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Jules PĂ©an

Jules Émile Péan est un chirurgien français, né le à Marboué (à km au nord de Châteaudun), et mort le à Paris. Il est l'inventeur de la pince hémostatique ou pince de Péan, qui permet d'éviter, par le pincement des vaisseaux, un saignement durant une intervention chirurgicale.

Jules PĂ©an
Jules Émile Péan, photographie de Charles Reutlinger.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Jules Émile Péan
Nationalité
Formation
Activités
Tombe de Jules Péan (cimetière de Montmartre, division 21).

Biographie

Fils de Jean-Pierre Péan, minotier et maire de Marboué, et de Marie-Christine Rose Foucault, Jules Péan fait ses études secondaires au collège de Chartres. Son passage à Châteaudun, comme clerc de notaire chez maître Lumière, dure peu et, en 1851, il s'inscrit à la faculté de médecine de Paris.

Externe en 1852, il entre au service de Jean-Nicolas Marjolin à l’hôpital Beaujon, puis, en seconde année, chez Édouard Chassaignac qui lui démontre les vertus de l’hémostase.

Reçu second au concours de l’internat en 1855, il est attaché au service de Charles Denonvilliers. Après ce passage à l’hôpital Saint-Louis, il devient l’interne d’Auguste Nélaton, auprès duquel il travaille pendant deux ans et qui sera son maître le plus influent. À la fin de son internat, il échoue au concours de prosecteur, et ce n’est que quelques mois plus tard qu’il est admis à l’hôpital de Clamart.

Jules PĂ©an par Toulouse-Lautrec[1].

En , il réussit au Bureau central et devient chirurgien des hôpitaux. Dès lors, il partage son temps entre son activité hospitalière et son activité libérale, tout en privilégiant la dernière. Il est successivement chirurgien du Bureau central aux Enfants assistés, puis à l'hôpital Lourcine (actuel hôpital Broca) et enfin à l’hôpital Saint-Antoine. En 1873, il est nommé chef de service à l’hôpital Saint-Louis. Cependant, il n'accèdera pas au titre de professeur, et ne sera pas reçu membre de la Société de chirurgie. Il est finalement reçu à l'Académie de médecine en 1887, malgré la tenace opposition de ses collègues chirurgiens. Il est admis à la retraite en .

Ses honoraires sont parfois exorbitants, mais c'est en philanthrope qu'il s'enrichit, faisant construire à ses frais, en 1893, l'Hôpital international situé au 11 rue de la Santé[2]. Cet établissement de cinquante lits, destiné à soigner tous les malades, y compris les pauvres et les indigents, sera renommé hôpital Péan après sa mort. Il n'existe plus de nos jours. En , Péan est fait commandeur de la Légion d'honneur.

Le , il épouse Mlle Françoise Henriette Girou de Buzareingues, de quinze ans sa cadette, et Mme Péan reçoit le Tout Paris dans son salon de la place Vendôme, puis du boulevard Malesherbes. Cependant, le seul loisir de son mari est la chasse, qu’il pratique dans son château des Boulayes, proche de Tournan-en-Brie. Le , au cours d’une battue à laquelle assiste Armand Fallières, Péan contracte une pneumonie qui l'emporte le à son domicile parisien.

Péan est inhumé au cimetière de Montmartre après des obsèques solennelles en l’église de la Madeleine, le . L’éloge funèbre, prononcé par Samuel Pozzi au nom de l’Académie, exalte son œuvre chirurgicale que l’on a enfin cessé de discuter.

En 1895, PĂ©an avait acquis les parfumeries Muraour[3] que son fils Jacques dirigea jusqu'en 1954.

Travaux scientifiques

Auteur de deux volumes de clinique (1876 et 1890), Péan est à la fois très admiré et très critiqué à son époque. Adepte de l'hygiène, il conteste pourtant les découvertes de Louis Pasteur. Il refuse de disséquer les cadavres et il opère de préférence à domicile. Bien qu'enseignant, il ne sera jamais nommé professeur.

Pince hémostatique de Péan

En 1863, Péan est le premier à réussir la splénectomie (ablation de la rate) et, en 1864, celle du kyste de l'ovaire (ovariectomie pour kyste).

Il est également le premier à utiliser la voie vaginale pour extirper les lésions gynécologiques. Perfectionné par son élève Paul Segond, ce procédé deviendra l'opération de Péan-Segond[4].

À partir de 1868, Péan utilise de façon systématique une pince de son invention pour assurer l'hémostase, par pincement des vaisseaux, pendant les opérations dans la cavité abdominale. Cette « pince de Péan » est toujours utilisée au début du XXIe siècle, sous ce nom, dans tous les blocs opératoires du monde.

