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John S. McCain, Sr.

John Sidney « Slew » McCain, Senior, né le dans le comté de Carroll (Mississippi), mort le à Coronado (Californie), a été un amiral de la Marine des États-Unis (U.S. Navy), pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut un pionnier des opérations aéronavales, commandant du porte-avions USS Ranger de 1937 à 1939. Il a fini la guerre comme commandant de la Task Force 38, la plus puissante force aéronavale de la Flotte américaine.

John Sidney McCain, Sr.
John S. McCain, Sr.
John S. McCain, alors qu'il Ă©tait contre-amiral.

Surnom « Slew »
Naissance
Comté de Carroll (Mississippi)
DĂ©cès (Ă  61 ans)
Ă  Coronado (Californie)
Origine Américain
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Arme Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Grade Amiral (Ă  titre posthume)
Années de service 1906 – 1945
Commandement USS Ranger
COMAIRSOPAC (Commandant Air pour le Pacifique Sud)
Bureau de l'AĂ©ronautique
Adjoint (Air) du C.N.O.
Task Group 38.1
Task Force 38
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
(Guerre du Pacifique)
Faits d'armes
Distinctions Navy Cross (3)
Navy Distinguished Service Medal (3)
Legion of Merit
Famille père de l'amiral John S. McCain, Jr.
grand-père du sénateur John S. McCain III.

Carrière

John S. McCain est né dans le comté de Carroll (Mississippi), le . Après deux ans d'études, en 1901-1902, à l'Université du Mississippi, pour se préparer à entrer à West Point, il s'est présenté à l'Académie navale d'Annapolis. Il y a été reçu, a choisi d'y entrer et en a été diplômé 79e sur 116, en 1906. Il est alors nommé enseigne de vaisseau (ensign). Il prend part à la croisière de la Grande flotte blanche autour du monde de 1907 à 1909, sur le cuirassé pré-dreadnought USS Connecticut, puis est affecté à l'Escadre d'Asie (Asiatic Squadron) et ensuite à la base de San Diego. En 1914-1915, il est embarqué sur le croiseur cuirassé USS Colorado, puis il rejoint le croiseur cuirassé USS San Diego, navire amiral de la Flotte du Pacifique. Pendant la Première guerre mondiale, il sert sur l'USS San Diego, dans l'Atlantique nord, jusqu'en , et est affecté ensuite au Bureau de la Navigation de l'U.S.Navy.

Entre-deux-guerres

Dans les annĂ©es 1920 et au dĂ©but des annĂ©es 1930, il a servi sur les cuirassĂ©s USS Maryland[1], et New Mexico[2], et sur le ravitailleur USS Nitro (AE-2) (en), et son premier commandement fut le cargo USS Sirius (AE-15) (en). Ă€ partir de 1935, John McCain suivit une formation de pilote. QualifiĂ© Ă  51 ans, il fut l'un des plus âgĂ©s des aviateurs de l'U.S.Navy[Note 1]. De 1937 Ă  1939, il a commandĂ© le porte-avions USS Ranger[3], premier porte-avions amĂ©ricain construit en tant que tel. Contrairement Ă  l'opinion dominante, notamment au sein du General Board de l'U.S.Navy, qui a estimĂ© que la taille optimale d'un porte-avions d'escadre (en anglais : fleet carrier) devait, pour l'avenir, ĂŞtre d'au moins 20 000 tonnes[4], le captain McCain Ă©tait d'avis de construire deux « porte-avions de reconnaissance Â» (en anglais : scout carrier) de 10 000 tonnes, Ă  la place de chaque porte-avions d'un peu plus de 20 000 tonnes[5].

En , il est promu contre-amiral, et exerce le commandement de la Force AĂ©rienne de Reconnaissance de la Flotte de l'Atlantique.

