Ladislas Starewitch
WĆadysĆaw Starewicz des armoiries OdrowÄ ĆŒ (en français Ladislas Starewitch[1], en russe : ĐлаЎОŃлаĐČ ĐĄŃĐ°ŃĐ”ĐČĐžŃ) nĂ© le Ă Moscou et mort le Ă Fontenay-sous-Bois, est un rĂ©alisateur de films dâanimation dâorigine polonaise, pionnier du film de marionnettes animĂ©es (technique dâanimation en volume)[1].
Nom de naissance | WĆadysĆaw Starewicz |
---|---|
Naissance |
Moscou Empire russe |
Nationalité | Polonais |
DĂ©cĂšs |
(Ă 82 ans) Fontenay-sous-Bois (Seine) France |
Profession | RĂ©alisateur |
Films notables |
Le Rat des villes et le Rat des champs Le Roman de Renard |
Biographie
Fils d'Aleksander Starewicz et d'Antonina nĂ©e LegÄcka, WĆadysĆaw est nĂ© Ă Moscou de parents polonais favorables Ă lâindĂ©pendance de la Pologne, alors partagĂ©e entre lâAllemagne, lâAutriche-Hongrie et la Russie. Son pĂšre a participĂ© Ă l'insurrection polonaise de 1863 contre l'empire russe. WĆadysĆaw perd sa mĂšre Ă lâĂąge de quatre ans et c'est sa grande-mĂšre qui l'Ă©lĂšve Ă Kovno. Durant son enfance, il sâintĂ©resse au dessin, Ă la peinture et Ă lâentomologie. Il continue son Ă©ducation au lycĂ©e de Tartu qu'il termine vers 1903-1904. Il part ensuite Ă Vilna oĂč il Ă©tudie la peinture Ă l'Ă©cole de dessin dans la classe de StanisĆaw Jarocki[2].
En 1906, il épouse Anna Zimmermann. Ils ont deux filles, Irena et Janina. Il travaille au cadastre à Kovno et occupe ses loisirs à faire du théùtre, photographier, puis filmer.
En 1909, Starewicz rĂ©alise des courts-mĂ©trages pour le musĂ©e ethnographique de Kovno dont il est cofondateur. Ces films portent sur des manifestations populaires dans la rĂ©gion et sur les insectes. Les deux facettes - ethnographique et entomologique - sont la marque de lâĆuvre de Starewicz[3]. PassionnĂ© dâentomologie, il rĂȘve de filmer un combat de scarabĂ©e. Ainsi naĂźt La Lutte des cerfs-volants (Lucanus Cervus), son premier film dâanimation image par image.
En 1910, il rĂ©alise La Belle Lucanide, inspirĂ© de la Belle HĂ©lĂšne, une histoire dâadultĂšre qui devient une comĂ©die. Dans La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, rĂ©alisĂ© la mĂȘme annĂ©e, un cadreur chevauchant une motocyclette suit le mari adultĂšre pour filmer les scĂšnes compromettantes. La projection publique de son film s'achĂšve par l'incendie de la cabine de projection. La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, câest l'invention du cinĂ©ma dans le cinĂ©ma et de la camĂ©ra voyeuse[4] - [5] - [6]. Le film suivant de Starewicz, La Cigale et la Fourmi d'aprĂšs une fable d'Ivan Krylov, fait ressortir la force dramatique de la fable, notamment avec deux scĂšnes dâenterrement et la mort poignante de la cigale.
En 1912, il signe un contrat avec Alexandre Khanjonkov, pionnier du cinĂ©ma russe, et part sâinstaller Ă Moscou avec sa femme Anna, qui lâassiste au tournage, sa fille Irena et la monteuse Maria WodziĆska, qui devient ensuite directrice du dĂ©partement de montage de la sociĂ©tĂ© de production de Khanjonkov. La Cigale et la Fourmi devient le film russe au plus grand tirage de lâĂ©poque, avec 140 copies, et le premier Ă ĂȘtre projetĂ© en dehors de Russie, Ă Londres et Ă Paris, au Gaumont-Palace[7]. En quelques annĂ©es, Starewicz acquiert une notoriĂ©tĂ© internationale pour ses films dâanimations et de dessins animĂ©s.
