Les Logan ont également pris soin de la fille de Peete pendant sa détention[21]. Peete travaille pour le couple en tant que femme de ménage résidente et infirmière d'Arthur, qui souffrait de démence liée à l'âge et a été déclaré mentalement incapable[7]. À cette époque, le 2 mai 1944, Peete épouse le banquier Lee Borden Judson[26]. Elle ne révèle pas à Judson qu'elle a déjà été emprisonnée pour meurtre[22].

Peu de temps après son arrivée chez les Logan, elle commence à dire à ses voisins qu'Arthur a des crises de rage et l'es a agressées physiquement Margaret et elle à plusieurs reprises. Le 1er juin 1944, Margaret disparaît[28]. Trois jours plus tard, Arthur est envoyé à l'hôpital d'État de Patton, qui prétend être sa sœur adoptive. Lorsque les voisins commencent à poser des questions sur Margaret, elle raconte qu'Arthur a attaqué sa femme dans une frénésie et lui a mordu le nez si sévèrement qu'elle a été défigurée[24].

Lorsque le mari de Peete lui pose des questions, elle réitère son histoire d'attaque et ajoute que Margaret s'est isolée pour subir une opération de chirurgie plastique[28]. Pendant les six mois suivants, Peete et son mari continuent à vivre dans la maison des Logan et elle dépense leur argent et contrefait leur nom sur des chèques. Le 6 décembre 1944, Arthur meurt à l'hôpital d'État de Patton[29] - [7]. Peete fait don de son corps à la science[28].

Peu de temps après la mort d'Arthur, des employés de la banque des Logan détectent l'une des contrefaçons et appellent la police[26]. Lors de l'enquête, la police fouillent la maison Logan où Peete et son mari vivent toujours. Le 20 décembre 1944, six mois après la disparition de Margaret, la police découvre son corps en décomposition enterré dans une tombe peu profonde sous un avocatier dans l'arrière-cour[30]. Elle est arrêtée et accusée du meurtre quelques heures après la découverte[29].

Au cours de l'interrogatoire, Peete dit que Margaret a été matraquée et abattue par son mari lors d'une « frénésie homicidaire »[7]. Elle admet ensuite qu'elle a enterré Margaret mais nie l'avoir tuée[31]. Elle déclare ne pas avoir signalé le meurtre parce qu'elle craignait d'être blâmée en raison de sa condamnation antérieure[28]. Une autopsie détermine que Margaret a été blessée par balle dans la nuque et a subi une fracture du crâne[29].

Judson est aussi arrêté et accusé de meurtre. Le couple clame son innocence. Le 11 janvier 1945, l'accusation de meurtre contre Judson est abandonnée en raison de preuves insuffisantes et il est libéré[32]. Le lendemain, il saute du neuvième étage du Spring Arcade, un immeuble de bureaux à Los Angeles[33] - [32]. En apprenant la mort de son mari, elle déclare aux journalistes : « Je suis responsable de cela. [...] Il ne pouvait pas faire face à la honte. Tant que j'étais associée à lui, c'était un homme marqué[32]. »

Deuxième condamnation et exécution

Le troisième procès pour meurtre de Peete s'ouvre Ă  Los Angeles le 23 avril 1945[34]. Les procureurs Ă©mettent l'hypothèse qu'elle a tuĂ© Margaret Logan pour prendre le contrĂ´le de ses finances. Ils allèguent aussi qu'elle a tuĂ© Logan après que les deux se soient disputĂ©s au sujet d'un chèque de 200 $ que Peete avait contrefait au nom de Logan[35]. Le 31 mai, un jury dĂ©clare Louise Peete coupable de meurtre au premier degrĂ© et la condamne Ă  mort. Pendant la lecture de la sentence, elle reste assise, lisant The Importance of Living, un livre de philosophie chinoise de Lin Yutang. Elle lève brièvement les yeux pour faire une expression faciale moqueuse au procureur puis reprend sa lecture[36] - [35].

Dans les années qui suivent sa condamnation, Peete continue de clamer son innocence. Après plusieurs appels infructueux, elle est exécutée dans la chambre à gaz de la prison d'État de San Quentin le 11 avril 1947[37]. Elle est la deuxième femme de l'histoire de la Californie à être exécutée par l'État[38]. Louise Peete est enterrée au cimetière Angelus-Rosedale de Los Angeles[39].

Dans la culture populaire

Le dernier meurtre de Peete est dramatisé dans l'épisode radio « The Big Thank-You » de Dragnet, initialement diffusé le 9 mars 1950[40].

Son histoire est raconté dans l'épisode « To Love and to Murder » de la série Femmes fatales, initialement diffusé le 24 août 2011[41] - [42].

L'histoire de sa vie et de ses crimes est présentée dans un épisode en deux parties du podcast Once Upon a Crime les 12 et 19 février 2019, intitulé « Three Strikes and You're Dead: Louise Peete »[43] - [44].

