Lanrigan
Lanrigan est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Ses habitants sont nommés Lanriganais et Lanriganaises.
Lanrigan | |||||
Le château de Lanrigan. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne Romantique | ||||
Maire Mandat |
Sébastien Delabroise 2020-2026 |
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Code postal | 35270 | ||||
Code commune | 35148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
159 hab. (2020 en augmentation de 6 % par rapport à 2014) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 50″ nord, 1° 41′ 51″ ouest | ||||
Altitude | 68 m Min. 50 m Max. 85 m |
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Superficie | 3,98 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combourg | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.lanrigan.fr | ||||
En 2020, avec 159 habitants[Note 1], elle est la 331e commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine, soit l'antépénultième commune du département en nombre d'habitants devant La Selle-Guerchaise et Bléruais, et la 1195e de Bretagne[1]. Sa densité est de 39,9 hab/km².
Géographie
Localisation
La commune est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Rennes et à une vingtaine de kilomètres à l’est-sud-est de Dinan. Elle est entourée par les communes de Combourg, Dingé et Saint-Léger-des-Prés.
Le bourg de la commune est traversé par la D 83.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 33 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Lanrigan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (20,3 %), forêts (19,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Lanrigan
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanno Rigano au XIe siècle, Lanrigant en 1111, Sanrigan en 1116, Lanrigan au XIIe siècle[24].
En breton, le nom de la commune reste Lanrigan[24].
Lanrigan est un toponyme issu de l'ancien breton lann « église » (breton moderne « lande (lande d'ermite, lieu consacré du village) », « ajonc »). Le second élément -rigan représente le nom d'un saint breton *Rican, non attesté (selon Joseph Loth).
Remarque : le mot brittonique lann s'est souvent confondu avec le mot lande d'origine gauloise et de sens proche. Le lieu-dit écrit Land'huan, Landehuan est un ancien Landuhan, c'est-à -dire une mécoupe du breton *Lann-duhan, le second élément étant peut-être un anthroponyme breton en Tud-.
Lieux-dits
Du nord au sud, plusieurs lieux-dits sont répartis sur le territoire de la commune :
- la Métairie
- le Fresne
- les Guerches
- la petite Haie
- les Rosais
- la Touche
- la Lande Longue
- la Lande rose
- la Haute Ruée
- Chapelle de Landehuan
- la Lande de Landehuan
Histoire
La première mention de la paroisse de Lanrigan date de 1070. Elle dépendait auparavant de celle de Combourg[25].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Lanrigan appartient à l'arrondissement de Saint-Malo depuis 2017 et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Hédé.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis 2017 par Laurence Maillart-Méhaignerie (RE). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Rennes (Second Empire), la 2e circonscription de Rennes (1876-1919), la 1re circonscription de Rennes (1928-1940) et la 1re circonscription (1958-1986).
Intercommunalité
Depuis le , Lanrigan appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[26].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2020, la commune comptait 159 habitants[Note 8], en augmentation de 6 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
La commune compte un seul monument historique protégé :
- La motte féodale[35] du château de Lanrigan est liée à la famille des seigneurs de Lanrigan, branche issues des seigneurs de Combourg. Ils possédaient des droits sur les églises de Cuguen (où les descendants de Hamon fils de Main s’installèrent, cf. Cuguen)
- Église Saint-Martin.
- Croix des Innocents ou du Vivier.
Personnalités liées à la commune
L'ancienne noblesse de Lanrigan descend de Jehan de Langan et de son frère Geoffroy, un homme d'armes.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Population en Bretagne : combien d'habitants dans votre ville - Lanrigan ? », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Fiche cours d'eau - l'Ille (J71-0300) ».
- « Fiche cours d'eau - le Linon (J07-0300) ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lanrigan et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lanrigan et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats concernant « Lanrigan » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
- André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale : XIe – XIIIe siècle, Rennes, éditions Ouest-France, coll. « université », , 440 p. (ISBN 2-7373-0014-2), p. 288.
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Les élections des maires : arrondissement de Rennes, L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269 (lire en ligne).
- « Le doyen des anciens maires de France est décédé », Ouest-France, (archives du journal)
- « Les maires élu du 1er tour », Dimanche Ouest-France, no 534,‎ , p. 10-11 (ISSN 1285-7688).
- « Municipales à Lanrigan. Le conseil s’est réuni pour la première fois samedi 23 mai », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Manoirs et château dans le comté de Rennes. Michel Brand’Honneur, PUR, Rennes