Starewicz se lance dans la prise de vues rĂ©elle en adaptant, conformĂ©ment au goĂ»t de lâĂ©poque, de grands classiques de la littĂ©rature. En 1913, il emporte un grand succĂšs avec le film La Nuit de NoĂ«l dâaprĂšs Gogol, dans lequel le cĂ©lĂšbre acteur Ivan Mosjoukine interprĂšte le premier rĂŽle. Il adapte aussi La Terrible Vengeance (1912) et le Portrait (1915) de Gogol, Rouslan et Ludmilla (1913) de Pouchkine, La Fille de neige (1913) dâaprĂšs Ostrovski, Jola de Jerzy Ć»uĆawski, Pan Twardowski de JĂłzef Ignacy Kraszewski et Cagliostro. Dans ses films jouent des acteurs les plus populaires de l'Ă©poque : Olga GzovskaĂŻa, Vladimir Gajdarow, Evgueni Vakhtangov, Antoni Fertner, Stefan Jaracz, Jan Wiszniewski, FrĂ©dĂ©ric Jarosy et bien d'autres.
Au dĂ©but de la guerre de 1914-1918, Starewicz rĂ©alise quelques films anti-guerre satiriques, dont Le Lys de la Belgique et le Fils adoptif de Mars, satire politique du Kaiser et des gĂ©nĂ©raux. La guerre lâempĂȘche toutefois de poursuivre dans la voie de lâanimation. AprĂšs la rĂ©volution de fĂ©vrier 1917, Khanjonkov quitte Moscou pour Yalta oĂč Starewicz le rejoint dĂ©but 1918. Il rĂ©alise alors surtout des films alimentaires, dont Stella Maris en 1919, tirĂ© du roman de William John Locke[7]. Lorsque lâindustrie cinĂ©matographique est nationalisĂ©e en 1919 et les bolcheviks commencent Ă menacer de prendre le pouvoir en CrimĂ©e, il quitte Yalta pour lâItalie et sâinstalle rapidement et dĂ©finitivement en France fin 1919.
Il s'installe Ă Fontenay-sous-Bois en 1924. C'est ici qu'il produit ses films d'animation de marionnettes et travaille avec sa famille : sa femme Anna fait les costumes, sa fille Nina est actrice, sa fille aĂźnĂ©e IrĂšne est son assistante. Il renoue avec le cinĂ©ma dâanimation avec Dans les griffes de lâaraignĂ©e, une histoire dramatique, rĂ©alisĂ©e en 1920 et sortie en 1924.
Starewicz rĂ©alise durant cette pĂ©riode les classiques de sa filmographie : Les Grenouilles qui demandent un roi, Le Rat des villes et le Rat des champs dâaprĂšs La Fontaine, La Voix du rossignol, Les Yeux du dragon, LâAmour en noir et blanc, dont les marionnettes reprĂ©sentent Charlie Chaplin, Tom Mix, Mary Pickford, La Petite Parade et LâHorloge magique[7]. Sa fille cadette, Janina, joue dans certains films, comme L'Ăpouvantail, La Reine des papillons, La Voix du rossignol ou La Petite Chanteuse des rues. Il sâagit de la pĂ©riode la plus fĂ©conde de son Ćuvre : il tourne environ deux films par an et son imaginaire et son talent se renouvellent dans chaque film.
En 1929 et 1930, il tourne son chef-dâĆuvre, son premier long mĂ©trage sonore en noir et blanc, qui est aussi le premier long mĂ©trage du cinĂ©ma dâanimation, Le Roman de Renard, animant des personnages habillĂ©s de daim, de velours et de cuir, auxquels il donne vĂ©ritablement vie : respiration, mouvements des yeux, etc. Louis Nalpas, l'ancien distributeur des films de Starewicz pour PathĂ© devenu un producteur, Ă©choue, car il avait choisi pour le film la sonorisation sur disque, qui est tout de suite remplacĂ©e dans le marchĂ© par la sonorisation sur pellicule. Le film nâest diffusĂ© en Allemagne quâen 1937 oĂč il remporte de nombreux prix et en 1941 en France, avant de tomber rapidement dans lâoubli. En effet, ce nâest pas le passage au son ou Ă la couleur qui pose rĂ©ellement problĂšme Ă Starewicz, câest la dĂ©faillance des producteurs.
