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Assistant de service social

L’assistant de service social (en France) ou assistant social (en Belgique et en Suisse) vient en aide à des individus, à des familles ou à des groupes en difficulté afin de favoriser leur bien-être, leur insertion sociale et leur autonomie.

Assistant de service social
Présentation
Forme féminine
Assistante de service sociale
Autres appellations
Assistant de service social (France)
Assistant social (Suisse)
Secteur
social, conseil
MĂ©tiers voisins
Compétences
Compétences requises
Ă©coute, Ă©quilibre psychologique, empathie
DiplĂ´mes requis
— 3 ans
Fonction
Salaire
1 300 € Ă  2 100 € (brut)

Pour ce faire, il écoute, soutient, accompagne, conseille ou oriente les personnes en fonction de leurs demandes et de leurs besoins. Son travail repose sur la notion de relation d'aide et sur une méthode précise lui permettant de recueillir les données nécessaires à la compréhension de la situation, d'analyser la demande, d'établir un plan d'action et d'évaluer le résultat de ses interventions.

L'assistant de service social peut également intervenir sur un plan plus collectif, dans le cadre de ce qui est désormais dénommé l'ISIC (Intervention Sociale d'Intérêt Collectif). Il peut ainsi être amené à travailler avec des groupes, ou intervenir dans le cadre du développement local.

Le corps professionnel des assistants de service social constitue traditionnellement une profession centrale du travail social.

L'usager du service social, ou bénéficiaire, est totalement intégré dans le processus de changement visé. L'assistant de service social n'intervient pas à la place de l'usager mais avec lui, tout en respectant le rythme de celui-ci en lui permettant de s'intégrer à l'action et ainsi aller vers une autonomie.

Durant sa carrière, il rencontrera des personnes (appelées "personne accompagnée") dont la situation est unique, sera confronté à des problématiques parfois complexes, mettra en œuvre un travail de partenariat avec différentes institutions. C'est la raison pour laquelle sa formation de base s'attarde non seulement sur l'acquisition d'une méthodologie d'intervention, mais également sur l'apprentissage de différents champs de connaissances (par exemple, les sciences humaines, la santé, le droit, les différents dispositifs d'action sociale). Ses connaissances doivent être variées et régulièrement mises à jour. Comme beaucoup de travailleurs sociaux, l'assistant de service social a ainsi une culture professionnelle « ouverte » qui lui permet d'envisager la globalité de la situation des personnes qu'il rencontre.

Domaines d'action

  • protection de l'enfance (en Ă©cole, en centre spĂ©cialisé…) et de l'adolescence et des personnes en incapacitĂ© de se dĂ©fendre ;
  • insertion socioprofessionnelle (Revenu de solidaritĂ© active, accès Ă  l'emploi…) ;
  • Ă©conomie sociale (accompagnement du travailleur…) ;
  • budget familial, mĂ©diation de dettes, aide au maintien des fournitures : Ă©nergie, eau ;
  • Ă©ducation, relations familiales ;
  • mĂ©diation ;
  • soutien administratif, accès aux droits; orientation vers le service adaptĂ© ;
  • aide Ă  l'accès et au maintien dans le logement ;
  • dĂ©veloppement local ;
  • sensibilisations aux problĂ©matiques sociales (dans les Ă©coles, dans des sĂ©minaires…) ;
  • santĂ©, vieillesse, dĂ©pendances, santĂ© mentale ;
  • rĂ´le d'alerte sur les difficultĂ©s sociales repĂ©rĂ©es, agent de changement ;
  • rĂ´le d'expertise et d'ingĂ©nierie sociale auprès des institutions (État, DĂ©partements, communes, organismes de sĂ©curitĂ© sociale) sous forme d'aide Ă  la dĂ©cision ou de dĂ©veloppement social.