Pendant la guerre du Pacifique

En , le contre-amiral McCain est nommé commandant des forces aériennes de la zone du Pacifique-sud (COMAIRSOPAC).
Après la bataille de l'île de Savo (), il lui sera fait reproche, notamment par le contre-amiral Turner, commandant la Force Amphibie (TF 62), de ne pas avoir fait effectuer les reconnaissances aériennes qui auraient pu détecter les croiseurs de vice-amiral Mikawa, mais la commission d'enquête de l'U.S.Navy ne demandera pas de sanction. Il va exercer ce commandement, au début de la campagne de Guadalcanal, et notamment lorsque les avions de la Cactus Air Force, basés sur Henderson Field vont contribuer à la perte du porte-avions léger japonais Ryūjō[6], à la bataille des Salomon orientales[7].
Début , il est appelé à Washington, pour diriger le Bureau de l'Aéronautique(BuAer) de l'U.S.Navy.

Ă€ la tĂŞte du Task Group 38.1

En , il est nommé Adjoint (Air) du Chef des Opérations Navales, avec le grade de vice-amiral, et un an plus tard, il est nommé commandant du Task Group 38.1, au sein de la IIIe Flotte, aux ordres de l'amiral Halsey, le vice-amiral Mitscher demeurant à la tête de la Task Force 38 qu'il commande depuis le début de l'année. Le TG 38.1 était le task group le plus important de la TF 38, avec trois porte-avions d'escadre , les USS Wasp, Hornet, Hancock[8], et deux porte-avions légers, les USS Cowpens et Monterey[9]. La mission de la TF 38 était d'assurer la couverture éloignée des débarquements dans le Pacifique central, dont le prochain objectif était l'archipel philippin, et la destruction du corps de bataille japonais, c'est-à-dire de la 1re Flotte Mobile , commandée par le vice-amiral Ozawa. À partir du début septembre, a commencé une intense campagne de bombardements de l'aviation embarquée américaine, auquel le TG 38.1 a pris toute sa part, sur tous les aérodromes des Philippines, de Formose, voire des îles Bonin (parmi lesquelles se trouve Iwo Jima), où pouvait se trouver basée l'aviation japonaise susceptible d'intervenir contre les débarquements aux Philippines, qui ont commencé le sur la côte orientale de l'ile de Leyte[10].

Tandis que la quasi-totalitĂ© des forces navales japonaises faisait route vers les plages de dĂ©barquement, pour y attaquer les transports qui amenaient les troupes amĂ©ricaines et y apportaient le matĂ©riel et les approvisionnements, le TG 38.1 reçut l'ordre, le , de se rendre Ă  Ulithi, pour se ravitailler en carburant et en munitions. Il n'a donc pris aucune part Ă  la bataille qui s'est dĂ©roulĂ©e le , en mer de Sibuyan, qui a opposĂ© l'aviation embarquĂ©e des trois autres Task Groups de la TF 38, Ă  cinq cuirassĂ©s et Ă  sept croiseurs lourds conduits par le vice-amiral Kurita. PersuadĂ© qu'il Ă©tait venu Ă  bout de cette « Force centrale Â» japonaise, comme l'ont dĂ©signĂ©e les AmĂ©ricains, l'amiral Halsey s'est lancĂ© dans la soirĂ©e du , Ă  la poursuite d'une force de quatre porte-avions, et deux cuirassĂ©s hybrides de porte-avions, qui avaient Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s au nord de Luçon, qui lui paraissait constituer « une nouvelle et puissante menace »[11], alors qu'il n'y avait pas plus d'une centaine d'avions Ă  bord des bâtiments que commandait le vice-amiral Ozawa.

Le Kumano attaqué par l'aviation embarquée du TG 38.1, le 26 octobre.

