Liste des maires de Saint-Malo
Cet article dresse une liste par ordre de mandat des maires de Saint-Malo.
Maire de Saint-Malo | ||
Titulaire actuel Gilles Lurton depuis le (2 ans, 11 mois et 27 jours) | ||
Création | 1693 | |
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Mandant | Suffrage universel | |
Durée du mandat | 6 ans | |
Premier titulaire | Jean-Baptiste Aumaistre de Chassagne | |
Site internet | ville-saint-malo.fr | |
L'HĂ´tel de ville
Liste des maires
L'office de maire est créé en 1692.
Sous l'Ancien RĂ©gime
De 1790 Ă 1967
Depuis 1967
Biographie des maires
Biographie du maire actuel
- Gilles Lurton ( Ă Saint-Malo - )
Attaché parlementaire de René Couanau pendant plus de vingt ans, il commence sa carrière politique en 1995 en entrant au conseil municipal de Saint-Malo. Réélu en 2001 et 2008, il devient adjoint au maire chargé du logement et des quartiers. En 2011, il remporte les élections cantonales à Saint-Malo-Sud[25], en enlevant le siège détenu jusque-là par Jacky Le Menn.
L'année suivante, il est candidat à la succession de René Couanau dans la 7e circonscription. Arrivé en deuxième position au premier tour, derrière la candidate socialiste mais devant le candidat officiel de l'UMP, il est élu député à l'issue du second tour avec 51,04 % des voix contre 48,96 % pour Isabelle Thomas.
Cette élection au Palais Bourbon le conduit à céder son siège de conseiller général à Christine Lequertier en raison du non-cumul des mandats.
En 2014, candidat sur la liste du maire sortant, il est réélu conseiller municipal mais n'occupe plus de fonction exécutive, René Couanau étant arrivé troisième derrière Claude Renoult et Stéphane Perrin. Trois ans plus tard, il est largement réélu député en remportant 56,21 % des suffrages.
Le 18 octobre 2019, il annonce sa candidature à la mairie de la cité corsaire[26]. Au premier tour des élections municipales de 2020, il arrive très largement en tête, distançant de près de 35 points, la candidate UDI Anne Le Gagne et au second, il recueille 10 676 voix (70,70 %) et 37 sièges au conseil municipal. Il devient officiellement premier édile le 3 juillet[27] puis président de Saint-Malo Agglomération le 16[28].
Biographies des anciens maires
- Claude Renoult ( Ă Macey - )
Ingénieur et cadre EDF retraité, il est élu conseiller municipal en mars 2008 puis est nommé troisième adjoint au maire René Couanau, chargé des grands projets, du développement durable et des affaires maritimes. Aux municipales de 2014, il monte sa propre liste[29], après que le maire sortant, revenant sur sa décision de ne pas se représenter, ait annoncé sa candidature. Virant légèrement en tête au premier tour, il est élu le 30 mars à l'issue d'une triangulaire. Officiellement désigné maire quelques jours plus tard, il devient par ailleurs président de la communauté d'agglomération.
En septembre 2019, il annonce qu'il ne briguera pas un second mandat[30] mais la majorité sortante présente une liste dirigée par Jean Coudray, son adjoint à la jeunesse et à l'animation[31]. Le 15 mars 2020, ce dernier arrive en quatrième position derrière le député Gilles Lurton (LR), la conseillère départementale Anne Le Gagne et le candidat du Mouvement radical, Stéphane Perrin.
- René Couanau ( à Saint-Malo - )
Titulaire d’une licence de psychologie et diplômé de l'ENA, il mène une carrière au sein de l'Éducation nationale. En 1983, il est élu conseiller municipal et devient premier adjoint au maire Marcel Planchet. Trois ans plus tard, il est candidat aux législatives sur la liste CDS-PR conduite dans le département par Pierre Méhaignerie : s'il n'est pas élu, il devient malgré tout député après la nomination de ce dernier au gouvernement.
En 1988, avec le rétablissement du scrutin uninominal à deux tours, il se présente dans la 7e circonscription sous l'étiquette du Centre des démocrates sociaux (composante de l'UDF) et est élu avec 55,39 % des suffrages exprimés. L'année suivante, il remporte les élections municipales, en battant le candidat socialiste et ancien maire Louis Chopier.
Réélu député UDF puis UMP à quatre reprises et reconduit dans ses fonctions de premier édile en 1995 (dès le premier tour), 2001 et 2008, il annonce en mars 2012 qu'il ne sera pas candidat aux législatives de juin et aux municipales de 2014[32].