En 1879, il pratique, pour la première fois encore, une gastrectomie partielle avec anastomose gastroduodénale à laquelle il laisse aussi son nom dans la littérature médicale française : l'opération de Péan[5], mais pas dans la littérature internationale où elle est appelée opération de Billroth 1[6]. Il est également précurseur dans l'implantation de prothèses, en réalisant en 1893 la première arthroplastie totale de l'épaule[7].

En 1895 enfin, il applique un procédé nouveau à l'ablation des diverticules de la vessie.

Son aide habituel dans les opérations de la trachéotomie était le docteur François Frédéric Cintrat, qui avait inventé plusieurs instruments, décédé à Paris le à 46 ans d'une angine couenneuse qu'il attrapa lors d'une opération du croup qu'il avait faite sur un enfant[8].

Un jugement caricatural et peu amène d'un témoin de l'époque, Léon Daudet[9] :

Péan et ses élèves avant l'opération, par Henri Gervex (1887).

« C'est PĂ©an qui a inaugurĂ© les sĂ©ances opĂ©ratoires oĂą le virtuose du couteau abat trois jambes, deux bras, dĂ©sarticule deux Ă©paules, trĂ©pane cinq crânes, enlève en se jouant une demi-douzaine d'utĂ©rus avec les annexes, et quelques rares paires d'ovaires. Il fonctionnait en habit, en cravate blanche, assaisonnant son travail de prestidigitateur tragique avec des coq-Ă -l'âne et des truismes effrayants. Je citerai notamment l'axiome cĂ©lèbre: "Il vaut mieux dix pinces inutiles qu'une seule qui ne sert Ă  rien", et la formule coutumière : "Retirez-vous tous derrière, mâssieurs, car tout le monde est devant et ceux qui sont derrière ne vouaillent rien." Au bout de deux heures de cet exercice, il ruisselait de sang et de sueur, les mains, ou mieux les battoirs, rouges comme ceux d'un assassin, les pieds trempĂ©s de pourpre, et toujours guilleret. On emportait les opĂ©rĂ©s coupacĂ©s et livides, en plusieurs tronçons, sur des brancards, Ă  la queue leu leu, Ă  la va-comme -je -te-pousse, les pinces brinquebalant dans les abdomens ouverts, ainsi que des veaux ou des porcs. Seul Hogarth eĂ»t pu rendre cette panique du dĂ©pècement, ce massacre scientifique, qui tenait de l'Ă©tal, du supplice et de la course de taureaux. Les spectateurs non prĂ©venus vomissaient. D'autres riaient stupidement. D'autres se sauvaient. D'autres s'Ă©vaouissaient. Je n'ai jamais vu, pour ma part, un tel amas de tronc, de morceaux et de moignons, un pareil hachis de viande humaine. Cela, vu l'imperfection du sommeil chloroformique, au milieu de soupirs, de sanglots, de hurlements de douleurs, de cris pareils Ă  des sifflets de locomotives et de steamers, du bruit des corps mous chus Ă  terre en se contorsionnant. Ce jeu achevĂ©, PĂ©an lavait Ă  grande eau ses abattis, se curait les ongles, se mouchait dans un bruit de tonnerre, bouchonnait les taches Ă©carlates de son plastron, de son gilet, de son pantalon, et s'en allait Ă  grandes enjambĂ©es, avec une mine de carnassier satisfait. Il avait accompli sa fonction ici-bas, qui Ă©tait de trancher, d'ouvrir, de rĂ©sĂ©quer, de dĂ©sosser et d'Ă©ventrer. "Je le tailladai. Dieu le guarit..." La vĂ©ritĂ© est qu'on ne "guarissait" pas beaucoup chez ce terrible coupe-toujours. Â»

