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Lavausseau

Lavausseau est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants étaient appelés Lavausséens.

Lavausseau
Lavausseau
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Brigitte Benoist
2020-2026
Code postal 86470
Code commune 86123
DĂ©mographie
Population 798 hab. (2016 en stagnation par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 33′ 37″ nord, 0° 04′ 27″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 159 m
Superficie 24,71 km2
Élections
DĂ©partementales Vouneuil-sous-Biard
Historique
Fusion
Commune(s) d'intĂ©gration  Boivre-la-VallĂ©e
Localisation
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Lavausseau

    Le , elle devient un village de Boivre-la-Vallée[1] , et le centre de la commune de Boivre-la-vallée.

    GĂ©ographie

    GĂ©ologie et relief

    La région de Lavausseau présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de vallées et de bocage. Le terroir se compose[2] :

    • de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) pour 65 % et d'argile Ă  silex peu profonde pour 31 % sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • de calcaire pour 4 % dans les vallĂ©es et les terrasses alluviales;

    Hydrographie

    La commune est traversée par km de cours d'eau dont le principal est la Boivre sur une longueur de km.

    Climat

    Le climat est océanique avec des étés tempérés.

    Selon MĂ©tĂ©o-France, la commune a connu 1 843 heures d'ensoleillement en 2013, contre une moyenne nationale des villes de 1 819 heures de soleil. Lavausseau a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l'Ă©quivalent de 77 jours de soleil en 2013.

    La commune a connu 864 millimètres de pluie en 2013, contre une moyenne nationale des villes de 895 millimètres de prĂ©cipitations. Au cours de cette annĂ©e, les prĂ©cipitations maximales pour un jour ont Ă©tĂ© de 106 mm et minimales de 25 mm.

    En 2013, la température la plus haute s'élève à 35,3 °C et la plus froide -5,4 °C .

    En 2013, la vitesse maximale atteinte par le vent a été de 130 km/h.

    Toponymie

    Le nom du bourg proviendrait de la forme latine Vaucellam, mentionnée à partir du XIIe siècle et qui désigne une petite chapelle dans la vallée[3].

    Histoire

    En 1848, avec la Révolution française et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté, un acacia qui survit jusqu’en 1933[4]. Le , pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté (un autre acacia)[5].

    Un arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Boivre-la-Vallée est publié le et a pris acte le [1]. Cette commune est le résultat de la fusion entre Lavausseau et Benassay, La Chapelle-Montreuil et Montreuil-Bonnin.

    Les Hospitaliers

    La commanderie de Lavausseau, des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem était entourée d'une fortification ; les pierres ont été réutilisées, il ne reste plus rien des fortifications.

    Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1928 pour sa cheminée et depuis 1969 pour sa façade et ses toitures.

    30/07/2021, il est découvert une croix de Malte gravée sur une pierre du bâtiment situé à droite au bout de l'impasse de la Vieille Chapelle.

    Plus d'informations sur la commanderie : http://www.templiers.net/hospitaliers-saint-jean/commanderies/index.php?page=Lavausseau

    Croix de Malte gravée découverte à Lavausseau

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Raymond Guichard
    mars 2008 2020 Claudine Auliard[6]
    En cours

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].

    En 2016, la commune comptait 798 habitants[Note 1], en stagnation par rapport Ă  2010 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    853866935870874847792810779
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    707710753744703689599620600
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2016 - -
    665715702764783809798--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 32 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les dernières statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 812 personnes. Ă€ cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires soit 12 personnes, pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 800 habitants.

    Enseignement

    La commune abrite une crèche. CrĂ©Ă©e en 1990, la structure multi-accueil La Bibera est gĂ©rĂ©e par l'association « La Bibera- Petite VallĂ©e », Ă  gestion associative Ă  identitĂ© parentale, c'est-Ă -dire que les parents en assurent la gestion. Cet Ă©tablissement accueille des enfants de 10 semaines Ă  6 ans.

    La commune aussi une école. La commune de Lavausseau est située dans l'académie de Poitiers.

    Les collèges les plus proches :

    • Collège Arthur-Rimbaud Ă  LatillĂ© Ă  6,4 km ;
    • Collège privĂ© Notre-Dame-de-la-Chaume Ă  VouillĂ© Ă  11,8 km ;
    • Collège Maurice-Fombeure Ă  MĂ©nigoute Ă  12,5 km ;
    • Collège Jean-Monnet Ă  Lusignan Ă  13,3 km ;
    • Collège Jean-Rostand Ă  Neuville-de-Poitou Ă  18,5 km ;
    • Collège François-Rabelais Ă  Poitiers Ă  18,8 km.

