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Ladislas Starewitch

WƂadysƂaw Starewicz des armoiries OdrowÄ…ĆŒ (en français Ladislas Starewitch[1], en russe : ВлаЎОслаĐČ ĐĄŃ‚Đ°Ń€Đ”ĐČоч) nĂ© le Ă  Moscou et mort le Ă  Fontenay-sous-Bois, est un rĂ©alisateur de films d’animation d’origine polonaise, pionnier du film de marionnettes animĂ©es (technique d’animation en volume)[1].

Ladislas Starewitch
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Ladislas Starewitch vers 1910
Nom de naissance WƂadysƂaw Starewicz
Naissance
Moscou Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Nationalité Drapeau de la Pologne Polonais
DĂ©cĂšs (Ă  82 ans)
Fontenay-sous-Bois (Seine) Drapeau de la France France
Profession RĂ©alisateur
Films notables Le Rat des villes et le Rat des champs
Le Roman de Renard

Biographie

Fils d'Aleksander Starewicz et d'Antonina nĂ©e Legęcka, WƂadysƂaw est nĂ© Ă  Moscou de parents polonais favorables Ă  l’indĂ©pendance de la Pologne, alors partagĂ©e entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Russie. Son pĂšre a participĂ© Ă  l'insurrection polonaise de 1863 contre l'empire russe. WƂadysƂaw perd sa mĂšre Ă  l’ñge de quatre ans et c'est sa grande-mĂšre qui l'Ă©lĂšve Ă  Kovno. Durant son enfance, il s’intĂ©resse au dessin, Ă  la peinture et Ă  l’entomologie. Il continue son Ă©ducation au lycĂ©e de Tartu qu'il termine vers 1903-1904. Il part ensuite Ă  Vilna oĂč il Ă©tudie la peinture Ă  l'Ă©cole de dessin dans la classe de StanisƂaw Jarocki[2].

En 1906, il épouse Anna Zimmermann. Ils ont deux filles, Irena et Janina. Il travaille au cadastre à Kovno et occupe ses loisirs à faire du théùtre, photographier, puis filmer.

En 1909, Starewicz rĂ©alise des courts-mĂ©trages pour le musĂ©e ethnographique de Kovno dont il est cofondateur. Ces films portent sur des manifestations populaires dans la rĂ©gion et sur les insectes. Les deux facettes - ethnographique et entomologique - sont la marque de l’Ɠuvre de Starewicz[3]. PassionnĂ© d’entomologie, il rĂȘve de filmer un combat de scarabĂ©e. Ainsi naĂźt La Lutte des cerfs-volants (Lucanus Cervus), son premier film d’animation image par image.

La Vengeance du ciné-opérateur

En 1910, il rĂ©alise La Belle Lucanide, inspirĂ© de la Belle HĂ©lĂšne, une histoire d’adultĂšre qui devient une comĂ©die. Dans La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, rĂ©alisĂ© la mĂȘme annĂ©e, un cadreur chevauchant une motocyclette suit le mari adultĂšre pour filmer les scĂšnes compromettantes. La projection publique de son film s'achĂšve par l'incendie de la cabine de projection. La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, c’est l'invention du cinĂ©ma dans le cinĂ©ma et de la camĂ©ra voyeuse[4] - [5] - [6]. Le film suivant de Starewicz, La Cigale et la Fourmi d'aprĂšs une fable d'Ivan Krylov, fait ressortir la force dramatique de la fable, notamment avec deux scĂšnes d’enterrement et la mort poignante de la cigale.

En 1912, il signe un contrat avec Alexandre Khanjonkov, pionnier du cinĂ©ma russe, et part s’installer Ă  Moscou avec sa femme Anna, qui l’assiste au tournage, sa fille Irena et la monteuse Maria WodziƄska, qui devient ensuite directrice du dĂ©partement de montage de la sociĂ©tĂ© de production de Khanjonkov. La Cigale et la Fourmi devient le film russe au plus grand tirage de l’époque, avec 140 copies, et le premier Ă  ĂȘtre projetĂ© en dehors de Russie, Ă  Londres et Ă  Paris, au Gaumont-Palace[7]. En quelques annĂ©es, Starewicz acquiert une notoriĂ©tĂ© internationale pour ses films d’animations et de dessins animĂ©s.

