Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt
Jean-Baptiste Maximilien Joseph Antoine, baron Lecat de Bazancourt, né à La Neuville-d'Aumont, le , mort à Paris le , est un général français de l’Empire.
Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt Jean-Baptiste Maximilien Joseph Antoine Lecat de Bazancourt | ||
Naissance | La Neuville-d'Aumont (Picardie) |
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Décès | Paris |
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Origine | Royaume de France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Empire français (Cent-Jours) |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1784 – 1815 | |
Commandement | 4e régiment d'infanterie légère Valladolid Dantzig |
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Conflits | Guerres révolutionnaires Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Baron d'Empire Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
Issu d'une famille noble de Picardie, fils de Joseph-François Le Cat, seigneur de Molagny et de Bazancourt, et d'Angélique Félicité de Rémy, Lecat de Bazancourt entre comme élève à l'école militaire en 1775. Il en sort, en , avec le grade de sous-lieutenant au 42e régiment de ligne. Lieutenant le , et capitaine l'année suivante, il fait en cette qualité la campagne d'Italie sous le général Bonaparte, et est fait chef de bataillon au commencement de l'an VIII, il est alors en Égypte. Il se distingue principalement au siège de Saint-Jean d'Acre, où il reçoit à la tête une blessure grave.
En l'an X, il est colonel du 4e régiment d'infanterie légère, grade qu'il occupe encore le 19 frimaire an XII, époque à laquelle il est décoré de l'ordre de la Légion d'honneur. Bazancourt, qui se fait remarquer à la bataille d'Austerlitz, en est récompensé par la croix de commandant de la Légion d'honneur, que Napoléon lui décerne le 11 nivôse an XIV ().
Signataire du jugement rendu à l'unanimité, le 30 ventose an XII, par la commission militaire chargée de prononcer sur la culpabilité du duc d'Enghien, il n'a siégé dans ce procès qu'en remplacement du colonel Colbert qui, désigné par le ministre, n'a point été trouvé chez lui au moment où sa nomination lui a été portée[1].
En , il est nommé commandant de la place de Valladolid. Après la campagne de Prusse, il est promu le général de brigade, et créé baron de l'Empire le , il a le commandement de Hambourg avec mission spéciale de veiller à l'observation du blocus continental. En 1809, il lit la sentence condamnant à mort Armand de Chateaubriand, émissaire de l'agence royaliste. Son cousin, l'écrivain François-René de Chateaubriand, malgré ses interventions, ne peut éviter l'exécution le jour du Vendredi-Saint, le dans la plaine de Grenelle. L'année suivante, il est désigné commandant en chef de la garde nationale de Paris. Affecté à Dantzig en 1812, il est nommé en 1813 commandant supérieur de la place, mais y est fait prisonnier de guerre l'année suivante[2].
Mis à la retraite lors de la première Restauration, il reçoit cependant, sous le nom de Lecat, la croix de chevalier de Saint-Louis. Mais ayant repris du service pendant les Cent-Jours, et commandé le département de la Manche puis celui d'Eure-et-Loir, il rentre définitivement dans sa position de retraite en et cesse depuis d'être employé.
Il meurt Ă Paris le .
Famille
Il a épousé le , Élisabeth Marie Henriette Constance d'Houdetot, fille de César Louis Marie François Ange d'Houdetot et petite fille de Sophie Lalive de Bellegarde. Sa sœur Césarine épouse Prosper de Barante.
Le couple a deux enfants : César l'historien et Sophie (une des deux muses de Sainte-Beuve) qui épouse le général François Aimé Frédéric Loyré d'Arbouville.
RĂ©capitulatifs
Titres
- Baron Lecat de Bazancourt et de l'Empire, décret du , lettres patentes signées à Paris le .
DĂ©corations
- LĂ©gion d'honneur[3] :
- LĂ©gionnaire le 19 frimaire an XII (), puis,
- Officier de la LĂ©gion d'honneur le 25 prairial an XII (), puis,
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur le 11 nivĂ´se an XIV ().
- Chevalier de Saint-Louis le .
Armoiries
Image | Armoiries |
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Armes du baron Lecat de Bazancourt et de l'Empire
Coupé : le premier parti d'azur à trois besants d'or deux et un et de gueules au signe des barons tirés de l'armée, le deuxième d'or au sphinx de sable soutenu de gueules, brochant sur un palmier de sinople, accosté à dextre et à sénestre d'un croissant de gueules surmonté d'une étoile de même.[4]
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Notes et références
- « Jean-Baptiste Lecat de Bazancourt », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
- S.H.A.T. 8 Yd 1 160.
- LĂ©onore LH/150/23.
- Archives nationales BB/29/966, p. 329.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- « Cote LH/150/23 », base Léonore, ministère français de la Culture ;
- « Registres de transcription des lettres patentes de collation ou de confirmation de titres. 24 avril 1808 - 30 octobre 1830. BB/29/966 page 329 », Titre de baron, accordé par décret du , à Jean, Baptiste, Joseph, Antoine Le Cat Bazancourt. Paris ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ), p. 496 ;
- « Web.genealogie, le site de la généalogie historique : les militaires », Côte S.H.A.T. : 8 Yd 1 160., sur web.genealogies.free.fr (consulté le ) ;
- « Jean-Baptiste Maximilien Antoine Le Cat de Bazancourt », sur roglo.eu (consulté le ) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, (lire en ligne) ;