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La Neuville-d'Aumont

La Neuville-d'Aumont est une ancienne commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

La Neuville-d'Aumont
La Neuville-d'Aumont
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Beauvais
Commune La Drenne
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christian Chorier
2017-2020
Code postal 60790
Code commune 60453
DĂ©mographie
Population 317 hab. (2014 en augmentation de 13.21 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 67 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 18′ 36″ nord, 2° 05′ 59″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 232 m
Superficie 4,75 km2
Élections
DĂ©partementales Chaumont-en-Vexin
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Drenne
Localisation
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La Neuville-d'Aumont

    Depuis le , La Neuville-d'Aumont est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Drenne avec Le Déluge et Ressons-l'Abbaye.

    GĂ©ographie

    La Neuville-d'Aumont, petit village de l'Oise situé à 18 km au sud de Beauvais et 10 km au nord de Méru, est composé de deux hameaux : Le Bois-de-Molle, Aumont qui s'ajoutent au chef-lieu, La Neuville-d'Aumont.

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Le village s'est appelé La Neufville-d’Aumont, La Nova Villa et la Nova Villa d’Osmont, en référence au village voisin d'Aumont[3].

    Histoire

    Les origines anciennes du village sont mal connues. C'est le berceau de la Maison d'Aumont.

    On sait qu'un château-fort existait dans le bois des Prés, entre Aumont et La Neuville. Celui-ci fut sans doute détruit à l'époque de la Ligue catholique, et seuls subsistèrent quelques caves, des puits comblés et les vestiges des fossés. On raconte que les cloches de la Neuville ont été jetées dans l'un des puits dont l'orifice fut longtemps visible au milieu du bois, et qu'on y aurait enfoui quantité d’argenterie et d'objets précieux[3]...

    La commune est créée sous la Révolution française. Elle est fugacement intégrée au Coudray-sur-Thelle, de 1827 à 1833[4].

    Au XIXe siècle et au début du XXe siècle existaient un four à chaux au Bois-de-Molle et un moulin à vent sur la commune. On y a fabriqué de la tabletterie et des éventails. Le village comptait un café en 1900[3].

    Les communes du Déluge, de La Neuville-d’Aumont et de Ressons-l’Abbaye envisagent de se regrouper en 2017 pour former une commune nouvelle[5] afin de mutualiser leurs moyens et d’éviter pendant plusieurs années une baisse des dotations de l’État[6].

    La décision de fusion et de création de La Drenne est prise par arrêté préfectoral du et prend effet le [7]. La Drenne est l'une des trois communes nouvelles créées le dans l'Oise, avec Bornel (issue de la fusion entre les communes de Bornel, Fosseuse et Anserville) et Saint-Crépin-Ibouvillers (issue de la fusion de Saint-Crépin-Ibouvillers avec Montherlant)[8].

    Politique et administration

    L'ancienne communauté de communes du pays de Thelle dans le département de l'Oise.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    L'ancienne commune de La Neuville-d'Aumont se trouvait dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle faisait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[4] puis a été intégrée, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, au canton de Chaumont-en-Vexin.

    Intercommunalité

    La Neuville-d'Aumont était membre de la Communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996. Celle-ci a fusionné le avec la communauté de communes la Ruraloise, formant une nouvelle intercommunalité qui a pris la dénomination provisoire de communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise.

    Toutefois, la commune nouvelle regroupe trois villages qui étaient membres de deux intercommunalités différentes. En conséquence, le conseil municipal de La Drenne décide de se rattacher à la communauté de communes des Sablons[9].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    nov 1792 M. Lanctin
    an II M. Henocq
    an II an VIII
    (municipalité de Canton)
    an IX 1814 François Jacques Lanctin Cultivateur
    oct 1811 1815 Charles Dupuis
    mai 1815 1815 François Jacques Lanctin Cultivateur
    oct 1815 1816 Charles Dupuis
    1816 1824 François Jacques Lanctin Cultivateur
    1824 1826 Jacques Henocq
    1826 1827 François Jacques Lanctin Cultivateur
    1827 1833
    (Commune supprimée)
    1833 1837 Jean Baptiste Dupuis
    1837 1839 Jean François Dupuis
    1839 (12j) 1839 Napoléon Charles Masselin
    1839 1847 Charles Frédéric Lanctin
    1847 1860 Jean François Dupuis
    1860 1861 Napoléon Charles Masselin
    1861 1876 Jacques Honoré Henri Grebet Cultivateur
    1876 1876 François Noël Lanctin
    1876 1883 Jacques Honoré Henri Grebet Cultivateur
    1883 1883 Jacques Honoré Dozet propriétaire
    1883 Louis Édouard Rausse
    mai 1884 1885 Jacques Honoré Henri Grebet Cultivateur
    1885 1888 Ernest Alfred Henneguy maçon
    1888 1901 Jacques Honoré Henri Grebet Cultivateur
    1901 1908 Louis Charles Porquier Cultivateur
    1908 1919 Charles Poiret Cultivateur
    1919 1929 M. Fournier
    1929 1933 Henri Masselin Propriétaire
    1933 1954 Aristide Bailly Boutonnier Tentier
    1954 1959 Lucien Duval
    1959 1961 Thierry Fourquemin Cultivateur
    DĂ©missionnaire
    1961 1965 Madame Chamson retraitée
    1965[3] 2008 Albert Alluyn maréchal-forgeron
    2008[3] décembre 2016 Christian Chorier SE Retraité de la fonction publique
    Maire de La Drenne (2017 → )
    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017[10] En cours Christian Chorier SE Maire de La Drenne (2017 → )