Starewicz se lance dans la prise de vues rĂ©elle en adaptant, conformĂ©ment au goĂ»t de l’époque, de grands classiques de la littĂ©rature. En 1913, il emporte un grand succĂšs avec le film La Nuit de NoĂ«l d’aprĂšs Gogol, dans lequel le cĂ©lĂšbre acteur Ivan Mosjoukine interprĂšte le premier rĂŽle. Il adapte aussi La Terrible Vengeance (1912) et le Portrait (1915) de Gogol, Rouslan et Ludmilla (1913) de Pouchkine, La Fille de neige (1913) d’aprĂšs Ostrovski, Jola de Jerzy Ć»uƂawski, Pan Twardowski de JĂłzef Ignacy Kraszewski et Cagliostro. Dans ses films jouent des acteurs les plus populaires de l'Ă©poque : Olga GzovskaĂŻa, Vladimir Gajdarow, Evgueni Vakhtangov, Antoni Fertner, Stefan Jaracz, Jan Wiszniewski, FrĂ©dĂ©ric Jarosy et bien d'autres.

Au dĂ©but de la guerre de 1914-1918, Starewicz rĂ©alise quelques films anti-guerre satiriques, dont Le Lys de la Belgique et le Fils adoptif de Mars, satire politique du Kaiser et des gĂ©nĂ©raux. La guerre l’empĂȘche toutefois de poursuivre dans la voie de l’animation. AprĂšs la rĂ©volution de fĂ©vrier 1917, Khanjonkov quitte Moscou pour Yalta oĂč Starewicz le rejoint dĂ©but 1918. Il rĂ©alise alors surtout des films alimentaires, dont Stella Maris en 1919, tirĂ© du roman de William John Locke[7]. Lorsque l’industrie cinĂ©matographique est nationalisĂ©e en 1919 et les bolcheviks commencent Ă  menacer de prendre le pouvoir en CrimĂ©e, il quitte Yalta pour l’Italie et s’installe rapidement et dĂ©finitivement en France fin 1919.

Starewicz dans son atelier

Il s'installe Ă  Fontenay-sous-Bois en 1924. C'est ici qu'il produit ses films d'animation de marionnettes et travaille avec sa famille : sa femme Anna fait les costumes, sa fille Nina est actrice, sa fille aĂźnĂ©e IrĂšne est son assistante. Il renoue avec le cinĂ©ma d’animation avec Dans les griffes de l’araignĂ©e, une histoire dramatique, rĂ©alisĂ©e en 1920 et sortie en 1924.

Starewicz rĂ©alise durant cette pĂ©riode les classiques de sa filmographie : Les Grenouilles qui demandent un roi, Le Rat des villes et le Rat des champs d’aprĂšs La Fontaine, La Voix du rossignol, Les Yeux du dragon, L’Amour en noir et blanc, dont les marionnettes reprĂ©sentent Charlie Chaplin, Tom Mix, Mary Pickford, La Petite Parade et L’Horloge magique[7]. Sa fille cadette, Janina, joue dans certains films, comme L'Épouvantail, La Reine des papillons, La Voix du rossignol ou La Petite Chanteuse des rues. Il s’agit de la pĂ©riode la plus fĂ©conde de son Ɠuvre : il tourne environ deux films par an et son imaginaire et son talent se renouvellent dans chaque film.

En 1929 et 1930, il tourne son chef-d’Ɠuvre, son premier long mĂ©trage sonore en noir et blanc, qui est aussi le premier long mĂ©trage du cinĂ©ma d’animation, Le Roman de Renard, animant des personnages habillĂ©s de daim, de velours et de cuir, auxquels il donne vĂ©ritablement vie : respiration, mouvements des yeux, etc. Louis Nalpas, l'ancien distributeur des films de Starewicz pour PathĂ© devenu un producteur, Ă©choue, car il avait choisi pour le film la sonorisation sur disque, qui est tout de suite remplacĂ©e dans le marchĂ© par la sonorisation sur pellicule. Le film n’est diffusĂ© en Allemagne qu’en 1937 oĂč il remporte de nombreux prix et en 1941 en France, avant de tomber rapidement dans l’oubli. En effet, ce n’est pas le passage au son ou Ă  la couleur qui pose rĂ©ellement problĂšme Ă  Starewicz, c’est la dĂ©faillance des producteurs.