Le film Poussette reste inachevĂ©. Il existe encore quelques images tournĂ©es en 1931. En 1933, il envisageait un projet fantastique, La CrĂ©ation du monde. Starewicz Ă©voquait une mise en scĂšne grandiose, en mĂȘlant prises de vues rĂ©elles et animation. Malheureusement, le film reste seulement Ă l'Ă©tat de scĂ©nario[8].
En 1933, il commence sa cĂ©lĂšbre sĂ©rie avec le chien FĂ©tiche. FĂ©tiche mascotte, dont la longueur originelle a Ă©tĂ© reconstituĂ©e en 2012, est considĂ©rĂ© comme un de ses films les plus crĂ©atifs. Il signe avec Marc Gelbart pour en faire une sĂ©rie avec ce personnage et tourne : FĂ©tiche prestidigitateur (1934), FĂ©tiche se marie (1935), FĂ©tiche en voyage de noces (1936), FĂ©tiche et les sirĂšnes (1937, pas sonorisĂ©). FĂ©tiche pĂšre de famille (1937) reste inachevĂ©, Ă cause de la malhonnĂȘtetĂ© du producteur. Seules six minutes sont tournĂ©es de ce dernier.
Il voulait dĂ©mĂ©nager en Pologne et en 1939 il signe un contrat avec le producteur polonais Stefan Katelbach mais la guerre qui Ă©clate l'oblige Ă rester en France. Il rĂ©sidera en France plus de quarante annĂ©es, mais gardera toujours sa nationalitĂ© polonaise[9]. En effet, câest avec un passeport polonais quâil arrive de Russie. « Je suis Polonais, ici ou ailleurs, je suis Polonais », affirme-t-il Ă ses amis[10]. Pendant la guerre, il connaĂźt une pĂ©riode difficile. Il tourne des films publicitaires, tandis que ses Ćuvres des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes tombent dans lâoubli et que sa fille aĂźnĂ©e perd la vue. De ces films, aucun n'a Ă©tĂ© conservĂ© Ă prĂ©sent.
En 1946, Starewicz commence Ă prĂ©parer Le Songe d'une nuit d'Ă©tĂ© dâaprĂšs Shakespeare, mais son producteur lui envoie des chĂšques sans provision alors il dĂ©cide de tout arrĂȘter en 1948. Les marionnettes et quelques dĂ©cors avaient Ă©tĂ© fabriquĂ©s[11]. Il rĂ©alise en collaboration avec Sonika Bo Zanzabelle Ă Paris, qui remporte la mĂ©daille d'or dans la catĂ©gorie « Films pour enfants » au Festival de Venise[12].
En 1949 il réalise son premier film en couleurs, Fleur de fougÚre, sur une légende scandinave et remporte le premier prix du meilleur dessin animé au XIe festival du film pour enfants organisé dans le cadre de la Biennale de Venise. Ensuite, il tourne deux films en collaboration avec Sonika Bo, Gazouilly petit Oiseau et Un dimanche de Gazouillis. En 1956 il met en scÚne un renard, un lapin et un ourson, Patapouf, dans Nez au vent. Grùce au succÚs de ce court métrage, Patapouf et le lapin réapparaissent dans Carrousel boréal, son dernier film.
Il décÚde en 1965 en laissant Comme chien et chat inachevé.
Depuis 1991, LĂ©ona BĂ©atrice Martin, petite fille et biographe de WĆadysĆaw Starewicz, et son mari François Martin, chercheur indĂ©pendant, restaurent et diffusent les films de WĆadysĆaw Starewicz. La plupart de ses films de la pĂ©riode lituanienne et russe sont perdus mais ses films français sont actuellement disponibles en DVD[12]. Une cinquantaine des films sont actuellement disponibles sur une filmographie qui en compte le double.