Secteurs professionnels d'intervention

En France

Le référentiel professionnel est énoncé dans l’annexe I de l’arrêté du [1], il précise que : « L’assistant de service social est un professionnel du travail social. Il exerce dans le cadre d’un mandat et de missions institutionnelles. Il mène des interventions sociales, individuelles ou collectives, en vue d’améliorer par une approche globale et d’accompagnement social les conditions de vie des personnes et des familles. Les assistants de service social et les étudiants se préparant à l’exercice de cette profession sont tenus au secret professionnel dans les conditions et sous les réserves énoncées aux articles 226-13 et 226-14 du Code pénal et à l’article L.411-3 du Code de l’action sociale et des familles[2].

L’assistant de service social intervient dans une démarche éthique et déontologique, dans le respect de l’altérité et de la singularité de la personne et du collectif.

Il instaure une relation visant à favoriser la participation des personnes dans l’accompagnement social individuel et collectif. »

L'assistant de service social est également tenu au respect d'une éthique professionnelle affirmé dans le code de déontologie des assistants de service social établi en 1950 par l'ANAS[3] (Association Nationale des Assistants de Service Social), association professionnelle créée en 1944.

Les secteurs d’intervention des assistants de service social sont diversifiés : fonction publique de l'État (Ministères des Solidarités et de la Santé, Éducation nationale, Justice, Défense,...), fonction publique territoriale (Conseils départementaux, Mairies, Centres communaux d'action sociale), fonction publique hospitalière, organismes de protection sociale (Caisse primaire d'assurance maladie, Caisse d'allocations familiales, Mutualité sociale agricole), établissements de santé publics et privés, établissements et services médico-sociaux et sociaux, entreprises publiques ou privés, associations (UNAF[4], etc), secteur libéral[5].

  • L'assistant de service social polyvalent de secteur est Ă  disposition de toute la population pour tous types de difficultĂ©s sur un secteur gĂ©ographique donnĂ© (commune, quartier...). Il est gĂ©nĂ©ralement rattachĂ© Ă  une circonscription d'action mĂ©dico-sociale qui peut porter un nom diffĂ©rent selon les dĂ©partements (centre mĂ©dico-social, unitĂ© territoriale, maison dĂ©partementale de la solidaritĂ© et de l'insertion). Il exerce au sein d'une Ă©quipe qui comporte Ă©galement des puĂ©ricultrices, des mĂ©decins de PMI, conseillers en Ă©conomie sociale et familiale (CESF), des secrĂ©taires mĂ©dico-sociales, des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, des sages-femmes, des infirmiers... Il est employĂ© par une collectivitĂ© territoriale : en tĂŞte des employeurs, les conseils dĂ©partementaux qui ont compĂ©tence pour la mission de service social public, mais Ă©galement certaines communes de taille importante.
  • L'assistant de service social polyvalent de catĂ©gorie s'adresse, pour tous types de difficultĂ©s sociales, Ă  une catĂ©gorie de population spĂ©cifique : les ressortissants d'un rĂ©gime (SNCF, EDF, MutualitĂ© sociale agricole…).
  • L'assistant de service social spĂ©cialisĂ© intervient pour des difficultĂ©s sociales spĂ©cifiques Ă  une population donnĂ©e : service social en faveur des Ă©lèves dans les Ă©tablissements scolaires du second degrĂ©, service social spĂ©cialisĂ© en milieu hospitalier, psychiatrique ou carcĂ©ral (Service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation), service social spĂ©cialisĂ© auprès d'une association d'aide aux personnes handicapĂ©es par exemple ou d'un employeur (service social du travail).
  • L'assistant de service social - socio-oncologue : Une des innovations majeures de l'Ă©volution de la formation continue des travailleurs sociaux en France est l'oncologie sociale, Ă©galement appelĂ©e socio-oncologie. Ce dispositif permet la formation complĂ©mentaire des assistants de service social qui souhaitent intervenir dans le domaine stratĂ©gique et clinique de la lutte contre les cancers. Cette formation fait aujourd'hui l'objet d'un projet de recherche pilotĂ© par la plate-forme rĂ©gionale d'oncologie de Martinique. Ce cycle de formation par la recherche sur deux annĂ©es qui s'effectue auprès d'un centre de formation habilitĂ© : un cycle prĂ©paratoire aux enseignements pratiques et thĂ©oriques en oncologie sociale (CPEOS) et une formation certifiante en oncologie sociale.