Le film Poussette reste inachevĂ©. Il existe encore quelques images tournĂ©es en 1931. En 1933, il envisageait un projet fantastique, La CrĂ©ation du monde. Starewicz Ă©voquait une mise en scĂšne grandiose, en mĂȘlant prises de vues rĂ©elles et animation. Malheureusement, le film reste seulement Ă  l'Ă©tat de scĂ©nario[8].

En 1933, il commence sa cĂ©lĂšbre sĂ©rie avec le chien FĂ©tiche. FĂ©tiche mascotte, dont la longueur originelle a Ă©tĂ© reconstituĂ©e en 2012, est considĂ©rĂ© comme un de ses films les plus crĂ©atifs. Il signe avec Marc Gelbart pour en faire une sĂ©rie avec ce personnage et tourne : FĂ©tiche prestidigitateur (1934), FĂ©tiche se marie (1935), FĂ©tiche en voyage de noces (1936), FĂ©tiche et les sirĂšnes (1937, pas sonorisĂ©). FĂ©tiche pĂšre de famille (1937) reste inachevĂ©, Ă  cause de la malhonnĂȘtetĂ© du producteur. Seules six minutes sont tournĂ©es de ce dernier.

Il voulait dĂ©mĂ©nager en Pologne et en 1939 il signe un contrat avec le producteur polonais Stefan Katelbach mais la guerre qui Ă©clate l'oblige Ă  rester en France. Il rĂ©sidera en France plus de quarante annĂ©es, mais gardera toujours sa nationalitĂ© polonaise[9]. En effet, c’est avec un passeport polonais qu’il arrive de Russie. « Je suis Polonais, ici ou ailleurs, je suis Polonais », affirme-t-il Ă  ses amis[10]. Pendant la guerre, il connaĂźt une pĂ©riode difficile. Il tourne des films publicitaires, tandis que ses Ɠuvres des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes tombent dans l’oubli et que sa fille aĂźnĂ©e perd la vue. De ces films, aucun n'a Ă©tĂ© conservĂ© Ă  prĂ©sent.

En 1946, Starewicz commence Ă  prĂ©parer Le Songe d'une nuit d'Ă©tĂ© d’aprĂšs Shakespeare, mais son producteur lui envoie des chĂšques sans provision alors il dĂ©cide de tout arrĂȘter en 1948. Les marionnettes et quelques dĂ©cors avaient Ă©tĂ© fabriquĂ©s[11]. Il rĂ©alise en collaboration avec Sonika Bo Zanzabelle Ă  Paris, qui remporte la mĂ©daille d'or dans la catĂ©gorie « Films pour enfants » au Festival de Venise[12].

En 1949 il réalise son premier film en couleurs, Fleur de fougÚre, sur une légende scandinave et remporte le premier prix du meilleur dessin animé au XIe festival du film pour enfants organisé dans le cadre de la Biennale de Venise. Ensuite, il tourne deux films en collaboration avec Sonika Bo, Gazouilly petit Oiseau et Un dimanche de Gazouillis. En 1956 il met en scÚne un renard, un lapin et un ourson, Patapouf, dans Nez au vent. Grùce au succÚs de ce court métrage, Patapouf et le lapin réapparaissent dans Carrousel boréal, son dernier film.

Il décÚde en 1965 en laissant Comme chien et chat inachevé.

Depuis 1991, LĂ©ona BĂ©atrice Martin, petite fille et biographe de WƂadysƂaw Starewicz, et son mari François Martin, chercheur indĂ©pendant, restaurent et diffusent les films de WƂadysƂaw Starewicz. La plupart de ses films de la pĂ©riode lituanienne et russe sont perdus mais ses films français sont actuellement disponibles en DVD[12]. Une cinquantaine des films sont actuellement disponibles sur une filmographie qui en compte le double.