Les marionnettes et le tournage
Elles ont une structure entiĂšrement articulĂ©e en fil de fer (cuivre ou plomb) et bois lĂ©ger, ensuite recouverte de peau de chamois et habillĂ©e en divers tissus. La tĂȘte est sculptĂ©e dans du bois lĂ©ger et recouverte de peu de chamois aussi. Les yeux sont en perles ou en verre. Elles sont capables de mouvoir les yeux, la bouche, les paupiĂšres, et les sourcils grĂące Ă la peau de chamois, qui peut ĂȘtre plissĂ©e Ă volontĂ© pour donner les expressions nĂ©cessaires. Certaines sont munies de mĂ©canisme pour respirer. La taille des marionnettes varie selon les plans du tournage : 5-10 centimĂštres pour les plans Ă©loignĂ©s, 20-30 centimĂštres pour les plans moyens. Les plus grandes marionnettes sont celles du Roman de Renart, dont le lion mesure environ 80 centimĂštres. Certaines Ă©taient utilisĂ©es dans divers films. Par exemple, dans FĂ©tiche mascotte, on peut voir des marionnettes de L'Ăpouvantail, de La Petite Parade, de L'Horloge magiqueâŠ
Sur la table de tournage sont posĂ©es des plaques de liĂšge qui permettent de fixer la marionnette debout grĂące Ă des clous qui traversent les pieds. Les films sont rĂ©alisĂ©s image par image, en animation en volume. Pour qu'il n'y ait pas des sauts de lumiĂšre entre deux images, Starewicz modifiait ses camĂ©ras pour que la lumiĂšre du plateau soit directement proportionnelle au temps dâexposition de la pellicule. Pour les mouvements rapides, il bougeait la marionnette pendant l'exposition, cela donnant du flou au mouvement. Pour les courses-poursuites, bien nombreuses dans ses films, la marionnette Ă©tait suspendue avec des fils invisibles. Pendant le tournage, celle-ci est animĂ©e en courant vers une direction, pendant qu'un dĂ©cor dĂ©plaçable enfile vers l'autre, ce qui finalement donne un effet saisissant. Il utilisait aussi des projections de vues rĂ©elles.
RĂ©compenses
- Prix Hugo Riesenfeld du meilleur court mĂ©trage de lâannĂ©e aux Ătats-Unis en 1925 pour La Voix du rossignol (1923)
- MĂ©daille dâor au Festival de Venise en 1949 pour Zanzabelle Ă Paris (1947)
- Premier prix du dessin animé en 1950 à la Biennale de Venise pour Fleur de fougÚre (1949)
Hommages
Le cinĂ©aste Terry Gilliam range FĂ©tiche mascotte au nombre des dix meilleurs films dâanimation de tous les temps[13].
En 2005, Xavier Kawa-Topor et Jean Rubak adaptent trois films courts de Starewicz en long-métrage, sur une musique de Jean-Marie Sénia. Le film, intitulé Les Contes de l'Horloge Magique contribue à la reconnaissance par la presse et le public du génie de Starewicz.
En 2009, Wes Anderson rend hommage au Roman de Renard dans Fantastic Mr. Fox[14].
En 2012, un nouveau film de WĆadysĆaw Starewicz a Ă©tĂ© reconstituĂ©, FĂ©tiche 33-12. Il s'agit de la version originale du film FĂ©tiche mascotte, film de 1933 d'environ 1 000 m, mais rĂ©duit par les distributeurs Ă 600 m.
En 2014, la ville de Fontenay-sous-Bois et son service Archives-Documentation organisent avec la famille Martin-Starewich des journĂ©es d'Ă©tude WĆadysĆaw Starewicz au cinĂ©ma municipal Le Kosmos avec la diffusion de l'ensemble des films de Starewicz conservĂ©s, soit plus de 7 heures de projection sur deux jours[15].