En Belgique

Université de formation d'assistantes sociales.
  • L'assistant social de CPAS ou Centre public d'action sociale est Ă  disposition de la population rĂ©sidant dans une commune particulière. Toutes les communes belges comptent leur CPAS qui comprend divers services :
  1. Service « aide sociale générale » : réception des demandes de revenu d'Intégration Sociale (RIS, plus ou moins l'équivalent du RSA français), de demandes d'aides urgentes, de caution locative, d'aide au premier loyer… Ce service s'occupe du « tout venant » et peut étendre ses activités à des domaines d'intervention médicale, d'accompagnement dans les démarches administratives…
  2. Service « médiation de dettes » : vu l'augmentation croissante du nombre de personnes endettées, assurer la prise en charge des demandes d'aide par les services de médiation de dettes est maintenant obligatoire. Il s'agit de revoir la situation financière des intéressés et de prendre contact avec les créanciers afin de trouver une solution amiable à leurs problèmes afin d'éviter la saisie ou une aggravation de la situation.
  3. Service « d'aides familiales » : des aides à domicile peuvent être octroyées selon la situation de la personne intéressée. En général, ce service s'adresse aux personnes âgées désirant rester à domicile mais peut également s'étendre aux familles ou aux personnes handicapées.
  4. Service de « réinsertion » : depuis la nouvelle loi de 2002 sur le RIS, la réinsertion est devenue une des missions les plus importantes des CPAS Il s'agit d'accompagner le bénéficiaire de R.I.S. qui se trouve contraint par la loi ou pas de signer un contrat d'insertion sociale. Dès lors, la recherche d'emploi ou de formation peut commencer. L'accompagnement peut se poursuivre durant la formation et le contrat de travail.
  5. Il existe également d'autres services pouvant exister au sein d'un CPAS comme un service de placement pour enfants, pour personnes âgées, une maison de repos, une crèche, un service de médiation familiale…

Les assistants sociaux de CPAS sont regoupés dans une association la FEWASC = Fédération Wallonne des Travailleurs sociaux de CPAS et dispose d'un code déontologique et éthique (voir site internet www.fewasc.be) Le CPAS est dirigé par un Conseil de l'Action Sociale composé de conseillers élus politiquement qui décident de l'octroi ou non des aides mais également des questions logistiques ou liées à l'emploi.

  • L'assistant social de domaine public travaille, comme le nom l'indique, dans des institutions mises en place par les pouvoirs publics : un Centre Psycho-mĂ©dico-social, un Service d'aide Ă  la jeunesse, un Service de Protection judiciaire, une Aide en Milieu ouvert, un centre d'Aide aux Justiciables, une IPPJ, un centre fermĂ©, une prison…
  • L'assistant social peut Ă©galement travailler dans une association. Les domaines sont variĂ©s.
  • En entreprise, l'assistant social peut avoir un rĂ´le de gestionnaire de ressources humaines, ĂŞtre le lien entre l'employeur et le salariĂ©, accompagner l'employĂ© dans diverses dĂ©marches sociales…

Formation

Au Québec

Le technicien en service social, de même niveau que l'assistant de service social européen , doit être détenteur d'un DEC en Techniques de travail social (3 ans d'études postsecondaires)[6].

S'il désire exercer des fonctions plus avancées, il doit obtenir un baccalauréat en service social ou en travail social[7] (3 ans d'études universitaires de premier cycle) d'une université reconnue puis joindre l'Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux pour pouvoir exercer légalement à titre de travailleur social[8] dans la province.

En France

Depuis la rentrée 2019, l’entrée en formation se réalise par Parcoursup[9] (plateforme nationale destinée à l’orientation post bac), il faut obligatoirement avoir le bac pour intégrer une école d’assistant de service social, et obtenir le diplôme d'état d'assistant de service social (DEASS) . Les admissions pourront être prononcées après examen du dossier écrit de candidature. Un entretien sur les aptitudes et la motivation, effectué en centre de formation, reste actuellement à définir.