Mais la « Force centrale Â», qui, certes, avait perdu le cuirassĂ© gĂ©ant Musashi[12] et avait dĂ» se sĂ©parer encore d'un croiseur lourd[13], a finalement franchi le dĂ©troit de San-Bernardino, et a attaquĂ© le vers 6 h 45, au large de Samar, six porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte, chargĂ©s de la couverture rapprochĂ©e du dĂ©barquement dans le golfe de Leyte. AlertĂ© par le vice-amiral Kinkaid qui craignait de ne pouvoir s'opposer Ă  l'irruption dans le golfe de Leyte des cuirassĂ©s et croiseurs japonais, l'amiral Halsey a, vers 9 h 30, demandĂ© au vice-amiral McCain, qui avait fait demi-tour, de lancer aussitĂ´t qu'il serait Ă  portĂ©e une attaque contre la « Force centrale Â» du vice-amiral Kurita. Ă€ 10 h 30, alors qu'ils Ă©taient encore Ă  340 nautiques de leurs objectifs, 98 appareils (46 chasseurs, 33 “Helldivers” et 19 bombardiers torpilleurs) ont dĂ©collĂ© des USS Hancock, Hornet, et Wasp. Ce n'est qu'après 13 h que ces avions ont pu attaquer, sans grands rĂ©sultats, les navires japonais[14]. Entretemps, pour des raisons qui n'ont jamais Ă©tĂ© complètement Ă©lucidĂ©es, le vice-amiral Kurita avait arrĂŞtĂ© de pousser son avantage, alors qu'il Ă©tait en situation d'en finir avec la rĂ©sistance opiniâtre des petits porte-avions de la VIIe Flotte et de leurs destroyers d'escorte. Mais l'attaque du TG 38.1 l'a, sans doute, confortĂ© dans la conviction qu'il lui fallait mettre cap au nord pour essayer d'affronter les grands porte-avions de la IIIe Flotte[15]. Une seconde attaque du TG 38.1, de moindre importance, a eu lieu deux heures plus tard, sans rĂ©sultats significatifs, en termes de dĂ©gâts pour les bâtiments japonais.

Le au matin, le TG 38.1 a ralliĂ© le TG 38.2, qui, avec l'amiral Halsey, n'avait pas rĂ©ussi, la veille au soir, Ă  intercepter la « Force centrale Â» du vice-amiral Kurita. Des attaques ont Ă©tĂ© lancĂ©es, dans le dĂ©troit de Tablas, contre les navires de la « Force centrale Â», en train de se replier puis se sont concentrĂ©es sur des navires japonais avariĂ©s qui se retiraient. Le Kumano[16] a Ă©tĂ© gravement touchĂ©[17], et le croiseur lĂ©ger Noshiro[18] coulĂ©[17]. Mais ce sont les porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte qui ont bombardĂ© un convoi japonais amenant des renforts contre le dĂ©barquement amĂ©ricain sur la cĂ´te sud-ouest de Leyte, en baie d'Ormoc, et coulĂ© le croiseur lĂ©ger Kinu[19].

Le , le vice-amiral McCain a succédé à la tête de la Task Force 38, au vice-amiral Mitscher, qui est parti en permission, après dix mois de commandement de la Fast Carrier Task Force.

Ă€ la tĂŞte de la Task Force 38

Le Nachi se brise sous les bombes de la TF 38 , en baie de Manille, le 5 novembre 1944.
Le vice-amiral McCain, Sr (à gauche), en conférence avec l'amiral Halsey, sur l'USS New Jersey en décembre 1944.

Parce qu'il n'existait pas, à proximité des zones de combat, d'aérodromes susceptibles de servir de base à l'aviation de couverture des forces américaines opérant aux Philippines, c'est à l'U.S. Navy qu'il a incombé d'apporter aux troupes au sol le soutien nécessaire, et en particulier à son fer de lance, la Task Force 38 que commandait désormais le vice-amiral McCain. Forte de neuf porte-avions d'escadre et de huit porte-avions légers, la TF 38 a bombardé, dès le , la baie de Manille et y a coulé le Nachi[20], navire amiral de la 5e Flotte, qui venait d'arriver de la bataille du détroit de Surigao. Les bombardements se sont poursuivis pendant tout le mois de novembre, et le , l'aviation de l'USS Ticonderoga[8] a achevé le Kumano, en baie de Dasol, à proximité de Santa Cruz.