Cependant, il revient sur sa décision et présente au scrutin municipal une liste intitulée « Saint-Malo gagnant ! Des valeurs partagées ». Distancé au premier tour par son ancien adjoint Claude Renoult, il est défait au second en arrivant en troisième position derrière la liste divers droite victorieuse et le candidat de l'union de la gauche, Stéphane Perrin[24].
- Marcel Planchet ( Ă Bain-de-Bretagne - Ă Saint-Malo)
Puisatier puis entrepreneur de travaux publics, il s'établit à Saint-Servan en septembre 1944. Il est candidat aux municipales de 1965 dans la cité servannaise et bat le maire sortant Lucien Huet, qui lui avait proposé de figurer sur sa liste.
En 1967, la fusion entre Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé étant actée, il est candidat au scrutin municipal du « Grand Saint-Malo ». À la tête d’une « liste d’action » sans étiquette comprenant des membres de la FGDS et du PSU, il bat largement le secrétaire d'État Yvon Bourges, qui avait quitté ses fonctions de maire de Dinard quelques mois auparavant, et le candidat communiste André Lemaître. La même année, il entre en conseil général en remportant le canton de Saint-Malo-Sud.
Réélu premier magistrat en 1971, il est démissionné d’office en novembre 1976 et est remplacé par son premier adjoint Louis Perrault, démissionnaire à son tour. Une délégation spéciale, présidée par Maurice Callame, est alors nommée mais après une décision du Conseil d’État, Marcel Planchet est rétabli dans ses fonctions de maire. Cependant, il ne retrouve pas son mandat de conseiller général.
Aux municipales de 1977, il n’est pas candidat mais soutient la liste dirigée par le centriste Marie-Ange Réhel. Aux deux tours de scrutin, il termine en troisième position derrière le socialiste Louis Chopier et le RPR François Debonnet. Saint-Malo bascule ainsi à gauche.
Six ans plus tard, il décide de se présenter à nouveau aux suffrages des malouins. S’il arrive deuxième au premier tour, il bat le maire sortant le 13 mars 1983 en recueillant 51,84 % des voix. En 1985, il reprend son siège de conseiller général et succède à Robert Desnos qui ne se représentait pas. Candidat à sa réélection en 1989, il ne parvient pas à se qualifier pour le second tour, battu par le candidat de l’union de la gauche et par son premier adjoint René Couanau. Ce dernier lui succède à la tête de la cité corsaire.
En 1998, il quitte son dernier mandat politique en ne se représentant pas dans le canton de Saint-Malo-Sud.
- Louis Chopier ( à Paramé - à Saint-Malo)
Maraîcher et syndicaliste agricole, il commence sa carrière politique en 1959 en étant élu conseiller municipal de Paramé sous l'étiquette MRP. En mars 1977, il devient maire socialiste de Saint-Malo à l'issue du second tour des municipales, faisant ainsi basculer la ville à gauche. Il est largement réélu l'année suivante (mais sans les communistes qu'il écarte de sa majorité) après l'invalidation du scrutin municipal et la tenue d'une élection partielle.
En 1982, il fait son entrée au conseil général en battant le candidat de la majorité départementale Christian Morvan dans le canton de Saint-Malo-Nord.
De nouveau candidat aux municipales en 1983, il est défait par son prédécesseur à la mairie, Marcel Planchet. Il est exclu du Parti socialiste en 1986 après avoir monté avec Michel Phlipponneau une liste dissidente « Gauche démocrate et régionaliste » (où il figurait en dernière position) aux élections régionales[33].
À la faveur de la démission de Marie-Noëlle Lienemann, élue députée de la septième circonscription de l'Essonne, il devient député européen en 1988 et le reste un peu plus d'un an. Tête de liste de l'union de la gauche aux municipales de 1989, il ne parvient pas à reprendre le siège perdu six ans plus tôt : il est battu au second tour par René Couanau.
Il perd son siège de conseiller général en 1994 face à la candidate UDF-CDS Catherine Jacquemin et aux municipales de 1995, il arrive second derrière le maire sortant, réélu dès le premier tour avec 54,30 % des suffrages.
Conseil municipal actuel
Les 43 sièges composant le conseil municipal de Saint-Malo ont été pourvus le à l'issue du second tour de scrutin. À l'heure actuelle, il est réparti comme suit :
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La ville est une sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine et a été le chef-lieu du canton de Saint-Malo de 1793 à 1967, année où celui-ci est scindé. La commune devient alors le chef-lieu des cantons de Saint-Malo-Nord (formé d'une partie de Saint-Malo) et de Saint-Malo-Sud (autrefois canton de Saint-Servan-sur-Mer) formé d'une partie de Saint-Malo et des communes de La Gouesnière et Saint-Jouan-des-Guérets[35].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Saint-Malo est désormais le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, celui de Saint-Malo-1 et celui de Saint-Malo-2[36].