Filmographie partielle
- Au-delĂ du Niemen
- La Vie de la libellule
- Les Scarabées
- La Lutte des cerfs-volants
- La Belle Lucanide (PrekrasnaĂŻa Leoukanidia)
- La Guerre sanglante entre les cornus et les moustachus
- La Vengeance du ciné-opérateur (Mest kinematografitcheskovo)
- Le Noël des insectes
- La Cigale et la Fourmi (Strekoza i mouravieĂŻ)
- La Terrible Vengeance (StrachnaĂŻa mest)
- Vengeance Du Cine Operateur
- ScĂšnes amusantes de la vie des insectes
- Un voyage sur la lune
1913 :
- La Nuit de Noël (Notch pered Rojdtesvom)
- Rouslan et Lioudmila (Rouslan i Lioudmila)
- La Fille des neiges (Sniegourotchka)
1914 :
- Le Fils adoptif de Mars (Passynok Marsa)
- Le Portrait (Portret)
- Le Lys de Belgique
1917 :
- Sachka le jockey
- Le Pouvoir populaire
1918 :
- Cagliostro[16]
1919 :
- Stella Maris
1920 :
- Dans les griffes de l'araignée, sortie en 1924
1922 :
1924 :
1925 :
1926 :
1928 :
1929 :
1931 :
- Poussette, inachevé
- Le Lion devenu vieux
- Le Lion et le Moucheron
- Comment naßt et s'anime une ciné-marionnette
1933 :
- FĂ©tiche prestidigitateur
- Crainquebille, partie animée
1935 :
- FĂ©tiche se marie
1936 :
- FĂ©tiche en voyage de noces
- FĂ©tiche chez les sirĂšnes
- Le Roman de Renard
- Fétiche pÚre de famille, inachevé
1947 :
- Zanzabelle Ă Paris
1949 :
1953 :
- Gazouilly petit oiseau
1954 :
- Gueule de bois
1955 :
- Un dimanche de Gazouilly
1956 :
- Un nez au vent
1958 :
- Carrousel Boréal
1965 :
- Comme chien et chat, inachevé
Ăditions en DVD
- Le monde magique de Ladislas Starewitch, Doriane Films, 2000. Ce DVD comprend les films Le lion devenu vieux, Le rat des villes et le rat des champs (version sonorisée de 1932) Fétiche mascotte et Fleur de FougÚre. Bonus: Le rat des villes et le rat des champs (version muette de 1926)
- Le Roman de Renard, Doriane Films, 2005. Bonus: FĂ©tiche en voyage de noces
- Les Contes de l'horloge magique, Ăditions Montparnasse, 2005. Contient La Petite Chanteuse des rues, La Petite Parade et LâHorloge magique. Direction artistique Xavier Kawa-Topor. RĂ©alisateur additionnel Jean Rubak. Musique de Jean-Marie SĂ©nia. Avec la voix de Rufus.
- The Cameraman's Revenge and other fantastic tales, Milestone, Image entertainement, 2005. Contient La Vengeance du cinĂ©-opĂ©rateur, Le NoĂ«l des insectes, Les Grenouilles qui demandent un roi (version courte), La voix du rossignol, FĂ©tiche mascotte et Carrousel borĂ©al. Cette version n'a pas payĂ© pour les droits de l'Ćuvre de Starewitch.
- Les Fables de Starewitch dâaprĂšs La Fontaine, Doriane Films, 2011. Contient Le Lion et le Moucheron, Le Rat des villes et le Rat des champs, Les Grenouilles qui demandent un roi, La Cigale et la Fourmi (version de 1927), Le lion devenu vieux et Comment naĂźt et s'anime une cinĂ©-marionnette. Bonus : Le lion devenu vieux (version avec narration française) et Le Rat des villes et le Rat des champs (version sonorisĂ©e de 1932)
- Nina Star, Doriane Films, 2013. Comprend les films L'Ăpouvantail, Le Mariage de Babylas, La Voix du rossignol et La reine des papillons. Bonus:Le mariage de Babylas (colorisĂ©), La Reine des papillons (version distribuĂ©e au Royaume uni) Comment naĂźt et s'anime une cinĂ© marionnette
- L'homme des confins, Doriane Films, 2013. Contient Dans les griffes de l'araignée, Les Yeux du dragon et Amour en noir et blanc. Bonus: Les Yeux du dragon (version sonorisée de 1932), Amour noir et blanc (version sonorisée de 1932) et Comment naßt et s'anime une ciné marionnette
- Fétiche 33-12, Doriane Films, 2013, Bonus: Fétiche mascotte, Gueule de bois, Comment naßt et s'anime une ciné marionnette
- Les aventures de Fétiche, Doriane Films, 2014. Comprend les films de la série de Fétiche : Fétiche mascotte, Fétiche prestidigitateur, Fétiche se marie, Fétiche en voyage de noces et Fétiche chez les sirÚnes. Bonus : Fétiche pÚre de famille (inachevé), Des essais, des études de mouvement, images non retenues, proposition de placement de marque et " Comment naßt et s'anime une ciné marionnette.
- Coffret Ladislas Starewitch 1882-1965, 5 DVD , Doriane Films, 2015. Comprend les programmes Nina Star, L'homme des confins, FĂ©tiche 33-12 et Les aventures de FĂ©tiche et un fascicule de 12 pages avec des illustrations et trois textes. ("Le voyage initiatique" de Ladislas Starewitch, biographie, filmographie).