La formation se dĂ©roule sur 3 ans. Chaque annĂ©e un stage, renommĂ© « formation pratique » doit ĂŞtre effectuĂ©, reprĂ©sentant ainsi 1 820 heures (soit 52 semaines) :

Première année : stage d'observation de huit semaines, à effectuer obligatoirement auprès d’une assistante de service social diplômée d’État

Deuxième  et troisième  annĂ©es : stages d'apprentissage de 44 semaines rĂ©parties sur ces deux annĂ©es. La moitiĂ© ciblĂ©e sur l’accompagnement social collectif (ISIC) sans rĂ©fĂ©rent ASS obligatoire, et l’autre moitiĂ© sur l’accompagnement individuel impĂ©rativement avec un rĂ©fĂ©rent ASS.

La formation comprend 1 740 heures de formation thĂ©oriques dans diffĂ©rentes disciplines : droit ; psychologie ; sociologie ; santĂ© ; dĂ©ontologie…

Les domaines de compétences (DC)

Les études sont réparties selon quatre domaines de compétences

  • DC1 : « Intervention professionnelle en travail social »
  • DC2 : « Analyse des questions sociales et de l’intervention professionnelle en travail social »
  • DC3 : « Communication professionnelle en travail social »
  • DC4 : « Dynamiques interinstitutionnelles, partenariats et rĂ©seaux »

La validation du DEASS

Trois domaines de compétences seront validés en centre de formation par un jury composé de deux personnes. Le DC2 se déroule à la DRJSCS.

La validation plus en détail :

DC1 : « Intervention professionnelle en travail social »

Un oral et un écrit pour chaque méthodologie d'intervention.

Ainsi, deux jurys seront organisĂ©s par les centres de formations en fin de 2e et de 3e annĂ©es qui permettront aux Ă©tudiants d’obtenir quatre notes, dont la moyenne donnera leur note finale.

DC2 : « Analyse des questions sociales et de l’intervention professionnelle en travail social »  

Les étudiants devront présenter un « diagnostic social territorial » élaboré individuellement ou collectivement, de 10 à 12 pages, à partir du repérage d’une problématique sociale territoriale. Cet écrit de coefficient 1 sera validé en centre de formation.

Le mémoire de pratique professionnelle laissera une grande place à la pratique et au positionnement professionnel.

DC3 : « Communication professionnelle en travail social »

Une épreuve orale visant à l'élaboration d’une « communication professionnelle » à un destinataire cible réalisée à partir du diagnostic social territorial produit dans le cadre du DC2.

Ensuite, une épreuve écrite (« étude de situation »), sera construite par le centre de formation et vise à la réalisation d’un écrit professionnel (rapport d'évaluation, compte rendu d'accompagnement destiné au dossier social,…).

DC4 : « Dynamiques interinstitutionnelles, partenariats et réseaux »

Deux épreuves et trois notes seront nécessaires à la validation de ce DC, en centre de formation. Il s’agira de réaliser l’ « analyse d’une situation partenariale » issue de la formation pratique de deuxième ou troisième année. Cet écrit et sa soutenance permettront d’obtenir deux notes qui seront complétées par un écrit de « contrôle de connaissances sur les politiques sociales ». Ce dernier écrit sera validé par un formateur ou un universitaire.

Ces épreuves sont réparties sur les trois années de formation. Le métier d'assistant de service social ne peut être exercé que par une personne ayant obligatoirement le DEASS.

En Belgique

  • La formation des assistants sociaux se dĂ©roule sur trois annĂ©es après l'enseignement secondaire, dans des Ă©coles supĂ©rieures provinciales, communales ou libres. Tout le monde a sa chance pour intĂ©grer ces Ă©coles la sĂ©lection se fait sur les trois annĂ©es en fonction des rĂ©sultats obtenus au terme de chaque annĂ©e. Une moyenne de 10/20 (auparavant 12/20 mais plus depuis le dĂ©cret "Paysage") est indispensable pour passer dans l'annĂ©e supĂ©rieure. Le diplĂ´me obtenu est celui d'assistant social, octroyĂ© par les CommunautĂ©s (française, germanophone, flamande).