Ĺ’uvres et publications

  • De la scapulalgie, et de la rĂ©section scapulo-humĂ©rale envisagĂ©e au point de vue du traitement de la scapulalgie, [thèse de mĂ©decine de Paris n° 76], imp. Rignoux (Paris), 1860,Texte intĂ©gral .
  • L'ovariotomie peut-elle ĂŞtre faite Ă  Paris avec des chances favorables de succès ?, [observations pour servir Ă  la solution de cette question prĂ©sentĂ©es Ă  l'AcadĂ©mie des sciences, le ], A. Delahaye (Paris), 1867, lire en ligne sur Gallica.
  • Autoplastie du cou : rĂ©paration d'une large perte de substance de la rĂ©gion cervicale antĂ©rieure Ă  l'aide d'un lambeau pris sur la rĂ©gion thoracique, observation suivie de considĂ©rations pathologiques, chirurgicales et physiologiques, G. Baillière (Paris), 1868, lire en ligne sur Gallica.
  • SplĂ©notomie. ConsidĂ©rations pathologiques, chirurgicales et physiologiques, suivies d'un historique de la splĂ©notomie : Observation d'ablation complète de la rate pratiquĂ©e avec succès, Germer-Baillière (Paris), 1868.
  • Tumeurs des lombes, opĂ©ration pratiquĂ©e avec succès pour l'extraction d'une Ă©norme tumeur fibro-graisseuse de la rĂ©gion lombaire Ă  forme Ă©lĂ©phantiasique, observation suivie de considĂ©rations pathologiques, chirurgicales et physiologiques et d'un historique des tumeurs de la rĂ©gion lombaire qui ont paru prĂ©senter quelque analogie, Germer Baillière (Paris), 1869, lire en ligne sur Gallica.
  • Leçons de clinique chirurgicale, [professĂ©es Ă  l'HĂ´pital Saint-Louis pendant les annĂ©es 1874 et 1875 [-1891 et 1892] : suivies des observations recueillies dans le service de l'auteur], Baillière (Paris) [etc.], 1876-[1888], 10 vol.
  • « De l'ablation des tumeurs de l'estomac par la gastrectomie Â», in: Gaz HĂ´p, 60 (1879): 473.
  • Diagnostic et traitement des tumeurs de l'abdomen et du bassin, V. A. Delahaye et Cie (Paris), 1880.
  • ExposĂ© des titres et travaux de M. le Dr PĂ©an, [Ă  l'appui de sa candidature Ă  l'AcadĂ©mie de mĂ©decine, section de pathologie chirurgicale], Impr. J. CrĂ©tĂ© (Corbeil), 1880, Texte intĂ©gral .
  • ExposĂ© des titres et des travaux de M. le Dr PĂ©an, [Ă  l'appui de sa candidature Ă  l'AcadĂ©mie de mĂ©decine (section de pathologie chirurgicale)], typ. Georges Chamerot (Paris), 1883, Texte intĂ©gral.
  • Discours prononcĂ© le aux funĂ©railles de M. le baron Jules Cloquet au nom des chirurgiens des hĂ´pitaux de Paris, typ. Georges Chamerot (Paris), 1883, Texte intĂ©gral.
  • Du morcellement appliquĂ© Ă  l'ablation des tumeurs, impr. CrĂ©tĂ© (Corbeil) [1887].
  • De l'ablation totale des os de la face, Typographie et stĂ©rĂ©otypie A. MajestĂ© (Châteauroux), 1890, Texte intĂ©gral.
En collaboration
  • avec Louis-Charles Malassez: Étude clinique sur les ulcĂ©rations anales, Delahaye (Paris), 1871, in-8° , 192 p., fig. et pl. coloriĂ©es, lire en ligne sur Gallica.
  • avec LĂ©opold Urdy: HystĂ©rotomie : de l'ablation partielle ou totale de l'utĂ©rus par la gastrotomie. Étude sur les tumeurs qui peuvent nĂ©cessiter cette opĂ©ration, Delahaye (Paris), 1873, .
  • avec Gaston Deny et ThĂ©odore Exchaquet: Du pincement des vaisseaux comme moyen d'hĂ©mostase, [leçon extraites du second volume des Cliniques chirurgicales du dr. PĂ©an] Germer BailliĂ©re (Paris), 1877, Texte intĂ©gral.
Préfaces
  • A.-Sigismond Weber: TraitĂ© de la massothĂ©rapie, G. Masson (Paris), 1891, lire en ligne sur Gallica.
  • François Jouin: Des DiffĂ©rents types de mĂ©trites, leur traitement, SociĂ©tĂ© d'Ă©ditions scientifiques (Paris), 1892, lire en ligne sur Gallica.
  • François-Victor Foveau de Courmelles: L'Ă©lectricitĂ© curative, [leçons inaugurales semestrielles du cours libre d'Ă©lectrothĂ©rapie professĂ© Ă  l'École pratique de la FacultĂ© de mĂ©decine de Paris de 1892-1893 Ă  1894-1895], G. Delarue (Paris), 1895.