Les marionnettes et le tournage

Elles ont une structure entiĂšrement articulĂ©e en fil de fer (cuivre ou plomb) et bois lĂ©ger, ensuite recouverte de peau de chamois et habillĂ©e en divers tissus. La tĂȘte est sculptĂ©e dans du bois lĂ©ger et recouverte de peu de chamois aussi. Les yeux sont en perles ou en verre. Elles sont capables de mouvoir les yeux, la bouche, les paupiĂšres, et les sourcils grĂące Ă  la peau de chamois, qui peut ĂȘtre plissĂ©e Ă  volontĂ© pour donner les expressions nĂ©cessaires. Certaines sont munies de mĂ©canisme pour respirer. La taille des marionnettes varie selon les plans du tournage : 5-10 centimĂštres pour les plans Ă©loignĂ©s, 20-30 centimĂštres pour les plans moyens. Les plus grandes marionnettes sont celles du Roman de Renart, dont le lion mesure environ 80 centimĂštres. Certaines Ă©taient utilisĂ©es dans divers films. Par exemple, dans FĂ©tiche mascotte, on peut voir des marionnettes de L'Épouvantail, de La Petite Parade, de L'Horloge magique


Sur la table de tournage sont posĂ©es des plaques de liĂšge qui permettent de fixer la marionnette debout grĂące Ă  des clous qui traversent les pieds. Les films sont rĂ©alisĂ©s image par image, en animation en volume. Pour qu'il n'y ait pas des sauts de lumiĂšre entre deux images, Starewicz modifiait ses camĂ©ras pour que la lumiĂšre du plateau soit directement proportionnelle au temps d’exposition de la pellicule. Pour les mouvements rapides, il bougeait la marionnette pendant l'exposition, cela donnant du flou au mouvement. Pour les courses-poursuites, bien nombreuses dans ses films, la marionnette Ă©tait suspendue avec des fils invisibles. Pendant le tournage, celle-ci est animĂ©e en courant vers une direction, pendant qu'un dĂ©cor dĂ©plaçable enfile vers l'autre, ce qui finalement donne un effet saisissant. Il utilisait aussi des projections de vues rĂ©elles.

RĂ©compenses

  • Prix Hugo Riesenfeld du meilleur court mĂ©trage de l’annĂ©e aux États-Unis en 1925 pour La Voix du rossignol (1923)
  • MĂ©daille d’or au Festival de Venise en 1949 pour Zanzabelle Ă  Paris (1947)
  • Premier prix du dessin animĂ© en 1950 Ă  la Biennale de Venise pour Fleur de fougĂšre (1949)

Hommages

Le cinĂ©aste Terry Gilliam range FĂ©tiche mascotte au nombre des dix meilleurs films d’animation de tous les temps[13].

En 2005, Xavier Kawa-Topor et Jean Rubak adaptent trois films courts de Starewicz en long-métrage, sur une musique de Jean-Marie Sénia. Le film, intitulé Les Contes de l'Horloge Magique contribue à la reconnaissance par la presse et le public du génie de Starewicz.

En 2009, Wes Anderson rend hommage au Roman de Renard dans Fantastic Mr. Fox[14].

En 2012, un nouveau film de WƂadysƂaw Starewicz a Ă©tĂ© reconstituĂ©, FĂ©tiche 33-12. Il s'agit de la version originale du film FĂ©tiche mascotte, film de 1933 d'environ 1 000 m, mais rĂ©duit par les distributeurs Ă  600 m.

En 2014, la ville de Fontenay-sous-Bois et son service Archives-Documentation organisent avec la famille Martin-Starewich des journĂ©es d'Ă©tude WƂadysƂaw Starewicz au cinĂ©ma municipal Le Kosmos avec la diffusion de l'ensemble des films de Starewicz conservĂ©s, soit plus de 7 heures de projection sur deux jours[15].