    Les lycées les plus proches :

    • LycĂ©e agricole Xavier-Bernard - Venours Ă  RouillĂ© Ă  17,3 km ;
    • LycĂ©e du Bois-d'Amour situĂ© Ă  Poitiers Ă  18,1 km ;
    • LycĂ©e professionnel - ensemble scolaire Isaac-de-l’Étoile situĂ© Ă  Poitiers Ă  19,8 km ;
    • LycĂ©e Louis-Armand situĂ© Ă  Poitiers Ă  20 km ;
    • LycĂ©e professionnel Auguste-Perret, mĂ©tiers du bâtiment et des arts associĂ©s situĂ© Ă  Poitiers Ă  20 km ;
    • LycĂ©e professionnel Louis-Armand situĂ© Ă  Poitiers Ă  20 km.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction RĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂŞt de Poitou-Charentes[11], il n'y a plus que 30 exploitations agricoles en 2010 contre 34 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 17 % et sont passĂ©es de 1 859 hectares en 2000 Ă  2 188 hectares en 2010[11]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[12].

    45 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orge et maĂŻs), 33 % pour les olĂ©agineux (92 % pour la culture du colza et le reste pour le tournesol) , 16 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, 2 hectares (0 en 2010) sont consacrĂ©s Ă  la vigne[11].

    7 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (852 tĂŞtes en 2010 contre 872 tĂŞtes en 2000). 5 exploitations en 2010 (contre 11 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (573 tĂŞtes en 2010 contre 1 056 tĂŞtes en 2000)[11]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[13] L'Ă©levage de chèvres est important : en 2010 1 894 tĂŞtes sur 3 fermes Ă  comparer au 1 861 tĂŞtes sur 4 fermes en 2000[11]. C’est un des troupeaux importants de caprins du dĂ©partement de la Vienne (74 500 tĂŞtes en 2011) qui est le deuxième dĂ©partement pour l’élevage des chèvres derrière le dĂ©partement des Deux-Sèvres[13]

    Artisanat

    La tannerie-pelleterie : « La Tannerie de la Boivre Â», est fermĂ©e depuis 2015. L'association "CitĂ© des tanneurs" a pris le relais. La CitĂ© permet de mettre en valeur les savoir-faire des tanneurs qui ont perpĂ©tuĂ©s une activitĂ© prĂ©sente dès le Moyen-Ă‚ge. Dans le prolongement, une exposition retrace l’histoire des tanneries Ă  Lavausseau, Ă©voque les diffĂ©rents usages du cuir, conte des histoires de peaux, de cuir...

    L'activité du travail du cuir est très ancienne à Lavausseau. Le développement des tanneries est probablement lié à l'implantation de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dès le XIIe siècle. Cependant, le document le plus ancien faisant référence à l'activité artisanale du tannage à Lavausseau, date de 1577, un procès-verbal concernant un tanneur lavaucéen nommé Mathurin Ruffin.

    En 1811, il restait onze tanneries réparties en petites unités le long de la rivière la Boivre. À la fin du XIXe siècle, elles sont fédérées en une seule entité sous la houlette d'un maître tanneur, Charles Guionnet, qui fonde un établissement sur le site du moulin à Barreau où se trouve l'actuelle cité des Tanneurs.

    En 1929, Théodore Carbonnier rachète la tannerie, il adopte le processus de tannage minéral et se spécialise dans la production de semelles de chaussures. Cette production disparaît dans les années 1950 avec l'apparition de produits synthétiques.

    Ses enfants, Émile et Yves, qui ont formé le dernier tanneur Ludovic Guignard, vont perpétuer la tradition familiale en orientant la production dans le traitement des peaux de décoration.

    Activité

    Le taux de chĂ´mage en 2010 est de 6,9 %.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges de maisons Ă  fenĂŞtres Ă  meneaux.
    • Ancienne citĂ© de tanneurs, Ă©cu spĂ©cifique visible sur certaines clefs d'arches.
    • Église Saint-RĂ©mi de Lavausseau.

    HĂ©raldique

    Blason Ă  dessiner Blason
    D'argent aux outils de tanneurs, une drayoire d'azur posée en fasce en chef, soutenue à dextre d'un moule à motte de tan de gueules et à senestre d'une marguerite d'azur[14].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Boivre-la-Vallée », sur Préfecture de la Vienne, (consulté le ).
    2. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007.
    3. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    4. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 216.
    5. Robert Petit, op. cit., p. 222.
    6. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008.
    7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    11. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne.
    12. Agreste – Enquête Structure 2007.
    13. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013.
    14. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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