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La Chapelle-Montreuil

La Chapelle-Montreuil est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

La Chapelle-Montreuil
La Chapelle-Montreuil
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Rodolphe Guyonneau
2019-2020
Code postal 86470
Code commune 86056
DĂ©mographie
Population 704 hab. (2016 en augmentation de 6,34 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 32′ 09″ nord, 0° 06′ 56″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 156 m
Superficie 24,53 km2
Élections
DĂ©partementales Vouneuil-sous-Biard
Historique
Fusion
Commune(s) d'intĂ©gration  Boivre-la-VallĂ©e
Localisation
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La Chapelle-Montreuil
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La Chapelle-Montreuil

    Le , elle devient un village de Boivre-la-Vallée[1].

    Climat

    Le climat est océanique avec des étés tempérés.

    D’une manière générale[2], le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux.

    La température moyenne est de 11 °C. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue 40,8 °C en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue – 17,9 °C en 1985). 9 °C à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de 6 °C en hiver et de 11 °C en été). L’amplitude thermique est de 15 °C.

    Toponymie

    Le lieu-dit la haute Tifaille, à l'est du village, est la trace de l'installation de Taïfales comme foederati par les Romains à la fin de l'Antiquité[3].

    Histoire

    A la Révolution, la paroisse devient commune, comme partout en France. La commune est rattachée en 1819 à la commune de Montreuil-Bonnin. Dès cette époque les habitants demandent l'érection d'une succursale paroissiale, car la population de La Chapelle-Montreuil est plus nombreuse que celle de Montreuil-Bonnin. Ils l'obtiennent par décret impérial du 27 décembre 1865. La commune est rétablie en 1869.

    En 1944, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté (un tilleul) est planté[4].

    Un arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Boivre-la-Vallée est publié le et a pris acte le [1]. Cette commune est le résultat de la fusion entre La Chapelle-Montreuil et Benassay, Lavausseau et Montreuil-Bonnin.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Kléber Rassinoux UMP Garagiste
    mars 2008 31 décembre 2018 Rodolphe Guyonneau[5] MoDem Instituteur
    Président de la CC du Haut-Poitou (2017 → )

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    10 janvier 2019 2020 Rodolphe Guyonneau MoDem Instituteur
    Président de la CC du Haut-Poitou (2017 → )

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].

    En 2016, la commune comptait 704 habitants[Note 1], en augmentation de 6,34 % par rapport Ă  2010 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7107316529419651 0031 0191 0121 025
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    985927870748721746700650671
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    625533489487500565601608639
    2014 2016 - - - - - - -
    696704-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 26 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la direction RĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes, il ne reste que 23 exploitations agricoles en 2010 contre 45 en 2000[10].

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 215 hectares en 2000 à 1 638 hectares en 2010. 38% sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement, mais aussi orges et maïs), 23% pour les oléagineux (colza), 34% pour le fourrage et 2% reste en herbes[10].

    Dix exploitations en 2010 (contre 20 en 2000) abritent un élevage de bovins (1 276 têtes en 2010 contre 1 255 en 2000). C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[11]. 7 exploitations en 2010 (contre 16 en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 300 têtes en 2010 contre 988 têtes en 2000). L'élevage de volailles a disparu en 2010 (1 415 têtes sur 21 fermes en 2000)[10].il y a aussi un grossiste en chèvres et brebis

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine naturel

    Le site du bois du Parc a fait l’objet d’un classement et d’une protection comme zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF)[12]. Il comprend le bois du Parc qui est situé entre les deux grands massifs boisés que sont la forêt de Vouillé au nord et la forêt de l’Épine au sud, mais aussi un tronçon du cours de la Boivre, en aval immédiat de Montreuil-Bonnin. La zone s’étend sur le territoire de plusieurs communes : Béruges, Montreuil-Bonnin, la Chapelle-Montreuil.

    La topographie qui est assez variée définit des habitats bien spécifiés. Il comprend, du sud au nord :

    • un plateau d’altitude modeste qui culmine Ă  152 m. Les sols y sont limoneux et acides. Le plateau est couvert d’une chĂŞnaie calcifuge atlantique Ă  chĂŞne sessile. Les sous-bois abritent la Scille du printemps. C’est une espèce prĂ©sente en France uniquement dans le Sud-Ouest et sur le littoral breton. En Poitou-Charentes, l’espèce est rare et elle est très localisĂ©e. En effet, on l’a recensĂ© surtout dans le dĂ©partement des Deux-Sèvres et dans l’Ouest du dĂ©partement de la Vienne. Elle y est peu abondante.
    • un versant pentu et raide qui domine le marais. Le versant est orientĂ© nord-ouest. Il surplombe la Boivre. Il est recouvert par des chĂŞnes pĂ©donculĂ©s et des charmes. Il abrite, aussi, quelques hĂŞtres communs. Cette essence est surtout rĂ©pandue dans la moitiĂ© nord de la France et elle est Ă  affinitĂ©s montagnardes dans le Sud. Sa prĂ©sence est très dissĂ©minĂ©e en rĂ©gion Poitou-Charentes oĂą on la rencontre surtout dans des biotopes dont le microclimat est frais et humide, c’est-Ă -dire dans des ravins, des versants exposĂ©s au nord (comme pour le bois du Parc) ou Ă  l’est. Dans ses sous-bois, a Ă©tĂ© recensĂ©e la Dentaire bulbifère. C’est une curieuse Crucifère aux petites fleurs rosĂ©es qui se reproduit partiellement par de petites bulbilles situĂ©es Ă  l’aisselle de ses feuilles. Le bois du Parc est l’un de ses quatre sites rĂ©pertoriĂ©s dans le dĂ©partement de la Vienne. Avec la Dentaire bulbifère, on trouve les plantes habituelles des sous-bois de chĂŞnaies-charmais: anĂ©mones, primevères, jacinthes et ancolies.
    • le marais des Ragouillis qui borde la rivière. Il s’est dĂ©veloppĂ© en bas de pente Ă  la faveur de suintements marneux. Il accueille diverses laĂ®ches, notamment la LaĂ®che Ă©cailleuse. La GermandrĂ©e des marais y a Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©e ainsi que le SĂ©neçon aquatique.
    • en pied de coteaux, les suintements marneux alimentent aussi un petit Ă©tang artificiel.

    Dans le bois du Parc, la présence du Pouillot siffleur, un passereau forestier de distribution localisée en Poitou-Charentes a été observée.

    Personnalités liées à la commune

    - Sebastien Cousson, Triathlete (1974-)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Boivre-la-Vallée », sur Préfecture de la Vienne, (consulté le ).
    2. Livret simplifié de la carte des pédopaysages de la Vienne – novembre 2012, édité par la Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes
    3. Albert Curtet, « Les rochers gravés de Saint-Aubin-de-Baubigné » dans Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 55, no 7-8, 1958.
    4. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 221
    5. Site de la préfecture de la Vienne (consulté le 10 mai 2008)
    6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    10. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    11. Agreste – Bulletin n°12 de mai 2013
    12. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011.
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