Pour l'élection des députés, Saint-Malo fait partie depuis 1988 de la septième circonscription d'Ille-et-Vilaine.
Saint-Malo est jumelée avec Port-Louis, capitale de l'Île Maurice, depuis 1999[37].
Notes et références
- Les maires de Saint-Malo
- Jacqueline Sainclivier, L'Ille-et-Vilaine, 1918-1958 : Vie politique et sociale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 484 p. (ISBN 978-2-86847-176-5, lire en ligne), paragraphe 69 sur Google Books.
- « M. Planchet est élu maire du Grand Saint-Malo », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Le maire de Saint-Malo est démis de ses fonctions », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Saint-Malo : une grande confusion », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « L’ancien maire de Saint-Malo Marcel Planchet est décédé », Le Pays malouin,‎ (lire en ligne)
- « Nécrologie : Marcel Planchet, ancien maire de St-Malo », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Le maire de Saint-Malo a-t-il utilisé le plan d'urbanisme à des fins personnelles ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Le maire de Saint-Malo est condamné à six mois de prison avec sursis », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « M. Marcel Planchet, maire de Saint-Malo, a été démissionné d'office : Le premier adjoint chargé « provisoirement » de le remplacer », Ouest-France,‎
- La délégation spéciale est mise en sommeil après la décision du Conseil d'État rétablissant dans ses fonctions le conseil municipal dissous.
- « La municipalité de Saint-Malo est rétablie dans ses droits par le Conseil d'État », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Saint-Malo : la dissolution du conseil municipal est annulée », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Louis Chopier maire de Saint-Malo », Ouest-France,‎
« M. Louis Chopier, du Parti socialiste et tête de liste de l'Union de la gauche, a été élu maire de Saint-Malo, dimanche matin. » - « La délégation spéciale est entrée en fonction à Saint-Malo : M. Paul Antonin élu président », Ouest-France,‎
- « M. Louis Chopier retrouve la mairie », Ouest-France,‎
- « M. Louis Chopier, élu maire de Saint-Malo », Ouest-France,‎
« Comme on pouvait s'y attendre, M. Louis Chopier a été élu à l'unanimité et une abstention. » - « Louis Chopier. L'ancien maire PS a sa rue », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
- « Saint-Malo. Le député-maire René Couanau quitte l'UMP », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
- « Le député et maire de Saint-Malo, René Couanau, quitte l'UMP », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « L'UDF désigne huit secrétaires généraux adjoints », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Municipales 2014 : zoom sur Saint-Malo », sur France Bleu Armorique,
- « Municipales à Saint-Malo : Claude Renoult élu, une veste pour René Couanau », sur France 3 Bretagne,
- « Gilles Lurton fait basculer le canton à droite », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- Benjamin Fontaine, « Municipales à Saint-Malo : le député LR Gilles Lurton est candidat », sur France Bleu Armorique,
- « Municipales : Gilles Lurton a pris les commandes de la ville de Saint-Malo », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
- Émilie Chassevant, « Saint-Malo. Gilles Lurton est élu à la tête de l’agglomération », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Municipales. Claude Renoult se veut le candidat du renouveau », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
- Émilie Chassevant, « Municipales à Saint-Malo. Le maire Claude Renoult ne se représentera pas », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Élections municipales : Jean Coudray, candidat à la mairie de Saint-Malo », Le Pays malouin,‎ (lire en ligne)
- « Saint-Malo : René Couanau ne se représente pas aux élections législatives », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- Gauche démocrate et régionaliste - Bulletin de vote, sur collections.musee-bretagne.fr
- Rue Louis Chopier, sur maps-streetview.com
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Malo », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- La partie de la commune incluse dans le canton de Saint-Malo-2 est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : plage des Bas-Sablons, rue de l'Amiral-Magon, place Bouvet, rue Ville-Pépin, place de la Roulais, rue de la Nation, rue de la Pie, rue de la Marne, boulevard des Talards, rue Pierre-de-Coubertin, rue des Antilles, rue Michel-de-la-Bardelière, avenue du Général-de-Gaulle, rue de la Guymauvière, rue du Grand-Jardin, rue du Mottais, rue des Bregeons, rue de la Ville-es-Cours, route départementale 2, ligne de chemin de fer de Rennes à Saint-Malo, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Jouan-des-Guérets. Le surplus fait partie du canton de Saint-Malo-1
- Jumelage avec Port-Louis