Filmographie partielle

1909

  • Au-delĂ  du Niemen
  • La Vie de la libellule
  • Les ScarabĂ©es

1910

  • La Lutte des cerfs-volants
  • La Belle Lucanide (PrekrasnaĂŻa Leoukanidia)
  • La Guerre sanglante entre les cornus et les moustachus

1911

  • La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur (Mest kinematografitcheskovo)
  • Le NoĂ«l des insectes
  • La Cigale et la Fourmi (Strekoza i mouravieĂŻ)

1912

  • La Terrible Vengeance (StrachnaĂŻa mest)
  • Vengeance Du Cine Operateur
  • ScĂšnes amusantes de la vie des insectes
  • Un voyage sur la lune

1913 :

  • La Nuit de NoĂ«l (Notch pered Rojdtesvom)
  • Rouslan et Lioudmila (Rouslan i Lioudmila)
  • La Fille des neiges (Sniegourotchka)

1914 :

  • Le Fils adoptif de Mars (Passynok Marsa)

1915

1917 :

  • Sachka le jockey
  • Le Pouvoir populaire

1918 :

1919 :

  • Stella Maris

1920 :

  • Dans les griffes de l'araignĂ©e, sortie en 1924

1921

1922 :

1923

1924 :

1925 :

1926 :

1927

1928 :

1929 :

1931 :

  • Poussette, inachevĂ©

1932

1933 :

1934

  • FĂ©tiche prestidigitateur
  • Crainquebille, partie animĂ©e

1935 :

  • FĂ©tiche se marie

1936 :

  • FĂ©tiche en voyage de noces

1937

  • FĂ©tiche chez les sirĂšnes
  • Le Roman de Renard
  • FĂ©tiche pĂšre de famille, inachevĂ©

1947 :

  • Zanzabelle Ă  Paris

1949 :

1953 :

  • Gazouilly petit oiseau

1954 :

  • Gueule de bois

1955 :

  • Un dimanche de Gazouilly

1956 :

  • Un nez au vent

1958 :

  • Carrousel BorĂ©al

1965 :

  • Comme chien et chat, inachevĂ©

Éditions en DVD

  • Le monde magique de Ladislas Starewitch, Doriane Films, 2000. Ce DVD comprend les films Le lion devenu vieux, Le rat des villes et le rat des champs (version sonorisĂ©e de 1932) FĂ©tiche mascotte et Fleur de FougĂšre. Bonus: Le rat des villes et le rat des champs (version muette de 1926)
  • Le Roman de Renard, Doriane Films, 2005. Bonus: FĂ©tiche en voyage de noces
  • The Cameraman's Revenge and other fantastic tales, Milestone, Image entertainement, 2005. Contient La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, Le NoĂ«l des insectes, Les Grenouilles qui demandent un roi (version courte), La voix du rossignol, FĂ©tiche mascotte et Carrousel borĂ©al. Cette version n'a pas payĂ© pour les droits de l'Ɠuvre de Starewitch.
  • Nina Star, Doriane Films, 2013. Comprend les films L'Épouvantail, Le Mariage de Babylas, La Voix du rossignol et La reine des papillons. Bonus:Le mariage de Babylas (colorisĂ©), La Reine des papillons (version distribuĂ©e au Royaume uni) Comment naĂźt et s'anime une cinĂ© marionnette
  • FĂ©tiche 33-12, Doriane Films, 2013, Bonus: FĂ©tiche mascotte, Gueule de bois, Comment naĂźt et s'anime une cinĂ© marionnette
  • Les aventures de FĂ©tiche, Doriane Films, 2014. Comprend les films de la sĂ©rie de FĂ©tiche : FĂ©tiche mascotte, FĂ©tiche prestidigitateur, FĂ©tiche se marie, FĂ©tiche en voyage de noces et FĂ©tiche chez les sirĂšnes. Bonus : FĂ©tiche pĂšre de famille (inachevĂ©), Des essais, des Ă©tudes de mouvement, images non retenues, proposition de placement de marque et " Comment naĂźt et s'anime une cinĂ© marionnette.
  • Coffret Ladislas Starewitch 1882-1965, 5 DVD , Doriane Films, 2015. Comprend les programmes Nina Star, L'homme des confins, FĂ©tiche 33-12 et Les aventures de FĂ©tiche et un fascicule de 12 pages avec des illustrations et trois textes. ("Le voyage initiatique" de Ladislas Starewitch, biographie, filmographie).
  • Carrousel, Doriane Films, . DVD qui regroupe ses films en couleurs rĂ©alisĂ©s aprĂšs la seconde guerre mondiale. Comprend Fleur de fougĂšre (version en couleurs), Gazouilly petit oiseau, Un dimanche de Gazouilly, Nez au vent, Carrousel BorĂ©al, de nombreux bonus dont son dernier projet Comme chien et chat et un livret de 16 pages avec illustrations et textes (L. Starewitch, subtil et pudique)[17].