Voir Ă©galement

Références

  1. « 'Carbon Copy' Killer To Die », The Spokesman-Review,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  2. (en) Pascoe, « The Bizarre Tale of Murderer Louise Peete In 1944, Her Crime In Hampden Place Led to the Gas Chamber », PaliPost, (consulté le )
  3. Bakken et Farrington 2009, p. 33
  4. Odell 2010, p. 387
  5. (en) « Mrs. Louise Peete Goes On Trial For Murder », Prescott Evening Courier,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  6. Keyes et Lawler 2013, p. 36
  7. (en) Levins, Peter, « The Cubicle Under the Stairs », The Milwaukee Sentinel,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  8. Keyes et Lawler 2013, p. 34
  9. (en) « Former Wichitan is Found Dead in Dallas Hotel », Wichita Weekly Times,‎ , p. 5
  10. O'Hare, Berry et Silva 2006, p. 449
  11. (en) « Mrs. Peete Fate In Jury Hands; Death Is Asked », Prescott Evening Courier,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  12. Booth 1947, p. 209
  13. Booth 1947, p. 214
  14. (en) Renner, « The Life and Lies of L.A. Man Killer Louise Peete », Los Angeles Magazine, Los Angeles Magazine, (consulté le )
  15. Ellery Queen, « The Lethal Lady », American Weekly,‎
  16. Bakken et Farrington 2009, p. 86–87
  17. Bakken et Farrington 2009, p. 87
  18. Jones 2004, p. 349
  19. Mann 2014, p. 222
  20. (en) « Sentence Pronounced On Mrs. Louise Peete », The Milwaukee Sentinel,‎ (lire en ligne)
  21. Jones 2004, p. 350
  22. (en) « 'Tiger Woman' Due To Die for 'Carbon Copy' Killing », The Milwaukee Journal,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  23. Newton 2006, p. 391
  24. (en) « Mrs. Peete Claims Logan Shot Wife », Lodi News-Sentinel,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  25. Keyes et Lawler 2013, p. 36–37
  26. (en) « Woman Parolee Admits Slaying », The Pittsburgh Press,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  27. O'Hare, Berry et Silva 2006, p. 448
  28. Keyes et Lawler 2013, p. 37
  29. (en) « Woman Denies Logan Slaying », The Miami News,‎ , p. 11-A (lire en ligne)
  30. Jones 2004, p. 353
  31. (en) « Woman Is Tried On Murder Charge », Spokane Daily Chronicle,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  32. « Judson In Death Leap », Lodi News-Sentinel,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  33. « Judson Jumps Off L.A. Building », Berkeley Daily Gazette,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  34. « Woman Is Tried On Murder Charge », Spokane Daily Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Woman Faces Gas Chamber », The Milwaukee Journal,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  36. « Death Lady Sentenced To Die In Second Murder Conviction », The Maple Leaf,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
  37. (en) « California Woman Dies In State's Gas Chamber », St. Petersburg Times,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  38. (en) « Mrs. Judson Dies In Gas Chamber », The Milwaukee Journal,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  39. Brooks et Brooks 2006, p. 4
  40. https://archive.org/download/Dragnet_OTR/Dragnet_50-03-09_ep039_Big_Thank_You.mp3
  41. (en) « DEADLY WOMEN | To Love And To Murder | S5E6 », Dailymotion, (consulté le )
  42. (en-US) « To Love and to Murder | Deadly Women » (consulté le )
  43. (en-US) « Once Upon A Crime | True Crime: Episode 119: Three Strikes and You're Dead: Chapter 2: Louise Peete - Part 1 », Apple Podcasts (consulté le )
  44. (en-US) « Once Upon A Crime | True Crime: Episode 120: Three Strikes and You're Dead: Chapter 3: Louise Peete - Part 2 », Apple Podcasts (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) Charles Gordon Booth, Los Angeles Murders, Duell, Sloan, and Pearce,
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  • (en) Richard Glyn Jones, Women Who Kill, Book Sales, , 547 p. (ISBN 978-0-7858-1881-6, lire en ligne)
  • (en) Gary Keyes et Mike Lawler, Murder & Mayhem in the Crescenta Valley, The History Press, , 123 p. (ISBN 978-1-60949-997-6)
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  • (en) Mike Newton, The Encyclopedia of Serial Killers, Infobase Publishing, , 515 p. (ISBN 978-0-8160-6987-3, lire en ligne)
  • (en) Sheila Ann O'Hare, Irene Berry et Jesse Silva, Legal Executions in California : A Comprehensive Registry, 1851-2005, McFarland, , 614 p. (ISBN 978-0-7864-2110-7)
  • (en) The Mammoth Book of Bizarre Crimes, Running Press, , 496 p. (ISBN 978-0-7624-3844-0)

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