Éponymie

  • Incision de PĂ©an : grande incision transversale, sur le patient en position latĂ©rale cambrĂ©e, pour un accès au rein, par voie abdominale sous-pĂ©ritonĂ©ale[10].
  • Incision de PĂ©an-Ollier : Incision lombaire verticale pour une voie d'accès sur le rein[10].
  • OpĂ©ration de PĂ©an[11] - [12] - [13] (Ă©galement appelĂ©e gastrectomie ou opĂ©ration de Billroth I)[14]: section gastrique oblique avec anastomose termino-terminale gastro-duodĂ©nale (abandonnĂ©e vers le milieu du XXe siècle)[15].
  • OpĂ©ration de PĂ©an-Segond : « ablation des fibro-myomes de l'utĂ©rus par voie vaginale au moyen du morcellement Â»[16].
  • Pince de PĂ©an[17] : pince hĂ©mostatique dite Ă  forcipressure, inventĂ©e en 1868.
  • Trocart de PĂ©an[18].
  • Valve de PĂ©an[19].

Titres, distinctions et hommages

Monument du docteur Péan inauguré le 14 décembre 1909. Photographie de presse: Agence Rol

Il lui est attribué les titres suivants :

Plusieurs voies portent son nom :

Un monument à Jules Péan fut inauguré boulevard de Port-Royal, à Paris, le , onze ans après la mort du chirurgien, en présence de Mme Péan, du président de la République Armand Fallières et de nombreux académiciens. Érigé face au Val-de-Grâce, dans l'axe de la rue de la Santé où se situaient la clinique des Augustines et l’hôpital Péan, ce monument était l’œuvre du sculpteur Henri Gauquié et de l'architecte Henri Guillaume. La statue en bronze représentait le chirurgien debout, une pince de Péan à la main. Étendue à ses pieds, une femme lui présentait une palme. Mais l'effigie de bronze fut abattue sous le régime de Vichy pour être fondue ; et la figure en pierre de la jeune malade fut détruite peu après la Libération avec le reste du monument[22].

En son honneur, l'AcadĂ©mie de mĂ©decine dĂ©cerne un prix tous les quatre ans, sous le nom de Fondation Jules-Émile PĂ©an, Ă  un « Ă©tudiant en mĂ©decine français mĂ©ritant, sans fortune ou peu fortunĂ©, se destinant Ă  la chirurgie, pour l'aider Ă  poursuivre ses Ă©tudes chirurgicales Â»[23].

Bibliographie

  • LĂ©on Audain: De l'hĂ©mostase prĂ©ventive dans les opĂ©rations chirurgicales, Ă©tude thĂ©orique et pratique du pincement prĂ©ventif des vaisseaux combinĂ© au morcellement suivant la mĂ©thode de M. PĂ©an, Steinheil (Paris), 1891, lire en ligne sur Gallica.
  • François LeMoyne de Martigny: Ă€ la mĂ©moire du docteur PĂ©an,[comprenant les discours de M. le Pr Delorme, M. le Dr Pozzi, M. Beurdeley (maire du VIIIe arrondissement), M.le Dr Delaunay, M. le Chanoine de Cormont, et des articles nĂ©crologiques], impr. F. LevĂ© (Paris), 1898, Texte intĂ©gral.
  • A.C.: « Le docteur PĂ©an Â», in: La Chronique mĂ©dicale, 1898, no 5, p. 97-98, Texte intĂ©gral.
  • « La mort de PĂ©an Â», [rĂ©cit d'un tĂ©moin], in: La Chronique mĂ©dicale, 1898, no 5, p. 98-103, Texte intĂ©gral.
  • « PĂ©an jugĂ© par ses Ă©lèves Â», in: La Chronique mĂ©dicale, 1898, no 5, p.103-104, Texte intĂ©gral.
  • Dr Aubeau: « La psychologie de PĂ©an Â», in: La Chronique mĂ©dicale, 1898, no 5, p. 103-109, Texte intĂ©gral.
  • L.N. Baragnon: « Toulouse-Lautrec chez PĂ©an Â», in: La Chronique mĂ©dicale, 1902, no 9, p.98-100, Texte intĂ©gral.
  • « Comment on devient un grand chirurgien. Les aptitudes artistiques de PĂ©an Â», in: La Chronique mĂ©dicale, 1902, no 9, p.100-102, Texte intĂ©gral.
  • J.F. Albert: « Ă€ propos de deux centenaires Â», [ Sigismond Jaccoud, Jules-Émile PĂ©an], in: La Chronique mĂ©dicale, 1930, no 37, P. 287-290, Texte intĂ©gral.
  • Jacques de Fourmestraux: Les Biographies mĂ©dicales, Lib. J.-B. Baillière et fils (Paris), .
  • Robert Didier: PĂ©an, Librairie Maloine, Paris, 1948.
  • Brochin: PĂ©an (1830-1898), [sd], Soc. gen. d'imprimerie, 57 p.
  • Philippe Monod-Broca: « Un glorieux et surprenant prĂ©curseur de l'asepsie : Jules-Émile PĂ©an », in: Trimestriel d'information de l'Association amicale des anciens internes des hĂ´pitaux et hospices civils de Paris, no 19, . (Texte intĂ©gral. ConsultĂ© le .)
  • Louis-Paul Fischer, Wilfrid Planchamp, BĂ©nĂ©dicte Fischer, FrĂ©dĂ©ric Chauvin: « Les premières prothèses articulaires de la hanche chez l'homme (1890-1960) Â», in: Histoire des sciences mĂ©dicales, 2000, 34 (1), pp. 57-70, Texte intĂ©gral.
  • Aldo Prinzivalli, Gianmario Prinzivalli: « Jules Emile PĂ©an chirurgien audacieux et controversĂ© dans l'Ă©volution moderne de la chirurgie de la seconde moitiĂ© du XIXe siècle Â», in: Rivista di storia della medicina, 2001, p. 263-285.
  • (en) Quentin DĂ©siron: « History of Instrumental Haemostasis and the Particular Contribution of Jules E. PĂ©an », in: Acta chir. belg., vol. 107, 2007, p. 88-95. (Texte intĂ©gral. ConsultĂ© le .)
  • Jules Poilleux: « Portrait de Jules PĂ©an », [discours prononcĂ© Ă  la sĂ©ance solennelle de l'AcadĂ©mie de chirurgie du ], (Texte intĂ©gral. ConsultĂ© le .)
  • (en) Jeffrey K Aronson,Manoj Ramachandran: « The diagnosis of art: Dr PĂ©an's operation Â», in: J R Soc Med., Aug 1, 2008; 101(8): 423–424, Texte intĂ©gral.