    Population et société

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[12] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 317 habitants, en augmentation de 13,21 % par rapport Ă  2009 (Oise : 2,1 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    165204221169188183187203197
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    198202190174163153143112127
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    132128123111127119123104100
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014 -
    98105119172243263289317-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (11,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,8 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 26 %, 15 Ă  29 ans = 13,7 %, 30 Ă  44 ans = 20,6 %, 45 Ă  59 ans = 28,2 %, plus de 60 ans = 11,5 %) ;
    • 50,2 % de femmes (0 Ă  14 ans = 20,5 %, 15 Ă  29 ans = 17,4 %, 30 Ă  44 ans = 25 %, 45 Ă  59 ans = 25 %, plus de 60 ans = 12,2 %).
    Pyramide des âges à La Neuville-d'Aumont en 2007 en pourcentage[14]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ans ou +
    0,8
    1,5
    75 Ă  89 ans
    2,3
    9,2
    60 Ă  74 ans
    9,1
    28,2
    45 Ă  59 ans
    25,0
    20,6
    30 Ă  44 ans
    25,0
    13,7
    15 Ă  29 ans
    17,4
    26,0
    0 Ă  14 ans
    20,5
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[15]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ans ou +
    0,8
    4,5
    75 Ă  89 ans
    7,1
    11,0
    60 Ă  74 ans
    11,5
    21,1
    45 Ă  59 ans
    20,7
    22,0
    30 Ă  44 ans
    21,6
    20,0
    15 Ă  29 ans
    18,5
    21,3
    0 Ă  14 ans
    19,9

    Enseignement

    La commune accueille une école de deux classes en 2016 (CM1 et CM2), gérée en regroupement pédagogique intercommunal avec Ressons-l’Abbaye, Le Déluge et Le Coudray-sur-Thelle, ainsi qu'une cantine scolaire[3].

    Économie

    En 2016, le village ne compte plus de commerces de proximité. La commune accueille une entreprise de travaux publics, un électricien et un maçon[3].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Nicolas.

    La Neuville-d'Aumont ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire : l'église Saint-Nicolas[16] : C'est un édifice très homogène du XVIe siècle, exception faite d'un pan du mur du sud plus ancien et difficilement datable.

    Bâtie en rognons de silex et en pierre de taille pour les chaînages d'angle et autour des fenêtres, l'église vient d'être restaurée et bénéficie d'un entretien régulier. Elle se compose d'une nef de quatre travées, d'un unique bas-côté au nord, et d'un chœur de deux travées, dont la dernière comporte le chevet à pans coupés. Le clocher octogonal en charpente est assis sur le toit, à l'est de la nef. Le clocher et le chœur sont couverts d'ardoise, et la nef est couverte de tuiles.

    À l'intérieur, elle communique avec le bas-côté par quatre arcades brisées au profil prismatique, qui se fondent dans les piliers cylindriques isolés. Seul le bas-côté et la dernière travée de la nef sont voûtés d'ogives. Les départs des voûtes sont visibles dans les trois premières travées de la nef, mais il est impossible à déterminer si les voûtes ont disparu ou si elles n'ont jamais été construites. Le chœur est recouvert d'une belle charpente. La baie centrale du chevet est la seule à bénéficier d'un remplage, qui est de style gothique flamboyant. Les boiseries du chœur, l'autel et la chaire à prêcher datent du XVIIIe siècle et sont d'une belle facture[17].

    La restauration de l'église s'achève en 2016[3].

    On peut également noter un petit château du XIXe siècle au hameau du Bois-de-Molle[3].

    Personnalités liées à la commune

    Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt (1767-1830), militaire français, général des armées de la République et de l'Empire, baron de l'Empire, est né à La Neuville-d'Aumont[18].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Communes limitrophes de La Neuville-d'Aumont » sur Géoportail.
    2. « Communes limitrophes de La Neuville-d'Aumont » sur Géoportail.
    3. Philippe Delattre, « Un mystérieux puits au trésor ! Tout savoir sur La Neuville-d’Aumont : Dix-huitième opus de notre série d’articles consacrés aux villages de la Communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner. », L'Écho du Thelle, no 657,‎ , p. 15.
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. « Le Déluge, La Neuville-d’Aumont et Ressons-l’Abbaye vont fusionner », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    6. « Oise : la commune nouvelle s’appellera La Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    7. « Arrêté préfectoral du 27 mai 2016 portant création d'une commune nouvelle », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no 6,‎ , p. 7-8 (lire en ligne [PDF]).
    8. « Vu et entendu cette semaine : Voici quelques petites informations glanées ou observations insolites de notre région », L'Écho du Thelle, no 645,‎ , p. 3.
    9. « CC des Sablons (N° SIREN : 246000582) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    10. Patrick Caffin, « Christian Chorier, premier maire de la Drenne », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    14. « Évolution et structure de la population à La Neuville-d'Aumont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    15. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    16. Inscrite monument historique par arrêté du 23 janvier 1970 : Notice no PA00114776, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Noailles, Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée de Thérain, Beauvais, s.d., 32 p., p. 14.
    18. « Lecat baron de Bazancourt », base Léonore, ministère français de la Culture
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