Le diplôme est protégé : personne ne peut effectuer un travail d'assistant social s'il n'a pas obtenu le diplôme requis.

  • Le temps de formation inclut un stage par an, qui peut se dĂ©rouler comme ceci :
  1. Un stage d'observation de quatre semaines à temps plein en première année,
  2. Un stage participatif de 18 semaines à raison de 2 jours complets par semaine en deuxième année,
  3. Un stage participatif de 24 semaines à raison de 3 jours complets par semaine en troisième année.

Attention toutefois car cela est très variable d'une école à une autre.

Cependant, les stages peuvent se faire en continu par exemple pendant 6 semaines en première année, pendant 6 mois en deuxième année et troisième année, avec des regroupements tous les mois et demi.

En dernière année, une spécialisation peut être choisie en général parmi la santé, le monde du travail, l'aide sociale générale, le socio culturel. Cette spécialisation n'est pas d'actualité dans tous les centres de formation.

  • La formation se termine par la rĂ©daction d'un Travail de Fin d'Études Ă©quivalent Ă  un mĂ©moire de 50 pages qui sera rĂ©alisĂ© sur les trois annĂ©es. Un jury composĂ© de travailleurs sociaux internes ou externes Ă  l'Ă©cole jugera l'Ă©tudiant sur la base de l'Ă©crit mais Ă©galement d'un oral. Exactement, il y a plusieurs Ă©preuves Ă  passer : politiques sociales, oral du mĂ©moire, prĂ©sentation de la situation d'ISIc et d'ISAP... De plus, des Ă©preuves font partie du contrĂ´le continu et sont donc passĂ©es au cours des trois ans dans l'institut de formation.

En Suisse

En Suisse, la formation s'acquiert au niveau tertiaire au sein d'une Haute école spécialisée. En Suisse Romande, la formation s'effectue dans les villes de Fribourg, Genève, Lausanne et Sierre, par l'intermédiaire de réseau de la HES-SO.

Remarques

  • Autrefois exclusivement fĂ©minine (la première annĂ©e d’étude Ă©tait commune avec les Ă©tudes d’infirmiers ), la profession compte Ă  prĂ©sent 4 Ă  5 % d'effectifs masculins en France[10]. Les statistiques des dernières annĂ©es ne font pas nĂ©anmoins apparaĂ®tre ce mĂ©tier comme Ă©tant en voie de masculinisation ; la faible proportion d'hommes demeure stable et ne semble pas ĂŞtre en voie de progression. En Belgique, cette tendance est confirmĂ©e.
  • L'histoire de l'assistant de service social remonte Ă  la charitĂ© et Ă  la bienfaisance. L'action d'aider se transformera vite en une profession Ă  partir de 1896. Ă€ la mĂŞme Ă©poque sont crĂ©Ă©es les premières Ă©coles de formation sociale, afin de former des infirmières visiteuses, capables de remplir une tâche hygiĂ©niste et moralisatrice auprès des classes populaires. Ces visiteuses vont jouer un rĂ´le dans la lutte contre la tuberculose. Les visiteuses interviennent au domicile dispensant soins et conseils. La Grande Guerre engendre une nouvelle profession fĂ©minine, la surintendante d’usine, chargĂ©e de s’occuper de la main-d’œuvre fĂ©minine des usines de guerre. Le mĂ©tier d'assistant de service social Ă©merge de la fusion du travail des visiteuses et des surintendantes. Le dĂ©cret du , ensuite prĂ©cisĂ© en 1938 et en 1951, fonde en droit la profession d’assistant de service social.
  • En France, une nouvelle pratique voit le jour : l'exercice libĂ©ral de la profession envers les particuliers. Les consultations auprès d'un assistant de service social y sont payantes.