Notes et références

  1. « Toulouse-Lautrec chez Péan », in: La Chronique médicale, 1902, no 9, p. 99.
  2. Alain Dautriat: « Sur les murs de Paris: guide des plaques commĂ©moratives Â»,Editions L'Inventaire (Paris), 1999, p. 111, Texte en ligne.
  3. Voir les Archives de la parfumerie Muraour.
  4. Précis de pathologie chirurgicale, IV, 412 et V, 879, Masson & Cie, 1928.
  5. Jean Escat, « La chirurgie de l'ulcère gastro-duodénal », dans Pathologie de l'œsophage et affections gastro-duodénales, p. 62.
  6. Ces différences tiennent à la rivalité franco-allemande de l'époque.
  7. L'appareil resta en place pendant deux ans, au bout desquels il dut être retiré pour cause d'infection.
  8. Journal L'Union Agricole du 8 avril 1877. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote PER 13 1877.
  9. Léon Daudet: Devant la douleur, Nouvelle librairie nationale(Paris), 1915, p.65-67, Texte intégral
  10. A. Manuila, Dictionnaire français de médecine et de biologie, t. 2, Masson, , p. 493.
  11. Opération de Péan dans le site hepatoweb
  12. « OpĂ©ration de PĂ©an Â» dans le Dictionnaire Larousse en ligne.
  13. « Technique de l'anastomose gastro-duodĂ©nale par le procĂ©dĂ© de PĂ©an Â» par G. Luquet, in Paris chirurgical, mars-avril 1930.
  14. (en)Opérations de Billroth dans le site thefreedictionary.com
  15. A. Manuila, Dictionnaire français de médecine et de biologie, vol. 3, Masson, , p. 137
  16. Émile Littré et A.Gilbert, Dictionnaire de médecine, chirurgie, 21e éd. par A. Gilbert Baillière (Paris), 1908, p. 1230, Texte intégral.
  17. Pince de Péan, Joseph Bruneau & Cie - Fabrique d'instruments de chirurgie, orthopédie, prothèse,Notice publiée à l'occasion du Vè Congrès international de chirurgie, juillet 1920.
  18. Trocart de Péan, Joseph Bruneau & Cie - Fabrique d'instruments de chirurgie, orthopédie, prothèse,Notice publiée à l'occasion du Vè Congrès international de chirurgie, juillet 1920.
  19. Valve de Péan dans D. Simal: Supplément au catalogue illustré, Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille), 19XX.
  20. Jules Péan dans le site de la Bibliothèque de l’Académie de médecine
  21. « Cote LH/2077/10 »
  22. Voir « Monument à Jules Péan - Paris, 5e arrondissement », sur e-monument.net, Base de données géolocalisée du patrimoine monumental français et étranger. (Consulté le 7 octobre 2011.)
  23. « Fondation Jules-Émile Péan » dans Paris médical : la semaine du clinicien1931, no 82, p. 722-23.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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