Mais les bâtiments américains ont dû alors faire face à une nouvelle et terrible menace, les attaques-suicides des kamikaze. À la fin de la bataille du golfe de Leyte, sous l'impulsion des vice-amiraux Ōnishi et Fukodome, commandants les 1re et 2e Flottes Aériennes japonaises, basées aux Philippines, les attaques-suicides avaient déjà frappé les porte-avions d'escorte de la VIIe Flotte, endommageant les USS Santee, USS Suwannee[21], Petrof Bay[22], et coulant l'USS St. Lo[22].

Cette fois, ce fut l'USS Intrepid[8] qui a été endommagé par un kamikaze le . En décembre, pour couvrir le débarquement sur Mindoro, les bombardements se sont poursuivis sur les aérodromes de Luçon, mais la TF 38 a subi de gros dégâts et perdu trois destroyers[23] et plus d'une centaine d'avions sur les ponts de ses porte-avions au cours du typhon “Cobra”, le . On fera reproche à l'amiral Halsey d'avoir manqué de jugement en ne mettant pas sa flotte à l'abri.

L'USS Langley et un cuirassé, dans le typhon “Cobra”.
L'USS Louisville touché par un kamikaze, le 6 janvier 1945.

Début janvier, la TF 38 assure la couverture du débarquement sur Luçon. Le , en mer de Sulu, le porte-avions d'escorte Ommaney Bay est coulé par une attaque-suicide. En route vers le golfe de Lingayen, le 5 et le , le cuirassé USS New Mexico, et le croiseur lourd USS Louisville[24] - [Note 2], ont été atteints par des attaques de kamikaze, au cours desquelles deux amiraux ont été tués sur la passerelle du croiseur[25]. À partir du , la TF 38 est passée en mer de Chine méridionale, et a fait route vers les côtes indochinoises où elle a bombardé Qui Nhon, le cap Saint Jacques[Note 3], la baie de Cam Ranh, la baie de Tourane. Les 15 et , elle a bombardé Formose, Hong Kong, Hainan, et Canton, puis le 21 et le 22, Formose encore, les îles Pescadores, Luçon une nouvelle fois, les îles Sakishima, Okinawa, les îles Ryūkyū.

Le Haruna sous les bombes de la TF 38, le 28 juillet 1945, Ă  Kure, vu d'un avion de l'USS Intrepid.
Les amiraux McCain (à droite) et Halsey sur le Missouri le 2 septembre 1945, peu après la cérémonie de reddition du Japon.

La TF 38 a regagné Ulithi le . L'amiral Spruance et le vice-amiral Mitscher ont alors pris la suite de l'amiral Halsey et du vice-amiral McCain, à la tête de ce qui s'est appelée derechef et respectivement la Ve Flotte et la Task Force 58.

Au cours des batailles d'Iwo Jima et d'Okinawa, les attaques de l'aviation japonaise ont entrainĂ© de lourdes pertes et de gros dĂ©gâts. Pour la dĂ©fense d'Okinawa, l'aviation japonaise basĂ©e Ă  terre a eu recours Ă  1 400 attaques de kamikaze qui ont reprĂ©sentĂ© 50 % des attaques aĂ©riennes menĂ©es d'avril Ă  juin. En tournĂ©e d'inspection en avril, l'amiral de la flotte Nimitz, prenant en compte la fatigue rĂ©sultant de la tension ressentie par Raymond Spruance et Marc Mitscher après deux mois de campagne au large d'Okinawa, sous les coups des kamikaze, a dĂ©cidĂ© de les remplacer sous trente jours, que la conquĂŞte d'Okinawa soit achevĂ©e ou non. Le , William F. Halsey et John S. McCain ont Ă©tĂ© placĂ©s Ă  la tĂŞte de ce qui Ă©tait Ă  nouveau la IIIe Flotte et la TF 38[26].

