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La Roche-Canillac

La Roche-Canillac (La Ròcha Canilhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

La Roche-Canillac
La Roche-Canillac
Vue générale.
Blason de La Roche-Canillac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tulle Agglo
Maire
Mandat
Patrick Leresteux
2020-2026
Code postal 19320
Code commune 19174
Démographie
Population
municipale
127 hab. (2020 en diminution de 15,89 % par rapport à 2014)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 46″ nord, 1° 58′ 10″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 523 m
Superficie 3,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sainte-Fortunade
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Roche-Canillac
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La Roche-Canillac
Liens
Site web larochecanillac.fr

    Géographie

    Commune du Massif central traversée par le Doustre.

    Localisation

    Panorama du village, la Roche Haute et la Roche Basse nichées au milieu de la verdure.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 223 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marcillac », sur la commune de Marcillac-la-Croisille, mise en service en 1963[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 333,4 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Entrée du village.

    Typologie

    La Roche-Canillac est une commune rurale[Note 5] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), prairies (24,5 %), zones urbanisées (8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Roche-Canillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Roche-Canillac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 182 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 sont en en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Marcillac, un ouvrage de classe A[Note 6] disposant d'une retenue de 31 millions de mètres cubes[24]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Roche-Canillac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

    Histoire

    Voir l'article Hugues de la Roche.

    Politique et administration

    La mairie.
    Le monument aux morts.
    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1794 Barthélémy Gimazanes
    03-10-1802 02-05-1809 Jean Baptiste Gimazane
    28-07-1809 15-08-1830 Antoine Labounou
    05-09-1830 12-04-1833 Jean Baptiste Gimazanne-labarriere
    20-08-1833 11-10-1840 Joseph Beronie
    11-10-1840 19-01-1851 Jean Baptiste Gimazane-labarriere
    19-01-1851 1874 François Beronnie
    8-07-1875 3-03-1878 Jean Baptiste Odon Alfred Saintagne
    3-03-1878 29-01-1882 Marie Jean François Charles Gimazane-labarriere
    29-01-1882 23-01-1890 Louis Hypolite Brunie
    23-01-1890 17-05-1896 Jean Baptiste Aussoleil
    17-05-1896 04-10-1908 Marie Jean François Charles Gimazane-labarriere
    04-10-1908 29-06-1917 Jean Baptiste Aussoleil
    29-06-1917 28-01-1945 Henri Joseph Chassaing
    23-08-1917 13-12-1919 Albert Adrien Lasvigne
    28-01-1945 31-10-1947 Pierre Saintagne
    31-10-1947 22-03-1959 François Lanot
    22-03-1959 10-11-1963 Antoine Marcel Léopold Nougein
    10-11-1963 28-03-1971 Henri Seguin SFIO
    28-03-1971 23-06-1995 Jean Bello DVD Médecin
    23-06-1995 2001 Raymond Rougerie PS
    2001 En cours France Rouhaud UMP-LR

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29]. En 2020, la commune comptait 127 habitants[Note 7], en diminution de 15,89 % par rapport à 2014 (Corrèze : −0,89 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    519375376460450429404457470
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    574523542503505515515533504
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    505503502425508511515380329
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    315282214185186164173178157
    2015 2020 - - - - - - -
    150127-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Maur.
    La fontaine de l'église.
    • La Roche Haute
    • La rue Saule.
      La rue Saule.
    • La fontaine de la place.
      La fontaine de la place.
    • Plaque Michelin des années 1930 sur la place de la fontaine.
      Plaque Michelin des années 1930 sur la place de la fontaine.
    • Un lavoir.
      Un lavoir.
    • La Roche Basse
    • La tour de Canillac.
      La tour de Canillac.
    • Descente vers la Roche Basse.
      Descente vers la Roche Basse.
    • Entrée.
      Entrée.
    • Croix latine en granite sur la place Lafond de Saint-Mür.
      Croix latine en granite sur la place Lafond de Saint-Mür.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Roche-Canillac (La) Blason
    Parti, au 1er de gueules à trois fasces ondées d'argent, au 2d, d'azur au lévrier rampant d'argent armé et colleté de gueules à la bordure denticulée d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[3].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    3. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    5. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    6. « Station Météo-France Marcillac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    7. « Orthodromie entre La Roche-Canillac et Marcillac-la-Croisille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Marcillac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre La Roche-Canillac et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    19. « Les risques près de chez moi - commune de La Roche-Canillac », sur Géorisques (consulté le )
    20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Roche-Canillac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    23. Article R214-112 du code de l’environnement
    24. « barrage de Marcillac », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    26. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    27. « Les maires de Roche-Canillac (La) », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. Voir sur communes.com.
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