Bibliographie

  • Brigitte Bouquet et Garcette, Profession : assistante de service social, Paris, Editions Maloine, , 6e Ă©d., 177 p. (ISBN 9782224034177)
  • Delphine Serre, Les coulisses de l’État social. EnquĂŞte sur les signalements d’enfant en danger, Paris, Raisons d'agir, , 320 p. (ISBN 2912107466).
  • Philippe Crognier, PrĂ©cis d'Ă©criture en travail social : Se former aux Ă©crits professionnels, Esf legislative, coll. « Actions sociales », , 2e Ă©d., 196 p. (ISBN 2850862568)
  • Christina de Robertis, MĂ©thodologie de l'intervention en travail social  : l'aide Ă  la personne, Presses de l'EHESP, , 7e Ă©d., 298 p. (ISBN 978-2810906840)
  • Brigitte Bouquet, Ethique et travail social : Une recherche du sens, Dunod, coll. « SantĂ© Social », , 3e Ă©d., 288 p. (ISBN 2100763229)
  • Vincent-Pierre Comiti, Textes fondateurs de l'action sanitaire et sociale, Editions Sociales Françaises - ESF, , 430 p. (ISBN 2710114984)
  • Jacques Ladsous, L'action sociale aujourd'hui : Petite histoire de l'action sociale, Érès, coll. « Trames », , 2e Ă©d., 144 p. (EAN 9782749202549)
  • Jean-Pierre Rosenczveig, Pierre Verdier et Christophe Daadouch, Le secret professionnel en travail social et mĂ©dico-social, Dunod, , 6e Ă©d., 192 p. (ISBN 978-2100754984)
  • Claudine Brissonnet, Toutes les clĂ©s des Ă©crits professionnels Ă  l'usage des travailleurs sociaux, ESF, , 185 p. (ISBN 978-2710115441)
  • Antoine PiquĂ©ras, , ESF Ă©diteur, 2006, Risques et responsabilitĂ©s en action sociale, ESF Editeur, , 2e Ă©d., 171 p. (ISBN 978-2710118305)
  • Michel Chauvière, Jean-Michel Belorgey et Jacques Ladsous, Reconstruire l'action sociale, Dunod, coll. « Action Sociale », , 288 p. (ISBN 978-2100498543)
  • Union nationale des centres communaux d'action sociale, Quelle action sociale pour les petites communes ?. Source : UNCCAS
  • Bruno LAPRIE, Jean-Claude BECKER, Claudine BRISSONNET, Brice MINANA, Projet d'Ă©tablissement : Comment le concevoir et le formaliser, ESF Ă©diteur, 2008.
  • Thierry FOSSIER, HĂ©lène GRATADOUR, L'autoritĂ© parentale, ESF Ă©diteur, 2008
  • Martine NOALHYT, DEASS : construire et rĂ©ussir son mĂ©moire professionnel, ESF Ă©diteur, 2008
  • Thierry FOSSIER, Michel BAUER, Les tutelles, ESF Ă©diteur, 2008
  • Jean-Pierre Hardy, Jean-Marc Lhuillier, L'aide sociale sociale aujourd'hui (15e Ă©dition), ESF Ă©diteur, 2009
  • Christian ALLARD, Pour rĂ©ussir le placement familial, ESF Ă©diteur, 2009
  • Cristina De Robertis, Marcelle Orsoni, Henri Pascal, Micheline Romagnan, L'intervention sociale d'intĂ©rĂŞt collectif : De la personne au territoire, BrochĂ©, 2008.

Notes et références

  1. « Arrêté relatif au diplôme d'Etat d'assistant de service social », (consulté le )
  2. Code de l'action sociale et des familles - Article L411-3 (lire en ligne)
  3. « Le code de déontologie », sur Association nationale des assistants de service social (consulté le )
  4. « UNAF - Union Nationale des Associations Familiales », sur www.unaf.fr (consulté le )
  5. Bouquet, Garcette, 2014, p.72
  6. « 388.A0 - Techniques de travail social »
  7. « UQAM - Baccalauréat en travail social »
  8. « Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux »
  9. « Parcoursup.fr », sur index.php (consulté le )
  10. [PDF] Les assistants de service social(ASS) sont pour l'essentiel des femmes(96 %), et représentent un peu plus de 40 000 emplois en 2002.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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