- Carrousel, Doriane Films, . DVD qui regroupe ses films en couleurs réalisés aprÚs la seconde guerre mondiale. Comprend Fleur de fougÚre (version en couleurs), Gazouilly petit oiseau, Un dimanche de Gazouilly, Nez au vent, Carrousel Boréal, de nombreux bonus dont son dernier projet Comme chien et chat et un livret de 16 pages avec illustrations et textes (L. Starewitch, subtil et pudique)[17].
Références
- Selon la transcription quâil a lui-mĂȘme adoptĂ©e en français. Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », p. 73.
- Roman WĆodek, « WĆadysĆaw Starewicz », sur ipsb.nina.gov.pl, Internetowy polski sĆownik biograficzny
- Martin François, Ă lâEst de Pixar : le film dâanimation russe et soviĂ©tique, Slovo, Presses de lâINALCO, , « Ladislas Starewitch : parler de cinĂ©ma », p. 48-49
- Bryony Dixon, 100 Silent Films, Palgrave Macmillan, , 288 p. (ISBN 978-1-84457-569-5, lire en ligne), p. 46
- Peter Rollberg, Historical Dictionary of Russian and Soviet Cinema, vol. 30, Scarecrow Press, coll. « Historical Dictionaries of Literature and the Arts », , 832 p. (ISBN 978-0-8108-6268-5, lire en ligne), p. 49
- Xavier Kawa-Topor & Philippe Moins, Stop Motion. Un autre cinéma d'animation, Paris, Capricci, , 412 p. (ISBN 979-10-239-0308-9), p. 28
- Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », p. 78-80.
- Leona Béatrice Martin-Starewitch et François Martin, « Ladislas Starewitch 1882-1965 », p. 402.
- Catherine GĂ©ry, Kinofabula, Presses de lâInalco, , « Lâunivers fabuleux de Ladislas Starewitch », p. 15-27
- Martin François, Ă lâEst de Pixar : le film dâanimation russe et soviĂ©tique, Slovo, Presses de lâINALCO,, , « Ladislas Starewitch : parler de cinĂ©ma », p. 48-49
- Leona Béatrice Martin-Starewitch et François Martin, « Ladislas Starewitch 1882-1965 », p. 274.
- « Ladislas Starewitch »
- Terry Gilliam, « The 10 best animated films of all time », The Guardian, 27 avril 2001.
- « Fantastic Mr. Fox (2009) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
- Fontenay va recrĂ©er lâunivers magique de Ladislas Starewitch, Russia Beyond The Headlines.
- « Cagliostro », sur kinematoscope.org (consulté le )
- DVD Carrousel, Doriane Film 2018, (EAN 3700246908524)
Voir aussi
Documents d'Ă©poque
- « Les poupées animées de W. Starewitch », Cinéa-Ciné pour tous, , p. 19-20. [lire en ligne], sur Gallica.
Bibliographie
- Lenny Borger, « Ladislas Starewitch : le magicien de Kovno », dans Le CinĂ©ma russe avant la rĂ©volution, ouvrage collectif, Ăditions Ramsay / RĂ©union des musĂ©es nationaux, coll. « Ramsay CinĂ©ma », 1989.
- Jean-Pierre Pagliano, « Starewitch au pays des merveilles », Positif, no 352, .
- Jean-Pierre Pagliano, "Starewitch plus intime", Positif n°371, janvier 1992.
- LĂ©ona BĂ©atrice Martin & François Martin, Ladislas Starewitch 1882-1965, LâHarmattan, « Champs visuels », 2003.
- Xavier Kawa-Topor et François Martin, Ladislas Starewitch, magicien des ciné-marionnettes, édition Forum des images/Afca/L'Equipée, photographies de L. Starewitch, 2003.
- Xavier Kawa-Topor & Jean Rubak, L'Horloge Magique un conte de Ladislas Starewitch, Actes Sud Junior, 2004
- Catherine GĂ©ry, « Lâunivers fabuleux de Ladislas Starewitch », dans KinoFabula : Essais sur la littĂ©rature et le cinĂ©ma russes, Presses de lâInalco, , 256 p. (ISBN 9782858312634, lire en ligne), p. 15-27
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Site consacré à Ladislas Starevitch
- (en) Deux films de Ladislaw Starewicz sur UbuWeb