Références

  1. Selon la transcription qu’il a lui-mĂȘme adoptĂ©e en français. Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », p. 73.
  2. Roman WƂodek, « WƂadysƂaw Starewicz », sur ipsb.nina.gov.pl, Internetowy polski sƂownik biograficzny
  3. Martin François, À l’Est de Pixar : le film d’animation russe et soviĂ©tique, Slovo, Presses de l’INALCO, , « Ladislas Starewitch : parler de cinĂ©ma », p. 48-49
  4. Bryony Dixon, 100 Silent Films, Palgrave Macmillan, , 288 p. (ISBN 978-1-84457-569-5, lire en ligne), p. 46
  5. Peter Rollberg, Historical Dictionary of Russian and Soviet Cinema, vol. 30, Scarecrow Press, coll. « Historical Dictionaries of Literature and the Arts », , 832 p. (ISBN 978-0-8108-6268-5, lire en ligne), p. 49
  6. Xavier Kawa-Topor & Philippe Moins, Stop Motion. Un autre cinéma d'animation, Paris, Capricci, , 412 p. (ISBN 979-10-239-0308-9), p. 28
  7. Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », p. 78-80.
  8. Leona Béatrice Martin-Starewitch et François Martin, « Ladislas Starewitch 1882-1965 », p. 402.
  9. Catherine GĂ©ry, Kinofabula, Presses de l’Inalco, , « L’univers fabuleux de Ladislas Starewitch », p. 15-27
  10. Martin François, À l’Est de Pixar : le film d’animation russe et soviĂ©tique, Slovo, Presses de l’INALCO,, , « Ladislas Starewitch : parler de cinĂ©ma », p. 48-49
  11. Leona Béatrice Martin-Starewitch et François Martin, « Ladislas Starewitch 1882-1965 », p. 274.
  12. « Ladislas Starewitch »
  13. Terry Gilliam, « The 10 best animated films of all time », The Guardian, 27 avril 2001.
  14. « Fantastic Mr. Fox (2009) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  15. Fontenay va recrĂ©er l’univers magique de Ladislas Starewitch, Russia Beyond The Headlines.
  16. « Cagliostro », sur kinematoscope.org (consulté le )
  17. DVD Carrousel, Doriane Film 2018, (EAN 3700246908524)

Voir aussi

Documents d'Ă©poque

  • « Les poupĂ©es animĂ©es de W. Starewitch », CinĂ©a-CinĂ© pour tous, , p. 19-20. [lire en ligne], sur Gallica.

Bibliographie

  • Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », dans Le CinĂ©ma russe avant la rĂ©volution, ouvrage collectif, Éditions Ramsay / RĂ©union des musĂ©es nationaux, coll. « Ramsay CinĂ©ma », 1989.
  • Jean-Pierre Pagliano, « Starewitch au pays des merveilles », Positif, no 352, .
  • Jean-Pierre Pagliano, "Starewitch plus intime", Positif n°371, janvier 1992.
  • LĂ©ona BĂ©atrice Martin & François Martin, Ladislas Starewitch 1882-1965, L’Harmattan, « Champs visuels », 2003.
  • Xavier Kawa-Topor et François Martin, Ladislas Starewitch, magicien des cinĂ©-marionnettes, Ă©dition Forum des images/Afca/L'EquipĂ©e, photographies de L. Starewitch, 2003.
  • Xavier Kawa-Topor & Jean Rubak, L'Horloge Magique un conte de Ladislas Starewitch, Actes Sud Junior, 2004
  • Catherine GĂ©ry, « L’univers fabuleux de Ladislas Starewitch », dans KinoFabula : Essais sur la littĂ©rature et le cinĂ©ma russes, Presses de l’Inalco, , 256 p. (ISBN 9782858312634, lire en ligne), p. 15-27

Liens externes

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