La conquête d'Okinawa a été achevée, le . Le 1er juillet, la IIIe Flotte a appareillé du golfe de Leyte, cap sur le Japon. Elle compte alors en son sein des bâtiments de la Flotte britannique du Pacifique (British Pacific Fleet)[Note 4]. À partir du , la TF 38 bombarde Honsho, et en particulier, du 24 au , les bases navales de Kure et de Kobe.Le cuirassé rapide Haruna[27], les cuirassés hybrides de porte-avions Ise et Hyuga[28], les croiseurs lourds Aoba[29], Tone[30], et le croiseur léger Ōyodo[31] ont été coulés en eaux peu profondes. Jusqu'au , des bombardements côtiers ont lieu contre des installations industrielles.

John McCain est alors très fatiguĂ©, il ne pèse plus que 50 kg, et souhaite partir en permission, mais l'amiral Halsey insiste pour qu'il soit prĂ©sent Ă  la cĂ©rĂ©monie officielle de capitulation du Japon, le , en baie de Tokyo. Il part aussitĂ´t après pour les États-Unis. Quatre jours plus tard, il meurt d'un infarctus, Ă  Coronado (Californie), et est enterrĂ© au cimetière national d'Arlington[32].

En 1949, il a été promu amiral, à titre posthume.

Deux bâtiments de l'U.S.Navy ont porté le nom de John S. McCain, un destroyer conducteur de flottille (en anglais : destroyer leader) l'USS John S. McCain (DL-3)[33], en service de 1953 à 1978, reclassé destroyer lance-missiles (DDG-36) en 1969, puis le destroyer lance-missiles USS John S. McCain (DDG-56) de la classe Arleigh Burke, mis en service en 1994[34] - [Note 5]

Notes et références

Notes
  1. Un certain nombre d'officiers supérieurs cherchaient alors à obtenir une telle qualification qui était nécessaire pour recevoir le commandement d'un porte-avions. Ernest King et William Halsey avaient suivi le même cursus, auparavant, sensiblement au même âge.
  2. Le croiseur lourd USS Louisville, qui faisait partie de la 4e Division de croiseurs (CruDiv4) portait la marque du contre-amiral Oldendorf, commandant du Task Group 77.2 de la VIIe Flotte, à la bataille du détroit de Surigao.
  3. C'est au cours de ces bombardements qu'est coulé, le 12 janvier, le croiseur léger français Lamotte-Picquet, immobilisé près de Saïgon depuis fin 1942.
  4. L'amiral de la flotte King, Commandant-en-Chef de la Flotte des États-Unis, donnera ordre cependant que ce soit des navires américains qui portent les derniers coups fatals aux navires de guerre japonais réfugiés dans les bases du Japon.
  5. Pour ce qui concerne l'USS John S. McCain (DDG-56), le nom de John S. McCain associe le souvenir de l'amiral John S. McCain, Sr. et celui de son fils, l'amiral John S. McCain, Jr., décédé en 1981.
Références

Bibliographie

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En français

  • Philippe Masson, Histoire des batailles navales : de la voile aux missiles, Paris, Éditions Atlas, , 224 p. (ISBN 2-7312-0136-3). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Antony Preston, Histoire des Destroyers, Paris, Fernand Nathan Éditeurs, (ISBN 2-09-292039-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Antony Preston (trad. de l'anglais), Histoire des Porte-Avions, Paris, Fernand Nathan Éditeurs, , 191 p. (ISBN 2-09-292040-5). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Oliver Warner, Geoffrey Bennett, Donald G.F.W. Macyntire, Franck Uehling, Desmond Wettern, Antony Preston et Jacques Mordal (trad. de l'anglais), Histoire de la guerre sur mer : des premiers cuirassĂ©s aux sous-marins nuclĂ©aires, Bruxelles, Elsevier Sequoia, (ISBN 2-8003-0148-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

En anglais

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  • (en) Shuppan Kyodo-sha, Navies of the Second World War Japanese battleships and cruisers, Macdonald & Co Publishers Ltd., (ISBN 0-356-01475-4). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Anthony Watts, Japanese Warships of World War II, Londres, Ian Allen Ltd, (ISBN 0-7110-0215-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) C. Vann Woodward, The battle for Leyte Gulf, New York, Ballantine Books, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Voir aussi

Articles connexes

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